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L’art de réfléchir et d’écouter

Diego PH

Petit souvenir Facebook de ce matin, une citation qui demeure, encore aujourd’hui, aussi pertinente et valable qu’il y a quelques années, alors que ma vie était relativement différente, surtout intérieurement.

L’important n’est pas de convaincre, mais de donner à réfléchir.
(B. Werber)

J’ai rencontré énormément de gens dans ma vie qui ont tenté de me convaincre qu’ils avaient raison, qui ont essayé de m’amener dans leur rang, qui ont voulu me faire adhérer à leur vision ou leur philosophie. Et depuis déjà très longtemps, j’ai toujours un frein mental devant les doctrines et les façons de faire trop rigides. Comme les lignes de pensée politique qui en bloquent plusieurs, si on ne me laisse pas avoir ma propre couleur, je recule.

On est tous tellement différents qu’il est impossible de trouver deux personnes qui ont exactement les mêmes opinions sur tous les sujets, les mêmes goûts et envies, les mêmes objectifs et rêves. Et c’est ce qui fait qu’on réussit à évoluer en tant que société, cette belle diversité, un mélange de gens uniques qui teinte notre monde. Mais, ça ne fait pas l’affaire de tous et certains aimeraient pouvoir contrôler à tout prix la pensée collective.

Amener les autres à réfléchir, par leurs propres moyens, leur fournir les outils pour qu’ils grandissent à leur rythme et selon leur style, c’est beaucoup plus valorisant et bénéfique. Je me souviens de mes quelques mois d’enseignement où je devais transmettre de la matière fraîchement apprise et surtout de ce moment où je voyais l’étincelle dans le regard de celui ou celle qui, après plusieurs explications, comprenait enfin un concept ardu.

Cette transmission du savoir, ce partage, est particulièrement stimulant et ça peut être vécu dans plusieurs sphères de notre vie. Que ce soit en famille ou entre amis, on peut partager nos passions et intérêts, nos découvertes ou inquiétudes, et tout le monde en bénéficie. Ce qu’on a vécu peut éviter à d’autres de répéter nos erreurs et ce que les autres ont expérimenté peut nous permettre de faire des choix plus éclairés.

Réfléchir, c’est une merveilleuse faculté mais ça peut aussi devenir un piège. Trop réfléchir sans jamais agir, ne pas trancher ou décider, ça demande beaucoup d’énergie pour peu de résultats. Comme dans tout, il y a un juste milieu, un équilibre à trouver. Je lisais dernièrement un billet de blogue qui parlait de la technique du compte à rebours pour se sortir d’une décision difficile à prendre ou pour passer à l’action quand l’inconnu nous stresse.

Pour l’avoir expérimenté à quelques reprises, je peux vous dire que cela fonctionne à merveille. Ça permet au cerveau de dévier sa pensée et de quitter les émotions négatives pour se concentrer sur une autre faculté.

La règle des 5 secondes est bien simple : au moment où vous avez une idée de quelque chose que vous devriez faire, comptez à rebours 5-4-3-2-1 et entamez l’action physique de cette idée.

Donc, oui réfléchir c’est bien mais il faut passer à l’action et ne pas se perdre dans les « peut-être ». Et pour être vraiment honnête avec soi, il faut aussi apprendre à écouter les autres quand on est dans un échange, et non pas seulement préparer sa prochaine réplique. C’est un peu la base de la notion de relation : la communication. Si on s’écoute plus, on s’enrichit collectivement et on avance, tous ensemble.

 

Photo : Unsplash | Diego PH

Grandir, parmi les autres

Olsztyn poland

Je lisais hier un article qui parlait de nos attentes et, inévitablement, des déceptions fréquentes qui s’en suivaient. J’ai abordé ce sujet à quelques reprises ici car je crois sincèrement que l’on a tout intérêt à revoir notre relation avec les autres, à les accepter comme ils sont et à communiquer clairement ce qu’on attend d’eux. Nommer ce que représente pour nous la relation, dire quand quelque chose est important à nos yeux, oser demander au lieu de laisser l’autre deviner (grand fléau ici), ce sont tous des éléments clés, des facteurs de succès relationnel.

Par contre, j’ai aussi déjà mentionné à quel point les recettes faciles peuvent mettre une immense pression sur les gens. Et par moment, notre déception face à une situation ou une personne n’a rien à voir avec nos attentes. Cela peut relever d’un manque de respect, tout simplement. On n’a qu’à penser à la vague de dénonciation d’agressions en tout genre qui déferle actuellement pour comprendre. Ces femmes et ces hommes n’avaient pas d’attentes démesurées envers leur agresseur, ces gens voulaient seulement qu’on respecte leur droit, ce qui est tout à fait légitime et je dirais même, très basique.

Ce que je tente d’illustrer, c’est qu’il ne faut pas non plus tomber dans l’autoflagellation et se sentir coupable d’être déçu. Ça fait partie de la vie et ça nous apprend à déceler les personnalités toxiques, les gens qui ont des intentions malveillantes ou les situations inadéquates pour nous. C’est formateur la déception bien souvent, ça améliore notre coffre à outils personnel et ça nous fournit de nouveaux repères.

Quand je pense aux personnes toxiques que j’ai croisées sur ma route, je sais maintenant comment je me suis sentie à leur contact, les émotions que j’ai vécues et je peux m’y référer quand une petite voix s’anime en moi pour me mettre en garde. Avant, ce lien ne se faisait pas car je n’avais pas de point de référence. Une mauvaise expérience, ça marque et ça permet d’éviter de reproduire la chose.

Personne n’est parfait et il arrive que des gens vont nous blesser, nous décevoir, nous nuire inconsciemment. Dans ce cas, une bonne discussion s’impose et il ne faut surtout pas sauter aux conclusions trop rapidement et garder pour nous nos émotions face au conflit. Quand l’intention est réelle et volontaire par contre, il vaut mieux se protéger et bien souvent, il y a une dynamique récurrente derrière cela. Il faut souvent prendre du recul pour déterminer dans quel camp siège la personne concernée. On ne doit pas devenir paranoïaque mais demeurer vigilants, et faire confiance à notre instinct.

Les attentes envers les autres sont presque inévitables et, on aura beau avoir de grands discours et partager les 110 879 articles sur le sujet, il reste que c’est humain et naturel. Donc, ne nous tapons pas sur la tête et soyons indulgents envers nous-mêmes. C’est bien de vouloir se corriger pour moins souffrir mais ça l’est moins si on passe notre temps à s’en vouloir. Ça fait partie des quelques trucs que j’ai appris en thérapie car j’avais, disons, le blâme facile envers moi-même.

La vie, c’est une belle aventure, elle nous fait vivre toute sorte d’émotions et de sensations, et on rencontrera, sur notre route, une panoplie de gens bons et moins bons.  Ce n’est pas grave de se tromper sur quelqu’un, ce n’est pas une catastrophe de s’être fait une fausse impression. L’important, c’est de faire le tour de notre entourage une fois de temps en temps et se demander si ces gens nous correspondent encore, aujourd’hui, avec qui on est devenu et nos valeurs qui évoluent. Comme un arbre qui grandit au milieu d’une forêt, on doit s’ajuster en fonction de notre trajectoire parmi les autres et toujours tenter de trouver notre meilleure posture pour profiter du soleil et bénéficier de la vie qui nous entoure.

 

Photo : Unsplash | Olsztyn poland

Mission : bonheur

Moments extra ordinaires

Hier soir, j’ai finalement terminé la lecture d’un livre que j’ai réellement pris le temps de savourer, page après page. J’avais entamé ce bouquin cet été et, la vie étant ce qu’elle est, je l’ai parfois mis de côté pour y revenir et retrouver le plaisir à tout coup. Cet ouvrage touchant et profondément empreint d’humanité représente pour moi le parfait type de livre auquel je me réfère à plusieurs reprises, le genre de bouquin-réconfort par excellence.

Moment (extra) ordinaires, de Jean-Pier Gravel, surnommé le Missionnaire, est un récit de rencontres que l’auteur a fait en traversant les 17 régions du Québec. Véritable roadtrip de coups de cœur, il nous présente des gens « ordinaires » qui l’ont touché et ému par leur réponse à sa fameuse question :

« QUEL EST LE MOMENT LE PLUS PRÉCIEUX DE VOTRE EXISTENCE? »

Des gens de tout âge et de toute origine qui, parfois, répondent spontanément et, à d’autres moments, prennent le temps de trouver la perle qui a réellement changé leur vie. Ce qui ressort de cette lecture, c’est l’aspect fondamentalement beau de l’humain, peu importe qui il est. Mais, tristement, on constate aussi à quel point on se concentre peu, au quotidien, sur ces jolies douceurs de la vie.

Des instants magiques, on en vit tous, tout le temps, mais on ne les voit pas ou plus tant nous sommes pris dans notre quotidien et tant nous gardons notre esprit trop occupé par les choses à faire, les trucs qu’on a manqués, les ratés de notre journée plutôt que nos bons coups. Le cynisme est quasi permanent, et l’avoir est devenu plus important que l’être. On accorde une importance très grande à des choses si futiles et ça prend ce genre de livre pour nous le faire réaliser.

Tout comme Le Why Café a été pour moi une lecture marquante, celle-ci, d’un gars de chez-nous, m’a transporté et inspiré. J’ai eu envie de me questionner sur mes priorités, de trouver un sens à mes journées, de recadrer mes préoccupations et de relativiser mes pensées. Oui, parfois, j’ai tendance à avancer sans trop réfléchir et je demeure convaincue que la vie met sur ma route ce type d’expérience, de lecture, pour m’aider à revenir sur le chemin qui me correspond.

J’ai accepté, il y a longtemps, d’être qui je suis et de m’assumer. Comme on dit, on ne peut pas plaire à tout le monde et la dernière chose dont j’ai envie est de me dénaturer pour entrer dans un moule. J’en ai maintes fois parlé, j’étouffe dans un cadre trop strict alors inutile d’essayer de m’y conformer, ça ne fonctionne pas. Mais, il m’arrive tout de même des moments où je suis le rythme et où je m’éloigne de ma vraie nature.

M’y ramener fait toujours un grand bien, me recentrer me procure toujours un immense soulagement, comme si tout à coup je me sentais au bon endroit, au bon moment. Et ce livre m’a attiré dans cette zone de bonheur, de légèreté et d’humanité. C’est une grande mission pour un missionnaire mais c’est surtout, je crois, le fait qu’il ait écrit avec son cœur, qu’il ait abordé ces gens avec l’humilité et la bonté qui lui sont propres.

Rencontrer une personne aussi vraie et aussi généreuse, ça réconforte et ça nous fait renouer avec la notion du vrai bonheur. Lui qui, de son propre aveu, ne l’a pas eu facile, et qui s’adonne maintenant à voir le beau et le bon en chacune de ses rencontres nous livre un message touchant et rafraîchissant : celui de se laisser inspirer par les petites parcelles de bonheur qui nous entoure.

 

Photo : Marie Charest pour Remarke

Le poids ? Sans commentaire !

La Semaine « Le poids ? Sans commentaire ! » débute aujourd’hui et je n’étais pas réellement au courant de cette initiative. C’est un peu par hasard que je suis tombée là-dessus et j’ai été agréablement surprise par les messages qui y sont véhiculés. L’édition 2017 porte sur l’importance de parler autrement de son corps. En commentant uniquement notre apparence ou la forme de notre corps, on en vient à oublier toutes les merveilleuses fonctions de celui-ci !

L’objectif est d’aller au-delà de l’apparence et de plutôt se concentrer sur les émotions et les sensations agréables que notre corps nous offre. Et afin de véhiculer les messages des porte-paroles de cette initiative, la photographe Julie Artacho a réussi à capter sur photo la fierté que Mickaël Bergeron, Catherine Ethier, Pascale Lavache et Saskia Thuot ressentent vis-à-vis leur corps.

On parle souvent des commentaires désobligeants que les artistes reçoivent sur les réseaux sociaux et je n’ose même pas imaginer ce que ça peut avoir comme impact sur leur estime et leur confiance en eux. Ce doit être extrêmement déroutant de se faire diminuer et critiquer en permanence, de faire face aux critiques qui n’ont rien avoir avec le talent ou l’œuvre artistique. Et, quoi que les femmes semblent être plus souvent la cible des détracteurs, je réalise que les hommes aussi doivent gérer ce type de rétroaction nocive.

Qu’on pense à Safia Nolin, à Marilou ou toute autre personnalité publique, le niveau de hargne et de mépris qui transpire des commentaires que l’on voit apparaître me donne l’impression qu’un mal-être généralisé fait rage dans notre société. Et comme il est bien plus facile d’attaquer les autres que de se prendre en main, beaucoup de gens se cachent derrière un écran et déverse leur fiel sur la première vedette à apparaître.

L’image corporelle, c’est bien au-delà du poids. Peu importe ce qui apparaît sur la balance, on peut avoir de soi une impression négative et se trouver mille et un défauts. Pourtant, se réaliser dans la vie n’a rien avoir avec l’image que l’on projette et on devrait donc se concentrer sur nos forces, nos capacités et notre beauté intérieure plutôt que de se focaliser sur l’apparence physique.

Plus facile à dire qu’à faire ? Je sais… Mais comme dans tout, je crois que ça prend une dose de persévérance, de volonté et un peu de détachement. En effet, il faut parfois faire des efforts pour ne pas garder notre attention sur ce qui nous perturbe et continuer d’avancer malgré tout. Rester dans le tourbillon négatif, entretenir la spirale par notre concentration sur le mauvais, ce n’est pas efficace ni bénéfique.

Axons plutôt nos réflexions et notre énergie sur ce qu’il y a de beau et de grand en nous, voyons le verre à moitié plein et misons sur notre unicité et notre différence. Vouloir ressembler à tout prix aux autres a pour résultat de nous fondre dans la masse alors que nous sommes bien plus qu’une copie conforme. Notre individualité se reflète dans notre personnalité et nous devrions être fier d’être qui nous sommes.

Les pensées que nous entretenons à l’égard de notre corps influencent inévitablement nos émotions, nos comportements et notre estime personnelle. Soyons donc vigilants, tout d’abord pour soi, mais aussi pour notre entourage. En effet, les enfants et les amis nous entendent et l’impact peut être plus lourd qu’on ne le croit. Ne préfère-t-on pas être une inspiration pour les autres et participer à la spirale positive afin qu’on change collectivement l’image que nous avons de nous-mêmes ?

Pour en savoir plus sur cette initiative et obtenir les informations à partager, c’est par ici !

 

Photo : Unsplash | Semaine « Le poids ? Sans commentaire ! »

Apprendre à aimer l’hiver

Brigitte Tohm

J’entends déjà plusieurs personnes râler ce matin, pestant contre le froid et la neige qui est apparue sur le sol jusque-là épargné. Mais, chaque année, ça revient et ça ne sert à rien de se battre ou de dépenser de l’énergie précieuse à chialer : la nature gagnera toujours. Pourquoi ne pas plutôt accueillir cette belle saison et se donner les moyens de l’apprécier?

Premièrement, on va se le dire, le look chic prend le bord pas mal avec le froid qui se pointe. Ce n’est pas le temps d’essayer d’avoir l’air cute, c’est le temps d’être au chaud. Oubliez les bottes à talons hauts et troquez-les plutôt pour de bonnes bottes doublées et, idéalement, imperméables. Aujourd’hui, de nombreux modèles offerts sont beaux et il y en a pour tous les goûts. En plus, si vous êtes en robe, les jambières sont revenues à la mode alors, gâtez-vous! Pour ne pas être pris avec vos grosses bottes d’hiver toute la journée ou la soirée, vous pouvez opter pour des bottes dont la doublure se détache ou traîner une belle paire de ballerines dans votre sac à main.

Côté manteau, je n’ai même pas besoin de vous expliquer à quel point c’est un investissement judicieux en ce pays nordique. Un vrai bon manteau doublé, imperméable et qui coupe le vent, ça vous durera plusieurs années et vous évitera beaucoup d’inconfort. Je préconise les manteaux assez longs qui protègent les cuisses car, en plein mois de janvier, le vent mordant peut vous geler la peau au travers vos pantalons en quelques minutes. Pourquoi s’en priver, encore là, une panoplie de modèles existent dans tous les styles imaginables.

Trouvez-vous des bonnes mitaines et un foulard qui vous donnera envie de vous y blottir dès le lever du jour. Ainsi, vous serez moins grognons quand sortir sera une nécessité. Si, comme moi, l’électricité statique vous poursuit pendant de longs mois, optez pour le capuchon sur le manteau plutôt que la tuque. Ce n’est pas infaillible mais disons que ça diminue le niveau d’électricité. Et pour ceux et celles dont les mains sont toujours gelées, il existe des chauffe-mains que vous pouvez glisser dans vos mitaines en un tournemain.

Voilà pour l’habillement… Maintenant, on fait quoi l’hiver? Sortez, bonyenne! Je pense que la meilleure façon d’apprécier l’hiver, c’est d’en profiter. J’ai passé des années à attendre que ça passe, enfermée dans ma maison à maudire cette saison. Depuis que je cours et que je marche en forêt l’hiver, j’ai appris à aimer le froid et la neige. Plus on reste loin de quelque chose, moins on le connaît. Alors, go, allez dehors et amusez-vous. Retrouvez votre cœur d’enfant, faites des bonhommes de neige, allez patiner, glisser, faites du ski ou de la luge. Plus on bouge, moins on a froid, tout le monde sait ça.

Et quand vous rentrez dans la maison, bien revigoré et les joues toutes rosies, servez-vous une boisson chaude, comme un thé ou un chocolat chaud… Ça rend l’activité plus agréable et ça réconforte. Et pourquoi ne pas en profiter pour faire un petit feu dans le foyer? Je sais, au niveau écolo, ce n’est pas le top mais une fois n’est pas coutume et vous n’aurez qu’à travailler de la maison une journée pour compenser en gaz à effet de serre.

Il faut se donner les moyens et mettre toutes les chances de notre côté pour rendre la saison attrayante. Ce n’est pas en restant enfermé, renfrogné et bougon, qu’on va passer de beaux mois d’hiver. Et on le sait, entretenir la mauvaise humeur, ce n’est pas bon pour le cœur. Alors, allez hop, on se bouge le popotin et on trouve notre formule gagnante pour que, à défaut d’être notre saison préférée, ça devienne moins déprimant.

Et parlant de déprime, ajoutez-vous quelques vitamines le matin pour vous aider à garder le sourire. À défaut de faire le plein de vitamine D dans le sud, quelques comprimés peuvent vous aider à garder le moral. Et si vraiment, rien n’y fait, achetez-vous un kit de luminothérapie, ça vous évitera bien des journées grises…

 

Photo : Unsplash | Brigitte Tohm