Posts published on "février 2018" — Page 2

Le temps des récoltes

Markus Spiske

Je sais, en lisant le titre de mon billet, vous devez vous demander si je fais de la fièvre ou si j’ai décidé de m’expatrier dans un pays plus chaud. Mais non, je vous le confirme, je suis bel et bien au Québec avec une tonne de neige devant mes yeux et une température corporelle sensiblement normale. En fait, c’est que je fais référence aux récoltes personnelles et non pas maraîchères. Je parle de récolter le fruit de nos efforts, de nos introspections, de nos remises en question et des décisions qui s’en suivent.

On va se le dire, on travaille fort dans la vie, du moins dans la majorité des cas. Il y a des exceptions partout mais je ne m’attarderai pas là-dessus. Donc, on travaille fort, on se force, on bûche, on s’enfarge, on se relève et on continue. Et, à travers tout ce parcours à obstacles qu’est la vie, on apprend à mieux se connaître, on comprend nos bons vieux patterns, on en découvre les sources et on tente, de notre mieux, de faire en sorte qu’on casse le moule et qu’on s’améliore.

Et, parfois, on a l’impression de stagner, de ne pas avancer, d’être dans la vase jusqu’au cou. Mais ces moments de doute et de semblant de sur-place, ils sont cruciaux à notre avancement, à notre évolution. Car, c’est comme les arrêts de ravitaillement en course : ils permettent d’aller plus loin, de faire le plein. Puisqu’on ne peut pas être constamment en mouvement, toujours à l’affût, aux aguets pour le moindre changement à faire. Parfois, il faut se mettre sur le côté de la route et piquer un somme, pour être plus fort ensuite.

Ces temps-ci, j’ai pu expérimenter le fruit de mon travail sur moi, constater que je ne réagis plus comme je l’aurais fait il y a dix ans, même cinq ans. J’ai réussi, sans trop m’en rendre compte, à attendre un niveau de détachement et à me défaire de l’emprise très étouffante de l’anxiété. Je dis sans trop m’en rendre compte car j’ai longtemps eu l’impression que j’aurais un jour un genre d’épiphanie, que je me réveillerais un matin, transformée. Je sais, ça paraît exagéré mais j’image un peu pour le besoin de la cause.

Mais c’est comme si, avant, je savais que je n’allais pas bien, je savais que je devais changer des choses, régler des vieilles blessures, bref, faire un travail bien en profondeur mais je ne savais absolument pas comment m’y prendre. La montagne me paraissait trop grosse à monter. Mais, malgré tout, j’ai continué d’aller en thérapie, j’ai poursuivi ma route, sans réellement savoir la destination. Et finalement, à force d’avancer, j’ai gravi, petit à petit, le mont de mes démons.

Et, aujourd’hui, sans être arrivée au sommet, j’ai une plus belle vue sur ce que j’ai accompli, je peut constater le chemin parcouru, récolter le fruit de mon travail. Je dois vous avouer que ça fait franchement du bien mais que ça procure aussi un petit vertige. J’ai tout fait ça, moi? Wow! C’est bien la première fois de ma vie que je peux oser me dire bravo. Exigeante envers moi-même, j’ai souvent vu plus ce qui manquait pour arriver à 100% que les 80% que j’avais accompli…

On a tous nos petites victoires, nos petits pas en avant qui font une grosse différence, nos décisions difficiles qui, une fois assumées, ont eu un impact majeur sur notre vie. Mais c’est parfois très pénible de nommer sa fierté, de se féliciter sincèrement, de se donner l’amour que l’on mérite pour avoir pris soin de soi. Alors, je vous le partage ce matin en toute humilité. Soyez fiers/ fières de vous, appréciez votre route, c’est votre parcours personnel, celui qui vous représente et fait de vous un être unique. Il n’y a pas un chemin meilleur qu’un autre et, on le sait, ce n’est pas la destination qui compte. C’est la récolte que l’on fait et l’appréciation du fruit que l’on recueille qui importe. Et aujourd’hui, je vous le dis, je croque dedans à pleines dents, avec joie. Et ça procure un sacré plaisir!

P.S. Et oui, j’avais envie de nous redonner espoir avec une photo de jardin, de verdure… Le printemps va finir par arriver et avec lui, la nature reprendra ses droits et déploiera ses majestueuses couleurs! Ne perdez pas espoir!

 

Photo : Unsplash | Markus Spiske

Être touche-à-tout

Andrew Neel

Hier, après mes intenses péripéties de toit qui coule et de chat adopté hautement allergène, je suis tombée sur cet article du Devoir qui explique un nouveau phénomène qui me fait hautement plaisir de découvrir : les slasheurs. On pourrait le traduire par « pluri-travailleurs » ou travailleurs-caméléons. Et, ce qui me rend particulièrement heureuse de cette découverte, c’est que j’ai enfin un nom pour mon syndrome du multitâche!

J’en ai parlé à quelques reprises ici et mes proches me connaissent assez pour savoir que je suis consultante pour une raison fondamentale : j’aime le changement. Ce n’est pas juste que je le tolère mais je l’embrasse allègrement ou comme dirait mon amie, je le french à grande bouche! Me plonger dans un nouveau contexte, découvrir un milieu d’affaires inexploré, c’est comme aller à la ronde pour certains : exaltant et euphorisant.

Mais j’avais toujours cette impression d’être jugée sur mon envie de bouger constamment, confrontant les autres dans leur besoin de stabilité et de repères absolus. Pourtant, avec les années, j’ai constaté que les entreprises bénéficient grandement de l’expérience des gens qui ont vu les autres façons de faire, méthodes de gestion différentes et facteurs de succès ayant faits leurs preuves.

J’ai occupé différentes positions dans les entreprises qui m’ont mandatée et j’ai pu côtoyer d’excellents gestionnaires qui ont su avoir l’ouverture d’esprit nécessaire pour profiter au maximum de mon expertise. Mais, dans d’autres cas, j’ai vu des gens faire preuve d’une résistance à toute épreuve. Chacun ses forces comme on dit!

Bref, aujourd’hui, j’ai un nom sur mon statut et je suis bien heureuse de découvrir une communauté qui, comme moi, butine d’un projet à l’autre sans gêne et sans complexe. Les allergiques à la permanence qui assument cet état de fait deviennent des mines d’or pour les entreprises qui aspirent à évoluer rapidement. Et ces compagnies qui démontrent une flexibilité peuvent aussi garder dans leurs rangs des ressources essentielles qui désirent poursuivre leurs projets personnels grâce à un horaire diminué, voire un temps partiel.

À quand une société qui défait les carcans et qui se concentre sur les forces des gens plutôt que sur des descriptions de poste contraignantes? Plutôt que de se focaliser sur une case à remplir à 100%, pourquoi ne pas plutôt ouvrir ses horizons pour accueillir des profils atypiques? Avec une pénurie de main-d’œuvre dans certains milieux, j’ai l’impression qu’on devra assurément tendre vers cette façon de faire. Mais au lieu d’attendre d’être acculé au pied du mur, il serait peut-être intéressant de ratisser plus large dès maintenant.

Apprendre à se connaître, ça permet de savoir ce qu’on vaut et ce qu’on veut. Et ainsi, on peut définir plus précisément ce qu’on a à offrir et la position qui nous convient le mieux. Un jour, je crois que tout le monde ne sera qu’un humain dans une banque de ressource, sans attache ni contrat de travail. Et peut-être que rendu là, on pourra enfin voir éclore des talents cachés, débarrassés de leurs chaînes et leurs contraintes.

Je vous invite à lire l’article en question et à vous questionner sur votre propre relation avec le travail, les conditions et les impacts que tout cela a sur votre qualité de vie. Parfois, quand on prend le temps de se positionner à partir de ses propres valeurs, on réalise qu’on n’est pas si heureux. Et c’est à partir de là que les plus belles transformations surviennent.

 

Photo : Unsplash | Andrew Neel

Des pas si bonnes surprises de la vie

Kelly Sikkema

Fin de semaine étrange qui vient de se terminer : infiltration d’eau par le toit due à la couche de glace épaisse qui fond avec le redoux, adoption d’un chat gentil mais qui a déclenché une allergie sévère chez-moi… On peut parler de mauvaises surprises même si, on va se le dire, il n’y a pas mort d’homme. J’ai beau avoir une respiration sifflante comme un vieux fumeur d’Export verte et avoir dû mettre des plats de pastique un peu partout dans ma demeure, il reste que ça aurait pu être pire.

Certains me diront que je suis trop positive mais j’ai consciemment choisi dans la vie de voir le verre à moitié plein. Je n’aime pas m’apitoyer sur mon sort et encore moins ruminer le négatif pendant des heures, voire des jours. À quoi ça me servirait, de toute façon, hein? Ça ne changerait pas l’état de ma salle-de-bain ni de ma santé. Du matériel, ça se répare, et pour ce qui est de Monsieur X (je n’ai pas encore réussi à me décider sur le prénom du félin concerné), il trouvera assurément une famille qui pourra le câliner à souhait.

Bien entendu, je suis très déçue car j’avais envie de retrouver le plaisir d’avoir une petite bête à fourrure dans mon lit le matin, qui vient me réveiller pour avoir de l’attention. Certains détestent ces réveils, moi, je les adore. C’est qu’elles sont tendres et remplies d’amour, ces petites bêtes-là! Mais actuellement, l’approche du matou me fait éternuer, gratter et respirer péniblement. On est loin de l’effet désiré, malheureusement.

Mais je me dis que ce n’est que partie remise, que je devrai seulement faire des tests avec diverses races réputées moins allergènes et que je trouverai bien chaussure à mon pied. Je sais qu’au moins, ce gentil minois séduira une autre personne et qu’il fera des heureux. L’avantage des refuges, c’est que l’euthanasie n’est pas une option donc malgré cet échec, il s’en sortira indemne.

Il faut savoir s’écouter dans la vie et savoir quand quelque chose ne va pas. Je me connais et je sais que cette réaction n’est pas temporaire ni éphémère. Je ne peux pas me mettre la tête dans le sable et me dire que ça va passer… Je connais les signes d’une situation problématique malgré mon amour pour les chats. Tout comme j’ai compris, hier matin, en voyant mon cadre de fenêtre de salle-de-bain se prendre pour une douche qu’il me fallait agir et trouver de l’aide rapidement.

La vie, c’est fait de moments moins agréables aussi, ce n’est pas toujours beau et rose. Il faut parfois prendre des décisions plus pénibles, mais c’est pour le mieux. Et c’est souvent dans ces situations qu’on réalise qu’on évolue, qu’on avance, qu’on apprend à se connaître de mieux en mieux. J’ai beau vouloir quelque chose, si c’est pour me rendre malade, ça ne sert à rien de m’acharner. J’en paierai le prix et ce, beaucoup trop cher.

Agir avec bienveillance envers soi-même, c’est aussi renier certains intérêts, du moins momentanément. J’ai beau être assez entêtée dans la vie, je sais quand je dois cesser de me battre et penser à ma santé d’abord. C’est comme en avion, quand on nous dit de se sauver soi-même avant de penser sauver une autre personne.

C’est donc dans un drôle d’état et un peu déçue que je débute cette semaine qui s’annonce mouvementée. Heureusement, les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. J’espère que les jours qui viennent seront plus calmes et moins perturbants. Mais, comme on dit, ça en prend des moins bons pour apprécier ceux qui sont joyeux! Alors je vous souhaite une belle semaine, empreinte de douceur et de sérénité. J’en suis convaincue, les jours à venir seront mieux dans mon cas!

 

Photo : Unsplash | Kelly Sikkema

Tout est relatif…

Alain Pham

Relativiser : faire perdre à quelque chose son caractère absolu en le replaçant dans un ensemble, un contexte. C’est la définition du Larousse, pour ceux que ça intéresse. Mais c’est bien beau de savoir ce que cela signifie, encore faut-il être apte à l’appliquer au quotidien, à l’intégrer dans sa conscience, à en appliquer les préceptes. Et je crois que c’est cette portion qui fait défaut bien souvent.

Si on passe notre temps à regarder les infos, à lire les journaux qui nous bombardent des pires nouvelles, on peut facilement se dire que tout va mal dans notre monde. Avec la nouvelle tuerie d’hier chez nos voisins du sud, qui fait suite aux précédentes toutes aussi meurtrières ou traumatisantes, on peut facilement tomber dans la déprime et se dire que notre société part à la dérive.

Mais, ce qui m’attriste, c’est que peu de médias diffusent les belles nouvelles, les petits moments ordinaires qui font de nos vies des existences extraordinaires. Les gens qui donnent de leur temps pour aider leurs prochains, ceux qui se réunissent pour chasser l’ennui et qui finissent par bâtir de beaux grands projets, ensemble, ces familles qui accueillent à bras ouverts les enfants abandonnés… Je pourrais continuer ainsi longtemps car du beau, il y en a plein.

Quand j’ai une journée de merde, quand je vis quelque chose qui ne me fait pas du tout plaisir, j’essaie de prendre un pas de recul et de penser à tout ce qui va bien. Ce n’est pas toujours facile ni évident et il m’arrive de rager et de pester contre l’univers pendant quelques minutes. Mais, après, je réalise que tout cette énergie gaspillée dans le négatif, il vaut mieux pour ma santé mentale de l’investir dans du positif.

La course me sert d’exutoire, bien entendu, mais j’ai réalisé aussi que la musique, la lecture ou même la marche m’aide à me sortir du cercle vicieux. Toutes ces façons de rationnaliser, de sortir de mes émotions nocives pour revenir à l’essentiel, je les ai découvertes avec les années, à force d’être confrontée à des situations blessantes ou décevantes.

J’ai aussi appris avec les années à gérer mes attentes par rapport aux autres ou aux événements de la vie. Car, comme je suis relativement exigeante envers moi-même, je l’ai été aussi envers le reste. Et ce qui en a découlé était loin d‘être joyeux par moment. Peine et déception ont été pendant longtemps la résultante de ces attentes irréalistes et démesurées. Je subissais les conséquences de mes propres expectatives, seule responsable de mon malheur.

Choisir d’user de sagesse au lieu de laisser les émotions nous mener, c’est loin d’être un exercice facile et ça ne tombe pas du ciel. Comme dans tout, ça demande des efforts, des erreurs pour apprendre et des essais pour comprendre. Et, en premier lieu, ça demande de passer du mode passif au mode actif. Au lieu d’endurer ce qui ne convient pas, il faut d’abord l’identifier puis trouver un moyen pour sortir de la spirale.

Cesser de regarder les nouvelles à la télévision a été pour moi un moyen d’arrêter d’être influencée par le négativisme généralisé. Entendez-moi bien, je m’informe de ce qui se déroule dans notre société, mais autrement. Car je n’ai pas besoin de voir le sang couler et de voir en continu les nouvelles de partout dans le monde me présentant les catastrophes sous tous les angles possibles pour savoir que ça existe.

Bref, je pense qu’il faut trouver, chacun, nos moyens de relativiser et de rester dans le positif. Ce n’est pas toujours facile, ça demande une dose de motivation mais le cercle vertueux est beaucoup plus agréable à vivre. Et, je vous le dis, les gens auront beaucoup de plaisir à vous côtoyer si vous êtes la personne qui les rend toujours plus joyeux après une rencontre. Sans être un clown de service, disons qu’être une source d’énergie positive est une motivation pas banale du tout!

 

Photo : Unsplash | Alain Pham

L’impulsion saine

Sammie Vasquez

On parle souvent de l’impulsivité comme d’un défaut : ah que je suis trop impulsive, ah cette personne fait preuve d’impulsivité dans ses réponses… Mais, en réalité, on a tous besoin d’un peu d’impulsion dans la vie pour foncer, pour se projeter, pour avancer. L’impulsion, c’est l’action de mettre en mouvement, c’est ce qui nous pousse à agir. Il faut simplement être en contact avec soi-même pour sentir monter cette impulsion et ne pas être son esclave, ne pas se laisser envahir par elle.

Quand on dit que quelqu’un a agit sous l’impulsion de la colère ou qu’une personne a cédé à ses impulsions, on fait souvent peu la différence entre l’émotion et sa manifestation, son expression. Des émotions, pourtant, tout le monde en ressent et le problème n’est pas là. C’est plutôt au niveau du contrôle qu’on laisse celles-ci prendre sur nous qui peut devenir envahissant et nous faire perdre nos repères. L’impulsion émotionnelle survient quand on a dépassé le cap de l’examen de conscience… Quand on a laissé nos émotions devenir le maître à bord.

En affaires, on parle d’impulsion de manière positive, comme étant une action propre à accroître le développement, le dynamisme d’une activité. L’impulsion donnée au tourisme dans une région est souvent citée comme un essor, un vent de changement. Alors pourquoi se fait-il qu’il en soit autrement pour l’être humain?

Je suis, personnellement, une personne relativement impulsive et prompte. J’ai appris, avec les années, à appliquer des filtres sur mes pensées pour éviter de blesser des gens par mes paroles et aussi à prendre du recul avant de réagir dans certaines situations. Avoir tous les éléments, les points de vue et les informations avant de rebondir, c’est plus sain. Mais, dans certains cas, mon impulsivité me sert énormément.

Quand je n’ai pas envie d’aller courir ou d’aller à mon entraînement, je peux activer ce trait de caractère pour me fouetter un peu pour agir, sans trop réfléchir. Je débranche la petite voix dans ma tête qui me décourage, j’active mon impulsivité et je me dis : allez hop, on se bouge. Même chose quand un changement me fait peur ou m’insécurise : j’arrête de penser et je fonce car me poser les mêmes questions sans cesse ne changera rien.

Bien sûr, quelqu’un qui souffre d’un trouble de la personnalité limite n’aura pas la même relation avec son impulsivité et en psychiatrie, l’impulsion peut être un symptôme d’un trouble plus grave. Je ne veux en aucun cas inciter quiconque à dévier d’un traitement médical ou des conseils avisés d’un thérapeute. Mais pour le commun des mortels, je crois qu’on peut apprendre à négocier avec son impulsivité et à s’en servir comme tremplin, dans les situations qui peuvent être servies par celle-ci.

Apprendre à gérer ses émotions, à les sentir monter, à déceler ce qui les déclenche, c’est extrêmement bénéfique et ça peut nous éviter bien des soucis. En psychothérapie, le thérapeute considère davantage l’impulsivité comme un symptôme qui mène à un nœud… à travailler et à dénouer patiemment. Et je crois qu’on est tous capable de faire notre petit bout de chemin par soi-même, en étant à l’écoute de soi-même, sans jugement.

Cette impulsion qui, à prime abord, semble nuisible peut devenir une véritable alliée pour nous propulser et nous amener dans des zones jusque-là inexplorées. Il suffit de savoir déceler ce qui est irraisonnable de ce qui est simplement épeurant. Tout comme l’athlète qui prend son élan avant de bondir de toutes ses forces, il faut, à un moment, lâcher prise et sauter dans le vide pour découvrir de quoi on est capable quand on sort de notre petit cocon. C’est ça, le côté positif de l’impulsion : un effet magique et libérateur.

 

Photo : Unsplash | Sammie Vasquez