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Laisser aller notre passé

Toa Heftiba

Dans la vie, tout arrive toujours au bon moment, dans les bonnes conditions. On peut en douter, avoir l’impression d’être perdu ou qu’on s’est trompé, mais il n’en est rien. Cependant, à certains moments, on a clairement l’impression d’être pile poil à notre place, que les astres sont alignés et que tout converge. Et hier, j’ai vécu une expérience qui m’a prouvé, une fois de plus, que je dois faire confiance à la vie et me laisser guider.

Il y a quelques semaines, j’avais vu passer une publication de Karine Champagne qui parlait d’une nouvelle technique qu’elle avait apprise, un nouveau « soin » dans son offre. J’hésite à appeler cela un soin, tout comme elle d’ailleurs, car c’est assez particulier et très différent d’un massage ou d’un traitement que l’on peut recevoir dans d’autres contextes. Vous comprendrez surement un peu plus loin…

Bref, j’avais pris rendez-vous, par curiosité et aussi par désir de rencontrer cette femme inspirante et positive que je lis et observe depuis longtemps. Savoir qu’elle avait choisi cette avenue me laissait penser qu’il y avait là matière intéressante. Et comme j’aime expérimenter et explorer, j’y ai vu là une occasion d’ouvrir mes horizons.

Tout d’abord, c’est quoi. La méthode s’appelle ACCESS BARS ou ACCESS CONSCIOUSNESS et a été développée par Gary Douglas dans les années 1990. On peut la résumer par une forme de relaxation qui permet de libérer les mémoires négatives et de lâcher-prise par l’utilisation de 32 points sur la tête qui sont touchés en douceur. C’est purement un soin énergétique comme il en existe plusieurs. Mais personnellement, ce fut celui qui m’a le plus connecté.

La base de cette méthode, au fond, comme le résume Karine, c’est comme un « reset » mental, un grand ménage du printemps qui élimine les vieilles idées négatives qui trainent dans notre esprit, les croyances et les émotions qu’on n’arrive pas à éliminer et qui nous grugent de l’énergie inutilement. Tout ce qu’on accumule finit par générer nos patterns qui nous influencent, pas toujours dans le bon sens. Et par cette technique, on se déleste tranquillement de cela pour s’en libérer et avancer, laisser le passé derrière au lieu de le traîner avec nous dans le présent et le projeter dans le futur.

Je sais que plusieurs liront ceci en se demandant ce que j’ai fumé ce matin… Je suis loin d’être la plus ésotérique et je me méfis souvent des super techniques miracles. Mais ici, il n’y a rien de surnaturel ou d’endoctrinant. Ça dépend de la disponibilité mentale, de la volonté de se laisser aller et de la capacité de recevoir. C’est comme dans n’importe quoi : si on n’y croit pas et qu’on reste fermé et crispé, il risque de ne rien se passer… Mais encore là, j’ai le sentiment que ça sèmerait tout de même quelque chose.

Ce que j’ai vécu? Une détente complète, une impression que plein d’idées et de phrases étranges passaient dans mon esprit sans aucune logique. Comme si ces éléments étaient restés imprégnés dans ma tête et se dégageaient dans un fouillis total, comme une expulsion forcée. J’ai spasmé comme si mon corps voulait décrocher de ces freins, j’ai senti des frissons et des chaleurs, comme si je me retempérais. Très étrange expérience mais le premier mot que j’ai prononcé quand ce fut terminé est : WOW!

Je suis une personne rationnelle et cartésienne et j’ai réussi à me laisser imprégner malgré tout, me laisser guider et libérer. Et j’y retournerai assurément pour continuer ce processus bienfaiteur car j’ai rarement ressenti autant de paix et de calme. Karine m’a fait cadeau d’une belle phrase à me demander quand j’ai une décision à prendre ou un choix à faire : est-ce que c’est lourd ou léger? Et je sais que, pour ce qui est de cet essai, c’est 100% léger, sans aucune hésitation!

Si ça vous dit de l’essayer, c’est par ici.

 

Photo : Unsplash | Toa Heftiba

Éloge de la lenteur

Easton Oliver

On passe notre temps à courir, à se presser, à vouloir être à l’heure, à vouloir en faire le plus possible dans la journée, dans la fin de semaine. Mais à force de cavaler ainsi en permanence, on passe à côté de plein de choses, dont le moment présent. Ce fameux moment qui peut paraître si inaccessible et surfait tellement d’articles et de billets ont été rédigés à son sujet. Le Saint Graal du bonheur, l’apothéose du bien-être. Pourtant, vivre dans le moment présent, ce n’est pas si compliqué. Mais ça demande des efforts qu’on n’est pas toujours prêts à faire.

Tout d’abord, ça demande de délaisser un peu ce passé réconfortant qui nous plonge dans la nostalgie. On a tous en tête des moments doux de notre vie, des gens qui nous ont quittés qu’on veut garder près de notre cœur ou des objets de notre enfance qui nous consolent. Mais en restant accroché à eux, on s’empêche bien souvent d’avancer et de sentir l’ici et maintenant. Les gens, les sensations ou les souvenirs ne vont pas disparaître à tout jamais parce qu’on s’en éloigne. L’important, en fait, c’est ce que ça aura laissé dans notre être et nul besoin de s’embourber de bibelots et boîtes à souvenirs pour cela. En se reconnectant, en ressentant, on y touche autant qu’en rouvrant le vieux coffre du grenier.

Puis, il faut aussi être en mesure de ne pas vivre dans le futur, de ne pas constamment se projeter et attribuer notre bonheur à ce qui pourrait arriver. Il est facile de planifier et de prévenir mais on en oublie parfois que le bonheur, c’est là, à cette seconde précise. Pas dans un éventuel voyage, dans un potentiel rendez-vous, dans une possible rencontre. Tout cela aura la possibilité de nous combler quand on y sera. Mais pour l’instant, on est ici, on respire, on vit dans ce moment infiniment petit mais si prometteur à la fois.

Et pour vivre ce moment présent, il faut ralentir, inévitablement. Il faut prendre le temps, de voir, de sentir, d’entendre, de toucher et de goûter. On va si vite que j’ai l’impression que nos sens sont moins aiguisés, moins sollicités. Et pourtant, c’est par nos sens qu’on apprend, qu’on compare, qu’on constate ce qui nous convient et nous répulse.  Combien de fois ai-je fait la grimace en goûtant quelque chose que je ne m’attendais pas, pour la simple et unique raison que dans l’empressement, je me suis trompée et j’ai ajouté le mauvais ingrédient? Et cela survient quand j’agis trop promptement, quand je me dépêche pour finir au plus vite.

Mais la vie, elle doit prendre son temps, elle doit être vécue au rythme de la nature. On a beau essayer de modifier son tempo, on finit bien souvent par s’épuiser au lieu de gagner. On ne la changera pas, on ne fera que la pervertir, que la contorsionner. Mais c’est nous qui souffrons le plus de cette bataille.

Alors, réapprenons à vivre lentement, à savourer, à délaisser, à alléger nos existences pour se concentrer sur l’essentiel. On peut adopter la simplicité volontaire, le minimalisme ou simplement s’accorder plus de temps pour ne rien faire. Et oui, cet art oublié pas si lointain où on était capable de rester assis sans avoir un appareil dans la main, de la musique dans les oreilles et une liste de choses à faire dans la tête.

Se libérer l’esprit et l’horaire, ça fait un bien fou et ça ne coûte rien. Qui n’a pas eu un jour envie de tout balancer, de quitter sa vie trop chargée pour aller s’installer au fond des bois? Ça nous arrive tous un jour et la raison est qu’on s’en met juste trop sur les épaules, qu’on veut trop en faire. Mais au lieu de rater la moitié de ce qu’on accomplit, accordons-nous le droit d’en faire moins mais mieux. Réapprenons à faire l’éloge de la lenteur, de la simplicité et de la beauté du monde. Ça ne pourra que nous faire du bien, une seconde à la fois.

 

Photo : Unsplash | Easton Oliver

Soignons Mère nature

Daiga Ellaby

Ce matin, un petit message a attiré mon attention sur mon fil Facebook : une petite pensée pour les abeilles. Le texte se voulait simple mais clair : l’hiver interminable a été rude pour nos amies les abeilles, butineuses essentielles dans le cycle de la vie. Alors, quand les pissenlits prennent d’assaut votre gazon, vous pourriez décider d’attendre un peu avant de tout raser, ou de conserver quelques pissenlits intacts afin de conserver ce nectar convoité par nos travailleuses ailées et leur permettre, ainsi, de survivre.

Et ça m’a fait réaliser à quel point on est rendu à aseptiser nos terrains, prenant pour une mauvaise herbe une plante qui, pourtant, se consomme, et procure à certains insectes une nourriture cruciale. Tout ce qui dépasse, on veut l’aplanir, tout ce qui détonne, on tente de le masquer. Tout comme le Purell est devenu populaire pour se désinfecter les mains, plusieurs aimeraient voir leur parterre entièrement parfait, sans le moindre petit brin qui dépasse.

Et pourtant, la nature n’est pas faite ainsi. Elle est remplie de variétés, de combinaisons gagnantes et de beautés naturelles. Mais, ce qui brille à nos yeux, c’est souvent les versions améliorées en serre, entièrement contrôlées et non pas la plante indigène qui pousse dans les champs. On a désappris à aimer ce qui est pur et naturel pour favoriser ce qui est conçu sous supervision et modifié pour plaire à la masse.

Pendant ce temps, des colonies d’abeilles souffrent et des portions entières de la faune et la flore disparaissent… Si on agissait ainsi avec les humains, le chaos prendrait place en quelques instants à peine. Mais comme ce sont des plantes, des animaux et des insectes, on se permet de faire la pluie et le beau temps, de décider de qui vivra et qui n’aura pas cette chance…

Je sais, ça peut paraître intense et farfelu de présenter les choses comme cela mais c’est pourtant la triste réalité. Un constat brutal de nos agissements, dirigés par nos envies de beauté et d’uniformité. Pour ne pas que le voisin juge sur la qualité du gazon de leur cour, certains iront jusqu’à répandre des produits chimiques et ainsi détruire l’équilibre fragile de la nature.

Mais tout ce que ça fait, c’est de rendre ce qu’on considère comme des indésirables encore plus forts et résistants. La nature se bat, c’est dans sa nature, sans mauvais jeux de mots… Le problème, c’est qu’à force de lui permettre de s’armer contre nos moyens barbares, elle se transforme et se rend vulnérable à d’autres ennemis, elle s’affaiblit pour contrer nos impacts.

Et cette nature, on en a tous besoin, pour notre équilibre mental mais aussi pour notre survie. Ce qu’on injecte dans nos jardins, ça se transmet dans tout, on finit par l’ingérer nous-mêmes, on finit par se détruire nous-mêmes… Alors, si on prenait quelques minutes pour réaliser que la vie est un cycle, un ensemble dans lequel on est un acteur clé mais pas l’unique décideur de notre destin, on comprendrait peut-être qu’on est en train de se mordre la queue. Que tel un dragon, on souffle sur les braises de notre propre enfer.

Je vous invite à accepter la nature telle qu’elle est, dans sa beauté, dans ses défauts, dans ce qu’elle a à nous offrir en toute simplicité. Elle est belle et généreuse, mais fragile et précaire. Si on désire qu’elle continue de nous accueillir quand on a besoin d’aller décompresser en montagne, il faudrait qu’on en prenne soin, comme on le fait avec les humains qui nous entoure.

Soyez généreux avec elle, embrassez-la, célébrez-la. Elle s’en portera mieux et nous aussi, par le fait même. Jouer dans la terre, prendre soin de son jardin, c’est en quelque sorte, prendre soin de soi.

 

Photo : Unsplash | Daiga Ellaby

Changer le monde, un rang à la fois

Markus Spiske

Je ne sais pas si vous avez vu le passage du jardinier-maraîcher Jean-Martin Fortier à tout le monde en parle ce dimanche mais personnellement, j’ai été encore une fois séduite par son authenticité. Un véritable passionné qui est venu nous parler de son concept de micro-fermes, axé sur la culture biologique et qui bouscule les idées préconçues qui perdurent dans l’agriculture depuis des décennies.

On a récemment été confronté à la réalité que la plupart des agronomes qui parcourent nos belles contrées sont bien souvent associés, pour ne pas dire payés, par des producteurs de pesticides chimiques. Donc, innocemment, ils défendent les bénéfices de leur employeur plus que la sauvegarde de la nature…

Ceci étant dit, de voir ce fermier nouveau genre, issu d’un milieu non-agricole, venir expliquer concrètement qu’il est tout à fait possible de produire une quantité considérable de légumes sur une petite superficie est très rafraichissant. Ça redonne de l’espoir et ça permet d’envisager d’autres façons de faire, en plus de permettre à des jeunes de percer en agriculture sans s’endetter pour le reste de leur vie. Quiconque désire produire et cultiver raisonnablement devrait se procurer le manuel d’agriculture sur petite surface rédigé par M. Fortier!

Au-delà du concept et des succès indéniables, ce qui me fascine, c’est cette passion, cette fervente motivation à changer le monde, un épinard à la fois. Je suis convaincue que, quand il a commencé à s’intéresser à l’agriculture en petite surface, on se moquait de lui, on le ridiculisait et le traitait d’utopiste, comme toute personne qui tente d’aller à l’encontre des habitudes et des standards. Surtout dans un domaine où les normes n’ont pas bougé depuis belle lurette.

J’adore voir ce type de personnes qui s’acharnent et défendent leurs idées, leurs inspirations, leurs croyances, faisant fi des revers et des jugements. Ça nous pousse à se questionner sur nos idées préétablies et à ouvrir notre esprit sur nos façons de faire. Au lieu de suivre les traces et de faire comme tout le monde, ça fait du bien parfois d’aller dans les sentiers inexplorés, de sortir de sa coquille et de regarder au-delà des modèles habituels.

Bien entendu, je suis déjà une adepte du bio alors ce modèle me rejoint directement. Mais, c’est avant tout ce que ça m’inspire qui m’importe. Mon hamster mental se fait aller rondement quand je suis exposée à ce type de personnalité engagée. À la base, cet homme voulait trouver son modèle d’affaires mais il est rapidement devenu un éducateur, un formateur de premier ordre pour inspirer d’autres gens à entrer dans la danse. De partout dans le monde, on parle de son concept et on s’arrache son bouquin pour expérimenter.

Un nouveau mouvement est en train de naître de cette nouvelle vision de l’agriculture et je ne peux qu’applaudir ces initiatives célébrant la vie. Axer sa production sur des pratiques plus saines, c’est faire bénéficier toute la communauté qui nous entoure de nos efforts. La nouvelle génération embarque allègrement dans l’action et je crois profondément que ça prenait cet élan pour faire changer les mentalités.

Espérons que le cycle ne fera que s’accélérer car notre planète a grandement besoin de cette dose d’amour inconditionnel. M. Fortier apparaît comme un précurseur mais, déjà, on sent qu’il anime les esprits et stimule la créativité. J’ai bien hâte de constater les effets de cette nouvelle tendance et de profiter des produits qui seront rendus disponibles grâce à tous ces acteurs actifs dans ce nouveau milieu. Vive le bio! Vive notre créativité collective!

 

Photo : Unsplash | Markus Spiske

Du réconfort à chaque bouchée

Chinh Le Duc

Partout au Canada, Mars est le mois de la nutrition. Et, on le sait, les aliments, c’est notre carburant pour fonctionner au quotidien, accomplir nos tâches et combattre les virus. Mais, au-delà d’avoir le pouvoir de nous nourrir, le repas fait office de rassembleur et c’est l’occasion de vivre des découvertes, des moments de partage. On n’a jamais eu accès à autant d’information et de conseils sur la nutrition mais cette surabondance peut aussi mener à des excès et des obsessions.

Se nourrir, c’est la base de la vie, car sans eau ni nourriture, on ne fait pas long feu. Mais mal se nourrir peut être pire que de ne rien ingurgiter et être obnubilé par ce qui entre dans notre système devient parfois, aussi, malsain et maladif. Notre relation avec la nourriture nous vient de l’enfance et peut teinter toute notre vie. On a tous des souvenirs très marqués de repas de famille, de recettes classiques, d’aliments qui nous faisaient réagir fortement, d’allergies pour certains et de coups de cœur émotifs.

Notre énergie trouve son fondement dans ce que nous choisissons de fournir à notre système et, on le sait, ça peut coûter très cher pour bien s’alimenter. Si on veut cuisiner avec des ingrédients biologiques et/ou locaux, ça peut devenir un casse-tête budgétaire car l’offre est loin d’être uniforme et accessible partout. Pour me promener au Québec assez souvent, je peux vous assurer que les aliments fétiches des Montréalais sont une denrée rare dans certaines régions plus éloignées.

Dernièrement, j’ai décidé de me réinscrire aux paniers des fermes LUFA pour retenter l’expérience qui n’avait pas été concluante pour moi par le passé. Recevoir un gros panier de légumes bios quand on vit seule, ça peut devenir un problème et le gaspillage n’est pas une option à mes yeux… Mais l’offre s’est améliorée, tout comme le processus, et j’espère qu’elle saura me satisfaire.

Mais, au-delà des ingrédients de base, il y a le temps qu’on consacre à notre alimentation aussi. Quand on est constamment à la course, qu’aller à l’épicerie devient une corvée à glisser dans un horaire surchargé, il peut devenir difficile voire impensable d’aller visiter des producteurs locaux en faisant une tournée des marchés. Entre le patinage artistique de la plus jeune et les cours de karaté du plus vieux, ça se résume parfois en un sprint au Costco…

Peu importe la source des victuailles, il est possible de consacrer un minimum de temps à la préparation de bons repas même avec une grosse famille. Les émissions de télé pullulent de trucs et astuces pour y arriver. Je ne veux pas faire de promotion mais j’avoue que la nutritionniste Geneviève O’Gleman, accompagnée d’Alexandra Diaz, dans l’émission Cuisine futée, parents pressés, c’est dur à battre. Je ne compte plus le nombre de recettes « vite faites bien faites » que j’ai découvertes sur leur site. Une source inépuisable de trésors culinaires…

Ce mois de la nutrition, ça amène à réfléchir et à se demander si on met nos priorités à la bonne place. On perd un temps fou sur les réseaux sociaux ou même, pour certains, devant la télé sans vraiment la regarder. Alors quand on me dit manquer de temps pour cuisiner, j’ai toujours la même réflexion en tête : manque-t-on simplement de motivation?

Personnellement, j’adore cuisiner et recevoir avec le bon plat que j’ai apprêté avec affection et plaisir. Les odeurs, les saveurs, les textures et les couleurs; toutes ces caractéristiques ajoutent une touche de bonheur supplémentaire dans la préparation ainsi que la dégustation des plats que l’on prend la peine de préparer soi-même. Le temps de la préparation et de la cuisson embaume nos maisons du fruit de notre travail. Et ça, c’est une source de réconfort gratuite et qu’on ne peut que faire grandir.

 

Photo : Unsplash | Chinh Le Duc