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Moi et mon « trouble affectif saisonnier »…

Mathieu Nicolet

Trouver sa motivation, ça relève parfois du miracle… Car avouons-le, c’est tellement plus facile de rester encabané chez-soi, blottie au chaud, un thé à la main, un chat qui ronronne, à regarder la télé, à écouter la radio ou à liure un bon livre.

Je suis le type de personne qui, avec l’arrivée de novembre, change de dynamique de vie. Je sors moins, je dors plus, je suis beaucoup moins proactive à organiser des sorties et je déprime un peu plus. Maintenant je le sais… Pendant des années, je passais la saison froide à vouloir déménager, changer d’emploi, de maison, de vie… J’avais la bougeotte car je n’étais pas bien, quelque chose me manquait. J’étais en sevrage de chaleur et de soleil. Je souffrais de ce qu’on appelle le trouble affectif saisonnier. Ce que moi j’appelle la « détestation profonde de l’hiver »…

Le jour où j’ai compris qu’à tous les ans, le même cycle se dessinait, j’ai ralenti un peu la cadence de la fuite qui ne menait à rien. J’ai accepté la situation et j’ai adapté mon hygiène de vie à cette réalité. Magnésium + Échinacée + Oméga 3 + Vitamines B, C et D, yoga et beaucoup de sommeil. Une formule gagnante dans mon cas!

Ça fait partie des avantages de vieillir : apprendre à se connaître. C’est rare que je puisse dire que je suis bien heureuse de bénéficier de ses années d’expérience mais dans ce cas-ci, c’est pour moi tout un atout. Cesser de me sentir toute à l’envers, savoir que je retrouverai ma joie de vivre et mon entrain en avril, c’est déjà tout un avantage. Et trouver l’amalgame de produits naturels qui ne chambouleront pas tout mon organisme mais me permettront de ne pas (trop) m’enliser dans le marasme hivernal, c’est vraiment le bonheur!

Ce n’est sans doute pas la saison où je peux faire les grandes réflexions sur ma vie car j’ai tendance à voir les choses un brin plus sombres que la réalité mais c’est toutefois une période où mes lectures portent fruit. N’ayant aucune envie de sortir, je suis plus absorbée par les histoires, je peux mieux me concentrer sur les leçons de toute sorte et je dévore les bouquins à la vitesse grand V!

N’étant pas une personne qui planifie son avenir comme d’autres organisent leur retraites, j’aurais de la difficulté à me servir de cette phase d’accalmie pour me faire un plan, pour me trouver de nouvelles passions ou pour lancer de nouveaux projets. Disons que j’ai souvent plus envie d’organiser un voyage dans le sud que de faire des plans d’avenir 😉

Peut-être trouverais-je enfin mon équilibre, la façon idéale de gérer ce trait de ma personnalité en fonction de mes compétences professionnelles? Qui sait, tout peut arriver! C’est un des avantages de ne pas avoir de plan sur 5 ans : l’ouverture aux opportunités. Il y en a qui ont besoin de savoir où ils seront dans 6 mois… Pour ma part, je me laisse voguer et je profite de ce que la vie met sur mon chemin pour grandir, évoluer et m’amener là où elle veut bien que je sois.

De toute façon, s’il y a une chose que j’ai compris avec le temps, c’est qu’on ne contrôle rien. Alors à quoi bon combattre? Je préfère profiter de la vie et affronter au fur et à mesure les épreuves. S’en faire pour des « peut-être », ça ne fait que nous gruger le dedans, non?

 

Photo : Unsplash | Mathieu Nicolet

De beaux produits doux et naturels

baleco

Je ne sais pas pour vous mais moi je suis de celles qui ne gagnent jamais rien, ou du moins très, très rarement. Quelques participations gratuites au loto mais sans plus. J’ai abandonné les concours en ligne de Toutacoup.ca depuis bien longtemps déjà (surtout à lire des articles de gens qui se sont faits des algorithmes pour participer des milliers de fois) et je vais au casino une fois par 10 ans.

Mais cet été, j’ai participé à un petit concours sans grandes attentes sur Facebook et qu’elle ne fût pas ma surprise de recevoir une réponse favorable! Vous n’avez même pas idée à quel point j’ai eu un sourire au visage pendant cette journée de juillet. Pourtant le prix n’allait pas révolutionner ma vie mais d’avoir enfin remporté un prix me paraissait être en soi un jour de fête.

La compagnie Baleco, désirant se faire connaître, lançait ce petit concours tout simple sur leur page Facebook. Et me voilà l’heureuse gagnante d’un Éco-kit : un joli ensemble de savon à mains, liquide à vaisselle, nettoyant tout usage et nettoyant pour les vitres. Mais surtout, me voilà conquise par des produits écologiques et biodégradables sans odeur et sans danger pour les animaux. Joie, joie, joie!

En recevant mon ensemble de produits, je jubilais de bonheur et me promettait d’en faire une critique de long en large. Car avouons-le, les vrais produits écolos sont rares, encore plus ceux conçus ici.

Belle surprise ce matin : un bel article dans la Presse + sur cette jeune entreprise qui est né d’une recherche infructueuse de cette chère Anie Rouleau qui ne trouvait pas de produit sans fragrance écoresponsables. La voilà maintenant fondatrice d’une entreprise en belle expansion qui selon moi ne fera que grandir et apporter plus de bonheurs dans les foyers.

Les produits sont tout simplement sublimes, autant par leur emballage que par leur qualité. Efficaces et doux pour la peau, les produits Baleco m’ont complètement conquise. Et la beauté dans tout cela? Je ne les aurais peut-être jamais découvert sans ce petit concours, ou du moins, pas aussi rapidement. Alors je me fais un grand plaisir de partager cette bonne nouvelle car à mes yeux, trouver des produits écoresponsables et sans danger pour minou, pitou ou bébé, ce n’est pas une chose simple.

Bravo à cette belle entreprise et longue vie à leurs produits! Et encore mieux : ils lanceront de nouveaux produits pour le corps. Je suis impatiente de les essayer J

Cultiver son bonheur

Dans la vie, on a fréquemment des occasions de se questionner, d’évaluer notre condition, notre « niveau de Bonheur »… Faire cet exercice régulièrement me paraît très sain et évite selon moi de se retrouver à 60 ans rempli de regrets et d’amertume. La vie nous amène parfois sur des chemins plus cahoteux mais comme je le dis souvent : rien n’arrive pour rien. On a toujours quelque chose à apprendre, de la vie ou sur soi, dans chaque situation qui nous arrivent.

Mais la vie c’est quoi après tout? Une succession de journées, parfois des bonnes, parfois des moins bonnes? Que décide-t-on d’en faire de ces journées? On les regarde passer comme les wagons d’un train, impuissant et « victime » des événements? Ou si l’on décide de prendre les commandes du train? Ou même on décide tout simplement que ce moyen de transport n’est pas pour nous et on invente le nôtre? Voilà pour moi ce qu’est la vie… Chacun y trouve sa façon de faire sa route, de trouver sa voie et au cours de notre vie, nous avons des occasions de changer les choses.

On n’est jamais parfait et il y a des hauts et des bas, que ce soit dans nos émotions, dans notre motivation, notre sentiment de fierté ou d’implication… Imaginez si ce n’était pas le cas… notre vie serait monotone et on s’ennuierait royalement!

Qu’ai-je à apprendre de ma situation actuelle? Que puis-je y changer pour être plus heureuse? Nul n’est tenu de transformer sa vie de bout en bout car c’est souvent dans de petits gestes que de grandes bouffées d’air frais proviennent. J’ai tendance à croire aussi que le changement vient de l’intérieur et se reflète sur ce qui nous entoure. Quand on veut que les choses bougent, on doit d’abord démarrer cette vague au fond de soi. Et croyez-moi, le reste suivra… J’ai longtemps douté de ce principe et aujourd’hui je réalise que plein de petits mouvements que j’ai engendrés en moi ont eu des impacts inattendus et positifs. Ne jamais douter et avoir peur, foncer, tenter le coup. Ça ne fonctionne pas? Ce n’est pas grave et ce n’est surtout pas un échec. C’est arrivé ainsi car c’est ce qui devait arriver. Point. On passe à autre chose.

Récemment j’ai décidé de prendre une femme de ménage chez moi car j’avais le sentiment de passer mes fins de semaine à courir pour préparer celle qui s’en venait. Et en arrivant à la maison hier, dans un lieu propre et frais, j’ai clairement su que j’avais pris la bonne décision. Oui ce sont des frais supplémentaires, oui il y a une inconnue dans ma maison… Mais elle m’a été bien référée et surtout… J’ai décidé d’investir sur moi, de me permettre du temps pour faire des activités que j’aime et qui me feront grandir. S’aérer l’esprit, laisser libre cours à sa créativité, c’est pour moi un investissement. À quoi ça sert de travailler si fort si la vie se résume à métro-boulot-dodo en permanence? Ne doit-on pas en profiter, se forger des souvenirs et des réserves de petits bonheurs? Moi c’est ma philosophie et je dois avouer que jusqu’à maintenant, elle me comble entièrement.

Et vous, que pouvez-vous faire pour cultiver votre bonheur?

La vie si simple et si fragile

Aaron Burden

Hier soir, en rattrapant les nouvelles de la journée que j’avais omis de lire, je suis tombée sur l’article de Marie-Claude Lortie dans La Presse qui s’intitulait « Courir pour vrai ». Je me suis dit : encore un autre article sur la course à pied… un peu blasée… Mais finalement, comme j’adore cette journaliste, j’ai décidé de passer par-dessus ce jugement et de donner la chance au coureur (jeu de mots du jeudi matin trop tôt…).

Et fidèle à elle-même, Mme Lortie ne m’a pas déçu. En fait, elle m’a conforté dans mon sentiment de semi-écœurantite de la gratification à outrance de la course à pied et des exploits sportifs en général qui pullulent sur mon fil Facebook. Je n’enlève rien à mes amis et connaissances qui font l’effort de se tenir en forme et de se dépasser et depuis le temps, si vous lisez mes billets, vous savez à quel point je crois en le dépassement de soi et les défis que l’on s’impose à soi-même. Mais la surabondance de partage sur les réseaux sociaux en fait une épidémie gluante de faux succès.

C’est super de se remettre en forme, de faire un marathon, de dépasser ses limites et tout le tralala… Mais est-on obliger d’écœurer le peuple avec ça? Et dans notre entourage, ceux qui ont un problème de santé, sont dans une mauvaise passe et remettent en question leur vie, ceux qui n’ont pas le courage actuellement de se bouger les fesses pour toute sorte de raison… Sont-ils obligés de subir notre exposition prolongée d’exploits?

Et on le fait pour qui au bout du compte? Pour se vanter sur notre mur social ou pour réellement avoir le sentiment, à l’intérieur de nous, de fierté et de de légèreté? Et c’est non seulement une question d’exploits sportifs mais aussi, comme le relate cette chère Marie-Claude, une question de performance relative à toutes les sphères de nos vies. Et qui dit phénomène social, dit étude sur la société. Nous ne serons donc pas surpris de savoir que des chercheurs du département de psychologie de l’Université de Houston et d’autres de l’Université de Palo Alto se sont penchés sur le sujet.

Leurs études ne parlent pas uniquement de course ou de sport, mais de toutes les performances qu’on affiche sur Facebook. Regardez mes parfaits enfants ! Mon magnifique chien ! Mes vacances de rêve ! Ma maison top design et proprissime !

Et ce que leurs travaux ont détecté s’applique particulièrement aux questions sportives.

À la longue, on n’en peut plus.

« Les recherches démontrent que les gens se sentent déprimés après avoir passé beaucoup de temps à regarder Facebook parce qu’ils se sentent mal en se comparant aux autres », lit-on en conclusion.

Ben voilà… Aucune surprise! Enough is Enough! Ça suffit le beurrage de « je suis donc ben bonne de faire mon 5 km après ma journée de travail éreintante » en plus des photos de petits plats mijotés maison, des cours de violon du plus jeune et du cabanon fait de bois de palette recyclé…

Et j’ai embarqué par moment moi aussi dans ce manège, non sans perplexité mais quand même!

Et dans cette même soirée d’hier pendant laquelle je flânais virtuellemment… j’ai été frappé d’un coup sec… Une blogueuse que j’apprécie a écrit un magnifique article dans le Journal Métro, criant de vérité et de sincérité, qui replacerait le plus froid des humains… Lydiane St-Onge a vu la réalité la frapper de plein fouet quand un appel anodin à une amie lui a rappelé que la vie de tient qu’à un fil. Son amie lui a annoncé le décès de sa mère, une femme rayonnante qui allait prendre sa retraite pour profiter de ses années de dur labeur au travail…

Je ne saurais mieux m’exprimer que l’auteure donc je vous insère un passage marquant de l’article, tout en vous invitant à le lire en entier et à méditer sur le sujet :

Nous aurons toujours une panoplie de raisons qui justifient le manque de temps. Et si on passait à côté de quelque chose en travaillant comme des fous, en mettant une grosse partie de nos économies dans les REER, pour espérer avoir une belle retraite en ne sachant même pas si nous allons pouvoir en profiter? Et si le monde qu’on s’est créé est finalement juste rempli de fausses urgences quotidiennes, qu’on se met une pression inutile pour atteindre telle position dans l’entreprise, tel statut social, pour acheter telle maison, avoir tel salaire… Et si tout cela était complètement faux?

Et si on revenait à la source, aux choses simples… Comme cette balançoire qui à sa manière nous procurait tant de plaisir et de sentiment de liberté quand nous étions petits…

Bonne journée et prenez soin de vous et de vos proches xx

Article du Journal Métro :
http://journalmetro.com/opinions/lydiane-st-onge/845522/le-moment-present

Article de Marie-Claude Lortie dans La Presse :
http://plus.lapresse.ca/screens/248e6862-b736-4364-bee3-d255d1deea49%7C_0.html

Photo : Unsplash | Aaron Burden

Mon High Five à la vie

Jonas Vincent

Quand on se questionne, qu’on s’ouvre et qu’on avoue ses faiblesses, les gens ont tendance à penser qu’on ne va pas bien, qu’on est troublé, qu’on est dans une mauvaise passe… Pour ma part, j’ai toujours été quelqu’un qui se questionne et qui réfléchit (parfois trop) alors je ne vois pas du tout cela comme un moment difficile. Au contraire, c’est souvent lors de périodes de réflexion de ce type que j’ai pris mes meilleures décisions! Aucune précipitation, aucun sentiment d’urgence, simplement le temps de peser le pour et le contre et d’évaluer profondément la situation.

Je suis une personne qui croit beaucoup dans le fait que la vie nous guide d’un certain sens et que ce qui nous arrive est fait pour nous arriver. Que ce soient des moments difficiles et éprouvants qui sont nécessaires à une prise de conscience ou un retour vers soi, ou un moment particulièrement heureux qui nous fait sentir bien et totalement équilibré, la vie nous envoie ses messages et il n’en tient qu’à nous de les déchiffrer. Plus on vieillit et plus, je crois, on devient mature dans l’analyse de ces étapes nécessaires.

Quand j’étais plus jeune, il m’arrivait quasiment systématiquement de tomber malade quand je prenais des vacances… Et j’ai fini par comprendre que mon corps me parlait et me disait que j’étirais beaucoup trop l’élastique et que j’aurais dû prendre une pause avant… J’ai aussi eu un épisode d’intolérances alimentaires assez sévères qui m’a valu quelques visites à l’urgence dont une en ambulance. Mon corps en entier criait que je n’allais pas bien mais je m’obstinais à continuer ma route, taureau que je suis qui s’entête à avancer même quand c’est peine perdu.

Mais la vie m’a toujours finalement forcé à comprendre et à changer ma trajectoire. Est-ce un petit ange qui veille sur moi? Qui sait! Mais je remercie la vie d’être, à ce point, convaincante avec moi. Quand je ne comprends pas du premier coup, il y a toujours un deuxième voire un troisième événement qui m’aide à comprendre. Et parfois, c’est une personne de mon entourage qui, par une simple question ou un commentaire anodin, m’amène sur la bonne voie. Et ces personnes qui me guident parfois sans s’en rendre compte, et bien c’est la vie qui les a mis sur mon chemin… Quand on dit « Tout est dans tout », et bien pour moi c’est ça!

Il n’y a rien qui arrive pour rien, rien qui n’a pas un sens ou une utilité. On peut se cantonner dans sa petite routine, décider de ne pas bouger et de se fermer à ce mouvement naturel autour et à l’intérieur de soi mais à mes yeux, c’est un peu se mettre la tête dans le sable. Et la dernière chose dont j’ai envie, c’est de me réveiller un beau matin à 70 ans et de me dire « J’aurais donc dû… ». Essayer, c’est apprendre, prendre un risque c’est tenter de se connaître un peu plus, changer c’est décider d’être maître de sa destinée.

Et donc pour moi, tout ce processus de réflexion, que je partage bien humblement avec vous sur mon blogue… c’est très sain et ne fait que refléter mon amour de la vie, mon avancement, mon désir de grandir. C’est comme mon High Five à la vie!

Comme on dit… c’est quand je me taie qu’il faut s’inquiéter 😉

 

Photo : Unsplash | Jonas Vincent