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Mission : bonheur

Moments extra ordinaires

Hier soir, j’ai finalement terminé la lecture d’un livre que j’ai réellement pris le temps de savourer, page après page. J’avais entamé ce bouquin cet été et, la vie étant ce qu’elle est, je l’ai parfois mis de côté pour y revenir et retrouver le plaisir à tout coup. Cet ouvrage touchant et profondément empreint d’humanité représente pour moi le parfait type de livre auquel je me réfère à plusieurs reprises, le genre de bouquin-réconfort par excellence.

Moment (extra) ordinaires, de Jean-Pier Gravel, surnommé le Missionnaire, est un récit de rencontres que l’auteur a fait en traversant les 17 régions du Québec. Véritable roadtrip de coups de cœur, il nous présente des gens « ordinaires » qui l’ont touché et ému par leur réponse à sa fameuse question :

« QUEL EST LE MOMENT LE PLUS PRÉCIEUX DE VOTRE EXISTENCE? »

Des gens de tout âge et de toute origine qui, parfois, répondent spontanément et, à d’autres moments, prennent le temps de trouver la perle qui a réellement changé leur vie. Ce qui ressort de cette lecture, c’est l’aspect fondamentalement beau de l’humain, peu importe qui il est. Mais, tristement, on constate aussi à quel point on se concentre peu, au quotidien, sur ces jolies douceurs de la vie.

Des instants magiques, on en vit tous, tout le temps, mais on ne les voit pas ou plus tant nous sommes pris dans notre quotidien et tant nous gardons notre esprit trop occupé par les choses à faire, les trucs qu’on a manqués, les ratés de notre journée plutôt que nos bons coups. Le cynisme est quasi permanent, et l’avoir est devenu plus important que l’être. On accorde une importance très grande à des choses si futiles et ça prend ce genre de livre pour nous le faire réaliser.

Tout comme Le Why Café a été pour moi une lecture marquante, celle-ci, d’un gars de chez-nous, m’a transporté et inspiré. J’ai eu envie de me questionner sur mes priorités, de trouver un sens à mes journées, de recadrer mes préoccupations et de relativiser mes pensées. Oui, parfois, j’ai tendance à avancer sans trop réfléchir et je demeure convaincue que la vie met sur ma route ce type d’expérience, de lecture, pour m’aider à revenir sur le chemin qui me correspond.

J’ai accepté, il y a longtemps, d’être qui je suis et de m’assumer. Comme on dit, on ne peut pas plaire à tout le monde et la dernière chose dont j’ai envie est de me dénaturer pour entrer dans un moule. J’en ai maintes fois parlé, j’étouffe dans un cadre trop strict alors inutile d’essayer de m’y conformer, ça ne fonctionne pas. Mais, il m’arrive tout de même des moments où je suis le rythme et où je m’éloigne de ma vraie nature.

M’y ramener fait toujours un grand bien, me recentrer me procure toujours un immense soulagement, comme si tout à coup je me sentais au bon endroit, au bon moment. Et ce livre m’a attiré dans cette zone de bonheur, de légèreté et d’humanité. C’est une grande mission pour un missionnaire mais c’est surtout, je crois, le fait qu’il ait écrit avec son cœur, qu’il ait abordé ces gens avec l’humilité et la bonté qui lui sont propres.

Rencontrer une personne aussi vraie et aussi généreuse, ça réconforte et ça nous fait renouer avec la notion du vrai bonheur. Lui qui, de son propre aveu, ne l’a pas eu facile, et qui s’adonne maintenant à voir le beau et le bon en chacune de ses rencontres nous livre un message touchant et rafraîchissant : celui de se laisser inspirer par les petites parcelles de bonheur qui nous entoure.

 

Photo : Marie Charest pour Remarke

Le poids ? Sans commentaire !

La Semaine « Le poids ? Sans commentaire ! » débute aujourd’hui et je n’étais pas réellement au courant de cette initiative. C’est un peu par hasard que je suis tombée là-dessus et j’ai été agréablement surprise par les messages qui y sont véhiculés. L’édition 2017 porte sur l’importance de parler autrement de son corps. En commentant uniquement notre apparence ou la forme de notre corps, on en vient à oublier toutes les merveilleuses fonctions de celui-ci !

L’objectif est d’aller au-delà de l’apparence et de plutôt se concentrer sur les émotions et les sensations agréables que notre corps nous offre. Et afin de véhiculer les messages des porte-paroles de cette initiative, la photographe Julie Artacho a réussi à capter sur photo la fierté que Mickaël Bergeron, Catherine Ethier, Pascale Lavache et Saskia Thuot ressentent vis-à-vis leur corps.

On parle souvent des commentaires désobligeants que les artistes reçoivent sur les réseaux sociaux et je n’ose même pas imaginer ce que ça peut avoir comme impact sur leur estime et leur confiance en eux. Ce doit être extrêmement déroutant de se faire diminuer et critiquer en permanence, de faire face aux critiques qui n’ont rien avoir avec le talent ou l’œuvre artistique. Et, quoi que les femmes semblent être plus souvent la cible des détracteurs, je réalise que les hommes aussi doivent gérer ce type de rétroaction nocive.

Qu’on pense à Safia Nolin, à Marilou ou toute autre personnalité publique, le niveau de hargne et de mépris qui transpire des commentaires que l’on voit apparaître me donne l’impression qu’un mal-être généralisé fait rage dans notre société. Et comme il est bien plus facile d’attaquer les autres que de se prendre en main, beaucoup de gens se cachent derrière un écran et déverse leur fiel sur la première vedette à apparaître.

L’image corporelle, c’est bien au-delà du poids. Peu importe ce qui apparaît sur la balance, on peut avoir de soi une impression négative et se trouver mille et un défauts. Pourtant, se réaliser dans la vie n’a rien avoir avec l’image que l’on projette et on devrait donc se concentrer sur nos forces, nos capacités et notre beauté intérieure plutôt que de se focaliser sur l’apparence physique.

Plus facile à dire qu’à faire ? Je sais… Mais comme dans tout, je crois que ça prend une dose de persévérance, de volonté et un peu de détachement. En effet, il faut parfois faire des efforts pour ne pas garder notre attention sur ce qui nous perturbe et continuer d’avancer malgré tout. Rester dans le tourbillon négatif, entretenir la spirale par notre concentration sur le mauvais, ce n’est pas efficace ni bénéfique.

Axons plutôt nos réflexions et notre énergie sur ce qu’il y a de beau et de grand en nous, voyons le verre à moitié plein et misons sur notre unicité et notre différence. Vouloir ressembler à tout prix aux autres a pour résultat de nous fondre dans la masse alors que nous sommes bien plus qu’une copie conforme. Notre individualité se reflète dans notre personnalité et nous devrions être fier d’être qui nous sommes.

Les pensées que nous entretenons à l’égard de notre corps influencent inévitablement nos émotions, nos comportements et notre estime personnelle. Soyons donc vigilants, tout d’abord pour soi, mais aussi pour notre entourage. En effet, les enfants et les amis nous entendent et l’impact peut être plus lourd qu’on ne le croit. Ne préfère-t-on pas être une inspiration pour les autres et participer à la spirale positive afin qu’on change collectivement l’image que nous avons de nous-mêmes ?

Pour en savoir plus sur cette initiative et obtenir les informations à partager, c’est par ici !

 

Photo : Unsplash | Semaine « Le poids ? Sans commentaire ! »

Apprendre à aimer l’hiver

Brigitte Tohm

J’entends déjà plusieurs personnes râler ce matin, pestant contre le froid et la neige qui est apparue sur le sol jusque-là épargné. Mais, chaque année, ça revient et ça ne sert à rien de se battre ou de dépenser de l’énergie précieuse à chialer : la nature gagnera toujours. Pourquoi ne pas plutôt accueillir cette belle saison et se donner les moyens de l’apprécier?

Premièrement, on va se le dire, le look chic prend le bord pas mal avec le froid qui se pointe. Ce n’est pas le temps d’essayer d’avoir l’air cute, c’est le temps d’être au chaud. Oubliez les bottes à talons hauts et troquez-les plutôt pour de bonnes bottes doublées et, idéalement, imperméables. Aujourd’hui, de nombreux modèles offerts sont beaux et il y en a pour tous les goûts. En plus, si vous êtes en robe, les jambières sont revenues à la mode alors, gâtez-vous! Pour ne pas être pris avec vos grosses bottes d’hiver toute la journée ou la soirée, vous pouvez opter pour des bottes dont la doublure se détache ou traîner une belle paire de ballerines dans votre sac à main.

Côté manteau, je n’ai même pas besoin de vous expliquer à quel point c’est un investissement judicieux en ce pays nordique. Un vrai bon manteau doublé, imperméable et qui coupe le vent, ça vous durera plusieurs années et vous évitera beaucoup d’inconfort. Je préconise les manteaux assez longs qui protègent les cuisses car, en plein mois de janvier, le vent mordant peut vous geler la peau au travers vos pantalons en quelques minutes. Pourquoi s’en priver, encore là, une panoplie de modèles existent dans tous les styles imaginables.

Trouvez-vous des bonnes mitaines et un foulard qui vous donnera envie de vous y blottir dès le lever du jour. Ainsi, vous serez moins grognons quand sortir sera une nécessité. Si, comme moi, l’électricité statique vous poursuit pendant de longs mois, optez pour le capuchon sur le manteau plutôt que la tuque. Ce n’est pas infaillible mais disons que ça diminue le niveau d’électricité. Et pour ceux et celles dont les mains sont toujours gelées, il existe des chauffe-mains que vous pouvez glisser dans vos mitaines en un tournemain.

Voilà pour l’habillement… Maintenant, on fait quoi l’hiver? Sortez, bonyenne! Je pense que la meilleure façon d’apprécier l’hiver, c’est d’en profiter. J’ai passé des années à attendre que ça passe, enfermée dans ma maison à maudire cette saison. Depuis que je cours et que je marche en forêt l’hiver, j’ai appris à aimer le froid et la neige. Plus on reste loin de quelque chose, moins on le connaît. Alors, go, allez dehors et amusez-vous. Retrouvez votre cœur d’enfant, faites des bonhommes de neige, allez patiner, glisser, faites du ski ou de la luge. Plus on bouge, moins on a froid, tout le monde sait ça.

Et quand vous rentrez dans la maison, bien revigoré et les joues toutes rosies, servez-vous une boisson chaude, comme un thé ou un chocolat chaud… Ça rend l’activité plus agréable et ça réconforte. Et pourquoi ne pas en profiter pour faire un petit feu dans le foyer? Je sais, au niveau écolo, ce n’est pas le top mais une fois n’est pas coutume et vous n’aurez qu’à travailler de la maison une journée pour compenser en gaz à effet de serre.

Il faut se donner les moyens et mettre toutes les chances de notre côté pour rendre la saison attrayante. Ce n’est pas en restant enfermé, renfrogné et bougon, qu’on va passer de beaux mois d’hiver. Et on le sait, entretenir la mauvaise humeur, ce n’est pas bon pour le cœur. Alors, allez hop, on se bouge le popotin et on trouve notre formule gagnante pour que, à défaut d’être notre saison préférée, ça devienne moins déprimant.

Et parlant de déprime, ajoutez-vous quelques vitamines le matin pour vous aider à garder le sourire. À défaut de faire le plein de vitamine D dans le sud, quelques comprimés peuvent vous aider à garder le moral. Et si vraiment, rien n’y fait, achetez-vous un kit de luminothérapie, ça vous évitera bien des journées grises…

 

Photo : Unsplash | Brigitte Tohm

Chaque jour de sa vie

Hybrid

On entend souvent la phrase : vivez comme si c’était le dernier jour de votre vie. Et j’ai toujours eu un petit malaise avec cette formule car, comme bien d’autres recettes « simples et faciles », ça me semble engendrer une certaine pression. Je perçois un sentiment d’urgence dans cette formule alors qu’à mes yeux, on devrait plutôt chercher la paix et le calme. J’ai donc, de préférence, tendance à l’adapter et à me dire de vivre cette journée comme si c’était la première de ma vie.

Quand on n’a pas vécu, on a une belle innocence, une naïveté qui nous épargne l’aigreur et la nostalgie. On s’ouvre aux découvertes, notre esprit cherche à apprendre, à s’abreuver de nouveautés, les sens s’ouvrent et absorbent de nouvelles références, se forgent de nouveaux repères. Notre cerveau, vierge, n’est pas distorsionné ni perturbé par des relents du passé, il accueille ce qui est, tout simplement, sans jugement.

J’aime à penser qu’on peut se mettre dans un tel état, qu’on peut entraîner notre cœur et notre tête à s’ouvrir à nouveau et à mettre de côté les pensées antérieures et les mauvais plis. Comme quand on arrive dans un nouveau pays et qu’on a tout à découvrir. Ou comme quand on rencontre une nouvelle personne, une nouvelle flamme, un nouveau coup de cœur. Tout à coup, on oublie ce qu’on avait comme préjugés, comme vision et on se dégage de notre passé encombrant pour regarder en avant, pour explorer.

N’est-ce pas de meilleures dispositions pour vivre au lieu de penser qu’on pourrait mourir demain, qu’on doit tout faire comme si ça allait s’arrêter sous peu ? C’est très personnel comme conception mais, pour moi, c’est plus serein. J’ai une tendance facile au stress et à l’angoisse donc la fin imminente amène invariablement son lot d’inquiétudes chez- moi. Chacun vit comme il l’entend, je ne fais que partager ma vision des choses.

Je crois que j’ai vu trop de gens être déçus d’eux-mêmes en constatant que leur « bucket list » ne faisait que s’allonger au lieu de diminuer. À force de mettre toujours la barre plus haute, inévitablement, une désillusion survient. Et la confiance peut en prendre pour son rhume. Un vieil ami m’a récemment avoué avoir brûlé son fameux cahier des objectifs de vie, réalisant qu’il se mettait une tonne de pression sur les épaules sans que ça n’apporte quoi que ce soit en retour.

Après sa séparation, il a constaté qu’il remplissait des listes de choses à faire plus pour se rassurer que pour réellement concrétiser ses rêves. Comme si le fait de l’écrire rendait la chose plus tangible. Mais après des années à ne rien compléter, il a décidé de cesser de s’engager dans mille et un projets pour plutôt vivre chaque journée comme bon lui semblait. C’est ainsi qu’il est parti sur un coup de tête en Inde, qu’il a quitté son boulot de cadre pour faire un retour aux sources en pleine nature.

Comme il me l’a si bien dit, les objectifs c’est bien beau, mais on évolue et ça finit par changer. L’important, c’est bien plus de se connaître que de savoir où on veut aller à tout prix. Ce grand sage avait bien raison : si on cherche trop où on veut être dans 5 ans, on oublie de vivre le moment présent et on rate un paquet de beaux petits moments de bonheur, le regard concentré au loin.

Dans tout ça, je crois que l’important c’est de vivre et non pas juste d’exister. C’est facile d’être juste là, à suivre la parade mais ça serait ben le fun que ça soit plaisant, gratifiant, satisfaisant et enrichissant. En tout cas, c’est mon humble avis et je sais qu’il y a, quelque part dans le monde, un vieil ami qui le pense aussi… Et qui sourit, chaque jour de sa vie !

Le silence est d’or

Marion Michele

Des fois, on part très loin pour le trouver, on le cherche autour de nous, on tente de le recréer. Mais le silence, finalement, se trouve à l’intérieur de nous. Il a toujours été là et le sera toujours. Personne ne peut venir le perturber, le troubler. C’est une des rares choses qui nous appartient et que personne ne peut nous enlever.

C’est un peu le message que nous a transmis ma yogi préférée hier lors de la classe de yoga. Ce silence, cette paix intérieure, on peut toujours s’y référer, y retourner, s’y réfugier. Parfois, on le sent loin, voire inaccessible, mais il est pourtant là. Et la beauté de la chose c’est qu’il est éternel et qu’il se renouvelle constamment. On n’épuise pas son silence intérieur.

La vie nous éloigne bien souvent de cette source de calme et on oublie même, trop souvent, d’y revenir. On se paye des retraites onéreuses, des vacances à l’autre bout du globe, des massages, des sorties en plein air. On veut se relaxer, oublier notre vie pour quelques instants car on a besoin de se ressourcer pour continuer notre route. Mais, on prend peu le temps de se connecter à soi, de s’enraciner.

Je connais beaucoup de gens qui doivent partir de chez eux pour relaxer. Comme il y a toujours quelque chose à faire à la maison, ils n’arrivent pas à s’autoriser une pause, à prendre du temps pour eux, à se déconnecter. Je me considère chanceuse d’être capable de ne rien faire, de savourer le moment présent, même si la liste de tâches et de petites réparations s’allonge et ne finit jamais.

J’ai compris, je ne sais trop quand dans ma vie, qu’on ne peut pas être toujours au top, qu’on ne peut pas rouler à fond de train en permanence et que, par moment, il faut ralentir, s’arrêter et reprendre son souffle. Écouter sa respiration, source éternelle de paix, et arrêter le bruit incessant des pensées et des tourments. Ils seront encore là, même après cette pause, mais au moins, on aura l’énergie d’y faire face.

À trop vouloir tout régler, toujours, tout de suite, on finit par être constamment en mode survie. On ne voit jamais le bout car plus on tente de tout arranger, plus on voit ce qui dépasse. L’hypervigilance est une des maladies du siècle dont beaucoup de gens souffrent. Et j’en suis. Ma vie a fait que j’ai développé cet instinct permanent qui peut très bien me servir par moment mais aussi m’étourdir et m’épuiser. Alors si je ne prends pas le temps de mettre en veilleuse ce cycle infernal, je me perds.

Il peut y avoir un vacarme ambiant, une fête, un brouhaha autour mais à l’intérieur, on peut être d’un calme déroutant. J’ai remarqué aussi que, quand on est trop troublé par le rythme externe, fermer nos yeux quelques secondes et se concentrer sur sa respiration rend le tout moins perturbant. Bon, vous me direz que ça peut des fois avoir l’air un peu louche mais rien ne nous empêche de se retirer quelques instants pour aller se reconnecter avec soi.

Je pense qu’on a souvent tendance à croire, faussement, qu’on ne peut pas arrêter. Mais, la vérité c’est que rien ne dépend de nous et que tout continuera de très bien fonctionner sans nous. On aime ça se croire indispensable et central mais au fond, ça ne fait que nous ajouter une pression inutile et malsaine. Et ça nous gruge de l’énergie précieuse qui elle, n’est pas éternelle.

Alors je vous invite à faire l’essai, pendant quelques secondes, de vous fermer les yeux et de prendre conscience de votre corps, de votre souffle, de votre être. Au début, ça peut être difficile mais comme tout apprentissage, ça demande de la pratique et une petite dose de persévérance. Mais vous verrez, à la longue, vous pourrez mesurer les bienfaits de ces quelques minutes de lien avec soi et comprendrez à quel point le silence peut être notre meilleur ami.

 

Photo : Unsplash | Marion Michele