Posts in "Réflexion" Category — Page 127

Merci!

Ben White

Ce matin, j’ai envie de gratitude et de douceur, de bonne humeur et de légèreté. Et j’ai envie de vous dire merci, d’être là et de me lire, de me donner des commentaires, votre opinion ou simplement un « j’aime » sur Facebook. Ce geste me rend heureuse et je remercie la vie d’avoir cette capacité à m’exprimer par écrit pour pouvoir entrer en contact avec vous et toucher votre cœur. Partager les petits bonheurs du quotidien, les inquiétudes et les questionnements, les découvertes et les réflexions, c’est une façon pour moi de dépasser mes limites et de poursuivre mon travail sur moi-même. C’est un engagement envers moi mais aussi envers vous car tous les matins, je choisis le sujet qui me touche, qui m’a interpellé dans les médias, une idée que j’ai eu ou un sentiment qui m’habite et je dépose sur ce blogue des mots qui, mis ensemble, forgent ma pensée.

Cette pensée, vous pouvez la partager, la contredire, la faire mijoter dans votre esprit, en discuter avec d’autres… Au moment où vous me lisez, elle vous appartient et vous pouvez en faire ce que vous voulez. Et j’aime l’idée d’ouvrir un chemin, de démarrer une discussion et de semer des petites graines de réflexion. Je suis loin d’être une journaliste ou une écrivaine et je n’ai jamais prétendu avoir le talent pour écrire professionnellement mais c’est plutôt l’idée du partage qui m’anime dans ce processus.

J’ai décidé un peu sur un coup de tête de partir ce blogue, après avoir été en charge de la rédaction de billet pour une entreprise précédente qu’on avait démarré avec des amis et en relisant mes anciens textes, j’ai réalisé que ça avait été une partie de plaisir pour moi de faire cet exercice. Et un bon matin, je me suis assise devant mon portable, j’ai trouvé un thème WordPress et j’ai créé mon blogue. Le questionnement sur le nom a duré environ 7 minutes car, bien qu’on me demande souvent sur quoi j’écris, mon plaisir est de parler de la vie en générale. Pas de thème précis, pas de balises strictes ni de sujets imposés. Je me donne le droit de passer du coq à l’âne, de jour en jour, sans qu’un fil ne tienne entre les billets, autre que ma plume personnelle.

Avec authenticité et sincérité, je vous livre mes coups de cœur et coups de gueule, sans attente, mais c’est toujours avec beaucoup de plaisir que je lis vos commentaires. Certains m’écrivent un petit mot personnel et d’autres le font en réponse à la publication sur ma page Facebook mais peu importe le moyen, l’effet est toujours le même. Je souris et je me sens privilégiée d’avoir pu entrer quelques minutes dans votre vie et avoir ce retour, cette rétroaction de votre part.

Un jour, peut-être, aurais-je l’inspiration pour écrire un livre mais j’ai compris que cette formule de texte court à tous les jours permet une certaine liberté. Passer d’une recette, à une réflexion, puis à une réaction à un article, pour ensuite suggérer de la musique ou des livres, tout cela ne pourrait pas se faire dans un bouquin alors qu’ici, tout m’est permis. Je suis seule à m’imposer une limite ou un cadre et malgré que j’y mette tout mon cœur, je ne me juge pas et ne me censure pas. Parfois, vous n’irez pas jusqu’au bout du texte car le sujet ne vous interpellera pas et c’est tout à fait correct.

Je n’exige rien en retour, pas même un engagement de votre part. C’est le plaisir de lancer cette bouteille à la mer à tous les matins qui me stimule, pas la possibilité d’avoir une réponse. Surtout qu’il n’y a même pas de question 😉

Bonne journée, et encore, MERCI!

 

Photo : Unsplash | Ben White

Être numéro un dans notre coeur

Steinar La Engeland

Ce matin, c’est lundi confession… Alors, voilà, je me lance : je suis moumoune de l’œil, feluette de la pupille. Que voulez-vous, je regarde un oignon et je pleure, même pas besoin d’y toucher. Mes yeux sont tellement faibles qu’ils ne sont même pas certains de leur couleur alors… Ça vous dit leur manque de virilité!

Hier, je cuisinais un macaroni « avec pas de viande » et de bons légumes. (Petite parenthèse ici : le sans-viande style italien, c’est vraiment de la bombe et au moins dix fois moins gras que le bœuf. Les sceptiques seront confondus!) Mais bref, tout ça pour dire que dans ma recette, ben il y a un oignon haché. Un petit là, tout ce qu’il y a de plus inoffensif. Mais pour mes yeux à moi, c’est une montagne, une épreuve olympique. Ils virent fous à la minute où la lame de mon couteau entre en contact avec le bulbe, c’est immanquable. En fait, même des échalotes grises me font pleurer alors…

Et chaque fois, je me dis : bon ça va aller on va faire ça vite… Mais non, je me retrouve à pleurer comme une madeleine, à sacrer comme un charretier et à prier le bon dieu pour que ça arrête de chauffer. Honnêtement, je ne sais pas comment ont fait nos grand-mères pour en couper autant quand elles avaient des familles de douze enfants.

Pourquoi je vous raconte cette anecdote pour le moins banale et innocente ce matin? Parce qu’il n’y a pas si longtemps, j’étais incapable de rire de moi, d’avouer mes petits travers, de faire preuve d’autodérision. La peur du jugement des autres me terrifiaient et je fuyais comme la peste toute situation qui pouvait me ridiculiser, me faire paraître plus ou moins nounoune ou qui exigeait des pitreries. En fait, même commencer un nouveau sport m’effrayait car à mes yeux, j’aurais dû y exceller dès la première minute et l’idée de ne pas y arriver me terrorisait.

Ça m’a pris des années de désensibilisation et d’essais-erreurs dans des domaines anodins pour comprendre qu’on a chacun nos forces et nos faiblesses et surtout, que personne n’est bon en tout. Alors maintenant je sais que je peux essayer quelque chose de nouveau et me planter royalement sans que ça ne me réduise à néant. Ou tout simplement, tenter une nouvelle expérience et ne pas aimer ça. Me donner le droit à l’erreur mais aussi au choix. Ce n’est pas parce que je fais preuve de curiosité envers quelque chose que ça représente un engagement pour la vie.

Et parfois, des situations de la vie nous arrive, on fait des rencontres, on participe à des activités… Et ça peut arriver qu’à un moment, on ne soit pas à notre meilleur, on ne brille pas  ou même on fait une grosse bourde. Et bien vous savez quoi? On n’en meurt pas! Je sais, pour certain, c’est complètement acquis et ils se demandent pourquoi je perds mon temps à en parler… Je vais vous dire : vous pouvez arrêter de lire ici, ça ne me dérange pas du tout. Mais pour les autres qui, comme moi, n’ont pas nécessairement appris la confiance en soi et l’autodérision, c’est un monde à découvrir.

Combien de fois me suis-je sentie déphasée par rapport aux autres, pas à ma place, l’intrus dans la pièce, la fille complètement hors champ… J’avais l’impression que TOUT le monde était parfaitement en phase avec le lieu et l’heure sauf moi, comme si j’avais atterrie dans ce monde il y a quelques minutes et que je n’y comprenais rien. Un genre de version québécoise du film Les visiteurs.

Et après plusieurs années à me questionner sur le « mais qu’est-ce qui ne va pas chez-moi », j’ai fini par comprendre que la majorité des gens ressentait la même chose mais portait le masque de la parfaite personne pour éviter de détonner. Eureka! Je me suis mise moi aussi à porter ce masque! Pour finalement me rendre compte que je n’étais pas plus heureuse… Et que je préférais être moi-même, au risque de sortir du lot et de ne pas cadrer, ne pas entrer dans le moule qu’on m’avait réservé. De ne pas être la numéro 1…

Mais malgré tout, aujourd’hui, je préfère cent fois mieux être qui je suis, avec mes petits travers et mes failles que de tenter d’être celle que je ne suis pas. Alors oui, je pleure rien qu’en voyant un oignon, j’ai tout un caractère, je suis parfois entêtée, mais aussi passionnée, énergique et volubile. J’aime la vie, les gens, la nature et la musique. Mes goûts ne sont pas ceux des autres, et chacun a droit d’être qui il est. Si on était tous pareils, ce serait d’un ennui mortel de toute façon, ce serait prévisible et sans surprise. Et ça donne quoi d’être le numéro 1 que tout le monde admire si on est pas heureux dans notre coeur? Ça sert à quoi de vouloir ressembler à tout le monde si, en dedans, on est personne? La différence, c’est ce qui fait la beauté du monde…

 

Photo : Unsplash | Steinar La Engeland

 

Sobriété cellulaire

Thom

Hier, je vous ai raconté que mon iPhone avait décidé  de s’éteindre dans la nuit, sans préavis. Avec autant de surprise, il a tout bonnement décidé de mourir hier après-midi. La réception d’un SMS fut son dernier souffle, mort au combat après moins d’un an. Et j’ai eu beau tenté toutes les manœuvres trouvées sur Internet pour le réanimer, le restaurer, le formater, ou appelez ça comme vous voulez, rien à faire. Il a déclaré forfait… À ce prix-là, la seule chose qui me vient en tête, c’est garantie svp!

On devient vite accro à ces petites bêtes-là. Pour être totalement franche, je me sens nue depuis hier, technologiquement parlant, on s’entend. Et comme je n’ai plus de téléphone résidentiel depuis bien longtemps, de ligne fixe comme on dit dans le jargon, je suis injoignable. Il y a bien sûr Facebook, et mes iMessages fonctionnent sur mon iPad pour mes interlocuteurs qui sont dans la famille Apple… Mais il me manque quelque chose, ce fait d’être joignable en tout temps, n’importe où. D’être disponible…

Et ça me rappelle cette époque, pas si lointaine, où nous devions trouver une cabine téléphonique, où on ne quittait pas la maison si on attendait un appel, où l’afficheur a révolutionné notre vie, où la ligne en attente, la boîte vocale et le sans-fil ajoutaient une certaine liberté à notre vie. Alors qu’on était si près d’avoir notre téléphone, supposément intelligent, rivé à notre main. Alors qu’aujourd’hui, on est esclave de cet appareil.

Le moindre bip, le moindre signal qu’une activité se passe dans notre monde virtuel, et on se lance sur notre mobile comme si la terre arrêtait de tourner. Hier, dans le métro, sans la possibilité de vérifier ce que j’ai manqué dans l’actualité de la journée pour les quelques stations qui offrent du réseau, je me sentais déconnectée, à part, décalée. Tous les gens autour de moi, et pas que les jeunes, manipulaient l’appareil comme si c’était la seule chose importante.

C’est quand on est privé de quelque chose qu’on en mesure l’ampleur, la place occupée et la dépendance. Car oui, à ce stade, je crois qu’on peut parler de dépendance. Quand on stresse si on ne trouve pas son téléphone dans la seconde, quand on s’inquiète de ne pas avoir de réseau, quand on hallucine un son familier ou une vibration, c’est que notre corps ne fait plus qu’un avec l’objet en question. Et on sait tous très bien que c’est malsain mais on le fait quand même.

J’ai commencé il y a quelques mois a laissé mon iPhone dans le fond de mon sac dès que je suis en présence de quelqu’un. Par respect et pour montrer à cette personne qu’elle est plus importante que la vie virtuelle. Car ça m’est arrivé d’être avec des gens qui prenaient constamment leur message pendant que je leur parlais et ça m’agressait. Et je me suis dit que le minimum, c’est de ne pas faire aux autres ce que je ne voudrais pas qu’on me fasse.

Mais malgré ce détachement forcé, cet exercice auquel je me livre, j’ai quand même un sentiment de vide actuellement. La valeur du sms est plus grande que je l’avais présumé. Ça fait réfléchir et comme je me dis toujours que rien n’arrive pour rien, je vais profiter de cette pause forcée pour me questionner sur mon utilisation de la technologie. Sur ma surutilisation devrais-je dire…

Et en attendant, j’ai pris rendez-vous à la boutique Apple pour faire réparer mon iPhone… Quand même…

 

Photo : Unsplash | Thom

Vivre, tout simplement…

The Trend'N Female Magazine

Lundi matin, les routes commencent à être denses, la température fraîche rappelle que l’été n’est pas éternel et toutes les radios parlent de la rentrée. C’est à peine commencé que déjà, les cégeps sont perturbés par une grève et les cônes oranges pullulent dans la ville comme. Dans ma petite banlieue de la rive-nord, même les oiseaux semblent trouver ça dur ce matin…

Dans ma routine matinale, j’ai arrêté ma lecture sur un article relatant l’histoire d’une famille qui a décidé de vivre dans le minimalisme pour moins courir, être plus dans le moment présent. Et je les comprends tellement! J’ai décidé de travailler quelques jours à la maison pour prendre soin de mon compagnon félin, histoire de m’assurer que son état reste stable.

Dans la vie, on doit faire des choix et plus je vieillis, plus je comprends que d’agir sans tenir compte de mes valeurs me pèsent de plus en plus. Quand j’étais plus jeune, je ne me préoccupais pas vraiment de cela, je vivais tout simplement. Je suivais le flot, j’avançais sans me poser de question. Mais maintenant, on dirait que je le ressens plus quand quelque chose ne cadre pas avec ce que je suis, quand ça cloche dans mon style de vie.

En lisant sur cette famille, j’ai compris le fondement de leur choix. Épuisés de perdre du temps dans le trafic, contraints de poser des gestes concrets devant des allergies et symptômes flagrants, la vie leur a lancé un message qu’ils ont su entendre. Ça ne fonctionnait plus dans l’état actuel des choses. Un changement s’imposait.

Parfois, quand ça arrive, on se met la tête dans le sable, on évite de voir la réalité en face mais ça finit toujours par nous rattraper. Pour cette petite famille, le bonheur ne se calcule pas en superficie mais plutôt en qualité de vie, en temps libre. Et on pourrait croire qu’une jeune fille de 5 ans trouverait ce mode de vie absurde, entourée d’enfant possédant mille et un jouets. Mais il n’en est rien car ses parents vivent en accord avec leurs valeurs et ça se ressent.

Je trouve cela beau et inspirant de lire ce genre d’histoire, de voir que c’est possible de faire des choix de vie qui s’alignent avec ce qu’on est profondément. Évacuer le superflu, ne plus se baser sur ce que l’on possède mais plutôt sur qui on est. On sait tous que l’argent ne fait pas le bonheur mais on a tendance à se faire prendre par le tourbillon de la consommation. Bombardés que nous sommes de besoins potentiels créés de toute pièce par des spécialistes du marketing, il devient parfois ardu de savoir reconnaître ce qu’on veut vraiment.

Dans notre société où on se base souvent sur le « tu fais quoi dans la vie » pour définir une personne, je trouve encourageant que les biens matériels ne soient pas toujours au centre de la vie d’une famille urbaine. « Être » ne se résume pas à « être médecin », « être avocat », « être boulanger » ou « être propriétaire d’une grosse maison qui coûte cher » mais au contraire c’est être un père, une mère, un enfant, un ami… Un citoyen qui consomme mais qui, aussi, réfléchit, agit, vote par ses choix et s’exprime par ses achats et ses actions.

Nul besoin de faire une grosse révolution ou de tout chambouler. Parfois, il suffit de quelques secondes de réflexion avant de poser un geste ou faire un achat. Et se poser la question : est-ce que mon bonheur en dépend? Est-ce vraiment une priorité? Bien souvent, la réponse est non…

 

Photo : Unsplash | The Trend’N Female Magazine

Les petits malheurs de la vie

Volkan Olmez

Ce matin, je suis triste. Je le dis d’emblée car ce ne sera pas mon billet le plus hop-la-vie… Et parce ça fait aussi partie de la vie. On a tous des bons jours et des moins bons. Et ceux qui sont plus malheureux nous servent à apprécier ceux qui nous réjouissent. C’est comme ça, tel un cycle, comme  les marées, les vagues qui échouent sur les berges. Parfois les tempêtes sont dévastatrices et d’autres fois c’est simplement une pluie constante et un temps gris.

La raison de ma tristesse, c’est mon chat, Boris. Il souffre, il vieillit et je suis impuissante face à son malaise, d’où mon trouble. Une journée ça va bien, je crois qu’il remonte la pente puis en quelques heures, son état se détériore et il frôle les murs, désorienté et faible. Après une série de tests, on élimine des possibilités mais on n’a toujours pas mis le doigt sur le bobo si je peux dire. Et quand je dis on, je parle bien sûr de la merveilleuse équipe vétérinaire qui m’accompagne dans cette situation. Je parle d’accompagnement car elle fait preuve d’un réel investissement, elle m’appelle pour prendre des nouvelles, communique avec des collègues pour obtenir des conseils… La vétérinaire et ses acolytes me font sentir  non pas comme une cliente mais comme une amie et j’apprécie réellement leur attitude empathique.

Mais là où je voulais en venir, outre les détails de santé animale, c’est sur le fait qu’on a beaucoup de difficulté à accepter que des gens vont mal. On pose la question des dizaines de fois par jour aux gens qu’on croise sans réellement se préoccuper de la réponse. Et quand on ne va pas bien, pour ne pas froisser ou déranger les autres, on dit que « oui, oui, ça va ». Alors qu’à l’intérieur, on a peut-être une boule dans le ventre.

On tolère mal les émotions dans notre société, ce qui dépasse, ce qui ne fait pas propre. On voit encore les pleurs comme de la faiblesse, le mal-être comme un dérangement. Qu’on pense aux ministres, aux athlètes ou à n’importe quelle personnalité publique qui ose montrer ses émotions réelles, ça ne plait pas aux citoyens. On voudrait voir des gens forts à tout prix. Au prix de leur santé mentale bien souvent.

Mais la vraie vie ce n’est pas ça, pas plus que les photos Instagram retouchées. La vraie vie ce sont des petits et grands malheurs aussi, des nuits blanches d’inquiétude, des levers difficiles, des rhumes, des crampes, des maux de tête… Des enfants malades, des animaux souffrants. Des séparations, des chicanes et des questionnements. Bien entendu, souvent, on s’inquiète pour rien, ou presque. Des dénouements heureux, il en pleut. Mais des moins joyeux aussi. Et on doit arrêter de faire semblant, de les cacher, de ne pas oser les affirmer.

On est humain, avec nos défauts et nos qualités, avec nos forces et nos faiblesses, nos malheurs et nos bonheurs. Et c’est comme ça, point barre.

Mon beau matou souffre et j’ai de la peine. Car je ne peux que rien faire d’autre que faire confiance à l’équipe vétérinaire qui tente de le soulager et de trouver la source de son état. J’ai confiance dans la vie et j’ai souvent dit que j’ai une bonne étoile. J’espère qu’elle ne me laissera pas tomber cette fois-ci car j’en ai grandement besoin.

Et ça aussi, à mes yeux, ça fait partie de la vie. Et on ne devrait pas être gêné d’en parler.

 

Photo : Unsplash | Volkan Olmez