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Habiter son corps

Julia Caesar

Je ne sais pas pour vous mais pour ma part, avant l’âge de 30 ans, je n’étais pas pleinement consciente de mon corps. Avant de me faire dire que je suis folle (!), je précise ma pensée! Dans la vingtaine, je prenais en quelque sorte pour acquis mon corps : sa fermeté, son endurance, ma santé en général… Il me semble qu’à 22 ans, rien ne pouvait m’arriver. Je me sentais en quelque sorte invincible et je croyais que ça resterait ainsi pour la vie.

Rendue à 36 ans, je me rends compte à quel point on change : mon corps a changé, ma mentalité a beaucoup évolué et ma santé n’est plus du tout aussi stable qu’avant. Je me souviens de certains amis qui me parlait de brûlements d’estomac, de courbatures sorties de nulle part, d’arthrose, de fatigue qui perdure au-delà de 2 jours après une soirée bien arrosée ou simplement parce qu’on s’est couché plus tard qu’à l’habitude… L’habitude, chose qui apparaît dans nos vies sournoisement et qui, quand on décide de la défier, nous rappelle qu’on n’a pas vraiment le contrôle.

C’est donc dans cette optique que je dis qu’il y a de cela quelques années, je n’étais pas consciente de tout cela et donc que je n’habitais pas vraiment mon corps. Je le sentais bien là, on s’entend, mais je n’étais pas consciente de chacune de ses parcelles. Certains épisodes de vie où la santé flanche ou qu’une situation m’a profondément affectée, j’ai tout à coup senti que mon corps réagissait à cela de façon différente. Comme si tout à coup, il devait prendre le temps de s’acclimater au changement au lieu de se « virer sur un dix cennes » comme avant. Mais vous savez quoi? Je ne m’en plains pas… Je préfère sentir mon corps changer et l’assumer que je vivre aigrie en étant nostalgique du passé. Et je préfère cent fois plus sentir les choses que d’être dans le déni ou simplement déconnectée.

Car le corps est un puissant communicateur! Il nous bombarde de messages à décoder et il n’en tient qu’à nous d’apprendre son langage. Je dis souvent que rien n’arrive pour rien dans la vie… Et c’est d’autant plus vrai quand on parle de notre corps. Combien de fois m’est-il arrivé de débuter mes vacances en étant malade… Mon corps m’envoyait clairement comme message : et bien ma chère il était temps que tu arrêtes car moi je n’en pouvais plus!

Et pourtant, année après année, je continuais de le surcharger, de l’épuiser… Et le cycle recommençait tel un ballet perpétuel. Puis un jour, un malaise plus grand survient, le corps envoie une missive impossible à ignorer. Et on réalise que depuis tout ce temps, il tentait de nous faire comprendre qu’il a son rythme et que d’aller à l’encontre de celui-ci ne fait que brûler de l’énergie qu’on n’a pas.

Avec les années, notre corps change, se transforme, et peu importe ce que l’on fait comme sport, activité et l’alimentation que l’on s’impose, il se modifiera. On peut envisager la chirurgie esthétique, l’entraînement à outrance, les régimes extrêmes… Il tentera toujours de retrouver son équilibre à lui. Je crois que le plus sage est de l’accepter et de le traiter avec respect. Oui, on doit se tenir en forme et bien se nourrir mais tout cela dans l’harmonie avec en tête notre propre réalité. Chaque personne est différente, chaque chemin est unique et c’est ce qui fait de nous des êtres fascinants. Il suffit de l’accepter, de l’accueillir et de s’en réjouir.

Je crois que le yoga est la chose qui m’a le plus aidée à prendre conscience de tout cela, au-delà des épreuves et épisodes plus houleux de la vie. Dans cette discipline, il n’y a aucune place à la compétition. On doit simplement écouter son corps et comprendre ce qu’il nous dit dans une posture. C’est lui le maître, malgré ce qu’on tente parfois de lui imposer.

Namasté.

Photo : Unsplash | Julia Caesar

Le 27 août, j’achète un aliment québécois!

Neha Deshmukh

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les fruits et légumes frais, portant encore les traces de la terre qui les a accueilli et fait grandir. Quand j’étais petite, notre immense jardin représentait à mes yeux un infini monde de saveur, d’odeur et de plaisir. Cueillir une carotte directement dans le potager, la secouer un peu et y croquer à pleine dent est un souvenir mémorable et je peux encore ressentir tout le bonheur que ce petit moment m’apportait. Avoir sous la main fruits et légumes, fines herbes et fleurs comestibles représente une richesse quand on pense à tout ceux qui peine à trouver de quoi nourrir leur famille dans le monde entier.

Le nutritionniste urbain, Bernard Lavallée pour ne pas le nommer, récidive avec son événement « Le 27 août, j’achète un aliment québécois!« , inspiré du concept similaire pour les livres qui s’est tenu récemment. Le concept est fort simple :

Le 27 août, vous êtes invités à acheter un aliment québécois, à vous prendre en photo avec cet aliment et à partager la photo avec le mot-clic #alimentsQc

Je trouve cette initiative particulièrement intéressante quand on pense à tous nos producteurs et cultivateurs qui travaillent d’arrache-pied pour nous offrir des aliments de grande qualité qui n’auront pas parcouru des milliers de kilomètres avant d’aboutir dans notre assiette. Et que dire de la variété qui nous est offerte? C’est tout simplement fascinant de voir tout ce que l’on est en mesure de produire ici et je vous encourage fortement à faire ce petit effort pour favoriser les aliments du Québec. Que vous désiriez ou non partager la photo de votre achat sur la page de l’événement, là n’est pas la question. Mais d’être conscient de ce que l’on achète et de l’impact que cela peut avoir sur la survie de nos producteurs et sur l’environnement, voilà le message que je trouve pertinent dans tout cela.

Dans le fond, cette journée est un incitatif pour nous rappeler une « bonne pratique » qui devrait se faire à l’année. Parfois, certains diront que ça coûte plus cher mais j’ai le sentiment que plus nous en achèterons, plus le volume sera grand et plus les prix pourront être abordables, pour toutes les bourses et toutes les familles. Collectivement, nous avons ce pouvoir et cet impact. Cette initiative me plaît et quand quelque chose m’allume, j’en parle, je le partage pour que le plus grand nombre de personnes en soit informés et puissent à leur tour diffuser le message. N’est-ce pas ainsi qu’on arrive à faire bouger les choses? Peut-être suis-je utopiste… Mais je m’assume 🙂

Et tiens, tant qu’à y être, je vous invite à consulter le blogue de ce cher nutritionniste urbain. J’y ai trouvé  de biens bons articles et des recettes simples et savoureuses.

Bon appétit!

 

Photo : Unsplash | Neha Deshmukh

 

Le nomadisme à vélo

cyclotourisme

Avez-vous déjà rêvé de tout plaquer, vendre vos biens et partir à l’aventure pour aller découvrir le monde? Moi oui, au moins 3 fois par année, particulièrement quand le mercure approche dangereusement du point de congélation et que mon esprit anticipe l’arrivée de l’hiver…

Ce matin, en lisant l’article sur ce couple qui a osé quitter le confort de leur foyer pour explorer l’Amérique à vélo avec leur jeune fille, ça m’a fait rêver… et surtout réaliser à quel point tout est possible!

Cette histoire séduisante m’interpelle particulièrement parce qu’elle est née d’une idée des plus authentiques : voir grandir leur fille. Sa mère étant éducatrice, elle raconte avoir vu les premiers pas de certains enfants avant leurs parents et ce constat lui a fait réaliser l’aspect triste de la vie de fou que l’on mène aujourd’hui.

Et il ne s’agit pas de coup de tête ici mais de plan à long terme. Dès le départ, ils avaient en tête ce projet de vie. Lui étant déjà un adepte du cyclotourisme, elle y a pris goût, a embarqué dans cette passion et ils ont ensemble évolué dans ce style de vie où la lenteur est reine. Prendre le temps de voir le monde, de découvrir des lieux magiques, pouvoir s’arrêter à tout moment pour admirer le paysage et tout cela sans polluer, sans dépenser en essence ou en location de voiture. Je trouve cela très admirable.

Alors le plan était le suivant : avoir un enfant et dès qu’il ou elle serait assez grand pour tenir sa tête seule dans  la remorque, ils allaient partir pour la Terre de Feu.

« Plus on avance dans ce voyage, plus on prend notre temps. On veut profiter de tout ce qu’on voit. »

— Marie-Ève Paiement

Cette simple citation, lue dans mon bureau du centre-ville, fait écho à un désir de se reconnecter à la nature, à la terre. Tout va si vite aujourd’hui et le temps passe à la vitesse de l’éclair. Cet article vient me chercher comme on dit… et j’espère qu’il résonnera aussi dans votre esprit.

Bonne journée!

Lire l’article Éloge de la lenteur en famille sur la Presse+

Crédit photo : Marie-Ève Paiementnomade

 

Pas besoin d’être un Ghandi…

Inspire-toi

On lit fréquemment des articles ou billets sur la mission de vie, trouver sa route, sa raison d’être… Et ça peut faire très peur car ça sonne grandiose et inaccessible. Quand on se met à creuser, à lire, à y réfléchir, on comprend que finalement, on n’a pas besoin de vouloir devenir un Ghandi pour trouver son but dans la vie.

Personne ne devrait se mettre sur les épaules de vouloir sauver le monde car ce poids risque de l’écraser avant même le premier pas franchi. Par contre, vouloir laisser sa marque, faire le bien autour de soi représente un but très noble.

Ce matin, le hasard m’a amené à lire un billet justement sur la découverte de son but dans la vie. Rien de prétentieux mais une grande vérité transparaît dans ce texte qui rend les choses, à mes yeux, beaucoup plus claires. C’est pourquoi je vous le partage ici, sans prétention.

C’est à la base de ce texte qu’il faut s’attarder, pas à la prose ni au choix des mots car je l’avoue, les erreurs d’orthographe m’ont un peu dérangée au début mais passons par-dessus et allons au fond des choses pour y lire l’essence même de ce que représente : découvrir qui on est et pourquoi nous sommes ici.

Bonne lecture!

http://www.inspiretoi.ca/comment-trouver-son-but-dans-la-vie/

Crédit photo : Inspire-toi

 

Simplicité volontaire

Simplicité volontaire

Il y a quelques années, j’ai fait du bénévolat pour le Réseau québécois pour la simplicité volontaire. Responsable du site Internet. je m’impliquais à ma façon dans ce réseau que je connaissais à peine mais qui piquait ma curiosité. Je lisais sur le sujet, m’informant de ce que ce mode de vie représentait. J’y découvris des choses très intéressantes et compris qu’il ne s’agissait pas de règles de vie strictes ou d’un carcan rigide mais plutôt d’une philosophie et d’une ligne de pensée saine et qui laisse la liberté à ses adeptes sur le degré d’application.

Récemment, j’ai lu un article dans La Presse qui relatait l’histoire d’un couple originaire de Belgique qui s’est installé en Gaspésie et qui vit en quasi-totale indépendance, en auto-suffisance. Et ça m’a fait rêver… Tout coûte si cher aujourd’hui et chaque jour on nous bombarde de nouveaux produits, de nouvelles tendances… Et on mord à l’hameçon de la consommation, presque comme des automates.

Cette histoire m’a rappelé à quel point on peut choisir de se détacher de cette pression sociale et que l’on peut décider de se prendre en main, de vivre plus près de la nature et adopter de réelles pratiques plus écologiques. Vivre de la terre, concevoir soi-même  des vêtements, des meubles, des plats et toute sorte de choses que l’on s’entête à acheter à prix fort et qui la plupart du temps sont conçues à l’autre bout de la planète dans des conditions que l’on préfèrent oublier…

Utopique? Peut-être pour certains… Mais cette famille nous prouve clairement qu’il est possible de le faire et dans le bonheur et la joie!

Je vous invite donc à prendre une petite pause de votre frénésie matinale pour lire ce court récit d’une famille étonnante et courageuse à qui je voue le plus grand respect! Bonne lecture!

http://www.lapresse.ca/vivre/societe/201507/15/01-4885712-la-vraie-simplicite-volontaire.php

Et pour découvrir le Réseau québécois pour la simplicité volontaire :
http://simplicitevolontaire.org

Crédit photo : François Roy, LA PRESSE