À quatre pattes

Yerlin Matu

Désolée pour les allergiques et les « cat haters » mais c’est aujourd’hui la Journée internationale des chats alors on leur doit bien un petit billet, non? ? Je sais, le net pullule de photos et de vidéos de chat et on est abondamment exposé à ces petites bêtes où qu’on aille. Mais, les animaux de compagnie nous procurent un réconfort, une détente et un sentiment de bien-être absolu. D’où notre intérêt pour ces nombreuses publications…

Quand tu rentres chez-toi et que ton chat vient se frotter contre tes jambes ou que ton chien branle de la queue d’excitation face à ton retour, on s’entend que tu ne peux pas rester indifférent. Ça fait toujours du bien un tel accueil. Quand tu ne files pas et que ton ami à quatre pattes pousse ta main de son museau pour récolter un minimum de câlin, tu penses moins à ton petit malheur. Et quand tu te sens seul, un animal peut être d’un grand apaisement.

Les chats sont indépendants, certes, mais personnellement, je préfère cela car on peut facilement passer un week-end à l’extérieur sans problème et l’animal n’en souffrira pas. Je ne partirai pas un débat chat versus chien car j’aime tous les animaux. Mais côté pratique, le chat me semble l’être un peu plus. Bref…

On ne calcule plus le nombre d’études faites au niveau de la zoothérapie et du bien-être que procure les animaux aux gens anxieux, malades ou traumatisés par un événement. Des enfants ayant vécus des sévices se sentent en sécurité lorsqu’un animal les accompagne dans les procédures parfois lourdes du système judiciaire et des personnes âgées se calment au contact d’un animal dans les centres de soins. Et ce ne sont que quelques exemples…

Je ne comprendrai jamais l’abandon des animaux dans des conditions déplorables. Un animal, c’est un être vivant et sensible et si vous devez vous en départir, faites-le dans le respect, trouvez-lui une nouvelle famille aimante, de grâce. Si vous désirez en adopter un, pensez-y correctement avant d’aller de l’avant car c’est une relation à long terme.

J’ai dû mettre fin aux souffrances de mon compagnon poilu l’an dernier et j’en ressens encore un grand vide. Le matin, dès qu’il pressentait mon réveil (donc dès que ma respiration changeait un peu), il sautait dans mon lit, prêt à se faire flatter et à ronronner bruyamment. Et vous n’avez pas idée à quel point ça me manque, même si j’aime prendre mon temps pour me réveiller et malgré que je sois un peu allergique.

Avoir un animal, c’est aussi une responsabilité et s’acharner en fin de vie n’est pas vraiment une solution. Ces bêtes ne peuvent ni communiquer leur douleur adéquatement, ni nous transmettre leur désespoir, leur épuisement ou leur souffrance psychologique. C’est à nous que revient la lourde tâche de prendre en main leur destin ainsi que leur santé. Donc ne prenez pas une décision d’adoption à la légère.

En cette Journée internationale des chats, j’ai envie de célébrer leur douceur mais aussi le bonheur qu’ils nous procurent, jour après jour. J’ai vécu 14 années de pur bonheur avec mon Boris adoré et je sais que dans mon cœur, il demeure irremplaçable. Un chat, c’est un ami, un confident et un compagnon de vie. Ça nous voit dans notre meilleur comme dans notre pire, sans jugement.

Un jour, j’en adopterai un nouveau, quand je serai prête. Actuellement, je profite de ma « liberté » puisque j’ai passé plus d’un an à le soigner à tous les jours, sans exception. Gavage, piqûre et médicaments de toute sorte, pour tenter de le guérir, en vain. Donc maintenant que je peux quitter la maison plus de 24 heures sans enjeu, j’en profite. Mais je comblerai ce vide, je le sais. J’aime trop les chats pour ne pas renouer avec un nouveau félin. Alors, ceux qui en ont, célébrez la journée avec grand plaisir et faites-leur un câlin de ma part! Miaou!

 

Photo : Unsplash | Yerlin Matu

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