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La fameuse spirale

Greg Rakozy

On a tous dans notre entourage des gens qui sont malheureux ou qui traversent une mauvaise passe mais qui ne se rendent pas compte qu’ils entretiennent le cercle vicieux par leur attitude négative. On a beau les écouter et les conseiller, on dirait que rien n’y fait et que dans leur tête, c’est cuit, ça ne se règlera pas.

Ce n’est pas toujours évident de voir nos proches se laisser entraîner dans la spirale malheureuse, de voir de l’extérieur que pourtant un simple ajustement dans l’attitude pourrait changer le cours des choses. Et on a tous déjà été dans un tel état, avec notre petit nuage noir au-dessus de la tête, à croire qu’on est condamné à vivre ainsi. Et pourtant, on sait tous que ces situations nous mèneront vers quelque chose de mieux, que c’est en quelque sorte un passage obligé, un apprentissage que la vie nous donne.

Ce que tu penses, tu le deviens.
Ce que tu ressens, tu l’attires.
Ce que tu imagines, tu le crées.

Bouddha

Ce qui occupe notre esprit définit ce que nous sommes et ce que nous désirons attirer dans notre vie. Je sais, ça peut avoir l’air un peu ésotérique présenté comme cela et je pensais exactement cela avant. Puis, j’ai tenté le coup il y a quelques années, me disant que de toute façon, je n’avais rien à perdre. Et j’ai compris…

J’ai compris que notre état d’esprit influence ce que la vie met sur notre chemin, qu’on peut attirer des personnes et des opportunités différentes si on change notre façon de penser. Je ne parle pas de se mettre la tête dans le sable ou de fuir nos problèmes mais plutôt d’arrêter de se faire des scénarios catastrophes, de voir le bon côté des choses et surtout de cesser le perpétuel flot de pensées négatives dans notre tête.

Car si on voit toujours sombre, c’est comme si on disait à la vie qu’on aimait ça vivre dans le noir, être dans le pétrin et dépenser notre énergie inutilement. Ce n’est pas toujours facile de rester positif et il y a des jours où effectivement, on vit un moment difficile. On doit simplement l’accueillir et comprendre que ce dur coup ne définit pas notre vie entière ni qui nous sommes. On ne se résume pas à cette épreuve mais on peut être teinté par notre façon d’y réagir.

Je vous encourage à pratiquer la respiration yogique pour vous aider à vous calmer et à retrouver la paix en vous quand ça glisse vers le bas. Si vous ne connaissez pas le concept, visitez ce site qui l’explique bien. Vous pouvez aussi chercher sur Youtube, il existe des centaines de vidéos qui démontrent avec un guide comment procéder. C’est salvateur et si simple qu’on ne devrait pas s’en priver.

Passons donc du cercle vicieux au cercle vertueux, on s’en portera tous mieux!

Namasté

 

Photo : Unsplash | Greg Rakozy

Meilleure trouvaille 2016

La Source

Un bon matin, quand j’ai décidé de créer ce blogue, j’ai choisi de l’intituler Mes trouvailles car j’aime découvrir de nouvelles choses, de nouveaux lieux et produits et en faire bénéficier mon entourage. J’ai donc simplement décidé d’élargir le spectre et de répandre ces découvertes à un plus large public, sans prétention. Hier, comme on dit, je me suis gâtée et je suis allée aux bains nordiques La Source à Rawdon, un lieu relaxant et particulièrement agréable. C’est donc officiellement une de mes trouvailles 2016!

En lisant quelques critiques qui se plaignaient des nombreuses marches à gravir quand on arrive sur les lieux, je répondrais que ça réchauffe le corps avant la détente suprême. Et ils ont tout de même eu l’amabilité de mettre des paliers pour ceux qui auraient besoin de prendre une petite pause en cours de route 😉 Et une fois parvenu en haut, avec la vue panoramique magnifique, on oublie vite l’effort qu’on vient de faire.

Après un accueil d’une courtoisie exemplaire, les vestiaires vous ouvriront les portes du paradis, rien de moins. Vous pourrez trouver plusieurs bassins chauds et froids, de nombreux lieux de détente en plus des hamacs et chaises longues, un sauna sec, un saune humide (le bonheur!), une chute thermale et bien sûr des services de massothérapie. Aménagé de manière aérée et favorisant la relaxation, ce lieu est franchement, et de loin, mon préféré dans cette catégorie. Propreté exemplaire, employés sympathiques, ambiance ultra relaxante, on ne peut demander mieux!

La région de Lanaudière étant un peu moins jetset que celle des Laurentides, on a ici l’avantage d’être moins confrontés à l’attitude déplaisante de certaines personnes. Je vais rester assez générique ici mais disons que j’ai eu des expériences, coûteuses, parfois assez désagréables qui m’ont un peu refroidies les ardeurs au niveau des spas et bains nordiques. Je crois que je viens de trouver l’endroit qui me réconcilie avec ces lieux.

Être en pleine nature, savourer le calme et la beauté de la forêt, pouvoir mettre sur pause sa vie quelques heures, je crois qu’on peut difficilement espérer mieux pour se changer les idées. Et c’est pourquoi je vous partage cette découverte qui m’a agréablement surprise et comblée. Vous pouvez sélectionner un de leurs forfaits pour pousser la note au maximum et rendu là-bas, vous n’avez plus à penser à rien d’autres qu’à vous détendre.

Alors si vous souhaitez offrir un cadeau qui ravira quiconque de votre entourage, je vous suggère sans hésiter cette expérience revigorante, ce repos bienfaisant pour le corps et l’esprit.

Avouez que de planifier 3 heures de relaxation dans un lieu paradisiaque, c’est déjà un baume pour l’esprit en soi. Imaginez alors admirer la lune et les étoiles dans un bain tourbillon chaud, creusé à même la paroi rocheuse. C’est le summum de l’apaisement…

Pour plus d’informations, visitez leur site Web et tentez l’expérience, vous ne serez pas déçus!

 

Photo : Tourisme Lanaudière

Rêver sa vie autrement

Stephanie McCabe

Que feriez-vous si vous gagniez le gros lot à la loterie? On s’est tous déjà posé cette question entre nous et surtout on en a tous rêvé un jour. C’est normal au fond car je connais très peu de gens qui sont satisfaits à 100% de leur vie et malgré qu’on dise que l’argent ne fait pas le bonheur, il aide quand même un peu.

Si du jour au lendemain vous n’aviez plus l’obligation du métro-boulot-dodo qui débute à 5 h 30 le matin, si vous n’aviez plus à courir sans jamais avoir assez de temps pour tout faire, si vous n’aviez plus à vous soucier du budget familial pour éviter des soucis, comment serait votre vie?

Il n’y a pas si longtemps, j’ai rêvé, très concrètement que je gagnais au loto. Un montant très précis que je visualisais dans mon compte bancaire. C’est très rare dans mon cas que je fais des rêves aussi précis alors j’étais d’autant plus intriguée. Et je me suis questionnée sur l’impact qu’aurait ce changement sur ma vie. Bien entendu, l’appel du voyage se fait sentir rapidement dans un tel contexte mais j’ai réalisé que j’aimerais étudier. Pas étudier pour avoir un métier, mais étudier pour apprendre, pour me cultiver, assouvir ma curiosité dans de multiples domaines que je n’ose pas aborder par manque de temps et d’énergie.

Mais avec des moyens presque illimités, je me plongerais dans plusieurs sphères d’études, sans pression ni précipitation. Du design à la psychologie, en passant par la gestion d’entreprise et l’alimentation, je crois que je n’aurais pas assez d’une vie pour faire le tour!

Sans la facilité de la richesse, car à mes yeux c’est ce qu’elle apporte, je lis et je fais de courts ateliers instructifs. Ayant toujours eu l’esprit intéressé par plusieurs sujets à la fois, je me verrais mal avancer dans la vie sans m’éduquer d’une certaine façon.

Quand j’étais petite, j’ai changé plusieurs fois de profession visée et malgré que mon choix se fût arrêté sur l’enseignement du français, j’ai complètement dérivé de cette option quand j’ai été immergé dans le numérique, qu’on appelait à l’époque le « multimédia ». Un monde s’est ouvert à moi quand j’ai découvert ce domaine qui ne figurait pas dans les livres d’orientation.

Je ne regrette pas mon choix et je dois dire que j’ai eu une belle carrière jusqu’à maintenant, avec ses hauts et ses bas mais surtout avec des rencontres enrichissantes et des projets stimulants. Mais comme la majorité des gens, après plus de 15 ans dans un cercle professionnel, je me questionne sur mon intérêt et ma motivation à poursuivre dans cette voie.

D’où la réflexion suite à ce rêve… Avoir accès à toutes les possibilités, c’est presque étourdissant et j’imagine le vertige que doivent ressentir les gagnants d’un gros lot. C’est loin d’être nécessaire au bonheur et je peux présumer le calvaire que ça peut devenir de gérer les offres et sollicitations qui doivent survenir mais malgré tout, on en rêve tous…

On n’achète pas la béatitude, la paix d’esprit ni l’amour et je crois que chacun a en lui les clés de son propre bonheur pour peu qu’il ou elle prenne le temps de sentir, se connaître et s’aimer. Mais avouez que d’avoir pour seul plan de vie de se faire plaisir, c’est tentant, non? 😉

 

Photo : Unsplash | Stephanie McCabe

Je vous salue bien bas Monsieur Cohen

Caleb Frith

Ce matin, c’est dans un sentiment très mitigé que je me suis assise devant mon écran. Comme je l’expliquais hier, je ressens une réelle excitation dans l’anticipation des fêtes de Noël cette année, comme si toute la magie m’avait contaminé. Mais je suis aussi extrêmement triste du départ de Leonard Cohen, ce grand homme qui a accompagné, grâce à sa musique, plusieurs épisodes de ma vie.

Hier, quand j’ai vu la nouvelle passer sur mon fil Facebook, j’ai reçu comme un coup de poing directement au cœur, comme si on me privait d’air tout à coup. J’ai revu mon enfance avec en fond sonore Dance Me to the End of Love, que ma mère adorait. Rares sont les artistes anglophones qui se taillaient une place dans notre demeure mais Leonard était ce type de personne qui brisait les frontières et gagnait directement le cœur des gens.

Lui qui a tant fait partie de nos vies nous quitte aussi discrètement qu’il a vécu. Et je ne crois pas qu’on puisse trouver une personne qui n’ait jamais été touchée par la poésie et la voix planante de ce chanteur intemporel. On se souviendra longtemps de son œuvre et heureusement nous pourrons continuer de nous laisser porter par son timbre si intime et unique.

Au-delà de cette lourde nostalgie, j’ai tout de même l’âme légère puisque je suis dans mes derniers jours de congé. Et oui, une nouvelle aventure professionnelle débutera sous peu et, malgré que plusieurs angoissent à l’idée de plonger dans l’inconnu, moi, je ressens une euphorie et une curiosité envers ce changement. En prenant le temps de me poser ces dernières semaines, ça m’a permis de comprendre que j’aime cette adrénaline qu’amène le perpétuel mouvement du rôle de consultante.

Moi qui a été si anxieuse avant et qui peinait à répondre au téléphone à une époque, ça m’a pris du temps avant d’accepter que je ne suis plus cette personne. La vie nous guide et nous transforme et j’ai l’impression d’être sortie de mon cocon comme un papillon après une période de construction interne.

Je dis souvent qu’il faut faire confiance à la vie, qu’elle sait ce qui doit nous arriver et qu’on doit seulement se laisser porter et accepter ce qui est. On a toujours quelque chose à apprendre de chaque situation et de chaque épreuve. Et je sais pertinemment que par moment, il nous est impossible d’imaginer de jours meilleurs.

Mais de grâce, gardez la foi, ayez confiance en vous et dans la vie, et respirez. Le souffle, c’est l’essence de la vie, c’est la base et c’est la chose que vous portez en vous la plus méditative qui soit. Se concentrer sur le souffle, c’est sentir son corps, lui donner l’attention qu’il mérite et le temps de se déposer.

La vie est parfois triste mais au-delà des nuages, par-delà les pertes comme nous vivons collectivement ce matin, il reste la beauté des âmes qui nous entourent. Soyons conscients de la chance que nous avons d’être ici et maintenant.

Et dansons en hommage à Cohen… Dance me very tenderly and dance me very long…

 

Photo : Unsplash | Caleb Frith

Mon beau sapin, roi des forêts…

Markus Spiske

Récemment, je vous partageais des suggestions pour concevoir quelques décorations vous-mêmes. Depuis ce jour, dans ma tête, une idée trottait, que je rejetais systématiquement mais qui s’acharnait et revenait à la charge. Puis, hier, j’ai flanché et j’ai décidé de succomber à la tentation : cette année, j’aurai un sapin naturel.

C’est complètement absurde car j’habite seule avec mon vieux matou qui risque d’y faire sa fête. Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai eu une furieuse envie de cette bouffée de nature dans ma maison, de cette évocation de mes souvenirs d’enfance alors que je partais dans le bois pour choisir le sapin avec mon père.

En discutant avec des amis récemment, j’ai réalisé que ce ne sont pas tous les enfants qui ont eu le privilège de cette tradition. Partir en excursion en famille, choisir l’arbre qui trônera fièrement au milieu du salon, et surtout, le ramener à la maison sur un traineau en raquette… Je ris simplement en me remémorant toutes les anecdotes qui ont ponctuées les fêtes de Noël de mon enfance.

Il y a quelque chose de complètement magique dans cette période de l’année, même quand on est seul, même quand on n’a pas d’enfant. Les rencontres de famille nombreuse, les repas copieux qui débordent de la table et rapprochent les gens, les chants pas toujours bien exécutés, les trous de mémoire sur les paroles, les histoires qui reviennent à chaque année, les larmes qui montent en évoquant ceux qui ne sont plus parmi nous… Et les enfants qui illuminent la maisonnée avec leurs yeux brillants devant toute cette frénésie (et surtout en admirant la montagne de cadeaux qui siègent sous l’arbre).

Cette année, donc, j’aurai un vrai sapin. Pas un de 8 pieds comme dans mon jeune temps, mais un vrai, qui sentira bon, que je devrai arroser, et qui laissera un million d’épines dans ma maison. Je suis excitée comme une enfant de 6 ans juste à l’idée de le décorer, d’être responsable de sa splendeur. Je sais que la première soirée, je l’admirerai en pleurant car trop de souvenirs remonteront.

Pour moi, cette période de l’année où mon père me manque terriblement est tout de même douce et chaleureuse car elle évoque les retrouvailles de la famille qu’on ne voit jamais assez. Comme on dit, rien n’est parfait en ce bas monde mais on dirait qu’on est capable, pour une fois, de laisser nos soucis dehors, dans le froid et la neige, pour profiter de la présence de nos proches et savourer ces moments rares pour faire le plein d’énergie.

Une nouvelle année arrivera trop vite, on dira encore qu’on n’a pas vu le temps passer, on chialera contre mille et un sujets, on rira, on se rappellera nos bons et mauvais coups, on abusera des bonnes choses et on rechargera nos batteries de bonheur pour affronter l’hiver en rêvant à notre prochain été.

Je l’aime notre coin de pays, notre vie ici et notre paix. Ce n’est pas parfait, on a nos soucis et nos défis mais quand je nous compare à bien des lieux instables du monde, je remercie la vie de ce privilège de pouvoir, librement, me commander un sapin sur Internet et n’avoir comme seul enjeu celui de me demander comment je vais le faire survivre jusqu’en janvier!

 

Photo : Unsplash | Markus Spiske