Posts published on "mars 2016" — Page 4

Pourquoi fait-on tout cela?

Jared Erondu

Dans la société d’aujourd’hui, on performe, on se donne, on s’investit, on prouve nos capacités, on s’améliore, on se forme, on change de carrière, on transforme nos acquis… J’entends à longueur de journée des gens qui ont tout quitter pour aller s’installer très loin, retourné dans leur patelin ou parti découvrir le monde. Ou d’autres qui ont fait un retour aux études, un virage à 180 degrés ou changé complètement leur style de vie.

Mais des fois je me demande pourquoi on est si intenses sur notre vie? Est-ce qu’on essaie tellement de trouver le bonheur qu’on en oublie de simplement vivre? Est-ce qu’on se cherche tellement qu’on ne sent plus rien? Et surtout, on veut tellement être heureux qu’on oublie de savourer nos relations, d’entretenir nos amitiés, nos liens familiaux… On oublie de se dire merci, de s’encourager, de se motiver entre nous, de s’écouter, se soutenir et se divertir… En fait, est-on devenu une société nombriliste? Est-ce qu’à force de trop vouloir tout avoir on n’est satisfait de rien? À force de tellement tenter de faire notre place, on passe à côté de tout?

Dans les dernières années, à me promener d’un client à l’autre, je réalise que même au niveau de la gestion des entreprises, ça semble ardu. La notion de rétroaction, de prendre le pouls de son équipe, de tenter de connaître les employés semble être reléguée aux oubliettes.  On veut que ça performe mais on ne prend pas le temps de voir ce qui rendra les gens plus efficaces et performants…

Une tape dans le temps, un petit mot, souligner une implication exceptionnelle, un succès, un effort, une contribution… c’est gratifiant, et ça aide les gens à savoir pourquoi ils travaillent, à trouver un sens à ce qu’ils font. Mais on dirait qu’on est tellement concentrés sur les chiffres qu’on oublie que ce sont des humains derrière qui les génèrent.

J’ai lu un livre dernièrement sur le principe de la carotte. Un livre tout simple, pas particulièrement beau d’ailleurs mais qui était très révélateur de cette philosophie de performance qui est souvent soutenue par des gestionnaires inexpérimentés qui ne savent tout simplement pas comment être un patron stimulant pour son équipe. Et je me disais : mais c’est si simple en théorie, pourquoi les gens ne sont-ils pas capables de mettre cela en application?

Et la seule réponse qui me vient en tête c’est : l’égo… L’égo prend une place importante dans la vie de bien des gens, guidant les moindres faits et gestes et teintant toute décision. L’égo peut être utile pour vendre des produits, conquérir des marchés ou s’imposer dans son industrie. Mais bien souvent, au plan humain, l’égo est destructeur. Au lieu de considérer ses employés, un gestionnaire peut en abuser, les utiliser pour mieux paraître et arriver à ses fins sur le dos de son équipe. Et malheureusement, ceux qui en paieront le prix son souvent ces employés qui nageront dans l’eau malsaine de la gestion égocentrique…

Alors je vous invite à observer autour de vous, à tenter de voir si vous savez pourquoi vous faites ce que vous faites. Peut-être n’êtes-vous simplement pas entourés des bonnes personnes? Ce n’est peut-être pas toute la carrière qu’il faut changer mais simplement la source de motivation…

Bonne réflexion!

 

Photo : Unsplash | Jared Erondu

Soyons solidaires, fraternels et inclusifs

Patrick Hendry

Hier, j’ai pris le temps de lire, d’observer et d’analyser rapidement ce qui se disait ou se pensait au sujet de la Journée internationale des femmes. Et je suis tombée des nues quand j’ai lu un article (que volontairement je ne mettrai pas en référence ici pour ne pas lui donner de la visibilité) qui se questionnait sur la pertinence de cette journée, sur le fait qu’on met beaucoup trop d’emphase sur la condition féminine…

Je l’ai relu une seconde fois pour m’assurer que mon cerveau n’avait pas eu une légère attaque faisant de mes yeux de mauvais lecteurs. Malheureusement non… c’était bien écrit noir sur blanc… Et la première question qui m’est venue en tête c’est : veux-tu bien me dire comment quelqu’un peut écrire pareilles sottises?

Parce que, excusez-moi pour la montée de lait matinale, mais il faut quand même avoir du culot pour écrire ce type d’article provocateur et sans fondement le 8 mars… Il y en a qui aime avoir de l’attention et qui irait jusqu’à vendre leur mère pour qu’on parle d’eux… D’où la raison que je ne mets pas de référence, chose que je fais religieusement en temps normal. Sauf qu’ici, ça serait d’entrer dans son jeu et c’est la dernière chose que je désire faire.

Je ne peux toutefois pas demeurer silencieuse face à un tel affront car à tous les jours je vois des situations d’injustice face aux femmes et ça me répugne. Alors oui cette journée est importante pour rappeler le chemin qu’il reste à parcourir, oui les femmes subissent encore de l’intimidation, des inégalités et de la violence juste parce qu’elles sont des femmes. Encore ce matin j’entendais à la radio que des femmes se sont fait sortir d’un chantier uniquement parce ce sont des femmes. Bravo au contremaître, en passant, qui a pris cette décision. Vous prouvez sans aucun doute qu’il faut encore aujourd’hui faire valoir les droits des femmes.

Et non il ne s’agit pas d’un combat, d’une lutte pour le plus fort. Ce n’est pas une question de déterminer lequel entre l’homme et la femme est le plus fort. C’est une question de comprendre, intégrer et incarner le fait que les humains sont tous égaux, peu importe leur sexe, leur statut ou leur nationalité. Une femme a le droit de faire tous les métiers du monde, d’étudier et de travailler dans ce qu’elle juge être sa sphère, même si c’est moins commun, même si cela exige une grande force physique, une endurance hors du commun et un courage légendaire.

Le mot féministe fait peur aujourd’hui et je suis outrée qu’on s’attarde sur un débat sémantique plutôt que sur des conditions de vie. Soyez féministe, égalitaire, humaniste ou ce que vous voudrez. Mais réagissez quand vous faite face à une inégalité, à un manque de respect, à de la misogynie ou un quelconque comportement injuste. Que ce soit face à une femme, une personne âgée, un homme, un enfant, un immigrant ou un « pure laine »… Je l’ai écrit hier et je le réitère : un humain c’est un humain.

Soyons solidaires, fraternels et inclusifs. Soutenons-nous, qui que nous soyons. Ça reste à mes yeux la plus belle façon de combattre le mal sans violence ni haut cri. Ça reste de l’humanité…

 

Photo : Unsplash | Patrick Hendry

Une journée pas comme les autres…

Morgan Sessions

Sujet évident ce matin… Mais ô combien vaste, délicat et perpétuel. En lisant les journaux ce matin, j’étais un peu triste de lire toutes ces statistiques épouvantables : le nombre de femmes si minime sur les conseils d’administration, le manque d’égalité au niveau des salaires, la place des femmes très mince dans les sports de compétition… Et surtout, les agressions, majoritairement faites aux femmes, encore en nombre faramineux… À toutes les 90 minutes, une agression a lieu, ici près de nous…

Comme dirait l’autre : on est en 2016. Et je dirais même : On est en 2016, calvaire! Comment se fait-il que les femmes doivent encore se battre pour faire leur place dans des milieux d’hommes? Comment se fait-il qu’il y ait encore des Marcel Aubut qui sévissent sans que personne ne réagisse et que ça prenne souvent des scandales avant que les choses bougent et soient dites publiquement? Comment se fait-il qu’encore aujourd’hui, des femmes de partout dans le monde n’aient pas le droit de sortir de la maison, de vivre leur vie, de conduire, d’aller à l’école, de travailler? Comment se fait-il qu’en tant que pays on n’agisse pas plus, qu’en tant que société on ne mette pas un frein à toutes ces inégalités?

Certains diront que c’est impossible de faire bouger toute une société, que c’est trop lourd, trop gros, trop profondément ancré… Mais à ces gens, je rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, les noirs ne pouvaient pas prendre l’autobus, qu’il n’y a pas tant d’années, les femmes n’avaient pas le droit de vote et devaient rester à la maison pour élever les enfants…

Je suis une ardente croyante de la possibilité de faire bouger les choses. Pour moi, l’évolution est un droit et rien ni personne ne me convaincra qu’une femme n’est pas égale à l’homme. J’en ai marre des « oui mais » et je ne veux pas en entendre un ou une aujourd’hui me dire que c’est peine perdue. Parce que oui ça m’arrive d’entendre cela, autant par des hommes que par des femmes et ça me fait dresser le poil des bras. Un humain, c’est un humain, point à la ligne! Que ce soit un homme, une femme, un corps d’homme avec un esprit féminin ou l’inverse, un transgenre, une tom-boy ou whatever comment on décrit la personne. C’est un humain, that’s it! Cette personne a des droits et jamais on ne devrait la définir par son sexe.

J’appuie la campagne #mettezdurouge et j’en ai rien à foutre des gens qui disent que c’est cliché et réducteur. L’important c’est d’en parler et je suis tout à fait d’accord avec l’instigatrice de ce mouvement qui prône le fait que ça allège un peu le sujet et ça permet d’ouvrir une porte à la discussion. Pourquoi devrait-on toujours rester sérieux dans tout? Moi j’aime l’idée et je félicite ces hommes qui osent et publient leur photo avec du rouge à lèvres.

Je suis tannée qu’à chaque initiative, il y ait des rabat-joie pour casser l’ambiance. Depuis mon enfance on me répète une phrase que je vous partage aujourd’hui : qui n’essaie rien n’a rien. Pour moi, c’est clairement applicable. Si on ne tente pas de faire parler du sujet, de faire bouger les choses, on ne peut pas se plaindre que rien ne change.

Merci de votre support, chers hommes audacieux.

Bonne journée internationale des femmes à toutes!

 

Photo : Unsplash | Morgan Sessions

Se connecter avec la nature

Parc régional de la Rivière-du-Nord

Ces jours-ci, me remettant d’une sinusite aigue, je n’ai pas eu beaucoup d’énergie pour des activités sportives, encore moins extérieures… En partant, je ne suis pas très active l’hiver et le froid est probablement mon pire ennemi… Mais hier, je me suis réveillée avec l’envie folle d’être dehors, de prendre l’air, de respirer à plein poumon et sentir les rayons du soleil réchauffer ma peau. Je savais pertinemment que la température me le permettrait alors dès 7 h, mon horloge interne me criait d’aller dehors…

Je ne sais pas si vous connaissez ce lieu et je fais peut-être une erreur en le partageant car il s’agit à mes yeux d’un secret bien gardé : le Parc régional de la Rivière-du-Nord. Les sentiers bordant la rivière sont tout simplement magiques et offrent une vue splendide sur la rivière qui se déchaîne et expose sa force. Hiver comme été, le lieu inspire et calme, accueillant les familles, les couples, les gens âgés comme les jeunes, les camps de vacances, les sorties scolaires… Bref, toutes les raisons sont bonnes pour s’y rendre et savourer la nature dans sa plus belle expression.

On ne parle pas ici de randonnée ardue et éreintante mais plutôt de connexion avec mère nature et avec ce qu’elle a de plus beau à offrir. L’organisme qui gère les lieux a eu droit à une subvention l’an dernier et ils ont merveilleusement investi cette somme dans l’amélioration des lieux et des activités afin que l’on profite encore plus de ce havre de paix. Et si comme moi vous avez besoin de votre dose de plein air, vous serez servi. Cet espace vert regorge de possibilités : que vous soyez adeptes de ski de fond, de raquette, de randonnée, de vélo ou de marche, vous êtes les bienvenues! Les tables et les bancs vous permettront une pause ou un pique-nique et la connexion avec le parc linéaire Le P’tit Train du Nord vous ouvre les portes d’une balade à la hauteur de vos attentes.

Je partage avec vous ce lieu ce matin car il me semble qu’on part souvent bien loin sur la planète pour découvrir des lieux magnifiques alors qu’on en a tout près de nous et on tend à l’oublier parfois. Alors quand vous aurez envie d’une petite pause et d’un bol d’air frais à portée de main, je vous invite à visiter ce parc régional, ou un autre, afin de vous ressourcer et vous connecter avec cette nature luxuriante.

Pour accompagner votre marche, si vous y aller seul et avez envie de vous laisser imprégner musicalement, quelques suggestions :

  • Louis-Jean Cormier : l’album Les grandes artères se prête parfaitement à la randonnée lente et contemplative
  • City and Colour : la voix douce de Dallas Green vous accompagnera à merveille
  • Chilly Gonzales : les albums solo piano sont parfaits pour admirer les lieux
  • Gisèle Pape : petite découverte de 2015, cette artiste à la voix claire et au style bien à elle a joué dans mes oreilles souvent lors de mes visites

Sur ce, bonne semaine!

 

Macaroni et fromage : le mariage parfait!

Le cheese

Si vous regardez la météo des prochains jours, vous sentirez les effluves du printemps, la chaleur du soleil et peut-être même l’appel de la terrasse commencer à vous titiller… Hier, par cette journée froide d’hiver, dans mon cas, ça a fait ma journée de voir qu’enfin un peu de chaleur viendra à vous. En même temps, comparativement à l’an dernier, on ne peut pas dire que c’est un enfer hivernal…

La température demeure un des sujets de conversation les plus populaires dans le monde, une sorte de code universel, une valeur sure qui ne crée pas de conflit comme la religion ou la politique. Et ces jours-ci, un complément concerne le changement d’heure. Je rirais intérieurement hier en entendant 2 personnes débattre sur la pertinence et surtout l’effet du changement d’heure sur la vie des gens. Et je me réjouissais de voir que nous n’avons vraiment pas d’enjeux majeurs dans notre coin de pays pour faire de cet événement un sujet important.

Donc pour éviter des émois inutiles, sachez que :
Le passage à l’heure avancée (ou heure d’été) au Québec aura lieu ce printemps dans la nuit de samedi à dimanche, du 12 au 13 mars 2016 à 2 h du matin. Il nous faudra donc avancer l’heure. Et cela fait depuis 1918 que l’on change l’heure 2 fois par année alors pour l’effet de surprise, on repassera…

Il vous reste donc un dernier week-end à cette heure normale, plus de 10 jours pour vous faire à l’idée de cette perturbation dans votre vie… Je blague mais vous ne pourrez pas dire que vous n’êtes pas au courant!

Dans un ordre d’idée aussi léger et futile, je ne peux passer à côté de l’occasion de parler de la Semaine Mac & Cheese 2016 qui se tiendra cette année du 7 au 13 mars. Étant moi-même une fan invétérée de ce plat légendaire, je m’en voudrais que pour une quelconque raison vous manquiez cette savoureuse aventure. Suite au succès de l’édition 2015, les organisateurs ont même décidé d’élargir le territoire desservi!

À Montréal, vous retrouverez une trentaine de restaurants participants qui vous feront saliver comme les biens connus : Olive + Gourmando, Reuben et Blackstrap BBQ. À Toronto, les populaires CheeseWerks, SOCO, Cut the Cheese et bien plus de restaurants sélectionnés constitueront la première brigade à l’extérieur du Québec. À Québec, le Pub Galway, le Versa et plusieurs autres restaurants primés se joignent à la fête, de même que le Jack Saloon et bien d’autres.

Amateurs de Mac & Cheese, préparez-vous à savourer la crème de la crème!

http://www.macncheeseweek.com

 

Photo : MacnCheese Week