Posts published on "novembre 2016" — Page 4

Sourions, tout simplement…

Mark Daynes

Quand un tel choc nous frappe, quand le monde change sous nos yeux sans qu’on puisse agir, quand on a l’impression qu’un moment historique se déroule et que la vie de tout un chacun en sera affectée, on doit garder espoir et agir sur notre propre bonheur.

Je ne m’éterniserai pas sur ce que je pense des résultats de l’élection américaine car il y a déjà un flot incessant sur le sujet. Mais j’ai envie de rebondir et de passer à autre chose, de me concentrer sur ce sur quoi j’ai réellement un pouvoir et vous aussi : notre propre essence. S’il y a une chose que jamais personne ne pourra briser, ne pourra venir ébranler, c’est cette belle lumière qu’on a tous à l’intérieur de nous et qui nous définit, nous nourrit et nous anime.

Oui, il y a une masse de colère autour de nous en ce moment, on a de la misère à croire ce qui arrive, on se dit que c’est un mauvais rêve mais c’est la triste réalité. Je préfère me dire que j’ai la chance de ne pas vivre dans ce pays qui a pris cette décision historique qui risque de faire beaucoup de tort aux droits humains, je préfère me dire que de notre côté de la frontière, on peut continuer d’agir pour prendre soin de notre planète, de nos femmes, de nos enfants et d’accueillir des gens qui doivent quitter leur pays pour survivre.

Oui, il y aura des impacts négatifs et nous aurons à vivre avec ceux-ci mais ne perdons pas toute notre énergie à ruminer cette déception et tentons plutôt de se ressourcer pour trouver la force de surmonter ce choc. Plus que jamais il sera important d’affirmer notre foi en l’équité homme-femme, notre respect pour tous, notre tolérance et notre identité.

Je crois que dans cette situation, nous devons être solidaires ensemble et se soutenir, garder nos forces pour de réels combats et ne pas se laisser berner par des discours belliqueux. J’ai la foi en l’humanité et je crois qu’une fois la secousse passée, nous trouverons le moyen de faire face à la musique.

Peut-être que ce grand bouleversement vous affecte plus directement, si vous possédez un condo en Floride, que vous avez l’habitude de voyager fréquemment aux États-Unis ou que votre entreprise fait des affaires avec nos voisins du sud… Nous ne pouvons pas mesurer tous les impacts ce matin.

D’ici un peu plus d’un mois, nous fêterons Noël, nous nous bourrerons la face dans les repas trop copieux, nous regarderons les enfants déballer frénétiquement leurs cadeaux et chanterons des cantiques de Noël dans l’insouciance la plus totale. Il nous faut ces moments de bonheur comme un sas de sécurité qui nous protège des moments pénibles.

Concentrons-nous sur le positif, sur le beau, sur l’amour et sur nos valeurs profondes, c’est notre meilleure arme contre le marasme qui risque de demeurer quelques temps. Le cynisme s’invitera dans toutes les conversations, l’ironie sera au rendez-vous. Contre ces attaques de négativisme, je vous suggère de sourire. C’est surement la meilleure façon de garder notre équilibre et de rester zen…

 

Photo : Unsplash | Mark Daynes

La saison du gris

Das Sasha

L’automne qui s’installe confortablement, le changement d’heure et le givre sur la voiture sont des signes incontestés d’une longue saison qui s’annonce. Celle de la langueur hivernale ou comme dirait ma psy, celle où ma tête et mon corps rêvent d’être ailleurs. Je fais partie des gens qui souffrent de dépression saisonnière. En d’autres termes, je déprime et je manque de lumière. Et c’est un cercle vicieux qui fait que je n’ai pas envie de sortir et donc je ne prends pas assez de soleil et d’air pur et donc je déprime encore plus.

Je vous écris cela comme si c’était simple : 1+1=2. Mais un beau matin je me lève et c’est fini, je n’ai plus envie de faire d’efforts, je n’ai plus le goût de me geler le bout du nez, je suis en carence de chaleur et la sécheresse du chauffage m’irrite, pas juste la peau.

Hier, Mitsou a publié son coming out de AA sur son site : Angoissés Automnaux. Elle l’a fait car elle a longtemps pensé qu’elle était seule à vivre cela et qu’il y a beaucoup de jugement concernant cet état qui revient malheureusement aussi religieusement que les oiseaux qui migrent vers le sud. Quand, comme elle et moi, on n’aime pas l’hiver, qu’on ne fait pas de ski, on se retrouve souvent seule pendant que les autres, joyeux et guillerets, profites des « joies » de l’hiver.

Pour nous, c’est la grisaille en permanence, c’est la lourdeur et le décompte des jours restants à être prises dans un tourbillon qui se termine au printemps. Mais heureusement, des gentils ingénieurs ont développé la lampe de luminothérapie et il semble que ce soit réellement efficace. Du moins, toutes celles que je connais qui ont tenté l’expérience m’ont dit voir des résultats encourageants au bout de quelques jours seulement! Pas mal plus rapide qu’une pilule qui prend 2 mois avant de faire effet…

Je vais surement l’essayer car ces jours-ci, je sens que la morosité prend ses aises et tire la couverture de son bord. Et tout comme la belle Mitsou, je vais me trouver des activités d’ensoleillement intérieur pour me changer les idées et ne pas rester prise dans mon état second. La couture, le bricolage, la peinture… Peu importe, tant que mon esprit oublie pendant quelques temps que dehors, c’est froid et que le soleil se couche avant que j’aie terminé de souper.

Prendre soin de soi, ça veut aussi dire accepter ces petites failles et conditions particulières qui exigent des ajustements par moment. J’ai passé des années à vivre dans le déni et à trouver toutes les défaites possibles à cette dépression passagère pour finalement donner raison à ma psy et dire tout haut : je pense que je souffre de dépression saisonnière. Juste de le dire, ça m’a enlevé un poids. On dit souvent que la première étape dans un cheminement est de prendre conscience de l’existence du problème.

De l’écrire noir sur blanc ce matin ne peut pas être plus clair! Et à lire plusieurs personnes de mon entourage « ne t’en fais pas si je ne donne pas beaucoup de nouvelles ces temps-ci, je suis un peu dans ma bulle », je crois que je peux affirmer que je ne suis pas la seule à vivre cela.

Alors, on s’accepte et on se gâte pendant les prochains mois pour faire en sorte que ça soit moins pénible, ok? Et arrêtons d’en être gênés, c’est comme ça et c’est tout. Tentons plutôt de trouver des solutions et je suis convaincue qu’on arrivera au printemps plus vite qu’on le croyait 😉

 

Photo : Unsplash | Das Sasha

Des créations pour donner le ton

L’Halloween est chose du passé, le givre sur les vitres de l’auto nous rappelle que sous peu, un joli manteau blanc couvrira le sol et bien sûr, les magasins ont déjà commencé à nous bombarder de décorations rouges, vertes et dorées. Il ne manque que quelques jours pour que les cantiques de Noël nous assaillent et deviennent des vers d’oreille.

Depuis quelques années, j’ai repris goût à toute cette féerie qui apporte sa magie dans notre automne gris. Pendant longtemps, j’ai un peu boudé et je décorais à peine ma demeure. Mais cette année, avant même que les citrouilles soient préparées pour la grande fête du bonbon, ça me travaillait de sortir quelques items festifs typiques du temps des fêtes.

J’aime la chaleur qu’ajoutent les lumières de Noël, les chandelles à odeur de sapin, les multiples décorations originales et mignonnes… Bref, je craque maintenant pour Noël! Et j’ai trouvé plusieurs façons de faire des décorations maison, activité agréable à faire en famille ou simplement pour décompresser après une semaine éreintante.

Voici quelques suggestions mais une simple recherche dans Google vous ouvrira les portes d’un monde créatif à votre portée :

Guirlandes maison

Fiestas y cumples
Crédit photo : Fiestas y cumples

Du ruban et des formes découpées dans un carton ou du papier construction, peintes de la couleur de votre choix. Simple et efficace!

Les fameuses chandelles à la cannelle

Wunderweib
Crédit photo : Wunderweib

Je suis une amoureuse finie de la cannelle alors j’adore faire ce type de chandelle à la maison. Vous pouvez acheter des chandelles que vous aimez ou les faire vous-mêmes, ce qui est encore plus chouette car vous pouvez ajouter de l’huile essentielle dedans pour encore plus de bonheur olfactif.

Boules festives

thevaultfiles.com
Crédit photo : thevaultfiles.com

Pour ajouter un peu de fantaisie à votre décor dans vos couleurs et selon votre style, vous pouvez personnaliser des boules de Noël que vous achetez transparentes. J’aime le concept des paillettes mais vous pouvez aussi y insérer des petites branches de sapin, du glacis coloré, des petites étoiles dorées… Bref, vous l’aurez compris, les possibilités sont presque infinies!

Et comme j’adore suivre des blogues déco, je vous recommande chaudement ce dossier du site muramur.ca qui propose autant des déco à faire soi-même, des idées pour agrémenter son logis pour pas cher, des suggestions d’emballages cadeaux et une foule d’inspiration pour faire de votre demeure la plus belle pour cette période de réjouissance. Si vous prévoyez recevoir vos proches, je parie que vous trouverez quelques idées qui vous plairont!

Mais le plus important, c’est de s’amuser et de prendre le temps de retrouver son cœur d’enfant pour passer au travers cette période parfois chaotique et souvent intense.

 

Photo : Unsplash | Toa Heftiba

Mes recos, tout simplement

Thomas Vimare

Un petit vendredi frisquet, mes derniers jours de congé qui s’égrainent. Et oui, un jour, je retournerai dans un bureau, je recommencerai à me lever à 5 h 30 le matin et moi aussi, je pesterai contre le trafic. Donc à mes amis jaloux de ma pause, bientôt, je vous rejoindrai dans le clan des travailleurs à la routine chancelante 🙂

Je dis souvent que c’est une des meilleures décisions de ma vie que d’avoir décidé d’arrêter le temps pendant quelques semaines, de me refaire des forces, surtout quand je vois l’hiver qui commence à gruger notre soleil et sa chaleur. Je n’ai pas fait le tour du monde, je n’ai pas accompli d’exploit pendant cette période, j’ai simplement repris la mesure du temps.

Je suis une solitaire dans l’âme, j’ai besoin de mes moments seule où je lis, je flâne, je contemple. Ça fait partie de moi et je l’ai accepté. Mais je suis aussi par moment une urbaine, j’aime découvrir les nouveautés côté restaurant, savourer des vins entre amis et participer à la vie active et animée. J’ai mes critères et mes préférences mais je suis relativement easy going.

C’est dans cette optique que j’ai décidé d’ajouter sur mon site des sections pour partager mes trouvailles côté vins et restaurants. Des amis me contactent parfois pour avoir une idée, une suggestion d’endroit où fêter le 40e d’une telle ou un vin bio pour célébrer une occasion spéciale. Loin de moi l’idée de m’improviser chroniqueuse connaisseuse, c’est en toute humilité que je vous fais part de mes coups de cœur. C’est purement subjectif alors si nous avons des styles totalement opposés, il y a fort à parier que vous ne suivrez pas l’évolution de ces pages de type répertoire.

Je les mettrai à jour fréquemment et y ajouterai mes nouveaux essais, sans tambour ni trompette mais au moins, vous aurez toujours sous la main ces listes si vous êtes mal pris. Après tout, le but de ce blogue à l’origine se voulait un lieu de partage en tout genre et dernièrement, j’ai eu cette envie  d’y ajouter un peu de folie.

N’hésitez pas à m’envoyer les vôtres si ça vous chante, je suis toujours partante pour essayer et jouer à la critique amatrice. Pour le moment, c’est très montréalais pour le volet restaurant mais j’y ajouterai mes découvertes sur la rive-nord et celles que je ferai lors de mes escapades dans notre beau coin du monde.

Prendre plaisir à savourer des plats et des vins, c’est encourager des passionnés dans ce qu’ils nous offrent avec leur cœur. J’ai toujours été reconnaissante pour ces créateurs qui savent marier les saveurs pour le plus grand bonheur de notre palet.

Bonnes découvertes et surtout, amusez-vous!

 

Photo : Unsplash | Thomas Vimare

L’équilibre pour soi

Jon Flobrant

De nos jours, on parle beaucoup du zéro-déchet, ce mode de consommation qui consiste à limiter le plus possible ce qui résulte de notre consommation : emballages, pots, résidus et autres. On lit et s’insurge sur la quantité de pesticides que l’on ingèrent si on ne consomme pas bio, on tente de réparer au lieu de remplacer ce qui se brise, on stresse sur notre choix de transport entre le taxi, Téo, Uber, le métro… Entre les régimes pour maigrir et ceux pour être un citoyen responsable, le compostage, la réutilisation, l’achat local et toutes les modes qui s’inventent et s’éteignent, on ne sait plus où donner de la tête.

Je suis une personne qui lit et s’informe beaucoup à la base et ayant eu un diagnostic de maladie de Crohn, j’ai dû ajuster mon alimentation, faire beaucoup d’essai-erreur, et parfois changer ma perception des choses. J’essaie d’être une citoyenne avisée, d’aller au-delà des idées préconçues et de réfléchir avant d’agir. Et je n’ai pas d’enfant. Alors je me demande parfois comment les jeunes familles font pour y arriver! J’ai que ça à faire et par moment, je suis étourdie par toute l’offre sur le marché.

Est-ce moi ou on n’a jamais autant parlé de notre consommation? C’est une excellente chose en soi mais comme on dit, trop c’est comme pas assez… Le végane, le paléo, le bio, le re-use, les moches, le zéro-déchet… Et ce n’est que la pointe de l’iceberg. Pour quelqu’un qui est un minimum angoissé, manger peut devenir une source de stress rien qu’à devoir choisir ce qui nous convient.

Après avoir consommé de l’information à outrance depuis quelques semaines, j’ai réalisé qu’au-delà de toutes ces tendances, il ne faut surtout pas oublier qui on est et y aller avec notre cœur. Sans vouloir tomber dans l’ésotérisme, je crois qu’on est toujours le mieux placer pour choisir ce qui nous plait et rien ne nous oblige à adopter religieusement un mode de vie à 100%. Je n’ai jamais aimé les recettes toutes faites qu’on applique sans réfléchir, que ce soit dans mon travail ou ma vie personnelle et on dirait que ce principe a été mis de côté depuis le début de mes recherches.

Et aujourd’hui, j’ai décidé de revenir à la source, à ce que j’aime, à ce que je ressens et ce qui me tente. Je ne suis ni végétarienne, ni végane, ni paléo ni rien en fait. Je suis moi, je mange ce qui me tente en fonction de mes envies. Bien entendu, je respecte et accepte mes limites mais l’idée de me priver de quelque chose qui ne cadre pas dans une tendance est exclus puisque que rien ni personne ne m’imposera quoi que ce soit.

Je pense sincèrement qu’on doit s’écouter dans la vie et honorer le simple fait d’être là, en santé et capable de faire des choix. On a tous nos difficultés, nos petits bobos, notre histoire et je ne vois pas comment un même modèle pourrait correspondre à un groupe de gens uniques. Chaque corps, chaque système est singulier et exceptionnel en soi alors de vouloir suivre le même régime que son voisin me semble une utopie. Les goûts, ça ne se discute pas, non?

Bref, là où je veux en venir, c’est soyons nous-mêmes et cessons de trop vouloir suivre les tendances et les modes du moment. Mangez des pâtes et des patates si ça vous chante et si ça fait partie de votre équilibre. Acceptez ce que vous êtes, trouvez l’harmonie et vous serez sans doute plus heureux qu’en vous conformant à un style aliénant.

Be yourself and be proud!

 

Photo : Unsplash | Jon Flobrant