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Où vous voyez-vous dans 5 ans?

Nick Scheerbart

Où vous voyez-vous dans 5 ans?

Cette question m’a toujours fait sourire… Et honnêtement je n’ai jamais su y répondre. Doit-on réellement savoir où l’on veut être dans 5 ans? En 2015, cette question est-elle vraiment pertinente? À mes yeux, elle peut, au mieux, être optionnelle mais chose certaine je la retirerais de tout processus d’entrevue.

Pour ma part, je travaille dans le web, dans ce monde qui évolue à la vitesse grand V et dans lequel à chaque jour une nouvelle bébelle nous apparaît avant même le premier café. De nouvelles technologies, des approches inventives, des widgets révolutionnaires, des langages plus évolués… Il y en a pour tous les goûts… On est incapable de prédire ce à quoi ce domaine aura l’air dans 3 ans alors où moi-même je serai…

Par contre, si on me demandait : comment te vois-tu dans 5 ans… Instantanément, ma réponse serait : HEUREUSE! N’est-ce pas cela l’essentiel? On vit dans une ère où l’on demande aux inconnus ce qu’ils font dans la vie avant même de savoir qui ils sont. Qu’est-il écrit dans ta signature de courriel semble prédominer sur : qui es-tu au fond de toi-même?

Je trouve tout cela assez fascinant!

Dans 5 ans… j’aurai 41 ans… J’aurai passé ce cap de la quarantaine qui en effraie plus d’un. J’aurai peut-être des enfants, peut-être pas. J’aurai peut-être déménagé, peut-être pas… Qu’est-ce que ça change au fond?

J’aurai assurément changé de lieu de travail à quelques reprises car c’est dans le fondement même de ma position de consultante. J’aurai côtoyé des gens formidables et d’autres moins, j’aurai découvert des nouvelles stratégies, des façons de gérer et de voir les choses différemment, j’aurai eu quelques débats et j’espère de nombreux succès. Mais ce n’est pas cela qui me définira ou qui déterminera si j’ai réussi.

C’est ce qui se passera à l’intérieur de moi, c’est le sentiment que j’aurai au réveil, c’est la fierté qui se lira dans mes yeux et qui se dégagera de ma personne qui pourra me dire si je suis satisfaite de mes choix.

Je me souviens d’une conférence de Sylvain Boudreau sur le Moi Inc.

« Le Moi inc. » signifie que nous sommes tous propriétaires d’une entreprise qui comprend plusieurs départements, dont nous sommes responsables.

Nous devons accepter que les défis soient une partie intégrante de notre vie personnelle et professionnelle mais les résultats que vous espérez dépendront uniquement de votre attitude et de la façon dont vous leur ferez face.

En gros, cette conférence fait prendre conscience à bien des gens qu’ils ont le contrôle sur leur vie et que s’ils ne le prennent pas, ils ne peuvent pas se plaindre que ça va mal…

Les défis se présenteront, c’est là une des rares certitudes. Et la beauté c’est que ce sont des surprises, on ne sait effectivement pas d’avance ce que nous aurons à affronter. Mais ce qu’on sait, c’est qu’on peut décider d’y faire face ou de se voiler la face. C’est ça dont je suis certaine que je ferai pour les 5 prochaines années… et les suivantes.

 

Photo : Unsplash | Nick Scheerbart

2015, l’année de la confiance

Dustin Lee

En ce petit matin frisquet d’octobre, je méditais dans ma voiture, roulant lentement sur la route, à ce que je retiendrai de l’année 2015. Je ne suis pas vraiment du type bilan de fin d’année et résolutions et je déteste les dates fixes alors non le 1er janvier, je ne me fais pas une panoplie de promesse que j’aurai déjà oublié quand j’aurai les fesses dans le sable pour me faire oublier l’hiver quelques instants…

Cette année, c’est en cet automne de campagne électorale interminable que je me questionne sur ce que j’ai fait de cette année 2015. Qu’ai-je appris, qu’ai-je acquis, qu’ai-je accompli? Et le mot qui retentit sans cesse dans mon esprit est : confiance. Je le murmure à peine, encore timide d’en parler.

Pour ceux qui me connaissent bien, je ne suis pas du genre à déborder de confiance en moi et à étaler mon estime de moi. J’ai plutôt longtemps été celle qui mettait de l’avant les autres pour se cacher derrière. Ça m’a tout de même permis d’avoir des équipes de rêves au travail car, croyant plus en eux qu’en moi, je crois que je réussissais à les faire briller, à les motiver, à les encourager à donner le meilleur d’eux-mêmes pour qu’ensemble on soit bons.

Cette année, après des soucis de santé, une séparation et de nombreuses heures de réflexion, on dirait qu’il y a eu un déclic… Une prise de conscience… Une affirmation de mon moi-même… Je suis quelqu’un et je suis surtout quelqu’un de bien. J’ai croisé beaucoup de personnes malsaines dans ma vie et on dirait que ça m’a permis, avant de savoir qui j’étais, à savoir qui je n’étais pas.

J’aime foncièrement les gens, l’humain en général. Je m’intéresse aux autres et je m’attarde à ce qui les fait grandir, les terrorisent, les fait pleurer… Et pas à pas, à travers des rencontres et des moments de solitude, j’ai compris ce qui s’appliquait à moi. J’ai encore de la difficulté à y mettre des mots, à le dire à haute voix mais à l’intérieur de moi, je sais. Je sais que je me suis définie, je sais que je m’aime plus qu’avant, je sais que je tente maintenant de faire plus pour moi au lieu de tout faire pour les autres, je sais que j’ai envie de ressentir ce calme au fond de moi qui est relativement récent. Je sais surtout que maintenant, j’en suis capable.

Et c’est en ce sens que le mot confiance prend toute cette place. Confiance en moi, en mes capacités et en mon pouvoir d’agir, pour moi. Après 10 ans de thérapie, j’ai l’impression pour la première fois, d’être en mesure de voler de mes propres ailes et de me sentir libre et sereine. Les tourments intérieurs ont laissé place à un sentiment de force de caractère. L’angoisse s’est transformée en une envie de découvrir, de m’ouvrir et de prendre des risques.

Oh j’aurai encore de ces moments de remise en question, de doute et de peur mais au fond de moi je sais maintenant que le calme revient après la tempête. Et ça, ça fait vraiment du bien!

Et vous, quel serait votre qualificatif de 2015?

 

Photo : Unsplash | Dustin Lee

M’enlever ma musique, m’enlever ma source d’inspiration…

Corey Blaz

Dans ma vie, la musique occupe une place de premier choix. Peu importe comment je me sens, peu importe la situation et l’événement, il y a toujours une trame sonore, qu’elle soit audible pour les autres ou uniquement présente dans mon esprit. Je ne suis absolument pas musicienne et je n’ai jamais eu la patience d’apprendre un instrument. Pour moi, la musique fait partie de l’ambiance, comme la trame sonore vient soutenir l’intensité et la gravité d’un passage d’un film.

Mes goûts sont assez variés et surtout, ils fluctuent selon ce qui survient dans ma vie. Par moment, j’ai besoin de beat, besoin que ça fesse, que ça bouge et confortablement assise dans mon véhicule, je me nourris de cette accentuation musicale pour appuyer mon état intérieur. À d’autres moments, la douceur, la profondeur et la finesse occupent l’espace et teintent mon environnement. Le piano est de loin l’instrument qui fait le plus vibrer ma fibre intérieure. Fan inconditionnelle des 2 albums solo piano de Chilly Gonzales, je ne peux imaginer ma vie sans ce ressourcement périodique. Je peux, à répétition, me délecter de ces albums empreint de richesse et d’émotions.

Une voix qui m’atteint profondément est celle de Dallas Green, chanteur de City and Colour. Il y a une telle douceur mais en même temps un côté sauvage et extrêmement touchant dans son organe vocal. Moi qui ai toujours adoré les voix rauques et graves pour les hommes, je me surprends à être envoutée par cette sonorité plus aigüe et fine. Les goûts, ça ne s’explique pas comme on dit… Jouxtée à celle plus brute de la chanteuse Pink, j’ai d’autant plus appréciée celle source de frisson sur l’album du duo temporaire You+Me intitulé Rose ave. Un véritable bijou sur disque.

Et la semaine dernière, mon bonheur fut à son apogée, lors de la sortie du nouvel album de City and Colour : If I Should Go Before You. Maturité, plaisir et sincérité se sont mariés le temps d’un instant pour inspirer M. Green et l’inciter à inclure ses camarades dans la production de ce nouvel album. Lui qui a toujours été très solitaire, autodidacte et qui a souvent conçu la majorité de ses albums seuls, s’est laissé tenter par l’expérience de groupe et je dois dire que le résultat est fort intéressant.

J’ai fait ma première écoute lors d’une petite marche automnale en ce week-end chaud et très plaisant. Le soleil brillait, une petite brise chaude faisait virevolter les feuilles au sol… Et j’avais dans les oreilles cette mélodie qui me remplissait de bonheur. Un moment de pure magie… de grâce… C’est dans ces petits moments de bonheurs qu’on peut dire : merci la vie!

 

Photo : Unsplash | Corey Blaz

De beaux produits doux et naturels

baleco

Je ne sais pas pour vous mais moi je suis de celles qui ne gagnent jamais rien, ou du moins très, très rarement. Quelques participations gratuites au loto mais sans plus. J’ai abandonné les concours en ligne de Toutacoup.ca depuis bien longtemps déjà (surtout à lire des articles de gens qui se sont faits des algorithmes pour participer des milliers de fois) et je vais au casino une fois par 10 ans.

Mais cet été, j’ai participé à un petit concours sans grandes attentes sur Facebook et qu’elle ne fût pas ma surprise de recevoir une réponse favorable! Vous n’avez même pas idée à quel point j’ai eu un sourire au visage pendant cette journée de juillet. Pourtant le prix n’allait pas révolutionner ma vie mais d’avoir enfin remporté un prix me paraissait être en soi un jour de fête.

La compagnie Baleco, désirant se faire connaître, lançait ce petit concours tout simple sur leur page Facebook. Et me voilà l’heureuse gagnante d’un Éco-kit : un joli ensemble de savon à mains, liquide à vaisselle, nettoyant tout usage et nettoyant pour les vitres. Mais surtout, me voilà conquise par des produits écologiques et biodégradables sans odeur et sans danger pour les animaux. Joie, joie, joie!

En recevant mon ensemble de produits, je jubilais de bonheur et me promettait d’en faire une critique de long en large. Car avouons-le, les vrais produits écolos sont rares, encore plus ceux conçus ici.

Belle surprise ce matin : un bel article dans la Presse + sur cette jeune entreprise qui est né d’une recherche infructueuse de cette chère Anie Rouleau qui ne trouvait pas de produit sans fragrance écoresponsables. La voilà maintenant fondatrice d’une entreprise en belle expansion qui selon moi ne fera que grandir et apporter plus de bonheurs dans les foyers.

Les produits sont tout simplement sublimes, autant par leur emballage que par leur qualité. Efficaces et doux pour la peau, les produits Baleco m’ont complètement conquise. Et la beauté dans tout cela? Je ne les aurais peut-être jamais découvert sans ce petit concours, ou du moins, pas aussi rapidement. Alors je me fais un grand plaisir de partager cette bonne nouvelle car à mes yeux, trouver des produits écoresponsables et sans danger pour minou, pitou ou bébé, ce n’est pas une chose simple.

Bravo à cette belle entreprise et longue vie à leurs produits! Et encore mieux : ils lanceront de nouveaux produits pour le corps. Je suis impatiente de les essayer J

Après la pluie, le beau temps?

Gabriel Santiago

Petit vendredi tout gris, pluie froide et ambiance morose… Seule consolation : un beau week-end de 3 jours de congé nous attend! Je suis assise dans le métro à lire ma Presse+ sans grande concentration. Mes pensées divaguent un peu. Et en naviguant, la chronique de Rima Elkouri se présente devant moi. Et je soupire… Je lis avec dégoût les citations du club des vieux mononcles « co-présidé » par Réjean Tremblay et Marcel Aubut.

Qu’ils se considèrent comme des victimes de la société et de pauvres incompris me sidère. Alors je vais une fois pour toute exprimer la réalité face à ce type d’attitude. Par le passé les femmes se taisaient, ne confrontaient pas, avaient peur des réactions, de perdre leur poste ou même de ne plus jamais trouver d’emploi. Par le passé, les femmes n’étaient pas encore solides de leur droits récemment reconnus, de leur position d’égalité parce trop longtemps on leur avait martelé qu’elles n’étaient bonnes que pour rester à la maison. Trop longtemps, la société a fermé les yeux sur des attitudes machistes et misogynes. C’est ça la différence.

Non ce n’est pas la société qui est intolérante, ce sont des gens qui sont crétins, tout simplement. Croire qu’on peut, d’un rire gras, sortir des commentaires sexistes à une femme comme si on parlait d’une voiture, c’est ça qui est inacceptable. Un humain, ça mérite le respect. Et non, un décolleté n’est pas une invitation.

Laisser les hommes autour de vous se vanter de tripoter leur employée, c’est endosser cette attitude. Critiquer une femme qui réagit face aux propos déplacés d’un collègue, c’est vraiment n’avoir rien compris à la notion de respect et d’égalité.

Ce qui est le plus aberrant dans tout cela, c’est que quand il s’agit de votre fille, votre nièce ou même votre blonde, là c’est différent. Là vous êtes prêts et prêtes à monter aux barricades pour défendre leur droit et réclamer justice. Et oui il y a aussi des hommes qui subissent du harcèlement. Des patronnes qui dépassent les bornes, ça existe aussi!

Mais ça prend quoi pour que les gens comprennent? C’est le cas classique de « ça n’arrive qu’aux autres », ça ne me concerne pas… Mais oui ça nous concerne tous. La société est composée de NOUS, tous et chacun faisons partie de cette belle mascarade. C’est une danse collective et on a le choix de se marcher sur les pieds ou de s’arrimer, de faire en sorte que notre rythme s’accorde.

À chaque fois que je vois un homme dans le métro se frotter contre une femme ou l’importuner, j’agis. Et je me fais dévisager! Comme si je devais la laisser se débrouiller! Et bien non… j’ai peut-être un sale caractère pour certains mais je ne laisserai jamais personne se faire agresser sous mes yeux. Et j’espère que je verrai de plus en de gens agir. Parce que moi aussi j’ai déjà été celle qui ne disait rien et qui subissait. Et avec les années j’ai compris qu’on ne peut pas laisser faire ça.

Et oui, c’est un vendredi gris et je suis déçue de notre société. Mais ma meilleure arme encore aujourd’hui, c’est ma bonne humeur et mon sourire. Car j’ai toujours espoir… Et comme on dit : après la pluie, le beau temps!

Pour lire l’article de Rima Elkouri, suivez ce lien :
http://plus.lapresse.ca/

Photo : Unsplash | Gabriel Santiago