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Mon meilleur ami

Ces jours-ci, je vis un épisode un peu triste et éprouvant que je tentais de ne pas voir depuis un bout de temps. La vieillesse et la dégénérescence de la santé de mon meilleur ami, mon beau chat Boris. Les amis des animaux comprendront ma tristesse alors que d’autres me jugeront trop sensible. J’ai tellement souvent entendu la réplique : ben là, reviens-en, c’est juste un chat… Non ce n’est pas JUSTE un chat…

Je n’ai jamais compris la cruauté envers les animaux (pas plus qu’envers les humains d’ailleurs ni envers notre belle nature environnante). Pour moi, la minute où tu vis, tu mérites le respect, tu as des droits et quiconque les enfreints devrait être puni. Tu massacres une forêt : délit. Tu maltraites un animal : conséquence grave. Bref, je pense que vous avez compris mon raisonnement.

Donc, au début de l’année, mon chat a eu une crise, due à on ne sait pas quoi (quand je dis on, je parle de toute l’équipe de médecine vétérinaire que j’adore qui m’aide dans tout ça), et qui a fait qu’il s’est mis à marcher comme s’il était saoul. Et non, mon matou ne vide pas mon cellier pendant que je travaille… En fait, après plusieurs radiographies et examens onéreux, on a découvert que c’est une calcification au niveau du bassin qui doit compresser un nerfs et faire qu’il perd temporairement le contrôle de ses pattes arrière. C’est vraiment troublant de voir son chat s’écraser partout, débouler les marches et être incapables de sauter même d’un pied de haut alors qu’il a toujours été d’une agilité déconcertante.

Donc cet hiver, après des tests en tout genre, une forte médication et beaucoup d’inquiétude plus tard, il marchait à nouveau à peu près normalement. Mais dans cet épisode de surveillance médicale accrue, j’ai aussi découvert qu’il n’avait maintenant plus qu’un seul rein fonctionnel (l’autre étant bloqué par des calculs rénaux importants) et qu’il avait un souffle au cœur en plus de l’arthrite et de kystes multiples. Tsé quand ça va ben… Un vieux routier quoi…

Mais malgré tout ça, il a continué de ronronner et de se comporter comme si la vie était merveilleuse, jusqu’à la semaine dernière où il a fait un avc qui a provoqué une paralysie partielle de son visage avec comme conséquence que son œil ne ferme plus complètement. Pour le reste de sa vie, je devrai compenser en lui appliquant un gel lubrifiant dans l’œil, geste qui l’horripile au plus au point et le frustre complètement. Sans compter que ça a déclenché une nouvelle crise neurologique et le recommencement des médicaments…

Mon pauvre petit bébé d’amour fait pitié ces jours-ci mais il persévère et semble garder le moral, même s’il me déteste momentanément quand je lui rentre une pilule dans la gorge ou que je lui lubrifie l’œil… Mais ça fait réaliser que le temps passe et que sa présence ne sera pas éternelle. Et je crois que c’est ça qui m’affecte le plus, au-delà des soins à prodiguer. La dure réalité me frappe et je sais pertinemment qu’un jour, j’aurai à le laisser partir.

Alors d’ici là, je profite des moments doux (avec son poil c’est le cas de le dire!) avec lui et je lui donne toute l’affection et le réconfort possible. Je n’ai pas d’enfant alors c’est ma principale préoccupation dans ma vie personnelle… Et je me dis que la vie est bien faite car je n’ai que ce souci à m’occuper.

Une belle boîte à surprise!

Little Life Box

Connaissez-vous ces boîtes de produits, livrées à votre domicile, vous permettant de faire de belles découvertes? J’ai récemment entendu parler de Little Life Box, ou en français la Petite boîte à vie et j’ai été agréablement surprise par l’offre sur leur site, au point où j’ai décidé de tenter le coup. En partant, ils affichaient une version végane alors ça m’a tout de suite interpellé et en voyant les produits offerts, je me suis rapidement dis que de belles choses m’attendaient. Et, avouons-le, recevoir une boîte « cadeau » à tous les mois chez-soi, c’est quand même plaisant!

Alors hier, j’ai pu ouvrir ma première boîte avec beaucoup de plaisir et d’excitation. Il y a d’abord quelque chose de magique dans ce phénomène qui assure la surprise et qui table sur l’aspect nouveauté des produits qui nous sont envoyés. Et comme le concept est basé sur la santé, on ne se sent aucunement coupable de dépenser une somme raisonnable pour faire un pas vers un mode de vie plus sain.

Donc, voici ce que j’ai eu le plaisir de dénicher dans ma super boîte :

Petite boîte à vie - août 2016
Petite boîte à vie
  • 2 sacs de PopCorn – Skinny Pop : faible en calories, sans gluten et sans OGM.
  • Graines de chanvre Hemp Hearts – Manitoba Harvest : je connaissais déjà ce produit car je l’utilise à tous les jours dans mon gruau sans cuisson et je l’adore!
  • Croustilles de coco – Hungry Buddha : j’ai tellement hâte de goûter à ça! Dans une salade, j’ai l’impression que ça ajoutera une belle dose de piquant avec sa saveur Sriracha
  • Amandes grillées à sec non salées – Central Roast : une petite collation santé toujours appréciée
  • Chocolat chaud – Affect Health : pour une petite soirée fraîche de septembre, ce sera parfait!
  • Café – Lush – Ethical Bean : des notes délicates de fruits, fumée et terre et des arômes riches pour bien débuter la journée
  • 2 échantillons de pâte à dents : menthe poivrée & cannelle – Dr. Bronner’s : j’avoue que j’ai bien hâte d’essayer car j’ai toujours été assez traditionnelle dans mes choix de dentifrice… À suivre!
  • Thé noir bio Breakfast Blend & Thé chai spice – Choice Organic Teas : étant une amoureuse de thé, je vais surement savourer pleinement chaque gorgée
  • Huile pour les cheveux Rose – The Innate Life : assurément le plus intriguant, ce produit prétend garder les cheveux pleinement hydratés. Fait au Canada en plus, ce produit risque de devenir un classique de ma routine beauté
  • Lime pour les pieds – Urban Spa : outil utile pour des pieds doux, cette lime que j’ai déjà utilisée est très pratique en cette fin d’été où nos pieds ont frotté sur les dalles extérieures trop souvent…

Alors une boîte remplie de belles surprises, quelques-unes très surprenantes et d’autres fort utiles. Choses certaine, j’aime le concept, j’aime la formule et j’ai déjà hâte de recevoir celle de septembre. À 35$/mois, je trouve le prix adéquat pour élargir mes horizons concernant les produits naturels et véganes. Je vous en donne des nouvelles!

L’union fait la force

Suhyeon Choi

Ce matin, en lisant La Presse+, j’ai été outrée de lire l’histoire de Pénélope McQuade et d’autres artistes féminines qui relataient des messages troublants qu’elles reçoivent assez régulièrement via les réseaux sociaux. Des messages sexistes, violents, agressants qui doivent franchement être troublants. L’animatrice mentionne à quel point elle doit conjuguer avec le sexisme ambiant dans le domaine de la télévision et comment elle gère émotivement ces agressions virtuelles.

Et ça m’a fait réfléchir sur la facilité qu’ont certaines personnes de se cacher derrière un écran, un pseudonyme ou un profil bidon pour attaquer et déverser leur colère et leur hargne accumulée sur une victime probablement choisie plus ou moins au hasard. En fait, dès qu’une femme s’expose socialement et émet une opinion, elle devient la cible de mauvaises langues et de pervers. C’est extrêmement troublant et en même temps très révélateur de la société malade d’aujourd’hui.

Un écran, c’est une cagoule numérique, un bas de nylon virtuel… Le visage est caché mais les propos sont réels, crus et blessants. Comme un cambrioleur qui tente de cacher son visage, le profil en ligne peut être trafiqué. Et c’est désolant de constater à quel point les employeurs et les autorités agissent peu ou pas du tout pour gérer ce genre de situation.

Être une femme en 2016, c’est avoir des droits, certes, plus reconnus qu’en 1930 mais c’est aussi avoir à vivre avec des risques concrets d’attaques, physiques ou psychologiques, dans la réalité ou dans le monde virtuel. Combien de fois ais-je reçu des messages inquiétants via les réseaux sociaux de personnes qui m’étaient totalement inconnues… Et je ne suis absolument pas connue ni exposée dans les médias. Alors je n’ose même pas imaginer comment ça peut être de devoir négocier avec ce type de messages à la puissance mille quand on est une personnalité connue.

L’intimidation prend des allures différentes avec la facilité qu’on les gens de pouvoir communiquer leur mécontentement directement sur la page d’un artiste. De s’exprimer demeure un droit mais quand cela se transforme en attaque personnelle et nocive, on ne parle plus ici de liberté d’expression. Et la personne a beau se dissimuler dans son sous-sol derrière un faux profil, il n’en demeure pas moins que ses commentaires atteignent directement la personne visée.

Je vais être bien honnête, je ne suis pas du tout une fan de Pénélope mais je compatis avec son trouble et sa dénonciation m’apparaît fort pertinente. Comme on dit, un moment donné, enough is enough! Si personne ne monte aux barricades pour dénoncer la situation, rien ne changera. Et quand le nom d’un détracteur est affiché publiquement avec son message, ça doit, ou du moins de l’espère, décourager les autres de faire pareil.

Je n’ai pas de solution pour endiguer le phénomène mais au minimum je crois qu’on doit en parler, réfléchir collectivement et exposer les cas afin d’y trouver des fils conducteurs et des pistes d’issue afin qu’un jour on puisse reconnaître un avancement. D’ici là, soyons solidaires et ne nous gênons pas pour démontrer et affirmer notre agacement face à ce type de communication haineuse. Ce ne sont pas seulement les artistes qui doivent dénoncer, mais bien la population. S’unir, c’est démontrer sa force, sa détermination et son désir d’harmonie collective. Et on en a grandement besoin!

 

Photo : Unsplash | Suhyeon Choi

Le temps de vivre pleinement…

dan carlson

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais quand je vois des phrases de type « pensée du jour » ou proverbe, je ne peux m’empêcher de les lire. Comme si mon esprit était attiré par ces petits mots semés çà et là et s’abreuvait de ces philosophies simplistes. Et ce matin, Facebook, fidèle à ses habitudes, m’a rappelé un « souvenir » d’une phrase que j’avais partagé il y a trois ans :

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En d’autres termes, ça fait plus de tort de ne pas essayer que d’échouer. Et échouer, quel mot horrible! Peut-on vraiment échouer quelque chose, ou plutôt, simplement ne pas atteindre les objectifs que l’on s’était fixés? N’est-ce pas plutôt nos attentes qui étaient irréalistes à l’origine? Dans cette société de la recherche de perfection absolue, j’ai souvent tendance à croire que la barre est trop haute dans la majorité des cas. Si on cessait de se pousser à bout, de vouloir se dépasser à tout prix, on se mettrait peut-être moins de pression et la déception serait moins au rendez-vous?

Je me questionne beaucoup sur les modèles imposés dans notre société, les chemins prédéfinis et les routes tracées d’avance. J’ai un certain malaise avec les recettes à appliquer à la lettre. Peut-être suis-je seulement un petit mouton noir mais comment peut-on prétendre qu’un modèle convienne à toute une population alors que chaque individu est si différent? Le modèle scolaire, les horaires de travail, le mode de vie en général… Chacun a ses goûts, sa façon de réfléchir, son rythme de vie et il m’est difficile de croire que tout ce beau monde peut cadrer dans un seul et même moule.

Hier, je lisais un billet du blogue les nerds (que vous pouvez retrouver ici) et qui parle du fait qu’on peut prendre son temps, choisir de sortir du lot, de faire à sa tête, de choisir une route moins fréquenter et que c’est tout à fait sain de ne pas être comme tout le monde. Décider de contempler au lieu de courir après notre temps comme la majorité des gens, se poser des questions, définir son propre modèle de vie au lieu d’adhérer à ceux proposés par la société qui, disons-le, souffre en silence depuis trop longtemps. On dirait que tout le monde est inconfortable mais personne n’ose réellement en parler ou changer quoi que ce soit, ou du moins très peu le font, de peur de détonner et de se faire juger.

Certains osent et se libèrent de leurs chaînes. On parle d’eux comme s’ils étaient avant-gardistes ou pire, illuminés. Mais en réalité, ils sont souvent simplement plus en accord avec leurs valeurs. Et ça m’inspire de voir que c’est possible, qu’on peut être hors normes et vivre heureux.

Le plus important est de se rappeler que notre vie nous appartient et que personne ne peut nous imposer une façon de vivre. C’est à nous d’en définir les paramètres. Mais nous sommes bien souvent notre propre bourreau…

 

Photo : Unsplash | dan carlson

 

Une nouvelle aventure!

Annie Spratt

5 h 30 : mon téléphone déclenche le réveil sur une musique douce. Je m’étire et me dit qu’il est beaucoup trop tôt… Mon chat, qui normalement se précipite dans mon lit pour réclamer ses câlins matinaux, semble se demander pourquoi il y a du bruit à cette heure. Il s’approche lentement l’air de me dire : c’est quoi cette idée saugrenue de se lever en pleine nuit? Heureusement, une fois dans mes bras, le ronron se fait sentir et il ne me tient pas trop rigueur du changement d’horaire. Et dans ma tête, je me sens un peu triste de savoir qu’il ne pourra pas aller faire sa promenade dans le parc…

Chaque fois que je reviens à mon horaire de travail régulier, je me demande pourquoi on doit se lever si tôt et pourquoi le télé-travail n’est pas plus populaire dans notre coin du monde. C’est pourtant prouvé que les bénéfices sont plus grands que les inconvénients et, en 2016, on a toute la technologie nécessaire pour palier à la distance entre les gens.

Je ne voudrais pas travailler en permanence de la maison car j’aime le contact avec mes collègues et mes clients mais dans mon domaine, lorsque je rédige une analyse et collige des informations, le fait d’être isolée du brouhaha d’un bureau devient un atout majeur. Plus concentrée, je deviens plus efficace et mon travail est immanquablement de meilleure qualité. Ne pas être interrompue me permet de garder mon esprit totalement dédié à la tâche et ça ne peut que donner de bons résultats.

Alors ce matin, je me dirige vers mes nouveaux bureaux, sans savoir quels projets m’attendent. La journée s’annonce bien, j’ai eu droit au nouveau wagon de métro azur. Ça donne le ton! Je rigole un peu avec ça mais honnêtement j’adore ce nouveau modèle moins bruyant et mieux aéré. On s’y sent moins coincé et la facilité de s’y déplacer est franchement agréable.

Pour revenir à ma nouvelle expérience qui débute, j’aime ce sentiment de mystère et de curiosité qui précède l’arrivée dans une nouvelle équipe. Dans mon cas le mystère est partiel puisque je rejoins une ancienne collègue qui se chargera de mon arrivée. Il y a vraiment pire comme situation! 😉

Et ce matin, je ne suis pas stressée. Depuis que je fais de la consultation, je commence à être à l’aise avec l’optique du changement perpétuel de contexte. Et j’ai développé mon côté caméléon ainsi que mes compétences ce qui me donne une assise confortable. Mais je ne changerai pas mon éternelle curiosité ni ma soif d’apprentissage qui m’ont permis de me rendre là où je suis aujourd’hui. J’ai toujours senti un petit décalage puisque je ne suis pas allée à l’université et j’ai compensé ce que je considérais comme un manque par un investissement total dans mes mandats. Et aujourd’hui, je crois que je récolte le fruit de ces efforts, avec fierté et humilité.

Donc je me lance dans cette nouvelle aventure, l’esprit ouvert et la tête libre. Le repos m’a fait le plus grand bien et il est maintenant temps de remonter en selle. Sur ce, je vous souhaite une excellente journée!

 

Photo : Unsplash | Annie Spratt