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Un peu de profondeur

Matt Collamer

Dernièrement, j’échangeais avec une amie sur les relations à l’ère des réseaux sociaux. Sincèrement, quand je nous regarde aller, des fois je me dis que bientôt, on ne se parlera plus du tout. Elle me racontait un épisode étrange qui lui est arrivé récemment. Lors d’une panne dans le métro qui s’éternisait un peu, elle a souri à une autre femme, tout bonnement, question d’engager un peu la conversation et de rendre le moment un peu moins long.

La dame l’a regardé, hébétée, et lui a demandé ce qui la dérangeait. Mon amie, surprise, a tenté de lui expliquer qu’elle voulait simplement être polie et cordiale et que, dans l’attente, c’est une occasion d’apprendre à connaître les gens, de s’intéresser aux autres. Et son interlocutrice réfractaire lui a répondu : si tu es si désespérée, appelle les lignes d’aide téléphonique.

Son commentaire que je juge blessant est resté à l’esprit de mon amie au point que plusieurs jours plus tard, elle m’a a parlé, le cœur encore chamboulé devant cette révélation de l’état de l’espèce humaine : les gens ont peur les uns des autres. Je ne sais pas exactement ce qui a causé cela et comme je disais à cette dernière, cela en révèle plus sur l’autre personne que sur elle-même, mais c’est tout de même très troublant.

Est-on vraiment rendu à un point où un sourire est devenu louche? Est-ce qu’on doit se méfier de tout le monde à ce niveau? Je suis désolée, peut-être est-ce ma naïveté de fille originaire d’une campagne profonde mais ça ne me rentre pas dans la tête. Fut un temps où, avec ma face de guide touristique ambulante, je me faisais accoster à Montréal par toutes les dames âgées un peu perdues ou les touristes qui cherchaient leur chemin. Ça en était devenu un running gag avec mes amis…

Il m’arrive encore d’être la « cible » d’une personne qui cherche de l’aide à travers une foule (je dois dégager quelque chose de profondément doux car même dans ma phase semi-gothique avec tatous et perçage, ça m’arrivait).  Mais j’avoue qu’à y réfléchir, c’est moins fréquent. Et je constate aussi que, dans le métro ou ailleurs, la majorité des gens sont centrés sur eux-mêmes, plutôt fermés et déconnectés.

Est-ce que ça nous prend des catastrophes pour soudainement lever le nez et s’intéresser aux autres? Et encore, à voir les gens tomber sur la glace sans que personne ne les aide, ou avoir une faiblesse dans le métro sans que quiconque ne daigne s’y attarder, je me demande parfois quel choc sera requis pour déclencher tout à coup une vague de solidarité.

Car la solidarité, l’ouverture aux autres et l’empathie, ce n’est pas qu’une question de guignolée. Ce n’est pas sur demande où une fois par année, on ouvre notre portefeuille aux plus démunis pour soulager sa conscience et s’acheter un coupon de bon sentiment. Si on continue de s’éloigner et de s’isoler, humainement, on ne vivra pas vieux. Car c’est prouvé : ce sont nos relations qui agissent sur nous comme un véritable baume quand un malheur survient. Lisez les articles qui parlent de l’effet d’un câlin sur le corps pour comprendre…

Dernièrement, j’ai commencé à chercher un organisme pour qui je ferai du bénévolat. J’ai envie d’investir mon temps, mes connaissances et mon énergie pour aider mais aussi pour apprendre et pour m’enrichir l’âme au contact des autres. C’est souvent dans les organismes que l’on retrouve des perles de bonté et être près d’elles me semble un bon moyen pour contrer la grisaille des relations humaines que je constate. Si vous avez des suggestions, je suis ouverte à les recevoir. Car au-delà des dons matériels, j’ai envie de voir la face cachée du monde, des gens, de l’humain dans ce qu’il y de plus beau, de plus profond et de plus pur : l’entraide.

 

Photo : Unsplash | Matt Collamer

Avancer malgré les embûches

Jasper Guy

Hier, j’avais au programme une sortie de course avec quelques intervalles. Je regardais la neige tomber en sachant que ce ne serait pas de tout repos. Mais j’ai chaussé mes souliers en me disant que j’allais faire de mon mieux et que c’était préférable que de rester chez-moi à espérer. Alors, à peine partie, encore en marchant le temps de démarrer mon application et ma musique, j’ai mis le pied sur une belle plaque de glace cachée par le manteau blanc. Ça partait bien…

Je me suis mise à trotter tranquillement pour donner le temps à mon corps de s’habituer à la température et aux conditions extérieures. Quand on dit que l’expérience rentre tranquillement… Après une dizaine de minutes, j’avais trouvé mon rythme et je gambadais. Une voiture a décidé de reculer de son entrée, sans regarder derrière, ni de côté d’ailleurs. Tsé, quand on dit un champion. J’ai dû me décaler dans le banc de neige pour éviter d’être emboutie par le coffre arrière de sa voiture. Je vous épargne les gros mots qui sont sortis de ma bouche à ce moment-là.

Deux déneigeurs ont assisté à la scène sans broncher… Je continue ma route, le cœur un peu trop affolé mais je respire et je me dis que le pire a été évité. Quelques rues plus loin, un autre « champion » m’envoie littéralement le contenu de sa souffleuse dans les souliers, sans même s’excuser. Je me dis que vraiment, aujourd’hui, j’aurai les pieds bien mouillés! Mais je fais mes intervalles, de mon mieux, avec trop de neige dans mon équipement, et un sentiment étrange.

J’ai réussi à terminer mon entraînement sans d’autres embûches (heureusement) et quand j’ai franchi le seuil de ma porte, je me suis regardé dans le miroir de l’entrée. J’y ai vu une femme au sourire béat et aux joues rougies par le froid. Et j’ai ri. Il m’est arrivée plein de mésaventures pendant cette sortie mais je souris. Pourquoi? Parce que ça me fait du bien, parce que malgré tous ces chamboulements, chaque fois que je sors courir dans la neige, je retrouve mon cœur d’enfant. Vous savez, ce principe dont je vous ai parlé dernièrement?

Je vous casse les oreilles avec cela (ou les yeux dans votre cas) mais la raison pour laquelle j’en parle et je partage mes expériences, c’est que ça a complètement changé ma façon de voir les choses, de vivre ma vie. J’étais beaucoup plus aigrie avant, en constant combat, j’avais ce sentiment de ne pas être correcte, d’avoir à forcer les choses tout le temps. Et je ne comprenais pas pourquoi.

Mais j’ai compris que j’essayais trop de tout contrôler et que la vie se charge toujours de nous envoyer les messages nécessaires. Je me bouchais les yeux et les oreilles pour ne pas voir ni entendre ces missives pourtant claires. « Let it be. » « Laisse les choses aller et vis ta vie. » C’est ainsi que de belles chose surviennent car on ouvre ainsi notre esprit, on est prêts à accueillir du nouveau et du beau au lieu de se concentrer sur ce qui ne va pas comme on veut.

La course à pied, je le dis souvent, c’est mon médicament. Mais c’est aussi méditatif, ça me permet de me connecter à moi-même et d’apprécier la force de mon corps, de contempler ce que cette machine a dans le ventre. C’est gratifiant et c’est nourrissant. Pas pour mon égo. Pour mon âme. Je ne suis pas en compétition, je ne fais que pousser mes limites, un kilomètre à la fois, pour constater à quel point on peut toujours s’améliorer. C’est un excellent exercice d’humilité.

Pourquoi je me complique la vie à courir dans la neige au lieu de m’acheter un tapis roulant? Parce que j’ai envie d’air pur, j’ai envie d’apprendre à aimer l’hiver, j’ai envie de sentir que je suis capable de dépasser mes limites, autant mentales que physiques. Et parce que ça me fait du bien, tout simplement. Et je vous souhaite sincèrement de trouver, vous aussi, votre exutoire, votre activité fétiche qui changera votre vie, qui vous apportera légèreté et bonheur. Parce que la vie est trop courte pour la passer à râler.

 

Photo : Unsplash | Jasper Guy

Mon Noël parfait

Sweta Meininger

Vendredi soir, j’ai commencé mon sapin. Et j’en ai troublé quelques-uns sur Facebook en publiant la photo de mon arbre, trônant dans le salon, bien illuminé. Plusieurs m’ont dit qu’il était beaucoup trop tôt, qu’il n’y avait pas encore de musique de Noël dans les centres commerciaux et qu’on venait à peine de retirer les décorations d’Halloween.

Pour ma part, la seule règle que je me suis fixée est le 15 novembre. Pourquoi? Aucune idée! Mais j’ai toujours aimé Noël, c’est en fait ma fête préférée dans l’année. Non pas pour les cadeaux mais pour la féerie. J’aime que tout le monde retrouve son cœur d’enfant, décore sa maison et se rassemble pour festoyer et mettre de côté, pendant un temps, les problèmes, les préoccupations et les peines.

C’est aussi souvent les rares moments où l’on voit la famille élargie, où on se retrouve avec les siens pour échanger, prendre des nouvelles et se gâter collectivement avec de bons repas, des bulles, des desserts, bref, une petite décadence bien méritée. Dans nos vies trop sérieuses où on est souvent bousculés par le manque de temps, je trouve que cette période nous permet de se détacher un peu de tout ce chaos pour nous ramener à l’essentiel : les gens qu’on aime.

Bref, ça m’est égal que le monde me juge pour mon installation hâtive de décorations de Noël car à chaque fois que j’allume mon sapin, je souris et j’ai l’impression d’avoir 5 ans. Alors, on peut bien me critiquer, ça m’est égal. Et je crois qu’on devrait agir plus souvent ainsi dans la vie. Pourquoi se priver de plaisirs personnels simplement pour ne pas froisser ou ne pas subir de jugement?

Le plus drôle, c’est que je reçois très peu de gens chez-moi cette année. Je serai plutôt sur la route à visiter mes proches. Mais à chaque retour, j’aurai ce même bonheur. Admirer les maisons et les rues qui se parent de jolies illuminations, rentrer chez-moi, allumer mon sapin et m’asseoir pour profiter du moment… N’est-ce pas merveilleux?

Les Grinch me diront que c’est l’enfer dans les centres commerciaux, que la préparation des repas et les déplacements sont pénibles et que la musique de Noël en boucle leur tape sur les nerfs. Mais moi je dis que tout est une question de choix et d’attitude. Vous détestez la cohue des magasins? Achetez en ligne, à l’avance! La cuisine n’est pas votre force? Il existe une multitude de traiteurs, tous très bons, qui se feront un plaisir de travailler pour vous. Et de grâce, organisez vos déplacements pour éviter d’être à la dernière minute. Vous trouverez surement cela moins laborieux…

Regarder les films de Noël qui passent à la télé, c’est un incontournable pour se mettre dans l’esprit des fêtes. Organiser une pêche de cadeaux comme quand j’étais petite est une solution gagnante pour occuper les enfants et les rendre heureux. Quand les cousins et cousines se réunissent, les jeux extérieurs peuvent combler plusieurs heures pendant que les parents cuisinent, jasent et prennent un petit remontant (mais qui a inventé cette expression douteuse).

Honnêtement, il y a mille et une raisons d’aimer Noël et quand on s’organise comme il se doit, tout devient plus simple. Et nul besoin d’offrir 250 cadeaux et de se mettre dans le trouble financièrement pour 6 mois. Arrêtez de vous comparer, faites de votre mieux, gardez le sourire et quand vous sentez que vous êtes sur le point d’exploser par toute la tension des fêtes, enfermez-vous quelque part avec votre musique préférée pendant quelques minutes. Et respirez!

Ça ne sert à rien de se stresser avec Noël et quand on cesse de vouloir être irréprochable, on arrive à aimer, à apprécier, à se délecter de ce rare moment de l’année où tout ce qui compte, c’est d’être avec notre monde et d’en profiter. Ça se peut, changer sa façon de voir les choses. Il faut simplement ouvrir son esprit et se dire que rien n’est parfait, et que c’est ça qui est parfait.

 

Photo : Unsplash | Sweta Meininger

De l’intention à l’acte

Sylvie Tittel

Une petite neige tombe lentement ce matin. J’ouvre mon ordinateur et consulte mes courriels ainsi que mon fil d’actualités Facebook. Et ça me frappe, de plein fouet. La quantité invraisemblable de publicités du vendredi fou est saisissante. Et on nous présente cela comme si c’était une première, un éventement incontournable qui changera nos vies. Pourtant, mis à part le fait de surcharger nos cartes de crédit, je ne vois pas en quoi cela pourrait être majeur.

On signe le pacte, on se dit qu’on va faire des efforts, qu’on va améliorer son impact environnemental. Alors ne nous laissons pas influencer par cette grande mascarade de la consommation qui commence de plus en plus tôt à chaque année. Avant, il y avait une journée de rabais, ensuite ils ont ajouté le cyber lundi, puis, tant qu’à y être, ajoutons les deux journées entre les deux. Maintenant, tiens, pourquoi ne pas démarrer la semaine avec des rabais? Et les poursuivre jusqu’à Noël…

Si votre but est d’acheter vos quelques cadeaux de Noël pour éviter la cohue de décembre, soit. Mais soyez prudents car la tentation sera grande. Je vous invite à vous faire une liste précise des objets de convoitise et de vous y tenir car les promotions et supposés rabais vous sauteront au visage.

Si vous avez des amis écolo, je vous invite à faire des recherches pour trouver des présents dignes de leurs efforts pour la planète. Mais il est toujours délicat de choisir car bien souvent, les gens possèdent déjà ce dont ils ont besoin. Ne tombez pas dans le piège du trendy et tentez de sonder leurs proches pour identifier ce qui pourra leur plaire.

J’ai vu de tout dans ce domaine : des kits pour faire son kombucha maison (ou son fauxmage), des cours de jardinage intérieur, des gammes complètes de produits pour le corps et la maison sans produits chimiques, des formations pour faire son savon maison et toute sorte d’assemblages de produits magnifiques pour convaincre le plus récalcitrants à faire un pas dans le virage écolo.

Cette année, avec le constat de notre piètre performance en termes d’empreinte écologique, il me semble qu’il est de mise de faire un effort, de passer le message et de faire de ce sujet une priorité. Bien entendu, utiliser des emballages réutilisables ou même zéro déchet comme un tissu est un geste louable. Mais c’est de manière générale qu’on doit repenser notre façon d’agir et de vivre.

Pourquoi ne pas opter pour la vaisselle compostable au lieu des assiettes de styromousse? On comprend qu’avoir de la vaisselle pour 30 personnes, ce n’est pas toujours possible mais il y a toujours moyen de trouver une solution! Tout comme les pellicules d’emballage à la cire d’abeille qui remplacent le fameux Saran Wrap, les serviettes de tissus au lieu des bonnes vieilles napkin jetables et les pailles réutilisables : une multitude de solutions sont là.

Honnêtement, je n’ai aucunement l’intention d’être moralisatrice ce matin mais j’ai envie qu’on se force un peu. Un petit geste à la fois, un ajustement par-ci, un changement par-là, et rapidement on se rendra compte que ce n’est pas si compliqué. Et ça fait du bien.

Personnellement, je commande maintenant mes cartes de Noël d’une artiste d’ici. En plus d’être rigolotes, je sais que j’aide une personne à vivre de son art, en plus d’éviter à mes cartes de faire un tour du monde (moins de made in China svp). Si vous avez besoin d’inspiration, je vous invite à visiter cette liste sur Etsy. C’est bien inspirant et vous avez encore le temps de commander, ou de vous préparer une liste pour le Salon des métiers d’art du Québec qui aura lieu en décembre à la Place Bonaventure.

Je vous remercie d’avance pour vos efforts et n’hésitez pas à les partager sur vos réseaux sociaux. Il n’y a rien comme le partage pour influencer positivement notre monde!

 

Photo : Unsplash | Sylvie Tittel

Tout est une question d’attitude

rawpixel

Depuis quelques jours, j’écoute les gens pester contre la température trop froide à leur goût et la neige qui arrive beaucoup trop tôt à leurs yeux. Et la seule réflexion qui me vient en tête, c’est : vous n’êtes jamais contents. Désolée pour ceux qui font partie des bougons mais j’ai la nette impression que pour certains, le chialage est devenu le sport national.

Vous me direz peut-être que cela ne me regarde pas et de laisser les « critiqueux » se plaindre en paix. Mais c’est que ça affecte tout le monde autour cette tendance à voir le négatif dans tout et ça devient lourd. On a beau tenter de rester positif et se blinder contre la vague d’idées noires, c’est qu’elle est particulièrement intense quand la saison froide s’amène.

Rappelez-vous cet été à quel point la chaleur minait le moral de plusieurs. Personnellement, je préfère le froid car je peux ajouter des couches pour contrer les frissons. L’été, à 35 degrés, il y a une limite aux vêtements qu’on peut retirer… Alors c’est très positif cette froideur! Et la nature a besoin de cette période de dormance pour se ressourcer, se reposer. Et on devrait en profiter, nous aussi, pour s’adapter et se planifier des activités adaptées à la saison.

Pour ma part, j’adore courir dehors quand la température baisse car j’ai beaucoup moins chaud et j’ai l’impression de faire le plein d’air pur. Mais vous n’êtes pas obligés d’aller jusque-là. Marcher dans la neige, c’est assez agréable, à condition d’être bien habillé. Et là, c’est un des sujets qui me titille le plus : l’hiver, au Québec, ce n’est pas fait pour être cute! Gardez vos looks de tombeur pour l’été et chaussez vos bottes avec fierté.

Je me souviendrai toujours de mon ex qui détestait l’hiver car il glissait avec ses petits souliers de bureau et avait toujours les bas mouillés à cause de la neige. Mais il n’était pas question qu’il porte des bottes adaptées (lire ici, des bottes d’hiver), ça aurait beaucoup trop altéré son style… Honnêtement, je n’ai jamais compris et je me faisais un plaisir de lui démontrer qu’un beau manteau d’hiver chaud, ça se trouve et se porte avec plaisir. Mais bref…

Tout ça pour dire que… L’hiver, ça revient à chaque année, pas toujours au même moment et ce n’est jamais pire que les autres années. On n’est juste pas prêt, c’est tout. Ou on vit dans le déni. Et quand je dis on, je ne m’inclus pas dans le groupe. Car j’ai appris avec le temps à aimer cette saison. Oui, c’est plus compliqué, c’est long s’habiller, les déplacements prennent plus de temps et plusieurs imprévus peuvent survenir. Mais franchement, il y a pire à vivre. (Un indice : Syrie)

Tout est une question d’attitude et de volonté dans la vie. Je l’ai souvent dit, on le fait son bonheur, il ne tombe ni du ciel, ni d’un billet de loto et il ne faut surtout pas attendre que les autres nous le servent sur un plateau d’argent. Il vient de l’intérieur et surtout de la façon qu’on choisit d’aborder les situations, les moments et les événements inattendus.

Sortez votre tête de votre spirale négative et demandez-vous pourquoi certaines personnes sourient dans une tempête. C’est parce qu’elles l’acceptent, cette tempête. C’est tout! Au lieu de rêver que la neige disparaisse, habillez-vous, sortez dehors et amusez-vous comme les enfants. Vous retrouverez une certaine paix intérieure et découvrirez une énergie nouvelle en vous.

Pourquoi j’écris encore sur ce genre de sujet? Parce qu’il y a encore trop de gens qui ne se donnent pas les moyens d’être heureux. La simplicité a bien meilleur goût et parfois, il faut juste trouver le bon angle pour aborder les choses. Enlevons-nous cette pression d’être toujours parfaits, accueillons la vie, au jour le jour, et dédramatisons. Ça fait tellement du bien d’être de bonne humeur…

 

Photo : Unsplash | rawpixel