Posts published on "mai 2017"

Trouver sa place

Breather

Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis relativement surprise à quel point on peut changer dans la vie. Je vous ai déjà raconté, je crois, que j’ai longtemps rêvé, quand j’étais petite, de mon grand bureau en haut d’une tour, comme le chantait Claude Dubois à l’époque. Une vue imprenable sur une grande ville, ce sentiment d’être dans les hautes sphères, cette ambition de faire partie des grands. Cette image était gravée dans mon esprit et m’a longtemps suivie, comme si c’était l’objectif ultime…

Aujourd’hui, je suis au 12e étage d’une tour du centre-ville, assise à un « cubicule » gris, avec comme fond sonore la ville mouvementée et la climatisation. Et je réalise à quel point cette image mentale était surfaite. Ce rêve devenu réalité ne m’a pas nourri comme je l’avais prédit, ne m’a pas apporté l’euphorie que je croyais garantie. Et je n’ai aucun regret, aucune nostalgie, aucun remord d’avoir fait ce parcours car il fait de moi ce que je suis aujourd’hui.

Mais je sais surtout que j’ai changé et que c’est la raison pour laquelle ce que je croyais être le saint Graal n’est en fait qu’un passage, une étape, un jalon sur mon parcours de vie. Je devais passer par là, je devais le faire pour, une fois pour toute, régler cette fausse impression que je trainais depuis longtemps. Le bonheur ne se trouve pas au 12e étage d’une tour…

Je me souviens aussi que j’avais terriblement hâte de quitter mon patelin natal pour venir explorer le monde à Montréal. Cette impression que tout était possible et qu’enfin je pouvais être moi-même. L’aspect un peu trop « tout le monde se connaît » en région peut être quelque peu étouffant pour une adolescente 😉

J’étais stressée mais excitée quand j’ai enfin pu venir m’installer dans la métropole, comme si ma vie prenait son envol et que je sortais de ma coquille. Pourtant, ceux qui me connaissent depuis longtemps savent que peu importe où je suis, il m’est difficile de rester dans un cocon bien longtemps…

Et aujourd’hui, ce qui est le plus ironique, c’est que je cherche régulièrement à me retrouver dans le bois, à reprendre contact avec la nature, à renouer avec mes racines de campagne. Comme si ce lien direct avec la terre m’apaisait et me ramenait à l’essentiel. J’ai cherché au bout du monde quelque chose que j’avais sous les yeux, comme si il m’avait fallu voir le reste pour apprécier ce qui faisait partie de moi.

Je disais donc que l’on change beaucoup, car à mes yeux, ce rêve longtemps muri a été réalisé mais ne m’a pas comblé comme je le croyais. J’y ai tant pensé, songé et j’ai tant imaginé le sentiment qui m’habiterait une fois rendu là, que j’en ai presque omis de prendre le pouls en cours de route.

Mais quand je regarde tout le chemin parcouru depuis cette époque où je rêvais de grandeur au fin fond de ma campagne paisible, j’ai presque le vertige de constater tout ce temps écoulé. Plus de trente années de bonheur, d’essais-erreurs, de tentatives, de rencontres, de découvertes, de pleurs et de rires, de grandes joies et de lourdes peines, de déceptions et de grands frissons. La petite fille qui voyait grand et qui ne mesurait pas l’immensité du monde est devenue une femme un peu (pas mal) plus sage.

Aujourd’hui, je suis fière de ce que je suis devenue et j’espère garder ce regard bienveillant sur moi-même, cette capacité de m’émerveiller, de me pardonner et de me faire confiance. Tous ces moments que j’ai vécus m’ont servi et ce qui m’attend sera aussi bénéfique et formateur. Car tout arrive pour une bonne raison, il faut simplement accepter ce fait et laisser la vie nous fournir les réponses…

 

Photo : Unsplash | Breather

Apprécier sa vie

averie woodard

Si on vous annonçait demain matin qu’il ne vous reste qu’un an à vivre, quelles seraient les premières choses que vous auriez envie de réaliser, d’accomplir? Désireriez-vous partir en voyage, tout balancer derrière vous et faire le tour du monde? Seriez-vous plutôt du type à vouloir passer le plus de temps possible avec vos proches pour savourer chaque minute en leur compagnie? Ou aimeriez-vous plutôt vous retirer à la campagne et vivre paisiblement ces derniers moments?

Vous me voyez surement venir de loin avec mes questions… Mais malgré qu’on sache tous très bien qu’il ne faut pas attendre d’être rendu à ce stade, on prend souvent pour acquis notre vie, nos avoirs, notre situation et surtout notre santé.

Quand on est dans la vingtaine, on a ce sentiment d’être invincible, comme si rien ne pouvait nous atteindre ou ralentir notre élan de vie. On se croit un peu au-dessus de la maladie, des risques et des problèmes, ayant en nous ce sentiment de légèreté lié à l’innocence et l’inexpérience. Quand on n’a pas encore vécu de gros coups durs, c’est difficile d’imaginer pouvoir avoir un genou par terre…

Puis, dans la trentaine, on prend conscience de la valeur de la vie. Pour plusieurs, devenir parent sera le déclencheur de cet éveil, pour d’autres ce sera un désaveu en regard à leur carrière, une impression d’avoir fait le mauvais choix. Pour d’autres encore, une certaine crise de la trentaine les fera questionner toute leur vie, tous leurs choix et leurs espérances. Parfois, la marche est haute, parfois, il faut reculer plus loin pour avancer de nouveau.

Puis, la vie nous apprend à apprécier ce que l’on a et ce que l’on est, à être moins dans l’image, plus dans le vrai, dans le senti, dans les émotions sincères. Aimer les nouvelles rencontres, les découvertes, les petits moments de bonheur, au lieu de refouler les vieux sentiments, d’entretenir la colère ou ruminer son malheur.

Mais au-delà de cela, je crois qu’il faut apprendre à faire de notre vie ce que l’on voudrait qu’elle soit, et non pas la rêver uniquement. Combien de personne entend-on dire, une fois à la retraite, qu’ils auraient aimé faire plus ceci ou cela. Et rendu à un certain âge, réaliser qu’ils ne sont plus en mesure de faire toutes ces activités, la santé n’y étant plus.

J’ai toujours trouvé ce constat triste et ça me ramène souvent à mon père, qui adorait voyager, et qui ne s’en privait pas. Il trimait dur mais se gâtait, comme si chaque plaisir était pleinement mérité. Oh bien sûr, il avait ses parts d’ombre, mais il m’a tout de même transmis cette fibre qui permet de savourer la vie, sans grande parure ni éclat. Jardiner, embellir son environnement, c’est un des éléments qui me vient de ma famille et que j’apprécie chaque jour. Un simple bouquet de lilas peut embellir ma journée…

Ces derniers temps, avec tous ces efforts pour la course et une attention particulière à ma santé, j’ai réalisé que je n’ai jamais été aussi à l’écoute de mon corps, aussi concentrée sur l’entretien de ma personne. Et, il faut croire que ça me prenait ça car je n’ai jamais été aussi bien, dans ma tête et dans mon corps.

Comme quoi, nul besoin de prendre un avion parfois pour être heureux. J’ai longtemps repoussé ce moment où je changerais ma routine de vie, où j’entamerais un retour aux études, où je ferais des choses pour moi, tout simplement. Après des années à m’investir à fond dans ma carrière, j’ai compris que celle-ci ne nourrirait pas mon âme éternellement et que je devais trouver les sources de stimulation ailleurs, diversifier mes occupations.

Ce temps qui a passé m’a permis de comprendre tout cela, et je sais que chaque jour, j’apprendrai de nouvelles choses sur la vie. Quand on ouvre son esprit à la découverte et la nouveauté, on s’offre un cadeau, celui de s’émerveiller. Un peu comme si on retournait en enfance, cette époque où on s’étonnait devant un beau sapin de Noël, un ciel étoilé ou un champ de fleurs. Et quoi de mieux pour bien vieillir que de retrouver ce cœur d’enfant…

 

Photo : Unsplash | averie woodard

Aller au bout de soi

Aliis Sinisalu

Dans la vie, on peut décider d’adopter un rythme modéré, de se laisser porter, de suivre le courant. Par moment, ça fait vachement du bien de ne pas trop se casser la tête et de voguer à la légère. Et à d’autres périodes de notre vie, on a envie de mener le bal, de se confronter, se dépasser, aller au-delà du commun et trouver, voire repousser, nos limites. Je crois que les deux états se valent et devraient se succéder, pour garder un certain équilibre.

Et contrairement à ce qu’on pense, pas besoin de mal aller ou de filer un mauvais coton pour prendre ça « cool » pendant un temps. Des fois, après une période plus intense, on a besoin de refaire nos forces et de se déposer, tout simplement. Ralentir pour se donner la chance de prendre un élan pour la prochaine montée, le prochain coup à donner.

Personnellement, j’aime prendre des pauses pour me ressourcer, m’accorder un temps de réflexion et d’intégration des derniers acquis, des dernières découvertes sur moi-même. Parce qu’à force de rouler à fond de train, je crois qu’on en perd des bouts et on n’a pas le temps de bien digérer ce qui nous arrive.

Ce week-end, je vivais le point culminant de plusieurs mois d’efforts et de persévérance. Quand j’ai pris la décision de participer à cette course, en plein mois de décembre, je n’étais pas pleinement consciente du travail que ça me demanderait ni réellement dans quoi je m’embarquais. Mais j’avais ce sentiment profond et bien ancré que je devais le faire, que je devais aller au bout de moi pour voir à quel point je serais en mesure de garder le cap.

J’avais fixé à l’origine un objectif irréaliste et j’ai particulièrement apprécié le fait que mon entraîneure ne m’a pas remis à ma place. Elle m’a laissé frapper ce mur, m’a laissé prendre conscience par moi-même que j’avais mis la barre trop haute. Ça fait partie de l’apprentissage et aussi, ça m’a permis de comprendre plus sur la course que si j’avais fixé un but facile à atteindre. Ça m’a réellement permis de tout tenter pour y arriver. Et à quelques semaines de l’événement, j’ai compris, non sans une grande déception, que c’était utopique.

Je me souviens du sourire de mon entraîneure qui semblait signifier « enfin, elle le réalise ». Et à partir de ce moment-là, à partir de la minute où j’ai abandonné ce résultat inatteignable, j’ai retrouvé le pur plaisir de courir. Courir pour moi, pour me sentir en vie, pour sentir tous les muscles de mon corps au diapason. Plus de douleur, plus d’inconfort, seulement un sentiment d’accomplissement grisant. Seulement savourer tout ce travail effectué et mon progrès.

Je suis du type à mettre toujours la barre plus haute, à toujours vouloir aller plus loin, et ça me propulse généralement au-delà de mes espérances mais ça peut aussi me nuire car l’insatisfaction est un ennemi grave dans une progression sportive, surtout quand on n’a pas été très active pendant les dernières années.

Alors en plus des bienfaits physiques indéniables de ce nouvel entraînement dans ma vie, je mesure énormément de bénéfices sur ma santé mentale. De me savoir capable d’avoir cette rigueur, cette discipline, ce sentiment de dépassement, en plus d’évacuer tout mon stress, c’est un sentiment de fierté immense. Et on n’a pas toujours l’occasion d’être fière de soi, entre le boulot, le transport et les obligations de la vie.

Il faut trouver sa source d’inspiration, de motivation et de gratification pour avancer le pas léger dans cette vie mouvementée. Se connecter à soi-même, sans artifice, sans compétition autre que son propre écho. Et ainsi, tous les petits soucis nous paraissent moins dérangeants… Car on sait que ce n’est pas ce qui fait de nous ce que nous sommes et qu’on pourra toujours, pour se détacher de tout cela, aller au bout de soi…

 

Photo : Unsplash | Aliis Sinisalu

Se laisser guider

Markus Spiske

Demain, c’est ma première course officielle. Demain, c’est l’aboutissement de plusieurs mois de travail. Demain, je pourrai constater le fruit de mes efforts. Demain, je saurai pourquoi j’ai couru tout l’hiver malgré le froid, pourquoi j’ai persévéré malgré les moments de découragements, malgré les tensions permanentes dans mes jambes, malgré les tentations de profiter de la vie au lieu de chausser mes souliers.

Se fixer des objectifs personnels est un phénomène complètement différent que de se fixer des objectifs professionnels. C’est un pacte avec soi-même, c’est une entente entre son cerveau et son cœur, c’est intime et profondément formateur. Quand j’ai (re)commencé à courir, comme pour bien des choses dans ma vie, je l’ai fait un peu sur un coup de tête. La séquence ressemble en gros à ceci :

  1. Lire un article dans un magazine sur le parcours de mon entraineure (je sais que le dictionnaire dit entraineuse mais moi j’aime mieux cette formule)
  2. Décider que c’est un signe
  3. La retrouver sur Internet et lui envoyer un courriel
  4. Prendre rendez-vous
  5. Commencer à courir
  6. Suivre à la lettre le programme qu’elle me fixe, sans réfléchir

 

Et cette dernière étape constitue la base de mon assiduité. Parce que, voyez-vous, dans la vie, je suis analyste de métier et j’ai occupé des postes de gestion. J’ai du leadership, de la drive comme diraient certains… Je n’ai pas l’habitude de me laisser guider, d’être prise en charge. Je suis à la tête, bien souvent… Mais dans ce contexte, j’ai accepté et même décidé de laisser une personne professionnelle et expérimentée me montrer le chemin, me tracer la route et m’accompagner. Et c’est sans doute la plus belle leçon de cette aventure, cette prise de conscience d’être capable de ne pas toujours être en situation de décision.

Il n’y a pas de bonus à la fin de l’année si j’atteins mes objectifs, mais il y a un sentiment d’accomplissement que rien ne peut égaler. Il y a une excitation à l’approche d’un jalon comme celui de demain et l’avantage, c’est qu’il n’y aura ensuite pas vraiment de limites ni de frontières. Je peux décider de changer ma pratique pour aller courir en sentir, ajouter du vélo ou de la nage à mon entraînement, demander d’avoir des exercices de musculation, faire des bootcamps… Tout est possible dans la sphère sportive et les seules barrières sont celles que je me fixerai moi-même.

Essayer de nouvelles choses, ça oblige à déconnecter son cerveau et foncer. Car souvent notre pire ennemi se trouve entre nos deux oreilles. Notre égo nourrit notre peur et fait croire à notre tête qu’on ne peut pas, qu’on ne doit pas faire quelque chose. C’est trop risqué, trop dangereux, trop téméraire, trop ceci ou trop cela… Mais en réalité, outre se lancer du haut d’une falaise sans parachute, il y a peu de choses qui représentent réellement un danger. C’est bien souvent un danger pour notre égo plus que pour notre santé…

Notre égo a peur d’avoir l’air fou, à peur de ternir son image, de ne pas réussir du premier coup, d’être déçu… Et pourtant, passer par-dessus ses craintes, c’est un sentiment euphorisant et une adrénaline nourrissante. Et nul besoin d’aller dans les sports extrêmes… Parfois, le simple fait d’oser faire un exercice qui nous effraie peut nous apporter de la fierté.

Alors demain, j’irai courir mon 10 km avec le sourire et surtout, le sentiment du devoir accompli. Je mettrai à profit mes acquis, mes jambes me prouveront que tous ces efforts en valaient la peine. La température annoncée est parfaite et mon état d’esprit le sera aussi. Parce que je sais, aujourd’hui, que j’ai fait le bon choix. Je me suis choisie il y a quelques mois et j’ai fait confiance à la vie, qui a mis sur ma route la bonne personne, pour me guider sur le bon chemin…

Allez, je vous laisse… Une petite dernière course à l’entraînement pour terminer ma préparation.

Profitez bien de votre fin de semaine, savourez la vie et écoutez votre cœur, il est le meilleur guide pour vous.

 

Photo : Unsplash | Markus Spiske

Accepter sa différence

Joshua K. Jackson

Je ne sais pas si vous avez vu passer sur vos réseaux sociaux la vidéo de deux mères qui présentent un peu cruellement la réalité des maillots de bain « tendance » qui ne répondent pas du tout aux besoins réels des femmes d’aujourd’hui. Pour celles et ceux qui ne l’ont pas vu, la vidéo a même été traduite par l’équipe du Huffington Post.

Outre l’aspect hilarant de cette présentation on ne peut plus satirique, il s’y trouve une réalité cachée derrière cet humour caustique : la mode ne reflète pas la vraie vie. Et je le dis car on a parfois tendance à l’oublier, à tenter en vain de se mouler dans des vêtements incommodants, à endurer des journées d’inconfort total, à se sentir désabusée de ne pas correspondre à ces standards irréalistes.

Entre la théorie du discours « tous les corps sont beaux », « acceptons-nous tel que nous sommes », « aimez-moi comme je suis sinon basta », il y a la dure réalité… Le corps change en vieillissant mais ce qu’on nous présente constamment dans les publicités et les magazines, ce sont souvent des corps de jeunes filles, mineures, qui ont peu de formes et donc qui sont très loin du corps de la maman de 3 enfants.

C’est pourquoi cette vidéo est si drôle : parce que ce sont de vraies femmes, dans la vraie vie, avec de vrais corps et une vraie routine qui ne permet pas de porter un maillot de bain qui semble tout droit sorti du monde de Barbie. Mais chaque année il s’en vend des millions quand même, et chaque année, des femmes se rendront malades en tentant des régimes drastiques et malsains pour avoir un corps acceptable (dans leur esprit) dans ce maillot insignifiant.

Je me souviens de cette campagne de Dove qui prônait l’acceptation de tous les corps, peu importe leur forme et leur taille et ça avait fonctionné… un temps. Le problème c’est que pour une campagne de la sorte, il y a 5 000 publicités inverses… Alors ça se perd dans la masse, ça tombe dans l’oubli et on revient avec ce malaise constant et ce sentiment de ne pas être dans la norme… Comme cette autre campagne de la même marque intitulée « Real Beauty Sketches », qui présentait le croquis d’une femme telle qu’elle se décrivait à l’aveugle à un dessinateur professionnel versus celui décrit par une autre personne. Constat très troublant…

C’est triste car, même si en vieillissant on comprend le décalage entre le « modèle » et le vrai, on est tout de même influencée et surtout bombardée par ces publicités. À moins de vivre dans une caverne, difficile de ne pas y être exposée. Et même si la nouvelle génération semble chercher moins le conformisme, il en demeure qu’au fond on veut toutes être appréciées et avoir un minimum de regard positif sur soi.

Je n’ai malheureusement aucune solution à vous proposer et s’il en existait une, je suis convaincue que plusieurs organismes se seraient précipités pour en faire la promotion. On a avancé un peu, quand même, et certaines marques décident de ne plus utiliser des corps amaigris pour présenter leur collection ou vendre leurs produits. Mais c’est minoritaire dans la masse globale des images qui circulent.

Je nous souhaite, en fait, que ça vienne de l’intérieur, qu’au fond de nous, on intègre ce principe que notre corps est beau et que le fait d’être là, en vie, en santé, est en soi une célébration. Que même si on a plus de formes ou de plis que la voisine, ça ne nous rend pas moins belle ni moins bonne.

On accepte la divergence d’opinions alors acceptons la divergence corporelle, la diversité physique, le style personnel, la mode individuelle. Soyons fières de nous, mesdames, soyons ouvertes d’esprit et accueillantes de la différence. Ça doit partir de nous, de notre relation avec notre propre corps, de notre estime et de notre acceptation de soi. Je suis convaincue qu’ensemble, on peut amorcer ce changement nécessaire.

 

Photo : Unsplash | Joshua K. Jackson