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Se donner des ailes

Ray Hennessy

Je vous ai déjà parlé de la série documentaire La cure, présentée à Télé-Québec, qui démontre le quotidien d’hommes dans une thérapie fermée pour faire face à leurs problèmes de dépendance. Honnêtement, c’est loin d’être joyeux mais c’est extrêmement touchant et criant de vérité. On les sent brisés mais sincères, on voit leur progression, leur échec aussi parfois. Mais c’est foncièrement humain et pas du tout arrangé. C’est la vraie vie, dans son expression la plus crue.

Dans l’épisode d’hier, un homme a prononcé une phrase et celle-ci est demeurée dans mon esprit, comme un bourdonnement : tout ce que tu fuis te suis, tout ce à quoi tu fais face s’efface. Ça prend une vie marquée par la douleur pour tenir de tels propos. Quand on a une existence légère et éloignée des coups durs, il peut être difficile de s’imaginer à quel point faire face peut représenter une montagne, un Everest insurmontable.

Mais savoir qu’ils ont fait souffrir des gens, qu’ils ont détruit l’amour qu’on leur offrait, qu’ils ont nui à leur entourage, qu’ils ont pu blesser, mentir et voler pour assouvir leur besoin de consommation, ça fait réaliser que l’humain peut descendre bien bas. Mais ce qu’il y a de beau dans tout cela, c’est qu’il peut aussi remonter à la surface.

C’est facile de fuir dans la vie, de se mettre la tête dans le sable, de faire semblant, de jouer une game. Et je pense qu’on le fait tous à un moment dans notre vie. Par réflexe de protection, par manque de courage pour affronter la réalité ou simplement parce que personne ne nous a enseigné à être honnête et à ressentir. Être authentique, être vrai, être humble, ça s’apprend, comme n’importe quoi. Et si on n’a pas, dans notre petit baluchon de vie, les outils et les facultés pour faire face à la musique, ça se peut qu’on soit en fuite constante.

On peut penser que certaines personnes sont nées dans un environnement défavorable et que c’est pour cela qu’elles plongent dans la déchéance. C’est sûr que si on part de plus bas, ça peut être difficile de monter. Mais il est faux de croire que, si on baigne dans un milieu aisé et qu’on est choyé par la vie, on n’aura jamais à se soucier des démons de la consommation. Un homme expliquait hier comment il a été happé par cette horreur : il a croisé la route d’un homme qui a fumé du crack devant lui, et qui lui en offert. Et il est devenu accro, instantanément, sur le champ. Pas de longue progression, pas d’escalade. En une minute, tout a basculé.

Et pourtant, il avait un bon emploi, était en couple et heureux. Mais, en une fraction de seconde, tout cela n’avait plus d’importance. Son cerveau a cliqué avec la drogue, a valsé comme jamais. Et la dépendance est entrée dans sa vie par la grande porte. Rien de tout cela ne pouvait être prédit par quiconque, rien ne laissait présager un tel déclin. Et, de voir cela, ça ramène les deux pieds sur terre, ça brasse la cage et ça démontre qu’on peut tous faire de mauvais choix, sans en mesurer les conséquences.

C’est aussi ça être humain : s’enfarger mais savoir se relever. Cesser de fuir pour enfin guérir ses blessures, se tenir debout, face au vent et savourer sa force plutôt que de se tapir en attendant que ça passe tout seul. Parce que, ça n’arrive pas ça. Rien ne se règle par magie, et plus on fait semblant, plus ça devient envahissant. Et un jour, ça finit par être tout ce que l’on est.

Si un homme qui a tout perdu et tout détruit autour de lui peut se relever et reconstruire sa vie, on peut tous le faire. Il suffit de prendre conscience, d’accepter ce qui ne va pas et d’oser le nommer, le regarder, le ressentir. Comprendre d’où vient notre blessure, se pardonner, s’aimer et avancer… Car se libérer de ses chaînes, ça donne des ailes!

 

Photo : Unsplash | Ray Hennessy

Entre ami et ennemi

NeONBRAND

Le 6 février, c’est la journée mondiale sans téléphone portable. Ça me semble une belle occasion pour se poser des questions, s’observer en tant qu’utilisateur et revoir notre usage et surtout notre relation avec cet appareil qui nous semble aujourd’hui, devenu indispensable. Pourtant, il n’y a pas si longtemps, c’était considéré comme un objet de luxe, réservé à une classe relativement riche et particulièrement associé au travail, à un besoin de niveau professionnel.

Aujourd’hui, les enfants naissent pratiquement avec un appareil en main et l’outil sert d’ailleurs à photographier et immortaliser les moments de vie de la progéniture à toute heure du jour ou de la nuit. Mais cette relation de proximité avec nos téléphones peut devenir une obsession, voir une dépendance qui porte maintenant un nom : la nomophobie, pour no mobile phobia.

Je me souviens de mon premier cellulaire, un Nokia qui était encombrant et dont la transmission vocale laissait à désirer. Mais, j’avais l’impression d’accéder à un niveau supérieur de ma vie, d’être enfin joignable en tout temps et de faire partie d’un groupe quelque peu sélect. C’était sans me douter que bientôt, cet appareil deviendrait un mini-ordinateur, ayant réponse à tout et permettant de communiquer sans même s’appeler.

Aujourd’hui, selon les plus récentes études, on consacrerait à son téléphone en moyenne deux heures et demie par jour. Ce qui représente 38 jours dans une année et 6 ans et demi d’une vie d’adulte. C’est beaucoup de temps et on ne sait pas vraiment quel impact réel ça peut avoir sur nos vies, sur nos facultés cognitives et sur tout notre corps en fait. Mais à voir les jeunes constamment penchés sur leur appareil, j’ai comme tendance à croire qu’il y aura des études qui vont nous révéler que la physionomie des gens évoluera.

Récemment, je me suis conscientisée sur mon réflexe d’utiliser mon téléphone intelligent dès que j’avais une question, une interrogation, un oubli ou un besoin d’obtenir une information. Avant même de faire appel à ma mémoire, j’effectuais une recherche et en quelques secondes, j’obtenais une réponse. Mais, j’ai réalisé que ça avait pour effet de diminuer ma mémoire… Petite conclusion mais grand impact!

Je ne suis pas encore au stade de paniquer ou de vivre de l’anxiété si j’oublie mon appareil à la maison un matin mais j’avoue que je me sens un peu nue quand je ne l’ai pas à portée de main. Je tente de prendre l’habitude de le laisser au fond de mon sac quand je vais au restaurant ou quand je visite quelqu’un pour éviter de créer une dépendance trop forte.

Chez certaines personnes, par contre, cette dépendance peut être associée à des épisodes d’insomnie, de stress, d’anxiété et, dans une moindre mesure, de dépression. Certains chercheurs vont même jusqu’à prétendre que des similitudes existent entre l’utilisation « problématique » du cellulaire et la consommation de tabac et d’alcool. Alors, je crois qu’il est grand temps de se questionner et de se forcer pour changer nos habitudes. Donner l’exemple aux jeunes serait déjà un bon point de départ…

La technologie est là pour rester et dans la majorité des cas, elle est bénéfique. Mais quand ça affecte notre capacité de concentration, que ça crée des symptômes physiques inquiétants et que ça provoque des comportements négatifs chez certains individus, il y a lieu de lever un drapeau, de prendre du recul et de trouver des pistes de solution pour mieux gérer cette relation amour-haine avec des petits appareils si importants dans nos vies.

Alors, serez-vous capable aujourd’hui de vous priver, ou du moins, de réduire votre utilisation de votre téléphone intelligent?

 

Photo : Unsplash | NeONBRAND

Un défi pertinent

Ken Treloar

J’en parle depuis quelques jours, encore plus sur mon compte Facebook personnel, mais je participe au Défi 28 jours sans alcool. Je ne vous bassinerai pas sur mes raisons personnelles d’embarquer dans la danse encore cette année mais en lisant la chronique de Patrick Lagacé ce matin, ça a renforcé mes convictions sur la pertinence d’un tel défi.

Il le dit d’emblée, il a longtemps été cynique face au Défi 28 jours sans alcool qui consiste à s’abstenir de boire tout le mois de février. Et je peux comprendre sa position car j’ai moi-même déjà eu un doute sur la sobriété forcée de quelques personnes de mon entourage. Et je trouvais fort pertinent de vous partager cette vision différente que j’ai, et que plusieurs autres ont, aujourd’hui.

Quand on boit peu ou qu’on se questionne rarement sur la place de l’alcool dans nos vies, quand on ne fait que suivre le troupeau, quand on est jeune et influençable, quand on n’a pas envie de se freiner dans nos élans de plaisirs artificiels, on ne se demande pas s’il serait judicieux de prendre une pause de l’alcool (ou de toute autre substance engourdissant nos sensations d’ailleurs). On consomme, on se relève un peu magané le lendemain, on en rit et, à court terme, on recommence. C’est grosso modo le lot de la majorité des Québécois si on se fie aux études qu’on se fait mettre en pleine face depuis quelques années.

Mais, au-delà des statistiques de quantité, ce qui est plus préoccupant, c’est pourquoi on tend autant à vouloir s’anesthésier à petite dose et pourquoi tant de gens rêvent du petit verre de vino qu’ils vont se verser en arrivant de travailler. C’est à ce niveau qu’il y a lieu de se questionner et d’analyser le fond des choses. Le stress constant, le trafic grandissant, la charge mentale et la pression incessantes, le mal-être qui n’a jamais réglé, les tâches qui s’accumulent, les vieilles blessures qui agissent comme des démons sournois… Tout ça, on vit avec tous les jours et il peut devenir facile de fuir plutôt que d’affronter.

Et comme on sera bientôt capable de se procurer du « pot » aussi facilement que de l’alcool, je pense que ça serait bien de prendre quelques minutes, individuellement, pour se demander : ma consommation est-elle saine? Car, on va cesser de jouer à l’autruche, l’alcool a beau être légal depuis bel lurette, ça reste une drogue au sens propre. C’est plus chic que de se rouler un « gros bat » mais c’est aussi vicieux, ça peut détruire autant et ça crée aussi de la dépendance.

Voilà pourquoi je trouve qu’en 2018, année de la légalisation de la marijuana « pour des fins récréatives », le Défi 28 jours me paraît ultra pertinent. 28 jours de sobriété, 28 jours d’énergie renouvelée, 28 jours à confronter ses envies et à affronter les tentations, c’est sain, c’est louable et c’est nécessaire. Et je parie que chaque Tylenol, chaque somnifère et chaque petit bonus qui engourdit un mal physique ou une douleur à l’âme qui est simplement pris par réflexe sera remis en question.

Et si vous désirez pousser plus loin votre réflexion et/ou que quelqu’un de votre entourage a besoin d’un coup de main pour se débarrasser d’une vilaine dépendance, je vous invite fortement à regarder la série documentaire La cure, diffusée les jeudis à Télé-Québec. Vous pouvez aussi voir les épisodes en ligne ici. Cette incursion dans un centre de désintoxication, véritable zoom sur une réalité crue et sincère, ça vous replace le petit malaise de vie… J’ai beaucoup réfléchi en regardant cela et je me suis reconnue dans certains comportements, même si je suis loin d’avoir besoin d’aide à ce point. On a tous nos petits démons, nos petites bibites qui viennent nous gruger l’âme et nous font faire des niaiseries. Juste de comprendre et d’accepter cela, c’est déjà un grand pas. Et le Défi 28 jours de la Fondation Jean Lapointe m’apparaît comme le second pas qui mène vers un monde meilleur, plus senti, plus assumé, plus savouré…

 

Photo : Unsplash | Ken Treloar

S’offrir le meilleur

Taylor Kiser

Ce matin, triste constat en lisant un article relatant les grands enjeux de l’alimentation pour 2018 : les repas déjà préparés gagnent en popularité chez les Canadiens, selon des experts. Pour moi, ça sonne comme un recul. Car, malgré que certaines entreprises produisent des repas sains et les conçoivent avec en tête un souci précieux pour la santé des consommateurs, c’est loin d’être la majorité. En effet, c’est prouvé, les plats préparés vendus dans les commerces d’alimentation contiennent souvent trop de gras et de sel et ne représentent pas un choix sain.

Mais pourquoi alors les gens se tournent-ils vers ces solutions de rechange demanderez-vous? Par manque de temps selon le Rapport canadien sur les prix alimentaires à la consommation 2018. Et c’est là où je me questionne sérieusement. Oui, c’est vrai qu’on perd plus de temps dans le trafic qu’avant et qu’on aime bien se permettre des sorties et des activités pour se changer les idées. Tout cela gruge notre disponibilité à préparer des repas mais je crois surtout qu’on n’accorde plus la même priorité à la cuisine dans nos vies.

En 2016, les canadiens passaient en moyenne 1 h 26 par jour sur les réseaux sociaux… Et ça s’est empiré, assurément. Réalisez-vous tout ce que vous pourriez concocter comme délicieux plats en consacrant ce temps à la cuisine au lieu de regarder des recettes alléchantes sur Facebook? Je sais, c’est peut-être cru comme message et gratuit comme constat mais j’ai la nette impression que si on passait plus de temps dans le concret, à se soucier de sa santé, et moins à regarder des futilités sur notre téléphone, on s’en porterait mieux.

Si vous doutez de votre utilisation des réseaux sociaux, il existe une panoplie d’applications qui vous traquent en temps réel et vous génèreront un rapport détaillé de l’utilisation de votre appareil. Je l’ai fait pendant quelques semaines avec l’application Moment sur mon iPhone et c’est très troublant. Mais ça m’a surtout fait comprendre que je devais m’auto-éduquer, changer mes habitudes. Le fameux truc de mettre 1$ dans un pot à chaque fois qu’on utilise notre téléphone sans raison fonctionne bien mais peu importe la méthode, c’est surtout la prise de conscience qui importe.

La prochaine fois que vous direz à quelqu’un que vous n’avez pas eu le temps de cuisiner, prenez le temps de vous questionner sur la place que vous accordez à l’alimentation et à votre santé. Se préparer des repas sains, ça n’exige pas toujours de sortir 3 chaudrons, 2 poêles et ça ne demande pas 3 h par jour. En 30 minutes, top chrono, vous pouvez mitonner un merveilleux repas, sain et équilibré. Et si vous mettez à contribution votre marmaille, ça peut même devenir une activité familiale très agréable.

Ce rapport sur nos habitudes de consommation alimentaire met aussi en lumière le fait que ça coûte cher, ces repas préparés. Alors si le budget est un enjeu pour vous, je vous confirme que vous devrez faire des efforts pour revoir vos achats, sinon vous risquez de trouver la facture sérieusement salée.

Bien sûr, il n’y a rien de mal à s’offrir un bon restaurant de temps en temps mais encore là, vous pouvez choisir d’y aller moins souvent et d’opter pour la qualité, pour des aliments locaux, préparés avec attention pour que le sel et le gras ne deviennent pas les seuls éléments savoureux de l’assiette.

Il faut être attentif et convaincu pour changer ses habitudes car vous aurez surement remarqué que les commerces d’alimentation usent de stratégies judicieuses pour vous allécher avec le poulet rôti, la pizza et autres repas cuisinés sur place que vous pouvez humer dès le stationnement. Mais, entre vous et moi, un bon repas préparé par vous, avec amour et attention, ça ne sera jamais déclassé par un plat conçu derrière un comptoir d’épicerie… Il faut seulement savoir ouvrir ses yeux et son cœur, pour s’offrir à soi et à ses proches, le meilleur.

 

Photo : Unsplash | Taylor Kiser

L’affaire est dans le sac!

Soragrit Wongsa

Hier, on m’a partagé la nouvelle à l’effet que, dès le 1er janvier 2018, Montréal appliquera le règlement interdisant la distribution de certains sacs dans les commerces de la ville. Et la première réflexion que je me suis faite est la suivante : pourquoi ne pas avoir fait un règlement provincial? J’ai comme de la misère à comprendre qu’au point où nous sommes rendus, il soit impossible de forcer la main aux plus récalcitrants et de faire en sorte que le mouvement soit global.

Honnêtement, je pense que j’ai reçu vingt sacs réutilisables gratuitement de la part de divers magasins dans l’année. J’ai des sacs de sacs un peu partout, en plus d’en conserver près d’une dizaine dans ma voiture en permanence. Ce n’est pas comme si on devait dépenser beaucoup de sous pour s’en procurer, contrairement aux sacs de papier bruns pour le compost qui ne sont pas donnés et qui peuvent freiner plusieurs dans leur adoption de cette méthode pour disposer des déchets alimentaires.

Un peu partout dans le monde, les choses changent et les sacs de plastique disparaissent. Il faut savoir que pour s’en débarrasser, les deux seules options sont de les brûler ou de les enfouir dans les dépotoirs. Je ne crois pas avoir besoin de vous expliquer que brûler du plastique, c’est nocif, ça produit des émissions toxiques… Et les enfouir, ben c’est ça. Je n’enterai pas dans les détails mais faites un petit tour près d’un site d’enfouissement et vous comprendrai que ce n’est pas si « enfoui » et qu’un sac, ben ça vole avec le vent. Et ça finit dans la nature. Et ça peut tuer des animaux et/ou des oiseaux, ça déstabilise notre belle faune.

Je disais donc que la ville de Montréal fonce. On peut lire sur leur site ceci :

« En 2018, Montréal emboîte le pas en interdisant tous les sacs d’emplettes en plastique, y compris ceux dits oxodégradables ou oxofragmentables. En fait, seuls les sacs utilisés en épicerie pour éviter le contact direct entre certaines catégories d’aliment (et les problèmes d’hygiène associés) ne sont pas concernés par le nouveau règlement. »

Et moi je dis bravo! Et j’espère sincèrement que c’est le début d’un grand mouvement. Certains lecteurs vont peut-être me détester et trouver que je suis une écologiste extrémiste qui va trop loin (à lire les commentaires sur la page Facebook de la ville, il y a plus d’amoureux du plastique que l’on pense). Et honnêtement, si c’est votre cas, on n’est pas sur la même longueur d’onde.

On a une responsabilité en tant que citoyen et cette belle planète terre, à la vitesse où on la magane, elle va bientôt faire une grosse crise et nous expulser de son territoire. Je fais une grosse image ici mais sérieusement, j’en ai marre des gens qui ne veulent pas changer leurs habitudes tout simplement parce que ça demande un petit effort. Si c’était votre santé à vous qui était en danger, vous seriez content que la population se force pour vous. Alors voyez la planète comme une amie qui a besoin de votre aide…

Ce qu’il y a de plus cool dans cette histoire de sac, c’est qu’aujourd’hui, des dizaines d’entreprises locales, bien de chez-nous, conçoivent de petites merveilles de design à partir de matières recyclées. Vous pouvez donc être très fashion et écolo du même coup. N’est-ce pas génial, ça? Sur la page de la ville qui annonce le changement, on trouve quelques suggestions mais une petite recherche dans Google pourra aussi élargir le spectre des possibilités.

Alors, svp, n’attendez pas que votre municipalité emboîte le pas et commencez dès aujourd’hui à changer vos habitudes, à refuser les sacs de plastique, à mettre de la pression sur vos administrations locales et, surtout, à toujours traîner vos sacs réutilisables. Il n’y a rien de mieux que l’exemple pour influencer positivement les autres!

 

Photo : Unsplash | Soragrit Wongsa