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Retour à la routine

Patrick Hendry

Hier soir, je regardais distraitement la nouvelle collection de Zara question de trouver de l’inspiration vestimentaire pour l’automne qui s’amène trop rapidement. Au-delà des vêtements assez jolis que j’y ai vus, j’ai été relativement troublée par la maigreur des mannequins qui les portaient.

On a beaucoup parlé du corps réel, celui de la femme de tous les jours, de la mère de famille, de la femme d’affaires qui n’a pas toujours le temps de s’entraîner ou de cuisiner tous ses repas santé à la maison. Mais je constate que, malgré le discours et le désir de certains magazines de présenter des corps plus réalistes, il reste une mentalité de fond qui perdure et, malheureusement, semble être incrustée solidement. Et si les grandes marquent n’embarquent pas dans la danse, le changement demeurera marginal voir imperceptible.

Pourtant, la maigreur est synonyme de problème de santé bien souvent (je dis bien souvent car la génétique fait que certaines personnes sont minces et le demeureront toute leur vie) et je ne vois pas en quoi véhiculer ce type d’image peut être perçu comme un succès pour une marque. Je ne suis, personnellement, ni la plus mince, ni la plus grosse. Je suis dans la moyenne comme on dit. Combien de fois ai-je essayé un vêtement qui tombait parfaitement au haut de mon corps mais coinçait aux hanches ? Des dizaines voire plus… Les formes féminines font partie de la réalité et quand je regarde ces corps amaigris, voire rachitiques, pour promouvoir les collections, je préfère cent fois mes quelques livres en trop (ne me lancez pas des tomates, je les assume).

Prendre soin de soi va au-delà du résultat sur la balance me direz-vous et c’est tout à fait vrai. Peu importe votre IMC ou votre poids, vous pourriez être profondément malheureux ou malheureuse de votre image même si vous répondez aux standards de la mode. Et c’est bien souvent dû à l’influence médiatique des grandes marques et magazines qui nous bombardent de corps maigrichons et irréalistes. C’est un cercle vicieux très malsain qu’on entretient malgré nous : l’éternelle insatisfaction.

J’ai toujours encouragé les saines habitudes de vie, l’activité physique et l’alimentation équilibrée mais la notion la plus importante à mes yeux est celle du plaisir. Si prendre soin de soi devient une corvée, je peux vous garantir que ça ne fera pas long feu et qu’au premier coup dur, ça prendra le bord. Pour changer profondément et avoir un impact concret sur sa santé à long terme, on doit ressentir le besoin au fond de soi, et surtout le faire pour soi. Pas pour l’image que les autres auront de nous, pas pour pouvoir séduire quelqu’un, pas pour tenter de correspondre aux standards mais réellement pour s’aimer soi-même et ressentir du bien-être.

Apprendre progressivement à intégrer une activité physique dans sa routine et changer ses habitudes alimentaires afin de diversifier ses aliments et d’ajouter des mets plus équilibrés dans nos recettes favorites, ça demande du temps et ça doit se faire graduellement. Si c’est trop drastique, souvent, ça devient décourageant et on se sent en privation. Alors que si on y va doucement, ça permet à notre esprit de s’y habituer et de ne pas vivre de choc.

Après la saison chaude et son rythme plus éclaté, un des premiers éléments qui me revient toujours en tête quand je décide de reprendre ma routine plus saine, c’est de diminuer l’alcool. Car pendant l’été, l’appel de la terrasse se fait sentir trop souvent et chaque occasion est bonne pour trinquer à cette belle saison qu’on attend toujours avec impatience. Mais quand les nuits se font plus fraîches, je me dis toujours que le retour à la normale doit se faire. Ma rentrée à moi se vit intérieurement, c’est une occasion de renouer avec mon programme de course régulier, de me dénicher de nouvelles recettes santé, de retrouver celles qui avaient été mises de côté au profit des apéros bien arrosés.

Mais tout ça, je le fais car j’en connais l’impact et que je sais que l’été, je me permets quelques écarts. Et je me permets cela pour me faire du bien, lâcher mon fou et sortir de ma routine après des mois de régime de vie plus rigide. C’est une question d’équilibre et certains me diront que ce n’est pas logique de sortir de mon mode sain pendant quelques mois pour ensuite rattraper le coup. Mais vous savez quoi ? C’est mon mode à moi et il me convient.

Je ne demande à personne de me suivre dans cette façon de vivre, je ne me présente pas comme le modèle à suivre. Je ne fais que vous le partager pour aussi faire comprendre à mes lecteurs qu’il y a diverses façons de vivre et de prendre soin de soi. Il suffit de trouver votre formule à vous, celle qui vous rend heureux et vous permet de vous sentir bien. Car au-delà des mots, au-delà des apparences, il y a ce qu’on ressent au fond de soi.

 

Photo : Unsplash | Patrick Hendry

La richesse des amitiés

Hannah Rodrigo

Ça y est, c’est la rentrée scolaire, les petits mousses reprendront tranquillement le chemin des classes, les parents seront mitigés entre le soulagement du retour à la routine et le petit pincement au cœur du temps qui passe trop vite. Mais ce qui me frappe le plus ce matin, c’est de me remémorer ces débuts d’années, ce sentiment si particulier que je ressentais devant l’inconnu à chaque mois d’août, de ne pas savoir qui serait dans ma classe et ce que j’allais apprendre, aimer et redouter. Mais un des éléments les plus agréables de l’école quand on est jeune, ce sont nos amis…

L’amitié, que ce soit au primaire, au secondaire et même encore au Cégep, c’est au cœur de l’expérience scolaire. Quand on devient adulte, on se rappelle souvent à quel point nos amis ont occupé une place importante dans notre parcours académique car ce sont eux qui nous ont écouté et épaulé dans les pires difficultés, avec qui on a ri et on s’est détendu après un dur examen, c’est avec ces gens précieux qu’on a partagé nos peines et nos coups de cœur et surtout, c’est avec eux qu’on a grandi.

Quand on vieillit, on n’a plus cette occasion de rencontrer des gens dans un contexte aussi favorable à l’amitié mais on a quand même des opportunités à saisir. Le milieu du travail, par exemple, favorise la rencontre de gens divers et il faut savoir déceler ceux qui nous ressemble. La vie met sur notre route toute sorte de gens et il faut garder nos antennes ouvertes pour pouvoir connecter avec les bonnes personnes.

L’amitié, peu importe notre âge, c’est très important. Partager les bons et les moins bons moments, c’est primordial à l’équilibre mental et émotionnel, c’est parfois confrontant ou bouleversant mais toujours très enrichissant. Peu de gens nous verront pleurer, peu de gens sauront nous toucher autant que nos amis. On ose sortir de notre zone de confort, on ose tenter de nouvelles expériences en présence des gens qui nous sont chers et avec qui on se sent pleinement en confiance.

Parfois, on touche des zones sensibles de notre âme et seuls nos amis peuvent nous accompagner dans le cheminement de la guérison des blessures. Parce qu’ils nous connaissent, nous aiment et veulent notre bien. Sans attentes, sans intérêt personnel, sans but autre que notre bonheur.

On peut compter les amis sur les doigts de nos mains, mais notre cœur sait reconnaître le sentiment d’amitié quand il y est exposé. On a des amis à divers niveaux, ceux qui nous connaissent depuis l’enfance mais qu’on voit peu, ceux qu’on connait depuis un certain temps et qui ont assisté à plusieurs de nos mésaventures, ceux avec qui on fait des activités, ceux avec qui on passerait des journées à refaire le monde…

L’important, ce n’est ni le nombre d’amis, ni ce qu’on fait avec qui. Ce qui compte, c’est ce qu’on ressent en leur présence, c’est le sentiment de bien-être qu’ils nous apportent, c’est le fait de savoir qu’ils sont là pour nous, c’est cette certitude qu’il y a quelque part quelqu’un qui sera toujours là pour nous.

On dit souvent que les gens croisent notre route pour une bonne raison : parfois pour un apprentissage sporadique, parfois pour une saison et parfois pour une vie entière. Mais chacun de nos amis aura laissé sa marque sur nous, chacun nous aura touché, chacun nous aura fait réfléchir, ému ou élevé vers quelque chose de mieux. On s’en rend parfois compte après coup, quand la personne est rendue loin sur sa route, mais toujours le cœur reconnaîtra cette rencontre entre deux âmes.

Vos petits trésors connaîtront des amitiés belles et riches, ils auront des chicanes, des déchirements et des histoires à raconter. Ils vivront la beauté des relations amicales, les hauts et les bas, les surprises et les déceptions, sans toujours en mesurer la richesse. On est tous passés par là et même si certains ont vécu plus difficilement le passage à l’école, ça nous a forgé et fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Le contact avec les autres nous a construit et chaque jour qui passe nous donne l’occasion de nous améliorer et de devenir la meilleure version de nous-mêmes.

 

Photo : Unsplash | Hannah Rodrigo

Rester vivant

Kyle Head

On entend souvent les gens parler de leur zone de confort, qu’ils sont fiers de repousser leurs limites physiques, qu’ils ont osé plonger dans le vide et quitter leur emploi stable pour démarrer leur propre entreprise. Mais sortir de sa zone de confort, ça peut se faire à plein de niveaux, et certains, beaucoup moins spectaculaires qu’un saut en parachute.

Récemment, une amie m’avouait qu’elle me trouvait courageuse d’aller souper seule dans un resto car ça l’intimidait. Et j’ai réalisé qu’avant, j’aurais probablement passé le même commentaire si on m’avait parlé de ça. Tout simplement, parce que j’avais peur de ce que les gens allaient penser de moi, peur d’être jugée, d’être ridiculisée.

Sortir de notre routine, ça peut être aussi banal que de changer de route pour rentrer à la maison, lire un nouveau livre dans un style littéraire que l’on connaît peu, essayer une nouvelle recette avec des aliments moins familiers, prendre un cours seul dans un domaine qu’on ne maîtrise pas du tout et même essayer de nouvelles expériences sexuelles. Ça n’a pas à bouleverser nos vies, à changer la direction qu’on prendra pour les prochaines années mais ça donne un petit électrochoc, ça brasse la cage de nos habitudes.

En fait, tout ce qui sort de l’ordinaire et du connu peut nous amener à découvrir de nouvelles facettes de nous-mêmes, de nouveaux aspects de notre personnalité et bien souvent, une capacité d’adaptation qu’on ne se connaissait pas. Et c’est dans ces découvertes qu’on apprend à s’aimer, à définir de nouvelles frontières à notre zone de confort et qu’on réalise qu’on est capable de beaucoup plus que ce que l’on croit. Oser tenter de nouvelles choses, ça déboulonne aussi des mythes qu’on entretient, des préjugés qu’on ne soupçonne parfois même pas, ça change notre vision des choses.

Je connais des gens qui se sont mis à jouer avec passion aux quilles, d’autres qui font du tricot avec un plaisir fou, certaines personnes ont adopté la pétanque ou le curling et d’autres sont entrées dans une chorale. Et le point en commun de tous ces gens ? Ils s’amusent comme des fous !

Au début, ils étaient gênés d’avouer leur nouvelle passion mais avec le temps, le bien-être procuré par cette nouvelle activité a pris le dessus et leur a apporté une confiance inestimable. Ça aide à affronter les railleries et on réalise vite que leur bonne humeur est contagieuse. Combien de fois a-t-on croisé une personne en se disant : mais qu’est-ce qu’elle a changé, elle semble tellement épanouie ? Et souvent, on s’arrête sur le physique sans réaliser que le changement s’est fait à l’intérieur.

Quand on avance dans la vie, on peut s’enraciner dans quelque chose de stable et de standardisé, garder un rythme lent et réconfortant, mais tôt ou tard, on finit par avoir besoin de nouveauté, de découvertes. À un certain stade, on peut même avoir le sentiment d’étouffer dans sa propre vie et c’est là le piège des idées de grandeur. J’ai plutôt tendance à croire que si on s’autorise un petit plongeon régulièrement, on n’aura pas envie de balancer tout par-dessus bord pour se sentir vivant.

Dans les grandes transformations que j’ai vu poindre dans mon entourage, il peut y avoir malheureusement beaucoup de souffrance et de déchirement. Des couples et des familles qui se chicanent et s’abîment parce qu’une personne explose et rêve d’une vie nouvelle, ça ne donne pas souvent de beaux résultats. Alors au lieu d’attendre que le temps nous rattrape et qu’un tictac vrombissant nous ronge l’intérieur, je crois qu’il faut être à l’écoute de ses besoins et de ses envies et apprendre à se donner le droit d’essayer, de tenter de nouvelles choses pour lâcher notre fou et conserver un certain esprit de liberté.

Quand on accomplit un exploit, aussi minime soit-il, on se sent en vie, on a l’impression de respirer mieux, on a la tête fraîche et dispose pour faire face à la vie. Les problèmes ne disparaitront pas, les ennuis ne vont pas s’évaporer mais on aura une énergie nouvelle pour gérer le tout. Personne ne peut le faire à notre place et il n’est pas rare de voir des gens tenter de transposer leur mal-être sur leur entourage. Pourtant, on est tous maîtres de notre destin et seul nous savons ce qui nous convient réellement. Parfois, avec le temps, on a juste oublié de s’écouter, de ressentir ce qui vibre en nous. Ne laissons pas le temps miner notre créativité, notre énergie et notre moral. Soyons les maîtres à bord pour se sentir, comme le chantait Jerry, « toujours vivant ».

Je suis celui qui frappe

Dedans la vie

À grands coups d’amour…

 

Photo : Unsplash | Kyle Head

Parce que rien n’est éternel

Annie Spratt

Prenez-vous assez de temps pour vous? Réussissez-vous à respecter vos engagements envers vous-mêmes, malgré les demandes de votre entourage, malgré le stress, la fatigue ou le découragement qui parfois nous poussent plus dans le fond de notre sofa que dans une classe de yoga? Arrivez-vous à insérer dans votre routine personnelle des moments destinés à vous faire plaisir, à vous faire du bien, à entretenir votre bonne humeur et votre équilibre?

En début d’année, j’ai défini mon thème de 2017 : ma santé. Je ne prends pas de résolution dans les premiers jours de janvier, je ne fais pas de liste de choses que je veux accomplir dans l’année car, par expérience, je suis déçue si je n’y arrive pas et parfois, je change d’idée en cours de route. Alors je détermine une thématique qui me permettra de me centrer lorsque je dois prendre une décision, lorsque j’hésite entre deux choix, lorsque je me demande si une activité ou toute autre chose est faite pour moi.

J’ai défini ma santé comme thème de l’année car depuis déjà un bon moment, je dois lui consacrer une attention particulière. J’ai toujours eu un grand intérêt pour la santé en général mais avec le diagnostic de maladie de Crohn et mon choix de refuser la médication, je devais aussi choisir de me prendre en main et de contrôler au mieux les symptômes pour éviter des désagréments et surtout des hospitalisations. Mais derrière ces contraintes qui peuvent paraître très strictes et déroutantes se cache tout de même une rencontre avec moi-même qui n’aurait peut-être jamais eu lieu si j’avais continué de vivre dans un certain déni.

Pendant longtemps, comme plusieurs, je vivais en me disant que les grands malheurs n’arrivaient qu’aux autres, que j’étais « protégée » en quelque sorte de la maladie. En fait, je prenais pour acquis ma santé, comme si mon état était garanti et que, parce qu’aujourd’hui j’allais bien, ce serait ainsi pour le reste de ma vie. J’étais naïve face à la réalité comme on l’est quand on est jeune et que notre innocence n’a pas encore été réellement mise à l’épreuve.

Mais aujourd’hui, je me dis que j’ai eu de la chance de vivre tout cela. De vivre dans l’insouciance pendant des années mais aussi d’avoir un choc pour me faire prendre conscience de la valeur de ma vie, de ma santé, et de la fragilité de mon équilibre. Maintenant, chaque journée représente une nouvelle opportunité de prendre soin de moi et d’apporter au monde le meilleur de moi-même.

Je choisis chaque jour ce que je fais, ce que je mange et comment je prends soin de moi. Parfois, je décide de prendre une pause, de ne rien faire, de me « gâter » avec une poutine. Mais je le fais consciemment et de façon pleinement assumée, non plus dans le déni et l’impression d’être invincible. J’ai choisi d’intégrer dans ma vie le yoga qui m’apporte la paix et me permet de m’enraciner, de sentir mon corps comme jamais, de me concentrer sur le pouvoir du souffle et de me laisser guider, de lâcher prise sur tout ce qui n’est pas essentiel.

J’ai aussi intégré la course grâce à une femme inspirante et débordante d’énergie qui m’a transmis sa passion et surtout, sa fureur de vivre. J’y ai ajouté dernièrement des entraînements thématiques intensifs qui m’amènent à repousser mes limites encore plus loin, et me procurent un bien-être inégalé. Quand on utilise son corps pour accomplir de tels dépassements de soi, la fierté ne peut faire autrement qu’être au rendez-vous.

Alors je vous le demande : prenez-vous du temps pour vous? Vous êtes-vous choisi réellement et concrètement, au-delà des obligations de la vie et de la routine obligatoire? Faites-vous des activités qui rechargent vos batteries au lieu de simplement passer vos journées à vous vider de votre énergie, pour recommencer le lendemain? Êtes-vous conscients que rien n’est éternel?

 

Photo : Unsplash | Annie Spratt

Mes règles de vie

Leio McLaren

Dans les dernières années, j’ai partagé sur ce blogue toute sorte de réflexions, de coups de cœur, de coups de gueule, de prises de conscience et d’articles ou livres qui m’avaient touchée et marquée. À travers ces dévoilements sur ma personne, j’ai pu recevoir beaucoup de commentaires et de rétroaction, que ce soit positif ou en désaccord avec mes propos, mais cela, toujours dans le plus grand respect.

Quand je lis certains messages de blogueuses ou chroniqueuses qui reçoivent une panoplie de propos haineux, sexistes et irrespectueux, je réalise la chance que j’ai d’être relativement anonyme. Mais j’ai aussi compris qu’à travers ces années de travail sur moi, j’ai acquis des outils pour me protéger des attaques personnelles. Et, si j’avais à m’adresser à la femme que j’étais il y a dix ans, où je n’avais pas cette confiance et cette expérience, voici les conseils que je lui donnerais :

  1. Sois authentique et acceptes-toi comme tu es
    On ne peut pas plaire à tout le monde et jouer un rôle ne fait que détruire ce qu’on est réellement. On peut finir par se perdre dans le mensonge et la débarque peut être franchement destructrice. Tu ne corresponds pas aux modèles ? So what ? Qui les a inventés ? Et surtout, qui a dit qu’on ne pouvait pas s’en créer un sur mesure ?
  2. Prends soin d’enrichir ta vie
    Ici, je ne parle pas d’argent mais bien de connaissances et de relations. Avoir des gens qui nous motivent et nous stimulent, entretenir un réseau florissant et diversifié, élargir ses connaissances et apprentissage, ça permet non seulement de garder son esprit actif mais aussi de faire face aux difficultés quand elles se présentent.
  3. Apprends à recevoir
    Parlant de difficultés… Il faut savoir accepter l’aide, les compliments et le support quand on nous l’offre. Vouloir s’arranger tout seul, ce n’est pas un signe de force, c’est un signe de manque d’estime de soi et de peur de montrer sa vulnérabilité. Oser demander de l’aide, c’est ouvrir son cœur et son âme et recevoir l’amour de ses proches. Ça renforce les liens qui unissent les gens, ça démontre qu’on a assez de confiance et de respect envers la personne pour lui permettre d’entrer dans notre monde bouleversé.
  4. Vis pour toi, avant tout
    Si tu fais toujours passer les autres avant toi, ben ils vont toujours passer avant toi. Personne ne va te mettre en premier si tu ne le fais pas pour toi-même. Ça sous-entend ici aussi d’être capable de dire les choses comme elles sont, d’avouer avoir besoin de temps pour soi, d’être fidèle à ses valeurs et croyances et savoir se retirer d’une relation ou d’une situation quand celle-ci ne nous convient plus. Crois-moi, vivre pour toi, ça permet d’offrir le meilleur de soi et d’être disponible pour les autres.
  5. Cesses de stresser et de te comparer
    Stresser, c’est malsain et bien souvent on se génère un stress en se comparant aux autres. Je ne suis pas assez mince, assez belle, assez intelligente, assez ceci ou cela… Ça ne sert à rien à part à nuire à ton estime. On est comme on est et s’accepter, ça permet de se sentir plus léger et dégager un charme qu’aucun mannequin ou star ne peut égaler. Ce n’est pas l’enveloppe corporelle qui importe, c’est ce qu’elle garde comme trésor intérieur qui compte.
  6. Pardonnes mais n’oublies pas
    Pardonner est un geste qui m’a pris du temps à comprendre car je pouvais rapidement passer à autre chose mais je ne réalisais pas que j’accumulais du mépris ou de la colère en moi. Se libérer de ces sentiments négatifs permet de s’ouvrir à la beauté et aux gens qui nous ressemblent. On ne parle pas d’oublier la souffrance que quelqu’un nous a imposé mais de pas entretenir la rancune est beaucoup plus sain que de chercher la vengeance.
  7. Réjouis toi d’être en vie et en santé
    Être là, c’est déjà un privilège, ne l’oublie pas. On ne vit pas dans un pays en guerre, on ne craint pas pour notre vie chaque fois qu’on sort de la maison, on est là, en santé, à pouvoir savourer chaque minute que la vie nous offre. Vivre dans la gratitude, ça permet de relativiser quand quelque chose arrive, ça évite de vivre dans l’éternelle insatisfaction et d’apprécier chaque petite parcelle de bonheur.

La liste aurait pu se poursuivre ainsi pendant plusieurs pages mais je crois que ça regroupe l’ensemble des principes de vie que j’ai pu expérimenter et peaufiner. Est-ce que j’aurais été ouverte à recevoir ces conseils avant et que ça m’aurait évité quelques erreurs ou situations difficiles ? Rien n’est moins garanti mais j’ai toujours tendance à vouloir prévenir plutôt que guérir et si une seule personne peut bénéficier de cette expérience, je me dis que j’aurai au moins servi à ça. Et le seul mot-clé qui regroupe tout ça, c’est : vivre. Et non pas survivre…

 

Photo : Unsplash | Leio McLaren