22 avril pluvieux, la terre pleure et nous indique son désarroi face au traitement qu’on lui inflige. Elle est triste notre planète de voir à quel point on est méchant et égoïste. On ne pense qu’à nous, on ne fait pas attention à elle. Notre terre est une femme battue et méprisée.
Vous me trouvez dure ce matin? Effectivement mais il ne s’agit que du constat navrant de nos agissements incohérents et irrespectueux envers cette terre qui ne demande qu’à être notre amie. On l’intime et on la maltraite comme bon nous semble, on en abuse comme si elle nous appartenait et qu’on était en droit d’en faire ce qu’on voulait. Mais pourtant, on devrait en prendre soin comme si c’était une pierre précieuse, une ressource exceptionnelle. Comme notre mère, notre sœur, notre amie…
Il n’y a pas que le 22 avril qu’on doit s’arrêter pour réfléchir à notre relation avec la terre. C’est toute l’année qu’il faut repenser notre mode de vie, notre empreinte écologique et surtout à l’avenir qu’on détermine par nos agissements. Le thème de cette année est particulièrement révélateur : Offrons mieux à nos enfants.
Car effectivement, ce que vous faites aujourd’hui n’a peut-être pas de conséquence dans votre quotidien mais dans 20 ans, dans 50 ans, tous nos petits défauts de consommation auront eu un impact majeur sur la qualité de vie des générations futures. On peut faire semblant et se mettre la tête dans le sable (pollué par nos pesticides) mais un jour ou l’autre, et plus tôt que tard, ça nous rattrapera.
Individuellement et collectivement, nous avons une grande responsabilité et nous devons en prendre conscience. Les choses ont changé et nous avons fait quelques pas dans la bonne direction mais il y a encore beaucoup à faire. Le cycle de vie des objets que l’on consomme, les emballages inutiles des aliments qu’on achète, le recyclage déficient, tous ces éléments et bien d’autres devraient faire partie des préoccupations de nos élus et de notre propre mode de consommation.
Acheter, c’est voter, vous vous souvenez de ce slogan? Laure Waridel en a fait un livre il y a quelques années et il est tristement toujours d’actualité. Cet ouvrage pouvait se résumer à notre pouvoir de contribuer par nos choix de consommation au développement d’une économie responsable. Si vous n’avez jamais mis la main sur ce livre, je vous le suggère fortement. Il fait réfléchi, et bien à part ça!
Alors, si vous vous sentez d’attaque pour arrêter de nier l’évidence, si vous comprenez que chaque petit pas compte, consultez le site de l’organisme pour connaître les activités du Jour de la Terre mais aussi, pour savoir comment, toute l’année vous pouvez embarquer dans le train du changement :
http://www.jourdelaterre.org/agenda-2016/
Comme on dit : qui ne tente rien n’a rien!
Photo : Jour de la Terre