Posts by "trouv" — Page 70

S’offrir le meilleur

Taylor Kiser

Ce matin, triste constat en lisant un article relatant les grands enjeux de l’alimentation pour 2018 : les repas déjà préparés gagnent en popularité chez les Canadiens, selon des experts. Pour moi, ça sonne comme un recul. Car, malgré que certaines entreprises produisent des repas sains et les conçoivent avec en tête un souci précieux pour la santé des consommateurs, c’est loin d’être la majorité. En effet, c’est prouvé, les plats préparés vendus dans les commerces d’alimentation contiennent souvent trop de gras et de sel et ne représentent pas un choix sain.

Mais pourquoi alors les gens se tournent-ils vers ces solutions de rechange demanderez-vous? Par manque de temps selon le Rapport canadien sur les prix alimentaires à la consommation 2018. Et c’est là où je me questionne sérieusement. Oui, c’est vrai qu’on perd plus de temps dans le trafic qu’avant et qu’on aime bien se permettre des sorties et des activités pour se changer les idées. Tout cela gruge notre disponibilité à préparer des repas mais je crois surtout qu’on n’accorde plus la même priorité à la cuisine dans nos vies.

En 2016, les canadiens passaient en moyenne 1 h 26 par jour sur les réseaux sociaux… Et ça s’est empiré, assurément. Réalisez-vous tout ce que vous pourriez concocter comme délicieux plats en consacrant ce temps à la cuisine au lieu de regarder des recettes alléchantes sur Facebook? Je sais, c’est peut-être cru comme message et gratuit comme constat mais j’ai la nette impression que si on passait plus de temps dans le concret, à se soucier de sa santé, et moins à regarder des futilités sur notre téléphone, on s’en porterait mieux.

Si vous doutez de votre utilisation des réseaux sociaux, il existe une panoplie d’applications qui vous traquent en temps réel et vous génèreront un rapport détaillé de l’utilisation de votre appareil. Je l’ai fait pendant quelques semaines avec l’application Moment sur mon iPhone et c’est très troublant. Mais ça m’a surtout fait comprendre que je devais m’auto-éduquer, changer mes habitudes. Le fameux truc de mettre 1$ dans un pot à chaque fois qu’on utilise notre téléphone sans raison fonctionne bien mais peu importe la méthode, c’est surtout la prise de conscience qui importe.

La prochaine fois que vous direz à quelqu’un que vous n’avez pas eu le temps de cuisiner, prenez le temps de vous questionner sur la place que vous accordez à l’alimentation et à votre santé. Se préparer des repas sains, ça n’exige pas toujours de sortir 3 chaudrons, 2 poêles et ça ne demande pas 3 h par jour. En 30 minutes, top chrono, vous pouvez mitonner un merveilleux repas, sain et équilibré. Et si vous mettez à contribution votre marmaille, ça peut même devenir une activité familiale très agréable.

Ce rapport sur nos habitudes de consommation alimentaire met aussi en lumière le fait que ça coûte cher, ces repas préparés. Alors si le budget est un enjeu pour vous, je vous confirme que vous devrez faire des efforts pour revoir vos achats, sinon vous risquez de trouver la facture sérieusement salée.

Bien sûr, il n’y a rien de mal à s’offrir un bon restaurant de temps en temps mais encore là, vous pouvez choisir d’y aller moins souvent et d’opter pour la qualité, pour des aliments locaux, préparés avec attention pour que le sel et le gras ne deviennent pas les seuls éléments savoureux de l’assiette.

Il faut être attentif et convaincu pour changer ses habitudes car vous aurez surement remarqué que les commerces d’alimentation usent de stratégies judicieuses pour vous allécher avec le poulet rôti, la pizza et autres repas cuisinés sur place que vous pouvez humer dès le stationnement. Mais, entre vous et moi, un bon repas préparé par vous, avec amour et attention, ça ne sera jamais déclassé par un plat conçu derrière un comptoir d’épicerie… Il faut seulement savoir ouvrir ses yeux et son cœur, pour s’offrir à soi et à ses proches, le meilleur.

 

Photo : Unsplash | Taylor Kiser

Mon pays, c’est l’hiver

Todd Diemer

Comme à chaque année, la première tempête crée toujours beaucoup d’émoi. On s’excite devant cette belle blancheur qui donne son charme à la saison froide mais en même temps, on dirait que la conduite n’est pas encore adaptée, optimisée pour ces conditions plus dangereuses. À voir certains conducteurs agir de manière téméraire ce matin, j’en conclus que pour plusieurs, ça prend quelques erreurs et accidents avant d’apprendre.

Mon pays, c’est l’hiver chantait Vigneault et on a beau pester contre la neige, elle reviendra à chaque année. Et, cette année, les prévisions sont en faveur d’un hiver tumultueux et mouvementé côté précipitations en tout genre. J’entends déjà les grognons clamer un complot et les environnementalistes rappeler qu’on a notre part de responsabilité sur ces extrêmes climatiques.

Personnellement, mis à part quand je suis prise dans une tempête en voiture et que ça n’avance pas, j’ai appris à aimer l’hiver. Sortir de la ville aide à l’apprécier, marcher en forêt, faire des sports d’hiver ou ne serait-ce que louer un chalet pour regarder la neige tomber tranquillement sur la nature en dormance, ce sont toutes des activités qui aident à changer notre perception de cette saison. Si on reste enfermé dans notre maison à chialer, ça finit par détruire notre humeur et on influence négativement notre entourage.

On est né dans un pays nordique, dans une région du monde qui a réellement quatre saisons bien définies nous offrant une multitude de températures et de conditions différentes. Je crois que rendu là, on doit l’accepter et trouver notre formule gagnante pour s’y habituer. Ça ne mène nulle part de combattre et de vivre dans le déni. L’hiver reviendra à chaque année, peu importe nos faits et gestes. Si vous ne l’acceptez pas, vous pouvez toujours envisager de déménager dans un pays plus chaud.

À l’émission de radio Gravel le matin, l’animateur interroge souvent des expatriés qui ont choisi d’aller vivre aux quatre coins du monde et relatent leur parcours. Et, bien souvent, un point qui revient c’est que ces gens s’ennuient de l’hiver et surtout de la neige. Comme quoi, parfois, il faut être privé de quelque chose pour l’avoir en haute estime. J’avoue que j’aurais personnellement beaucoup plus de difficulté à vivre avec les ouragans et les canicules permanentes que nos froids nordiques mordants.

Pendant longtemps, comme tout jeune adulte qui se respecte et qui soigne son image, je ne m’habillais pas en conséquence, plus soucieuse de mon look que de mon confort. Puis, avec les années, j’ai réalisé que je devais m’ajuster car il n’en tenait qu’à moi d’être bien au chaud. J’ai adapté mon habillement, je me suis équipée et j’ai maintenant beaucoup moins de souci avec le froid. Comme on dit, j’ai pris le taureau par les cornes!

Alors, si comme je l’ai été, vous êtes réfractaire à cette saison, je vous invite à revoir votre relation avec celle-ci. Pensez à ceux qui perdent leur maison lors d’une tempête tropicale ou ceux qui souffrent des grandes sécheresses. Personnellement, la neige et le froid qui nous permettent de manger de la tire, de faire des bonhommes, de skier, de patiner et de voir briller les yeux des enfants, ça me réjouit!

Comme tout dans la vie, il faut relativiser, prendre une grande respiration et se rappeler que la vie, elle est belle et elle est bonne. On doit juste décider de voir les choses du bon angle, de voir le verre à moitié plein et d’agir en conséquence.

 

Photo : Unsplash | Todd Diemer

Pourquoi faire tout cela

Giulia Bertelli

Dernièrement, j’ai croisé une personne que je n’avais pas vue depuis longtemps. En prenant des nouvelles mutuelles, elle m’a demandé ce que je faisais en dehors du travail. Je lui ai relaté mon retour à la course, mes entraînements, ainsi que mon programme court à l’université. Et la question qui a suivi m’a légèrement déroutée : mais pourquoi fais-tu tout cela?

En général, les gens qui me suivent me disent qu’ils trouvent ça vraiment génial que j’aie décidé de me prendre en main, de faire attention à ma santé, de bouger pour me garder en forme. Tout comme mes cours universitaires peuvent donner envie à certains de se trouver des formations pour le plaisir et pour garder leur esprit vif et allumé. Mais rares sont les gens qui m’ont demandé pourquoi je le faisais.

Et ça m’a pris quelques minutes à répondre sincèrement car c’est facile de dire « parce que j’aime ça… » Mais, sous la surface, quand on creuse un peu, il y a plusieurs raisons et motivations pour ce que l’on entreprend dans notre vie. Et cette interrogation m’a donné l’opportunité de réfléchir sur le sujet plus en profondeur, de m’évaluer dans mes convictions, de prendre du recul pour repenser au fondement de ces choix.

L’université a toujours été pour moi un peu inatteignable et loin de moi l’idée de me positionner en victime ou martyre. Ça n’a rien avoir avec un manque d’intelligence ou d’accessibilité. J’aurais pu y aller mais j’ai choisi de ne pas le faire. En fait, je me souviendrai toujours du moment où j’ai décidé de prendre la branche rapide, le cours intensif qui m’amènerait rapidement au marché du travail. Et, bien que par moments j’ai remis en question cette décision, je sais aujourd’hui que c’était le choix à faire. Mais j’ai toujours eu un complexe par rapport au fait que je n’avais qu’un niveau collégial.

Alors d’entreprendre ce programme court m’a permis de me tester moi-même, de me conforter dans ma capacité intellectuelle, de me donner cette corde de plus à mon arc pour bonifier mes connaissances et réconforter mon estime de moi. Ça peut sembler banal et même un peu insensé pour certains, mais pour moi, c’était important. Toutefois, j’ai aussi réalisé que j’aime mieux apprendre sur le terrain que la face dans un livre.

Concernant la course, c’est arrivé un peu par hasard suite à des mois de remise en question liée à ma santé. Après un diagnostic approximatif et une expérience dans notre milieu de la santé aussi malade que ses patients, j’ai compris que je devais me prendre en charge moi-même et qu’au-delà de l’alimentation et une attention particulière aux symptômes, je devais ajouter une notion importante à ma vie : le sport.

Encore là, je n’ai jamais été une grande sportive et, comme dans bien des sphères de ma vie, j’ai tendance à changer d’idée ou à abandonner rapidement la nouvelle saveur. J’ai essayé les gymnases remplis de machines et de sueur, les cours multiples et variés, me remettre au vélo, aux ascensions de montage… Mais rien n’y faisait, au bout de quelques temps, l’envie disparaissait.

J’ai déjà parlé de ma rencontre avec mon entraîneure ici et je ne me répéterai pas. Mais j’ai compris que ce qui me manquait dans mon parcours, c’était une partenaire, une personne qui allait m’accompagner et me guider dans ça. Par une étudiante qui travaille « au gym » à temps partiel et qui voit 30 clients par jour sans vraiment les connaître. Plutôt une personne qui comprendra ma condition, adaptera mes entraînements et déboulonnera tous les mythes qui peuvent surgir dans mon esprit. Celle qui m’aidera à comprendre mon corps autant que mon esprit et qui me soutiendra quand ma tête ne suit plus, quand mon corps semble lourd, quand l’objectif me semble trop dur à atteindre.

J’ai donc compris que la réponse à la question d’origine est la suivante : parce que je le fais pour moi. Pendant longtemps, on ne sait pas trop pourquoi on fait les choses dans la vie, on se connaît mal, on pense prendre soin de soi sans vraiment s’y attarder. Puis, les événements de la vie nous amènent à comprendre que nous pouvons être notre pire ennemi comme notre meilleur ami. Et c’est en explorant qu’on comprend, qu’on se connecte et qu’on réalise que personne ne peut faire pour nous ce que nous n’arrivons pas nous-mêmes à nous donner : l’amour de soi.

 

Photo : Unsplash | Giulia Bertelli

L’affaire est dans le sac!

Soragrit Wongsa

Hier, on m’a partagé la nouvelle à l’effet que, dès le 1er janvier 2018, Montréal appliquera le règlement interdisant la distribution de certains sacs dans les commerces de la ville. Et la première réflexion que je me suis faite est la suivante : pourquoi ne pas avoir fait un règlement provincial? J’ai comme de la misère à comprendre qu’au point où nous sommes rendus, il soit impossible de forcer la main aux plus récalcitrants et de faire en sorte que le mouvement soit global.

Honnêtement, je pense que j’ai reçu vingt sacs réutilisables gratuitement de la part de divers magasins dans l’année. J’ai des sacs de sacs un peu partout, en plus d’en conserver près d’une dizaine dans ma voiture en permanence. Ce n’est pas comme si on devait dépenser beaucoup de sous pour s’en procurer, contrairement aux sacs de papier bruns pour le compost qui ne sont pas donnés et qui peuvent freiner plusieurs dans leur adoption de cette méthode pour disposer des déchets alimentaires.

Un peu partout dans le monde, les choses changent et les sacs de plastique disparaissent. Il faut savoir que pour s’en débarrasser, les deux seules options sont de les brûler ou de les enfouir dans les dépotoirs. Je ne crois pas avoir besoin de vous expliquer que brûler du plastique, c’est nocif, ça produit des émissions toxiques… Et les enfouir, ben c’est ça. Je n’enterai pas dans les détails mais faites un petit tour près d’un site d’enfouissement et vous comprendrai que ce n’est pas si « enfoui » et qu’un sac, ben ça vole avec le vent. Et ça finit dans la nature. Et ça peut tuer des animaux et/ou des oiseaux, ça déstabilise notre belle faune.

Je disais donc que la ville de Montréal fonce. On peut lire sur leur site ceci :

« En 2018, Montréal emboîte le pas en interdisant tous les sacs d’emplettes en plastique, y compris ceux dits oxodégradables ou oxofragmentables. En fait, seuls les sacs utilisés en épicerie pour éviter le contact direct entre certaines catégories d’aliment (et les problèmes d’hygiène associés) ne sont pas concernés par le nouveau règlement. »

Et moi je dis bravo! Et j’espère sincèrement que c’est le début d’un grand mouvement. Certains lecteurs vont peut-être me détester et trouver que je suis une écologiste extrémiste qui va trop loin (à lire les commentaires sur la page Facebook de la ville, il y a plus d’amoureux du plastique que l’on pense). Et honnêtement, si c’est votre cas, on n’est pas sur la même longueur d’onde.

On a une responsabilité en tant que citoyen et cette belle planète terre, à la vitesse où on la magane, elle va bientôt faire une grosse crise et nous expulser de son territoire. Je fais une grosse image ici mais sérieusement, j’en ai marre des gens qui ne veulent pas changer leurs habitudes tout simplement parce que ça demande un petit effort. Si c’était votre santé à vous qui était en danger, vous seriez content que la population se force pour vous. Alors voyez la planète comme une amie qui a besoin de votre aide…

Ce qu’il y a de plus cool dans cette histoire de sac, c’est qu’aujourd’hui, des dizaines d’entreprises locales, bien de chez-nous, conçoivent de petites merveilles de design à partir de matières recyclées. Vous pouvez donc être très fashion et écolo du même coup. N’est-ce pas génial, ça? Sur la page de la ville qui annonce le changement, on trouve quelques suggestions mais une petite recherche dans Google pourra aussi élargir le spectre des possibilités.

Alors, svp, n’attendez pas que votre municipalité emboîte le pas et commencez dès aujourd’hui à changer vos habitudes, à refuser les sacs de plastique, à mettre de la pression sur vos administrations locales et, surtout, à toujours traîner vos sacs réutilisables. Il n’y a rien de mieux que l’exemple pour influencer positivement les autres!

 

Photo : Unsplash | Soragrit Wongsa

Le geste le plus important est celui que vous posez

prottoy hassan

Ça peut sembler étrange à dire mais il m’arrive souvent de penser à ce que je pourrais faire de mieux, à ce que je pourrais améliorer ou avoir comme impact sur ma communauté. Mais bien souvent, ça demeure des idées, des projets, des embryons de changement. C’est pourquoi je dis que le geste le plus important est celui que l’on pose. Ce ne sera peut-être pas le meilleur, peut-être nécessitera-t-il des ajustements et une version nouvelle et améliorée mais au moins, c’est un pas dans la bonne direction.

C’est facile de parler, c’est simple de brasser des idées et de refaire le monde dans nos têtes et nos soirées bien arrosées mais concrètement, dans le quotidien, ce n’est pas toujours si simple de mettre en action nos paroles, de faire le saut et de concrétiser nos rêves. Hier, dans le métro, je réfléchissais à ce que ma vie était il y a plusieurs années, quand l’angoisse m’accompagnait au quotidien et de constater le chemin parcouru m’a fait comprendre qu’il peut être difficile mais extrêmement bénéfique de changer, de foncer, d’oser.

Des fois, il faut simplement arrêter de réfléchir et sauter à pieds joints. Même si c’est pour rebrousser chemin ou changer de trajectoire en cours de route, je maintiens que c’est mieux que de stagner, de rester dans son petit confort si doux. Car, changer d’air, c’est s’ouvrir à autre chose, ça nous permet de mieux se connaître et de possiblement régler des choses en nous. C’est bien de penser et de peser le pour et le contre mais rester dans ce manège trop longtemps, ça peut aussi nous empêcher d’évoluer.

Je n’ai pas de solution magique ni de trucs faciles pour vous et je crois que chaque personne doit expérimenter pour trouver sa propre formule, sa façon de sortir de son marasme. Je suis une personne relativement impulsive donc souvent, je me rends compte que je change sans en être consciente, que j’ai plongé sans le réaliser. Mais je sais aussi que, par moment, je tergiverse longtemps, j’hésite, j’ai peur. Peur d’avoir l’air fou, peur de me tromper, peur de regretter. Et souvent, c’est dans cette phase de doute que je suis le moins confortable. Ce n’est ni avant ni après, c’est réellement pendant le flottement, dans cette zone grise que je ne suis pas à l’aise.

Et depuis le temps que je travaille sur moi, depuis toutes ces années où j’ai appris à me connaître, tout ce temps à décortiquer mes réflexes et mon bagage, j’ai compris que je dois me faire confiance et qu’au fond de moi, il y a toujours la réponse. Que j’aurais beau tourner de tous les côtés une idée ou un dilemme, si je me connecte, si je me concentre, je sentirai ce qui est bon pour moi, ce qui est le mieux. Pas ce qui est le plus glamour, pas ce qui, aux yeux des autres, semble le plus cool. Ni ce qui, selon la société, m’apportera le succès ou la reconnaissance.

Je suis qui je suis et je m’accepte ainsi. Alors mes choix doivent être faits en fonction de cela. Poser un geste, c’est s’assumer, s’écouter, se comprendre. Et quand on le fait, on se redéfinit à chaque fois, on ajoute un brique à son propre monument. Aussi banal et petit peut-il être ce geste, il fait partie de notre histoire de vie et en cela, il devient grand. On le sait, des fois, tout part d’un petit rien alors il ne faut jamais sous-estimer l’impact de nos faits et gestes.

Poser un geste, agir, c’est aussi être. Être un citoyen, être un ami, être là, être soi. Gardons toujours en tête que nous avons le choix, qu’on peut décider ce qui nous définit et qu’on peut aussi parfois, être son propre bourreau. Quand on comprend cela, on investit notre temps et notre énergie sur ce qui compte vraiment.

 

Photo : Unsplash | prottoy hassan