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Savoir cultiver ses rêves

Sharon McCutcheon

Aujourd’hui, tout va vite. On vit dans l’ère de l’instantanéité, du tout-cuit, du jetable et de l’éphémère. On nous vend des légumes déjà tranchés, des plats préparés à réchauffer, des salades déjà montées, des résumés de livres, des versions écourtées de plein de choses. Le temps est devenu une denrée rare mais on l’utilise bien souvent sur des activités sans grande importance. Combien d’heures perdons-nous en moyenne sur les réseaux sociaux ou à flâner sur le Net sans réellement chercher quelque chose? Un clic ici, un clic là…

Mais cette tendance à la facilité et à la consommation en tout genre et en mode rapide nous influence dans notre manière de gérer notre vie. Entretenir des rêves, les mûrir, travailler fort pour arriver à ses fins n’est plus dans l’ère du temps. Les concours de chant à la télé qui font des vedettes immédiates en direct présentent le succès comme quelque chose qui s’atteint rapidement.

Et pourtant, pour réussir, en général, il faut du temps, des efforts, des échecs, des remises en question, des rencontres importantes, des doutes, des changements et ajustements. Bref, un processus long et formateur qui n’est malheureusement pas mis en valeur par cette propension à vouloir tout, tout de suite.

Combien d’histoires d’entrepreneurs avez-vous entendu qui disaient qu’ils n’ont eu besoin que de quelques heures et quelques efforts pour obtenir le succès? Aucune. En général, on a plutôt entendu parler de semaines de boulot de 60 heures et de maigres revenus les premières années d’une nouvelle entreprise, de blessures dans les entraînements des sportifs, de l’importance de la force mentale et des encouragements de l’entourage qui ont permis d’endurer la fatigue, les critiques et les épisodes plus difficiles.

Mais savoir cultiver ses rêves, c’est ça. C’est passer par-dessus ce qui semble impossible à surmonter, c’est se concentrer sur l’objectif, c’est garder le cap malgré la tempête, c’est être convaincu et ne pas se laisser distraire, c’est canaliser ses efforts sur l’essentiel et c’est y croire, contre vents et marées. Le sentiment d’accomplissement ne se trouve pas dans les trucs faciles et les gains instantanés.

J’aimerais que l’on garde en tête que pour atteindre un sommet, il faut grimper, parfois souffrir, il faut forcer, se dépasser. On n’arrive pas en haut par magie (et si c’est le cas, c’est probablement parce qu’on a triché et alors là le sentiment est loin d’être le même). Il ne faut pas nécessairement s’arracher un bras ou perdre tout ce que l’on a ; les extrêmes ne sont pas nécessairement productifs. Mais apprendre, ça nécessite quelques accrocs bien souvent.

Je parle de rêve et j’entends déjà certains me dire : mais je n’ai pas de rêve. C’est triste mais même le fait de rêver semble difficile à atteindre aujourd’hui tant on est absorbé par les écrans. Cependant, pour rêver, il faut donner de la liberté à notre esprit, le laisser errer, le laisser s’imprégner de l’ambiance, se connecter aux éléments, aux gens, aux sensations. En se gelant par le flot constant d’informations futiles, on perd la capacité de ressentir et de penser par soi-même.

Je vous suggère de faire l’exercice dans le métro, dans une file d’attente ou même dans votre salon : ne faites rien pendant 10 minutes. Je vous jure, pour la plupart, ce ne sera pas naturel et un certain inconfort peut s’installer. Mais à force de le faire, vous découvrirez des choses sur vous et petit à petit, vous ouvrirez vos antennes. Les vieux rêves enfouis pourront ainsi refaire surface en plus de laisser naître les nouveaux. Il ne vous restera plus qu’à choisir ce qui vous plait le plus et à tenter de vous en approcher du mieux que vous pourrez… Et n’oubliez jamais : c’est le chemin qui compte, pas la destination.

 

Photo : Unsplash | Sharon McCutcheon

Se donner le droit de changer

Danielle MacInnes

Choisir d’être soi, de se respecter et de faire fi des exigences toujours plus élevées de la société, ce n’est pas nécessairement reposant. Une personne m’a écrit dernièrement pour me dire que mon blogue lui faisait du bien mais en même temps, lui laissait parfois l’impression d’être un mouton, de ne pas s’écouter et de laisser les autres décider de sa trajectoire. Et j’ai pris soin de lui faire comprendre que personne n’arrive à se détacher complètement du cadre sociétal mais que l’important est d’essayer, jour après jour et de se recentrer dès qu’on se sent éloigné de soi-même.

Quand on se lève le matin, c’est une nouvelle journée qui commence, une nouvelle page blanche. Je crois sincèrement qu’il ne faut surtout pas laisser la journée d’hier polluer celle d’aujourd’hui et que peu importe ce qu’on a manqué, ce dont on est moins fier ou ce qu’on n’a pas pu compléter à notre guise dans le passé, on doit regarder vers l’avant, le cœur léger et la tête remplie d’espoir.

On est tous influencé par notre entourage, par la publicité, par nos lectures, ce qu’on visionne, ce qu’on entend. Et c’est normal! Il ne faut pas se mettre de la pression et commencer à vouloir tout contrôler, sinon on n’arrive à rien à part une bonne dose de stress. Mais, avant de prendre une décision, de faire un choix ayant un certain impact, de rencontrer des gens, d’avoir des discussions, si on prend quelques secondes, quelques minutes pour fermer les yeux, respirer et se connecter au fond de soi, on sera plus authentique et moins perturbé par tout ce qui interagit avec nous.

Chaque jour, on a l’occasion de faire le bien, de s’accomplir et de trouver plus de sens à notre vie. Mais ça ne tombe pas du ciel et par moment, on perd le nord, on change de cap, on s’égare, on cherche nos repères. Tout ça c’est correct car on évolue, on est en constante transformation donc rien n’est acquis ni permanent. Ce qui nous allait hier peut nous rendre inconfortable aujourd’hui. Lâchons prise un peu et donnons-nous simplement la chance d’être heureux.

On a étudié fort et travaillé d’arrache-pied pour arriver où l’on est. Mais rien ne nous oblige de rester dans notre domaine ou notre emploi si aujourd’hui, ça ne nous convient plus. On a le droit de changer d’idée, de prendre conscience que finalement, l’idée qu’on s’était fait de quelque chose n’était pas très réaliste et qu’au bout du compte, on préfère autre chose. C’est normal et même très sain car ça veut dire qu’on est à l’écoute de soi.

Plus personne ne reste dans le même cadre toute sa vie aujourd’hui pour la simple et unique raison qu’on a compris qu’on avait le choix et que les conditions sont plus favorables au changement. Bien sûr, on ne parle pas ici de tout balancer au moindre coup dur ou à la première difficulté. Et c’est pour cela que je juge important de s’enraciner et de s’écouter, de sentir ce qui nous fait vibrer pour être en mesure de prendre le pouls et de s’aligner avec nos valeurs, nos envies profondes et nos rêves.

Il ne faut pas remettre à plus tard notre bonheur et celui-ci ne sera comblé que par nous-mêmes. Si on parvient à identifier ce qui nous empêche d’avancer et de vivre sereinement, c’est déjà un très grand pas. Et si on n’est pas encore rendu là, rien ne nous empêche d’explorer, de tester nos envies par des cours, des ateliers, des activités qui nous sortent de notre quotidien pour ainsi explorer qui on est réellement. Profitons de chaque opportunité qui se présente, ouvrons nos antennes afin de détecter ce qui nous entoure. C’est dans ce contexte qu’on découvre ce qu’est réellement la vie, en dehors du métro-boulot-dodo qui nous pèse. Et c’est à ce moment qu’on peut sentir, en nous, qu’on a trouvé notre route.

 

Photo : Unsplash | Danielle MacInnes

Être à l’écoute de soi

rawpixel

Devrais-je le remercier de m’aviser ainsi? Ou devrais-je plutôt être fâchée, voire déçue, de cette réaction? Je suis ambivalente sur la meilleure façon de réagir, sur ce que je devrais faire de cette situation. On n’a pas toujours la réponse même si on est directement, intimement, concerné. On a beau l’avoir déjà vécu, être déjà passé par là, quand ça survient on demeure surpris. Mais on ne peut faire autrement que d’y porter attention, c’est trop présent pour être évité…

Je ne parle ni d’une rupture, ni d’un conflit, mais bien d’un souci de santé. Notre corps nous parle, communique ses malaises et ses enjeux, nous dicte nos excès ou nos dérapages, nous réprimande de ces risques pris avec insouciance. Un banal aliment, dans mon cas, déclenche une chaîne de réactions, douloureuses et inconfortables. J’en paie le prix et je dois vivre avec les conséquences. C’est passager, c’est futile, comparativement aux maladies plus graves, aux cancers et autres importants maux. Mais c’est toujours là, insidieux, sournois, au fond de moi. Et ça surprend toujours, avec éclat et vivacité.

Mais, j’ai compris avec le temps que mon mal à moi, il agit comme un messager, comme un radar, une sonde qui détecte mes émotions avant même que je les ressente. Un peu de stress, une préoccupation, le tout accompagné d’un aliment plus indigeste et voilà, c’est la crise, les crampes, l’inconfort total. Et les nuits agitées.

Pourtant, je ne suis pas en colère. Je suis même reconnaissante de ce corps qui communique puisque cela signifie que je suis à l’écoute, ce qui n’a pas toujours été le cas. Je suis forcée de demeurer connectée, enracinée solidement puisque dès que je m’égare, le risque n’est jamais bien loin. J’aurais toutes les raisons du monde de sacrer, de maugréer contre cette foutue maladie chronique qui ne me quittera jamais mais, au loto des maladies, je n’ai pas frappé le gros lot. Vous savez, celle qui vous empêche de fonctionner et qui, au final, finit par vous tuer.

Rien de sombre dans ce billet matinal, plutôt une prise de conscience sur la fragilité de la vie mais aussi sa beauté et le besoin que j’ai de l’habiter pleinement, consciemment et abondamment. On peut vivre dans le luxe, entouré de beaux objets et d’abondance, mais si à l’intérieur ça ne va pas, rien de tout cela n’aura l’effet escompté. En fait, rien ne fait notre bonheur autre que notre état intérieur.

Je remercie mon corps de m’accompagner aussi fidèlement dans cette vie, d’être si généreux en force et en capacité. Et ces petits moments de faiblesse ne font que m’obliger à m’arrêter, à penser à moi, à relaxer, à retrouver une détente perdue. On fait une bonne équipe au final et je ne voudrais l’échanger pour rien au monde. J’ai appris à l’accepter comme il est, à l’aimer et à l’assumer.

Aujourd’hui, après une nuit entrecoupée, je me suis réveillée somme toute apaisée. Mon système a réagi à sa façon mais malgré cela, je vais bien. J’ai la santé, selon ma propre définition. Je peux marcher, je peux respirer, je peux manger. C’est tout ce qu’il me faut.

À chaque début d’année, on se souhaite d’avoir la santé car avec cela, on a tout. Mais on ne mesure pas souvent le sens réel de ces mots. Pourtant, la santé, c’est à la base de tout. Si on est malade, affaibli, il est difficile de s’accomplir, de vivre paisiblement et de savourer la vie. Quand on souffre, il devient ardu d’avoir du plaisir et d’être serein. C’est un cercle vicieux… Alors, quand on va bien, il faut avoir de la gratitude et apprécier chaque seconde que nous avons. Car en quelques minutes, tout peut basculer…

 

Photo : Unsplash | rawpixel

Célébrer la passion des mots

John-Mark Smith

Hier, nous étions à ce moment de l’année où l’on célèbre l’achat local avec l’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois! » Personnellement, il n’y a pas un mois qui passe sans que je commande plusieurs livres, dont certains trouvent leur source ici. Et je dois avouer qu’il y a du talent dans notre belle province, et ce, dans tous les styles littéraires. Alors ce n’est pas un effort ni une contrainte de trouver des bouquins qui vous feront rêver, rire ou pleurer.

Parlant de rire, je ne sais pas si vous avez lu les échanges entre François Morency et ses parents, qui feront d’ailleurs l’objet d’une série télé, mais c’est carrément hilarant. On y reconnaît certains traits de caractère de nos proches, on rigole devant l’absurdité de certaines situations mais surtout, on y décèle tout l’amour et le respect que M. Morency voue à ses parents. Je vous invite donc à lire : Discussions avec mes parents.

D’ailleurs, dans la catégorie des humoristes qui se livrent autrement que sur scène, je tiens à souligner l’excellent ouvrage de Marie-Lise Pilote, Tout bas ou à voix haute, qui en plus de nous faire rigoler, nous touche et nous fait découvrir la grande femme derrière l’artiste. Féministe et passionnée, elle nous raconte anecdotes et remises en question avec une sincérité déconcertante. Le récit de ses expériences et de ses douces folies nous va directement au cœur.

Dernièrement, ce ne sont pas les romans sur Compostelle qui manquent dans ma bibliothèque. Je m’informe certes, mais je cherche aussi à m’imprégner de l’expérience des autres, de leur vision des chemins et de leurs coups durs. Une jeune auteure d’ici raconte avec humour et émotion le périple de la jeune Alice qui se retrouve à Notre-Dame-du-Puy pour entamer son aventure sur la route la menant vers Santiago. Dans Alice marche sur Fabrice, on accompagne cette Alice au cœur brisé qui, petit à petit se reconstruit, grâce aux rencontres et à la beauté des lieux.

Si vous cherchez plutôt à réfléchir sur votre consommation, je vous invite à vous procurer le bouquin Vivre simplement, d’Elisabeth Simard, connue pour son blogue Ruban Cassette, où elle partage ses inspirations et découvertes quotidiennes en matière de simplicité. Je sais pertinemment que, lorsqu’on parle de minimalisme, se procurer un livre peut sembler à contre-courant mais je peux vous garantir que cet ouvrage vous accompagnera longtemps. Se délester de nos biens matériels est un processus lent et qui doit résonner dans notre quotidien donc ce livre est à lire, relire et consulter fréquemment pour se transposer en un cheminement réfléchi.

Je ne saurais vous parler de livres québécois sans mentionner les magnifiques écrits de Francine Ruel que je ne cesse de relire tant ils m’ont touchée, séduite et amusée. La série sur le bonheur, tout comme l’excellent Petite mort à Venise, figure parmi mon top 10 de lectures préférées. Si vous êtes plutôt du type glauque, n’hésitez pas à dévorer les romans de Patrick Senécal qui trouve sa signature dans un mélange déroutant d’horreur et de policier. Et si le style policier plus classique vous attire, les intrigues de Chrystine Brouillet ne vous laisseront pas indifférent.

Peu importe ce que vous choisissez de lire, tentez de vous procurer un livre québécois dans le lot. Cela constitue un geste social qui encourage nos auteurs d’ici à poursuivre leur travail acharné malgré le maigre salaire en découlant. Vivre de sa plume est rare mais la plupart le font pour la passion des mots, l’amour de notre belle langue et le désir de partager leur art. C’est ce que l’on soulignait hier mais qui devrait demeurer dans notre esprit toute l’année si on veut continuer de pouvoir se délecter des récits magnifiques qui sont rendus disponibles, chaque année, ici, grâce à des auteurs et des éditeurs, ainsi que toute leur équipe. Car la passion, ça n’a pas de prix.

 

Photo : Unsplash | John-Mark Smith

Oser être soi

gabrielle cole

Ça y est, c’est fait. Je suis passée de blonde bohème à rousse audacieuse (on dirait des totems scouts). Ma nuque dégagée et mon teint de rouquine ressortent maintenant, mon regard a changé, j’ai l’air plus tanante, plus espiègle. Le contraste physique est marquant mais celui à l’intérieur de ma tête l’est encore plus. J’ai osé, j’ai franchi le cap de la peur et je suis sortie du lot. Et je me sens libre…

C’est drôle car lorsque l’on annonce qu’on envisage un changement, disons, drastique, les gens projettent sur nous leurs propres craintes et freins. Ça n’a rien de méchant ni de désagréable, surtout quand on comprend le processus mental qui est derrière cela. C’est humain, c’est émotif. On veut toujours protéger, soi-même et les autres, des critiques ou des jugements alors c’est plus facile de choisir le statu quo. Donc, quand on s’expose, qu’on choisit consciemment de faire un bond en dehors de la zone de confort, ça déstabilise tout le monde, même ceux qui ne sont pas concernés.

Ça m’a rappelé quand j’ai quitté ma belle job sécurisante et glorifiante : certains m’ont félicité, d’autres m’ont bombardé de remontrances. Étais-je seulement consciente de la chance que j’avais d’occuper un tel poste? Serais-je une enfant gâtée qui n’est pas capable d’apprécier ce qu’elle a? Et bien non, je ne suis ni conne, ni inconsciente. Je suis moi, et non toi, toi ou toi. Je suis ce type de personnalité qui a besoin d’air nouveau, de me plonger dans de nouvelles aventures pour me sentir vivante, ou de changer de tête pour me donner un nouvel élan.

L’être humain est ainsi fait, il tend à chercher la paix et à fuir les provocations, en général. Quand on brasse un peu la poussière, ça fait remonter toute sorte de choses. Mais il faut l’aimer ainsi et ne pas se laisser freiner ou affecter par les réactions. Quand on sait que ça parle des autres et non de soi, on arrive à se détacher, à sourire, à se connecter à soi et à se dire que si on le sent à l’intérieur de nous, c’est donc la bonne chose à faire, peu importe l’effet que ça provoque.

C’est comme certains sujets qui rendent les autres inconfortables. Ces temps-ci, je travaille sur mon testament car je n’ai malheureusement pas réglé ce dossier malgré qu’il soit sur ma liste de choses à faire depuis longtemps. Je ne suis pas une grande procrastinatrice mais il y a de ces sujets qui m’emballent moins. Et quand j’aborde celui-ci avec des proches, je sens leur malaise, leur désir de couper court, de faire vite, de passer à autres choses.

Pourtant, c’est primordial de mettre en ordre ce que nous laissons derrière nous et comment on veut que ce soit géré. Car on ne sera plus là! Et c’est cette notion, cette prise de conscience qui choque, qui bouleverse, qui incommode. J’ai pour mon dire qu’il vaut mieux prévenir que guérir (surtout que dans ce cas-ci, on ne pourra pas guérir soi-même). On ne peut pas se mettre la tête dans le sable, car s’il y a bien une certitude, c’est que nous quitterons ce monde un jour…

Mais pour le moment, je suis bien vivante, différente certes, méconnaissable selon certains, mais je suis bien moi, plus que jamais en fait. J’ai le sentiment d’être moins madame-tout-le-monde, moins dans le moule, moins comme la masse. Et ça crée chez-moi une émotion agréable, mélange de zénitude et d’euphorie. Une décision bien mûrie et bien assumée, ça fait souvent cet effet…

Il faut s’amuser dans la vie, faire ce dont on a envie, ne pas remettre constamment à plus tard ce qui nous tente car on ne sait jamais ce que demain sera et même s’il existera. Ça n’a rien de triste ou de déprimant, ce devrait être en fait notre état d’esprit permanent, notre base pour prendre toute décision. Il ne faut rien prendre pour acquis, être reconnaissante de ce qu’on a et oser. Le seul risque est de découvrir une nouvelle facette de soi… 

 

Photo : Unsplash | gabrielle cole