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Chasser la grisaille

Daiga Ellaby

Depuis mardi, c’est le déluge, c’est gris et pour plusieurs, cette ambiance londonienne est déprimante. Effet désagréable que je comprends car j’en suis moi-même la « victime », en manque de vitamine. Mais quand de telles conditions perdurent, on doit trouver des moyens pour mettre du soleil dans notre tête et dans notre cœur afin de combattre le marasme et surmonter l’influence négative. Voici quelques trucs pour rester d’une humeur agréable :

1. Souriez!

Je sais que ça peut sembler banal mais pour l’avoir expérimenté, je peux vous garantir que ça fonctionne. Souriez aux gens que vous croisez, à vos collègues autant qu’aux inconnus, et même aux caissières de l’épicerie. Le meilleur virus et celui qui se propage le plus vite, c’est le sourire. Ça fait toujours plaisir, ça redonne du dynamisme et c’est bon autant pour celui qui l’offre que celui qui le reçoit.

2. Enfilez des vêtements que vous aimez

Si vous portez un tailleur qui vous coince et vous fait sentir comme une patate au four dans son papier alu, vous risquez de pester toute la journée. On ne parle pas ici d’aller au bureau en mou mais on a tous certains vêtements dans lesquels on se sent plus à l’aise et qui nous font sentir beaux et belles. Par moment, moi, j’enfile un t-shirt que je sais un peu trash sous un chandail. Il n’y a que moi qui le sait mais ça me donne un petit sourire taquin que personne ne comprend…

3. Choisissez la bande sonore de votre journée

Je crois qu’il y a peu de choses au monde qui me stimulent plus que la musique. Quand je cours, quand je fais du ménage, dans je suis sur la route, dans le métro ou simplement quand je travaille, rares sont les moments où il n’y a pas un fond sonore. Et les journées grises sont particulièrement propices aux playlists qui ont du pep! Même Spotify offre une panoplie de listes rythmées qui donnent de l’énergie et font oublier le temps moche.

4. Ralentissez et appréciez

Souvent, quand il pleut, les gens sont pressés et regardent à peine autour d’eux. Mais, bien habillé, avec un parapluie et des bottes imperméables, tout à coup, on retourne en enfance. Faites le test si vous ne me croyez pas. Sauter dans les flaques d’eau, peu importe notre âge, ça donne toujours le sourire. Si vous ne pouvez pas aller jusque-là, prenez quand même le temps de savourer le moment présent, de regarder les gouttes d’eau qui collent à la fenêtre, la neige qui fond et les oiseaux qui font leur toilette. Relativisez votre situation et comparez-vous à la Syrie, vous verrez, la pluie vous paraîtra être un cadeau du ciel…

5. Gâtez-vous

Rien de cette liste ne parvient à vous redonner l’envie de rigoler? Il ne reste qu’une chose à faire : vous gâter. Faites-vous venir un bon repas ou allez au restaurant, regardez un film, mangez de la crème glacée, prenez rendez-vous pour un massage… Peu importe ce qui vous fait plaisir, c’est le temps de le mettre à l’agenda. On a tendance à toujours reporter à plus tard ces petits moments doux pour nous mais si on ne prend pas soin de soi, personne ne le fera. Ce n’est pas le moment de faire le ménage du printemps dans la maison, c’est le moment de le faire en soi. Épurer son esprit, il n’y a rien de mieux pour se sentir plus léger.

La liste pourrait être différente pour chaque personne mais le concept est le même : combattre la morosité par de petits gestes simples qui font rayonner le soleil à l’intérieur. Avoir une belle journée ne dépend pas de la température, c’est souvent bien plus une question de disposition. Mettez en place vos stratégies pour déteindre positivement sur votre entourage, ça donne parfois les moments les plus cocasses de l’année qui se racontent encore des années plus tard…

 

Photo : Unsplash | Daiga Ellaby

Entretenir son karma?

Jon Tyson

Dernièrement, en flânant sur le web (lire en perdant du temps parce qu’il mouillait des cordes dehors), mon regard a été attiré par un article pour le moins étrange et au titre surprenant : Nous vivons en ce moment une épuration karmique. Je ne mettrai pas le lien ici, volontairement, parce que cette source peu crédible et complètement farfelue ne me semble pas mériter de visibilité mais si vous êtes curieux, une petite recherche dans notre ami Google vous permettra assurément de trouver la source…

Le sujet, donc, se veut fortement ésotérique et grandement orienté à la déculpabilisation ce qui en soi n’est pas mauvais. Mais l’intensité concernant la part de l’univers dans ce qui se passe dans nos vies m’a semblé un brin exagérée. Je peux concevoir que des « phases » se succèdent et se chevauchent dans le grand mouvement de la vie et que oui, je suis la première à le dire, on a une route, on a une destinée. Je crois fermement qu’on a une certaine mission, on rôle à jouer et que, quand on trouve cela, on se sent réellement sur son X.

Mais cela étant dit, quand je lis ce type de déclaration du genre « libérer le cheminement de votre âme », j’ai toujours un petit doute. Jojo Savard m’a peut-être traumatisé mais je pense que foncièrement, au-delà des influences qui nous entourent, il y a nous, notre pouvoir sur notre vie et notre capacité à changer le cours des choses.

J’ai un peu de difficulté avec cette tendance à vouloir prôner la responsabilité de l’univers sur notre vie, comme si on était victime d’un bourreau cosmique. Oui, par moment, on dirait que la vie s’acharne sur nous et que toutes les mauvaises nouvelles nous parviennent dans la même période. Je suis d’accord qu’à ce stade, on se sent un peu pris dans une spirale négative, sentiment tout à fait compréhensible. Mais si on reste assis là et qu’on se dit que c’est notre karma, il y a fort à parier que les choses ne s’amélioreront pas.

J’ai toujours eu pour principe qu’on doit tenter quelque chose, peu importe quoi, quand on sent qu’on n’est pas bien. C’est dans les tentatives et l’expérimentation qu’on peut trouver une piste de solution ou du moins la raison de cette phase moins réjouissante. Des fois, c’est aussi banale que de changer sa routine de vie ne serait-ce que pour brasser les cartes un peu. Dans d’autres cas, ça prend un choc plus drastique pour se remettre en selle. Que ce soit changer de ville ou d’emploi, seule la personne elle-même sait au fond ce qui déclenchera la spirale positive.

Mais rester la tête dans le sable, se voiler la face devant l’évidence, c’est en quelque sorte dire à ce fameux univers qu’on ne mérite même pas que les choses changent. Je sais, ça peut avoir l’air radical mais, pensez-y. Si vous-mêmes vous ne faites rien pour améliorer votre sort, comment la vie, l’univers ou une quelconque force intersidérale pourrait bien vous sortir de ce merdier…

Je me souviens de mon année 2012 comme si c’était hier : prise dans une relation amoureuse inconfortable, habitant loin de mon monde et voyageant beaucoup pour me rendre au travail, un emploi qui ne me comblait pas… Et tout à coup, mon père tombe malade et décède au bout de quelques semaines… En à peine quelques mois, je me suis séparée, j’ai vendu ma maison, quitté mon emploi, perdu mon père et acheté une nouvelle maison.

J’ai eu besoin de quelques temps pour me retrouver, m’enraciner à nouveau, soigner ma peine et me remettre sur pied. Mais malgré la fatalité, j’ai continué d’avancer car je savais que de m’enfermer dans mon malheur n’aurait en rien arrangé ma cause.

Ce n’est pas toujours facile de bouger, de mettre un pied devant l’autre quand on a un vent de face qui pince, quand tout nous semble noir autour. Mais justement, si on reste dans le noir, on ne risque pas de trouver la lumière…

C’est mon humble avis, mon grain de sel dans cet univers parfois farfelu concernant notre destin et cet article ésotérique m’a fait réfléchir sur ma propre vision de tout cela. Je crois qu’on a tous et toutes notre regard personnel sur tout cela et l’important c’est de se respecter et surtout de s’écouter. Car je crois qu’on a tous la capacité de savoir ce qui est bon pour nous. Au bout du compte, que vous croyiez aux grigris, aux écrits sacrés ou à une force supérieure, l’important, c’est que vous croyez aussi en vous.

 

Photo : Unsplash | Jon Tyson

Avancer, pour laisser sa trace

Brian Mann

Facebook nous diffuse l’information pour laquelle nous avons porté un intérêt, c’est le concept même à la base de cette plateforme. Vous avez cliqué sur un article concernant les marathons? Il y a de fortes chances pour que le sport soit présent dans maintes publicités et publications commanditées au travers de votre fil d’actualité. Ça a du bon comme du mauvais car, comme en témoigne certains amis, quand on partage un ordinateur avec ses enfants, ça peut donner d’étranges combinaisons. Caillou et les mijoteuses : même combat!

Mais au-delà du contrôle soutenu des grandes puissances du numérique en fonction des traces que l’on laisse derrière soi tel le petit Poucet, il transparait à travers le tout une tendance qui nous définit. Nos intérêts réels demeurent implantés dans nos profils et, même si cela sert à ces entreprises pour nous bombarder d’informations et de publicités, c’est aussi une façon de constater sa propre évolution. Quand ça fait 10 ans que l’on partage sur Facebook, ça en fait du chemin à analyser.

Certains diront que c’est trop et que, dans la vraie vie et surtout la vie d’avant, on avait pour seul repère notre mémoire, qui sélectionnait nos meilleurs moments et oubliait volontairement les moins glorieux. Aujourd’hui, dès l’ouverture de la plateforme sociale le matin, on vous rappelle ce que vous avez publié dans les dernières années, ce jour-là. Ça peut être cocasse comme des photos en gougoune, une bière à la main, alors que vous étiez dans le sud mais ça peut aussi vous remémorer une personne aimée qui vous a quitté, un regretté qui a passé l’arme à gauche ou une période plus sombre de votre vie.

C’est très particulier cette tendance à nous rappeler des choses que l’on veut peut-être oublier et c’est sans aucun doute un sujet d’étude passionnant pour quiconque aime explorer la nature humaine. L’effet pervers des réseaux sociaux fait régulièrement la manchette mais au-delà des scandales se trouvent certaines souffrances ou histoires heureuses.

Parmi les sujets que j’ai aimés dernièrement et qui influencent maintenant mon fil d’actualité se trouvent la permaculture, le zéro-déchet, le jardinage et l’autosuffisance. C’est fascinant de voir que quelques « likes » ont eu pour résultat que je vois une panoplie d’informations auxquelles je n’avais pas accès avant. D’où la puissance de l’algorithme! Il faut donc savoir en abuser comme bon nous semble…

J’ai lu de nombreuses histoires de familles qui ont décidées de quitter la grande ville pour s’installer à la campagne, en autosuffisance complète ou partielle, mais surtout avec comme ambition de ralentir et d’offrir à leur progéniture un rythme plus serein où la découverte se fait par les mains, au contact de la terre, plus que par des heures passées devant un écran. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour ce courage et cette audace d’aller à contre-courant. C’est très louable et enrichissant pour toute la société.

Ça fait rêver certains et ça en rebute d’autres, caractéristique classique de notre vie moderne. En d’autres mots, ça prend de tout pour faire un monde et tous les goûts sont dans la nature, qu’elle soit urbaine ou rurale.

Ce qui importe, c’est de se respecter et surtout de s’écouter. Si une petite voix au fond de vous vous dicte un changement de rythme et d’environnement, foncez, tout simplement. Il n’y a rien de pire que de passer une vie à dire « j’aurais peut-être dû faire ceci ou cela ». Mieux vaut se tromper que de ne rien tenter. C’est dans cette expérience que vous grandirez et non pas en rêvant votre vie.

Je regardais hier, avec un peu de recul, ce qui défilait devant mes yeux et j’ai constaté mon évolution depuis les quelques années passées sur ce réseau social. Aujourd’hui, il me sert plus d’outil de communication alors qu’au départ, on le considérait presque comme notre carnet de contacts.

La vie passe, les temps changent mais au fond de nous, nous avons la même essence qui ne fait qu’évoluer et grandir. Savoir la sentir, savoir s’écouter, ça vient peut-être avec l’âge mais encore faut-il ouvrir grand son cœur pour ressentir et accueillir.

Soyez indulgents envers vous-mêmes et sachez vous pardonner pour éviter de traîner de vieux boulets qui vous empoisonnent l’existence. La vie est trop courte pour la passer à ruminer le passé. Le futur se présente comme une feuille blanche qui vous offre toutes les possibilités d’être heureux. Saisissez cette chance, car elle n’est pas éternelle!

 

Photo : Unsplash | Brian Mann

La paix d’esprit

Nina Strehl

Avec le printemps vient immanquablement la saison des impôts. Pour beaucoup de gens et de familles au Québec, ce moment de l’année apporte son lot de stress et d’inquiétude et dicte en quelque sorte la nature des vacances qui pourront être planifiées cette année. Ce n’est pas une science si complexe mais on dirait que le gouvernement fait parfois exprès pour rendre cela ardu à comprendre. Et il y a toujours ce sentiment de doute qui perdure : ai-je oublié quelque chose? Vais-je recevoir un avis de cotisation pour une révision dans 2 ans car j’ai mal calculé mes déductions?

Depuis que j’ai une entreprise, j’ai décidé de tout remettre entre les mains d’un comptable pour qu’il s’occupe de se casser la tête sur ce qui va dans la déclaration personnelle et celle de l’entreprise, pour qu’il se tape la lecture des nouveaux crédits, pour qu’il décortique tous les documents et formulaires… Bref, pour qu’il gâche son dimanche à me dénicher des opportunités de crédits au lieu que je le fasse moi-même. Et je juge que dans ma vie, c’est un des meilleurs investissements que j’aie pu faire.

Certains me diront que c’est une grosse dépense, que je pourrais mettre cet argent ailleurs mais honnêtement, j’appelle ça acheter la paix. Et pour moi, cette paix d’esprit, elle n’a pas de prix. Je n’ai ni envie de devenir spécialiste de l’impôt ni de douter de mes capacités à bien remplir les nombreux formulaires. Et à voir les montants relativement minimes que je paie, je suis convaincue qu’il me coûterait plus cher de m’en charger moi-même.

On a tous nos petites bêtes noires, nos zones d’inconfort, des responsabilités avec lesquelles nous sommes moins à l’aise et c’est correct comme ça. Il faut assumer qu’on n’est pas pro partout et qu’on a besoin d’aide, de collaborateurs externes, de services professionnels, pour nous accompagner dans certaines tâches. Je ne sais pas si ça vient avec l’âge mais pour ma part, j’ai décidé que ce qui pouvait m’enlever du stress ou me libérer du temps valait particulièrement la peine que j’y consacre un peu de mon budget.

Bien entendu, je pourrais tout faire moi-même et développer mes compétences dans ces matières mais est-ce vraiment nécessaire? Est-ce que j’en serais réellement satisfaite? Je l’ai essayé et je me suis rendue compte que ce n’était pas plaisant, que ça m’ajoutait une source de stress complètement inutile. Et qu’au bout du compte, quand on a de bons alliés, on finit par y trouver son compte.

Il y a d’autres sphères par contre qui me procure un grand plaisir : cuisiner, jardiner, écrire sont des activités qui me procurent autant de bien-être que de détente. Je suis rarement plus zen que quand j’ai les 2 mains dans la terre ou que je concocte un nouveau plat de mon cru. Je connais pourtant des gens pour qui ces tâches représentent un calvaire et demandent un effort particulier.

Il faut accepter que nous sommes tous différents et même, si possible, faire de l’échange de services avec ceux qui peuvent nous apporter leur aide dans des fonctions moins aisées pour nous. C’est ce qui génère un bel esprit de communauté, de collectivité et qui enrichit les relations que l’on peut entretenir.

Avec l’arrivée du printemps vient la besogne du nettoyage du terrain, de la maison, le grand ménage et la saison du tri. Pourquoi ne pas offrir votre aide avec échange à vos amis et voisins? Je suis convaincue que vous trouverez un terrain d’entente et qu’en plus, le plaisir sera au rendez-vous. Et c’est d’ailleurs un très bon exemple à donner aux enfants que cet esprit de partage et d’entraide. N’est-ce pas ce qu’on appelle « joindre l’utile à l’agréable »?

 

Photo : Unsplash | Nina Strehl

Mettre la « switch à off »

Clem Onojeghuo

C’est surement le titre le moins francophone que j’aurai publié ici mais je me suis dit a) c’est toujours bien mon blogue alors je me fixe mes propres contraintes et b) cette expression colle tellement à ma pensée que je ne peux pas faire autrement. Une traduction l’aurait transformée et le résultat n’aurait pas été le même.

Mais ce début de réflexion reflète bien mon état d’esprit justement. Pouvoir se déconnecter de sa propre vie le temps de souffler un peu est un rêve que tout le monde fait par moment. Autant par rapport à la critique possible que pour les obligations familiales, financières, professionnelles ou autre, pouvoir s’extraire de tout ce tourbillon pour s’enraciner, respirer et se reconnecter avec soi-même me semble un besoin essentiel, voir un droit de base.

Ce n’est pas toujours possible et notre plus grand frein est souvent nous-même. Mais qu’est-ce que les gens vont penser? J’ai beaucoup trop de choses à faire! Je vais prendre du retard! Pourtant, s’il y a bien une chose que je sais c’est qu’on est terriblement moins efficace quand on est épuisé, le presto prêt à sauter. On fait plus d’erreur, on assimile moins bien l’information, on se perd plus facilement dans notre pensées… Bref, ça tourne plus carré.

Et pourtant, on continue d’essayer d’avancer, englué dans notre obstination, pataugeant dans les méandres de notre jugement. Si, par miracle, on réussit à garder un semblant de contrôle, on accumule malgré tout de la fatigue et une usure malsaine. Mais bien souvent, on frappe un mur et celui-ci est un mal nécessaire pour nous faire comprendre qu’on a peut-être un peu trop abusé de notre banque d’énergie.

Donc, par moment, il faut sortir de tout ça pour prendre soin de soi, pour débrancher le câble imaginaire qui nous relie à notre vie trépidante et épuisante pour retrouver le calme et la paix intérieure. Pas de décision à prendre, pas d’engagement outre celui que l’on se fait à soi-même de s’écouter et de se respecter.

Ça peut prendre la forme d’une retraite au fond des bois tout comme d’un voyage dans le sud mais au fond il n’est souvent pas nécessaire d’aller bien loin. C’est plus un exercice psychologique que physique et comme n’importe quoi dans la vie, ça s’apprend. Mentalement, ne plus penser à la longue liste de choses à faire, est un exercice ardu en soi car, surtout chez la gente féminine, ce réflexe est inné et apporte un sentiment de sécurité. Illusion parfaite me direz-vous mais c’est tout de même l’impression que ça donne.

Quand j’ai entendu l’annonce de la mini tempête à la radio, je me suis dit que c’est l’occasion parfaite pour s’enfermer dans un cocon et attendre que ça passe en savourant le moment. Samedi matin, alors que la neige s’accumulera dans les rues et fera rager la population, je me blottirai en pyjama, un livre à la main, un café dans l’autre et je profiterai de chaque minute qui s’offrira à moi. Manger, dormir, faire du yoga et lire seront mes principales activités. Toutes des choses qui me font du bien, toutes des sources de bonheur.

Par moment, il faut le faire car personne ne prendra soin de nous à notre place et c’est nous avant tout qui payent le prix de cet acharnement à vouloir continuer malgré l’épuisement, la fatigue, le besoin d’arrêter. Prendre soin de soi, c’est offrir au monde la meilleure version de soi-même. Et je trouve cet objectif fort louable…

 

Photo : Unsplash | Clem Onojeghuo