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Pourquoi faire tout cela

Giulia Bertelli

Dernièrement, j’ai croisé une personne que je n’avais pas vue depuis longtemps. En prenant des nouvelles mutuelles, elle m’a demandé ce que je faisais en dehors du travail. Je lui ai relaté mon retour à la course, mes entraînements, ainsi que mon programme court à l’université. Et la question qui a suivi m’a légèrement déroutée : mais pourquoi fais-tu tout cela?

En général, les gens qui me suivent me disent qu’ils trouvent ça vraiment génial que j’aie décidé de me prendre en main, de faire attention à ma santé, de bouger pour me garder en forme. Tout comme mes cours universitaires peuvent donner envie à certains de se trouver des formations pour le plaisir et pour garder leur esprit vif et allumé. Mais rares sont les gens qui m’ont demandé pourquoi je le faisais.

Et ça m’a pris quelques minutes à répondre sincèrement car c’est facile de dire « parce que j’aime ça… » Mais, sous la surface, quand on creuse un peu, il y a plusieurs raisons et motivations pour ce que l’on entreprend dans notre vie. Et cette interrogation m’a donné l’opportunité de réfléchir sur le sujet plus en profondeur, de m’évaluer dans mes convictions, de prendre du recul pour repenser au fondement de ces choix.

L’université a toujours été pour moi un peu inatteignable et loin de moi l’idée de me positionner en victime ou martyre. Ça n’a rien avoir avec un manque d’intelligence ou d’accessibilité. J’aurais pu y aller mais j’ai choisi de ne pas le faire. En fait, je me souviendrai toujours du moment où j’ai décidé de prendre la branche rapide, le cours intensif qui m’amènerait rapidement au marché du travail. Et, bien que par moments j’ai remis en question cette décision, je sais aujourd’hui que c’était le choix à faire. Mais j’ai toujours eu un complexe par rapport au fait que je n’avais qu’un niveau collégial.

Alors d’entreprendre ce programme court m’a permis de me tester moi-même, de me conforter dans ma capacité intellectuelle, de me donner cette corde de plus à mon arc pour bonifier mes connaissances et réconforter mon estime de moi. Ça peut sembler banal et même un peu insensé pour certains, mais pour moi, c’était important. Toutefois, j’ai aussi réalisé que j’aime mieux apprendre sur le terrain que la face dans un livre.

Concernant la course, c’est arrivé un peu par hasard suite à des mois de remise en question liée à ma santé. Après un diagnostic approximatif et une expérience dans notre milieu de la santé aussi malade que ses patients, j’ai compris que je devais me prendre en charge moi-même et qu’au-delà de l’alimentation et une attention particulière aux symptômes, je devais ajouter une notion importante à ma vie : le sport.

Encore là, je n’ai jamais été une grande sportive et, comme dans bien des sphères de ma vie, j’ai tendance à changer d’idée ou à abandonner rapidement la nouvelle saveur. J’ai essayé les gymnases remplis de machines et de sueur, les cours multiples et variés, me remettre au vélo, aux ascensions de montage… Mais rien n’y faisait, au bout de quelques temps, l’envie disparaissait.

J’ai déjà parlé de ma rencontre avec mon entraîneure ici et je ne me répéterai pas. Mais j’ai compris que ce qui me manquait dans mon parcours, c’était une partenaire, une personne qui allait m’accompagner et me guider dans ça. Par une étudiante qui travaille « au gym » à temps partiel et qui voit 30 clients par jour sans vraiment les connaître. Plutôt une personne qui comprendra ma condition, adaptera mes entraînements et déboulonnera tous les mythes qui peuvent surgir dans mon esprit. Celle qui m’aidera à comprendre mon corps autant que mon esprit et qui me soutiendra quand ma tête ne suit plus, quand mon corps semble lourd, quand l’objectif me semble trop dur à atteindre.

J’ai donc compris que la réponse à la question d’origine est la suivante : parce que je le fais pour moi. Pendant longtemps, on ne sait pas trop pourquoi on fait les choses dans la vie, on se connaît mal, on pense prendre soin de soi sans vraiment s’y attarder. Puis, les événements de la vie nous amènent à comprendre que nous pouvons être notre pire ennemi comme notre meilleur ami. Et c’est en explorant qu’on comprend, qu’on se connecte et qu’on réalise que personne ne peut faire pour nous ce que nous n’arrivons pas nous-mêmes à nous donner : l’amour de soi.

 

Photo : Unsplash | Giulia Bertelli

L’affaire est dans le sac!

Soragrit Wongsa

Hier, on m’a partagé la nouvelle à l’effet que, dès le 1er janvier 2018, Montréal appliquera le règlement interdisant la distribution de certains sacs dans les commerces de la ville. Et la première réflexion que je me suis faite est la suivante : pourquoi ne pas avoir fait un règlement provincial? J’ai comme de la misère à comprendre qu’au point où nous sommes rendus, il soit impossible de forcer la main aux plus récalcitrants et de faire en sorte que le mouvement soit global.

Honnêtement, je pense que j’ai reçu vingt sacs réutilisables gratuitement de la part de divers magasins dans l’année. J’ai des sacs de sacs un peu partout, en plus d’en conserver près d’une dizaine dans ma voiture en permanence. Ce n’est pas comme si on devait dépenser beaucoup de sous pour s’en procurer, contrairement aux sacs de papier bruns pour le compost qui ne sont pas donnés et qui peuvent freiner plusieurs dans leur adoption de cette méthode pour disposer des déchets alimentaires.

Un peu partout dans le monde, les choses changent et les sacs de plastique disparaissent. Il faut savoir que pour s’en débarrasser, les deux seules options sont de les brûler ou de les enfouir dans les dépotoirs. Je ne crois pas avoir besoin de vous expliquer que brûler du plastique, c’est nocif, ça produit des émissions toxiques… Et les enfouir, ben c’est ça. Je n’enterai pas dans les détails mais faites un petit tour près d’un site d’enfouissement et vous comprendrai que ce n’est pas si « enfoui » et qu’un sac, ben ça vole avec le vent. Et ça finit dans la nature. Et ça peut tuer des animaux et/ou des oiseaux, ça déstabilise notre belle faune.

Je disais donc que la ville de Montréal fonce. On peut lire sur leur site ceci :

« En 2018, Montréal emboîte le pas en interdisant tous les sacs d’emplettes en plastique, y compris ceux dits oxodégradables ou oxofragmentables. En fait, seuls les sacs utilisés en épicerie pour éviter le contact direct entre certaines catégories d’aliment (et les problèmes d’hygiène associés) ne sont pas concernés par le nouveau règlement. »

Et moi je dis bravo! Et j’espère sincèrement que c’est le début d’un grand mouvement. Certains lecteurs vont peut-être me détester et trouver que je suis une écologiste extrémiste qui va trop loin (à lire les commentaires sur la page Facebook de la ville, il y a plus d’amoureux du plastique que l’on pense). Et honnêtement, si c’est votre cas, on n’est pas sur la même longueur d’onde.

On a une responsabilité en tant que citoyen et cette belle planète terre, à la vitesse où on la magane, elle va bientôt faire une grosse crise et nous expulser de son territoire. Je fais une grosse image ici mais sérieusement, j’en ai marre des gens qui ne veulent pas changer leurs habitudes tout simplement parce que ça demande un petit effort. Si c’était votre santé à vous qui était en danger, vous seriez content que la population se force pour vous. Alors voyez la planète comme une amie qui a besoin de votre aide…

Ce qu’il y a de plus cool dans cette histoire de sac, c’est qu’aujourd’hui, des dizaines d’entreprises locales, bien de chez-nous, conçoivent de petites merveilles de design à partir de matières recyclées. Vous pouvez donc être très fashion et écolo du même coup. N’est-ce pas génial, ça? Sur la page de la ville qui annonce le changement, on trouve quelques suggestions mais une petite recherche dans Google pourra aussi élargir le spectre des possibilités.

Alors, svp, n’attendez pas que votre municipalité emboîte le pas et commencez dès aujourd’hui à changer vos habitudes, à refuser les sacs de plastique, à mettre de la pression sur vos administrations locales et, surtout, à toujours traîner vos sacs réutilisables. Il n’y a rien de mieux que l’exemple pour influencer positivement les autres!

 

Photo : Unsplash | Soragrit Wongsa

Le geste le plus important est celui que vous posez

prottoy hassan

Ça peut sembler étrange à dire mais il m’arrive souvent de penser à ce que je pourrais faire de mieux, à ce que je pourrais améliorer ou avoir comme impact sur ma communauté. Mais bien souvent, ça demeure des idées, des projets, des embryons de changement. C’est pourquoi je dis que le geste le plus important est celui que l’on pose. Ce ne sera peut-être pas le meilleur, peut-être nécessitera-t-il des ajustements et une version nouvelle et améliorée mais au moins, c’est un pas dans la bonne direction.

C’est facile de parler, c’est simple de brasser des idées et de refaire le monde dans nos têtes et nos soirées bien arrosées mais concrètement, dans le quotidien, ce n’est pas toujours si simple de mettre en action nos paroles, de faire le saut et de concrétiser nos rêves. Hier, dans le métro, je réfléchissais à ce que ma vie était il y a plusieurs années, quand l’angoisse m’accompagnait au quotidien et de constater le chemin parcouru m’a fait comprendre qu’il peut être difficile mais extrêmement bénéfique de changer, de foncer, d’oser.

Des fois, il faut simplement arrêter de réfléchir et sauter à pieds joints. Même si c’est pour rebrousser chemin ou changer de trajectoire en cours de route, je maintiens que c’est mieux que de stagner, de rester dans son petit confort si doux. Car, changer d’air, c’est s’ouvrir à autre chose, ça nous permet de mieux se connaître et de possiblement régler des choses en nous. C’est bien de penser et de peser le pour et le contre mais rester dans ce manège trop longtemps, ça peut aussi nous empêcher d’évoluer.

Je n’ai pas de solution magique ni de trucs faciles pour vous et je crois que chaque personne doit expérimenter pour trouver sa propre formule, sa façon de sortir de son marasme. Je suis une personne relativement impulsive donc souvent, je me rends compte que je change sans en être consciente, que j’ai plongé sans le réaliser. Mais je sais aussi que, par moment, je tergiverse longtemps, j’hésite, j’ai peur. Peur d’avoir l’air fou, peur de me tromper, peur de regretter. Et souvent, c’est dans cette phase de doute que je suis le moins confortable. Ce n’est ni avant ni après, c’est réellement pendant le flottement, dans cette zone grise que je ne suis pas à l’aise.

Et depuis le temps que je travaille sur moi, depuis toutes ces années où j’ai appris à me connaître, tout ce temps à décortiquer mes réflexes et mon bagage, j’ai compris que je dois me faire confiance et qu’au fond de moi, il y a toujours la réponse. Que j’aurais beau tourner de tous les côtés une idée ou un dilemme, si je me connecte, si je me concentre, je sentirai ce qui est bon pour moi, ce qui est le mieux. Pas ce qui est le plus glamour, pas ce qui, aux yeux des autres, semble le plus cool. Ni ce qui, selon la société, m’apportera le succès ou la reconnaissance.

Je suis qui je suis et je m’accepte ainsi. Alors mes choix doivent être faits en fonction de cela. Poser un geste, c’est s’assumer, s’écouter, se comprendre. Et quand on le fait, on se redéfinit à chaque fois, on ajoute un brique à son propre monument. Aussi banal et petit peut-il être ce geste, il fait partie de notre histoire de vie et en cela, il devient grand. On le sait, des fois, tout part d’un petit rien alors il ne faut jamais sous-estimer l’impact de nos faits et gestes.

Poser un geste, agir, c’est aussi être. Être un citoyen, être un ami, être là, être soi. Gardons toujours en tête que nous avons le choix, qu’on peut décider ce qui nous définit et qu’on peut aussi parfois, être son propre bourreau. Quand on comprend cela, on investit notre temps et notre énergie sur ce qui compte vraiment.

 

Photo : Unsplash | prottoy hassan

Une fin de vie programmée

Nolan Issac

Ces jours-ci, phénomène banal mais oh combien frustrant de la vie moderne : ma machine espresso rend l’âme, tranquillement. Après cinq ans de loyaux services, elle semble être en fin de vie, réclamant sa retraite à grand coup de lenteur et de toussotement. Comme si livrer un café était devenu au-dessus de ses forces. Problème de riche, me direz-vous? En quelque sorte oui, mais je dirais surtout que c’est un enjeu de société que l’obsolescence programmée de nos bébelles.

Cinq ans, c’est si court dans une vie. Si on calcule que je devrais me procurer un nouvel appareil à tous les lustres, et donc disposer de l’ancien, ça en fait des déchets, même s’ils sont récupérés par l’écocentre. Et je ne comprends pas comment on peut concevoir des produits avec une si courte durée de vie. Ce n’est pas comme si j’avais négligé le nettoyage ni fait une utilisation excessive. On peut clairement considérer cela comme un usage normal dans mon cas.

Je parle de cet article de cuisine mais mon four grille-pain a vécu la même tragédie deux ans auparavant et je sens que mon réfrigérateur ne survivra pas au-delà des deux prochaines années. Après la laveuse qui a rendu l’âme l’an dernier, je me sens dans un cycle perpétuel de remplacement. Il n’y a jamais de fin puisque chaque élément de l’écosystème trouve son moment pour mourir.

Je déteste savoir que je vais produire des déchets, même s’ils sont sagement démontés et recyclés, même si on en dispose de la façon la plus louable possible. Ça demeure, au final, un nouvel achat, une consommation excessive d’objets. Je m’ennuie du temps où les réfrigérateurs duraient vingt ans et qu’ils allaient terminer leur vie au chalet ou dans le sous-sol, pour « la bière et la liqueur ». Les vieilles chaînes stéréo qu’on voyait survivre, vestiges d’une époque révolue, les meubles-télévisions qui prenaient la moitié du salon et qui nécessitaient un léger coup de poing sur le dessus pour retrouver leurs ondes d’antan…

Je suis nostalgique et c’est rare, mais je le suis de cette époque où les entreprises se forçaient pour créer pour le long terme, où la fidélité des clients se mesuraient autrement que par le nombre de courriels de colère envers des produits toujours plus fragiles. Je me souviens du premier baladeur qu’on pouvait réparer soi-même, des voitures qui ne comportaient aucune technologie, ou si peu, et que n’importe mécanicien pouvait restaurer et des appareils de cuisine qui se transmettaient de génération en génération, grâce à une qualité de confection exceptionnelle.

Certains me diront que je n’ai qu’à m’en passer, que ce n’est pas primordial dans une vie d’avoir un café au lait tous les matins et ils ont bien raison. Mais ça fait partie de mes petits plaisirs de la vie et on est loin d’un gadget superflu pour faire des boissons gazeuses à la maison. Ça a beau constituer un certain luxe, il me semble que ce n’est pas normal de dépenser quelques centaines de dollars tous les cinq ans parce que le mécanisme n’est pas assez robuste pour perdurer au-delà de ce délai.

C’est un exemple parmi tant d’autres et je suis convaincue que les parents peuvent raconter une panoplie d’histoires de jouets qui se sont brisés prématurément et ont créé beaucoup de peine à leur progéniture. Je n’ai pas la solution mais je me questionne sérieusement sur notre pouvoir, en tant que consommateur, sur ces entreprises qui produisent de plus en plus, avec de moins en moins de souci de qualité. Acheter, c’est voter, dit-on. Alors, pour qui votons-nous dans ce cas?

 

Photo : Unsplash | Nolan Issac

Célébrer!

Element5 Digital

Depuis déjà plusieurs jours, on nous bombarde de publicités sur Noël, sur la période des festivités qui s’amène, on nous invite à festoyer en famille et entre amis, on nous explique le fonctionnement de Nez Rouge pour nous raccompagner en toute sécurité… Bref, on nous invite à célébrer allègrement, sans retenue, autant dans les dépenses que dans le plaisir. Mais, est-ce que tout cela est nécessaire et est-ce vraiment cela la notion même de célébration?

J’ai comme le sentiment qu’on a un peu perdu le sens même du mot célébrer, ou plutôt qu’on lui accorde un sens trop axé sur la consommation. À la base, le simple fait d’être là, vivant et pleinement conscient, c’est déjà en soi une célébration. Célébrer les facultés de son corps de pouvoir se mouvoir, de nous mener là où on le désire, de répondre à nos intentions et de nous garder dans l’action me semble très pertinent.

Célébrer la vie, qui bouillonne autour de nous et en nous, qui nous propulse, qui nous anime, qui nous transporte à chaque jour, ça me paraît nécessaire. Car tous n’ont pas cette même énergie, cette même vitalité. Célébrer le fait d’être en santé, de pouvoir se nourrir à notre faim, de pouvoir travailler, marcher librement, s’exprimer sans gêne, dans un monde sécuritaire et ouvert. Célébrer la beauté des gens qui nous entourent…

Actuellement, on célèbre beaucoup sans raison, ou pour les mauvaises raisons. Parfois, parce qu’une fête officielle se pointe dans notre agenda, tout simplement. Mais on ne sait plus réellement ce qu’on glorifie, et en réalité, on s’en fiche un peu. On dit souvent que toutes les occasions sont bonnes pour fêter de toute façon… Mais si on s’y attarde un peu, on trouvera un nombre interminable de raisons de festoyer, de remercier la vie, d’encenser notre existence.

Entrechoquer nos verres pour autre chose que le simple fait que c’est Noël, prendre le temps de savourer chaque seconde passée avec nos proches, se ressourcer de cette énergie positive, faire de cette période autre chose que juste un gros party de fin d’année. Et, loin de moi l’idée de vous juger pour vos nombreuses réunions de famille et d’amis. Voyez votre monde et serrez-les dans vos bras! Mais faites-le en pleine conscience, en étant vraiment là, mentalement.

Célébrez la vie qui vous nourrit intérieurement, par les rencontres que vous avez faites dans l’année et qui vous ont marquées, par les lectures et autres apprentissages qui ont alimentés votre esprit, par la beauté de la nature que nous ne chérissons pas assez. Je nous trouve particulièrement chanceux de vivre ici, dans tout cet espace riche et fourni, et je crois qu’on prend tout cela un peu trop pour acquis…

Alors, célébrons, oui, mais de manière mature et sereine, dans la pleine conscience et la gratitude, d’avoir la chance qu’on a, d’avoir la capacité d’en profiter. Certains me diront que c’est cliché et qu’en fin d’année, on veut simplement décrocher et pouvoir faire la fête sans se prendre la tête. Mais, pendant quelques secondes, imaginez-vous que tout cela disparaît, que vous vous retrouvez du jour au lendemain, seul et démuni… Ne seriez-vous pas nostalgique de cette belle période facile et empreinte de légèreté?

On a toujours l’impression que tout est éternel mais ce n’est pas le cas. Alors apprécions ce que l’on a à sa juste valeur et fêtons avec le cœur à la bonne place, bien connecté aux gens qui nous entourent. Soyons généreux et empathiques pour ceux qui n’ont pas la même chance que nous. Ouvrons-nous pour qu’aucune amertume ne puisse teinter les fêtes de qui que ce soit. Et si, en cours de route, vous sentez que vous n’êtes pas dans les meilleures dispositions, je vous suggère une petite méditation. C’est plus efficace que le meilleur des Bordeaux et, en prime, vous n’aurez pas mal à la tête…

 

Photo : Unsplash | Element5 Digital