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Prendre son élan

Becca Tapert

Je constate de plus en plus que, souvent, s’écouter, ça signifie faire des choix difficiles. Vous savez, ces choix qui peuvent créer des secousses dans notre entourage, professionnel comme personnel. Mais, quand on sent au fond de soi que c’est la bonne voie, que c’est notre chemin, je crois qu’on doit sincèrement assumer ces impacts, tenter de bien expliquer mais aussi, lâcher-prise. La réaction des autres ne nous appartient pas…

Il y a longtemps, j’ai suivi une formation en massothérapie. J’avais une écœurantite aigüe d’être devant un écran et en position assise trop longtemps. J’avais besoin de me prévoir un plan b, une porte de sortie pour le jour où j’en aurais ma claque. Ce revirement n’a jamais eu lieu finalement mais je n’ai jamais regretté d’avoir acquis ces connaissances sur le corps humain. Toutefois, ce qui me revient beaucoup de cette période, c’est ce sentiment de n’être à ma place nulle part.

J’ai passé des années à me chercher, à essayer de trouver, à l’extérieur de moi, ce qui allait me combler. Je ne comprenais pas que je devais soigner l’intérieur pour que le brouillard se dissipe et que je trouve ma route. Ça peut avoir l’air cliché mais il reste que ça a été ma réalité, pendant très longtemps. J’errais sans que personne ne se rende compte autour de moi du vide qui m’habitait.

Puis, tranquillement, j’ai commencé à m’enraciner et à déceler des émotions, de joie ou d’alerte, de peine ou de calme. Ce fut un processus long, parfois pénible (quand tu es habituée à être complètement coupée de tout et que tout à coup tu ressens, ce n’est pas évident). Et quand j’ai senti que j’étais assez solide, j’ai commencé à m’affirmer plus, à dire ce que je n’aimais pas, avec fougue d’abord puis avec plus de modération. C’est que, voyez-vous, comme dirait François Pérusse, je me trompais dans mes volumes, dans mes premiers essais.

Mine de rien, quand tu joues un jeu, que tu revêts les parures d’un personnage pendant si longtemps, le fait d’être toi-même peut paraître incongru, voire même inconfortable au début. Et affirmer à voix haute ce qui se cache au fond de soi, ça fait peur. Alors pour me donner de la contenance, je le disais fort. Drôle de façon de faire qui m’a parfois fait sursauter moi-même…

Mais j’ai appris, j’ai fait des erreurs et j’ai saisi les nuances. Je m’enfarge encore, parfois, aujourd’hui. Car j’ai aussi compris qu’on n’est pas parfait et qu’on ne le deviendra jamais. On est vivant, on évolue, on se transforme, de jour en jour. Comme tout ce qui vit. Alors de viser la perfection ne fait que nous éloigner de notre essence. Mieux vaut être soi et imparfait que d’être lisse et bien mise mais souffrir intérieurement…

J’en ai parlé récemment, cette année, j’essaie des affaires, je tente de nouvelles expériences, je risque des chemins inconnus. Je me trouve bien drôle, à l’aube de la quarantaine, de ressentir ce besoin de sortir des sentiers battus, comme les jeunes le font dans la vingtaine. Mais j’ai réalisé que ma vingtaine, je l’ai vécue emmurée dans ma carapace d’anxiété et que, donc, je n’ai jamais osé essayer quoi que ce soit qui aurait pu me mettre hors du cadre rigide que je m’étais construit.

Décider de me tracer une route jusque-là inédite, de prendre toute sorte de trajets nouveaux, ça m’amène à rencontrer du nouveau monde aussi, de me confronter à des philosophies différentes, des angles de vues distincts. Et, au lieu d’en avoir peur, je suis soulagée. Ça me fait un bien fou de changer d’air, au sens propre comme au sens figuré. Je sais que ça viendra peut-être avec des changements de vie, des fins, des départs, des au revoir, des deuils… Mais quand on sait qu’on est dans la bonne zone, on a l’énergie d’affronter ce qui vient avec… Et, aujourd’hui plus que jamais, je me sens bien, gonflée d’une énergie nouvelle, propulsée par un élan empreint de magie et de bien-être.

 

Photo : Unsplash | Becca Tapert

Choisir la simplicité

averie woodard

Hier, une citation drôle mais remplie de sens est apparue sur mon fil Instagram : Don’t forget to drink water and get some sunlight because you’re basically a house plant with more complicated emotions. À première vue, et prise au premier degré, cette phrase peut sembler insignifiante du fait de sa comparaison entre l’humain et la matière végétale. Mais, quand on s’y attarde, on réalise qu’au fond, on s’attribue beaucoup trop de supériorité relativement à la flore et qu’on devrait peut-être tirer plus de leçons de ce monde vivant.

On cherche beaucoup à se valoriser, à trouver un sens à son existence, à s’accomplir et à performer mais au fond de nous, on sait pertinemment que rien d’extérieur ne nous apportera le bonheur. Ce n’est ni ce qu’on possède, ni notre rang social, ni la quantité d’amis Facebook qui aura un impact réel sur le sentiment de plénitude qui nous habitera, ou pas. Il n’y a qu’à penser au nombre de vedettes qui, malheureusement, se perdent dans les vices et les substances. Elles qui pourtant possèdent l’argent, la gloire et la reconnaissance pour leur talent…

Être plutôt qu’avoir, c’est un peu ce que nous devrions tirer comme apprentissage de l’environnement qui nous entoure. Car, outre un peu d’eau et de nourriture, de l’air pur et du soleil pour les vitamines et l’effet vivifiant, qu’a-t-on besoin réellement? Un toit, certes. Mais sinon… Rien n’importe réellement, foncièrement.

Ça me fait penser au moment où j’ai occupé un poste « haut placé », le genre de fonction que les gens t’envient sans réellement savoir ce que ça exige. J’avais des employés, des responsabilités, des avantages non négligeables, un bon salaire et surtout, une « position de pouvoir ». Mais chaque matin, je rentrais au travail, et je ne me sentais pas à ma place. Je n’avais pas l’impression d’être comblée, satisfaite, ni compétente. Pourquoi? Parce que je m’étais fait des attentes concernant cet avancement dans ma carrière et qu’au bout du compte, j’ai vite compris que tout cela n’était qu’illusion.

Alors, après quelques mois, je suis partie. J’ai quitté ce beau mirage, au grand dam de mon entourage qui ne comprenait pas ce choix purement personnel. Mais au fond de moi, je savais. J’avais déjà touché le fond auparavant, j’avais déjà des repères liés à cette sensation de décalage et surtout, je venais de perdre mon père. La vérité frappe en pleine face quand tu es à fleur de peau comme je l’étais.

J’ai peu de certitudes dans la vie mais le fait de me choisir à ce moment crucial a sans doute été l’une de mes meilleures décisions. J’ai embarqué ensuite dans un projet d’entreprise avec des amis, qui ne s’est pas avéré fructueux mais où j’ai eu plus de plaisir en une journée qu’en tout mon passage dans l’entreprise d’envergure précédente. Je me sentais appréciée, comprise et surtout, sur mon X. Je savais que j’avais plus de pression qu’avant car la livraison pesait sur mes épaules mais j’étais sereine avec ce choix. Car c’était justement ça : un choix, à contre-courant certes mais pleinement assumé.

Et depuis ce jour, je suis restée à mon compte, j’ai compris que mon style à moi, c’est de me gérer moi-même, de choisir mes mandats et d’écouter ce qui se brasse en dedans pour savoir si j’ai envie ou non des rester. Vous me direz qu’on peut être comme cela même comme employé sur un « payroll » et c’est sans doute vrai. Mais, mon modèle à moi, c’est d’être mon propre patron. C’est comme ça que je me sens bien.

Alors, je vous invite à laisser aller, à lâcher-prise sur ce qui vous pèse, sur ce qui vous empêche de respirer à grands poumons. Rappelez-vous toujours que ce qu’on possède ne nous définit pas et on n’est pas meilleur que les autres parce qu’on a de l’argent, du pouvoir ou une grosse maison. De l’eau, du soleil, un toit et de quoi se nourrir, autant pour alimenter son esprit que son estomac : c’est la base nécessaire. Parce qu’au fond, il n’y a que cela qui compte…

 

Photo : Unsplash | averie woodard

Journée de contrastes

Lesly Juarez

Hier fut une journée de contraires et de contrastes. Tout d’abord, c’était mon retour officiel à mes cours de yoga. Après une pause provoquée par une indisponibilité puis une blessure, j’ai repris le cours normal des choses, si on peut dire. Et ce fut, ma fois, presque une communion. Que j’aime cette activité, ce moment où je suis 100% concentrée sur mon corps, où ma tête se déconnecte et où je retrouve mes repères.

Souvent, on se dit qu’on n’a pas le temps, qu’on a mieux à faire ou qu’on est trop fatigué. Mais je peux vous garantir que le yoga en vaut toujours la peine et apporte son lot d’énergie renouvelée et de plaisir garanti. La plénitude qu’on ressent au sortir d’un tel cours est grandiose et les bénéfices sont puissants et prolongés. J’y ai retrouvé ma prof adorée, une yogi inspirante, posée et ultra qualifiée qui nous amène à s’enraciner et se déposer pour jouir des bienfaits de la pratique au maximum.

Mais j’ai aussi reconnecté avec une partie de moi que j’avais mise de côté, inconsciemment. Un aspect plus spirituel et riche, une zone dénuée d’égo et de performance. Et ça, c’est sans doute l’avantage le plus marquant de mon retour. Sur mon tapis, rien ne m’affecte et rien d’autre n’importe. Je suis là, totalement, entièrement et je m’efforce de respirer dans chaque partie de mon corps, de ressentir tout mais en étant bienveillante à mon égard.

J’ai parlé de contraste dans mon introduction, puisque ce fut aussi une journée où j’ai pu constater beaucoup de haine, d’intransigeance et d’intolérance sur les réseaux sociaux. Vous me direz qu’il n’y a rien de nouveau dans cela mais c’est rare que j’y porte attention, à vrai dire. En général, je me tiens loin des débats émotifs et irrationnels. Mais, pour une raison que j’ignore, hier, plusieurs personnes ont partagé des publications sous lesquelles figuraient des flots incongrus et intenses de paroles insensées.

Que ce soit concernant la grève de la SAQ, un billet humoristique sur les « What not to do » d’une première rencontre amoureuse ou sur sujet plus environnemental, j’y ai vu le plus laid des humains. Et chaque fois que j’y suis confrontée, je n’arrive pas à comprendre pourquoi les gens jugent utile de déverser ainsi leur fiel sur les plateformes numériques. Parce que, à mes yeux, cela constitue une véritable perte de temps et d’énergie. Et j’ai de la difficulté à croire que ces personnes considèrent acceptable de s’exprimer avec tant de violence sans contexte ni demi-mesure.

L’humain ne devrait-il pas mettre ses énergies sur l’amélioration de la condition humaine plutôt que dans le jugement gratuit et le fanatisme disproportionné? J’ai beau tenter de trouver un sens à cela, je n’y arrive tout simplement pas. Et, chaque fois, je me demande si mon blogue n’est pas superflu, si je n’encourage pas les gens à s’exprimer sans réfléchir. Toutefois, je suis bien heureuse de constater que les trolls se tiennent loin de moi et que les seuls commentaires ou messages que je récolte sont ceux du cœur, touché par mes mots sincères et pensées partagées avec authenticité.

La vie, elle est longue et courte à la fois. L’angle de vue dépend de ce qu’on en fait, de ce en quoi on s’investit. J’ose croire que cette expérience humaine mais virtuelle que sont les réseaux sociaux n’est qu’un passage et apportera une réflexion plus globale sur notre rapport aux autres. J’ai toujours eu la foi en nous et je présume qu’il ne s’agit que d’un passage pour nous amener ailleurs, vers du meilleur. C’est peut-être ma pensée utopiste mais je préfère cela à un laisser-aller sans gêne, tel que constaté en ligne…

 

Photo : Unsplash | Lesly Juarez

Jouer à l’inspecteur calories

Brooke Lark

En soupant avec une amie dernièrement, nous avons eu une discussion sur l’alimentation, sur notre connaissance de ce qu’on mange et surtout, des calories bien cachées qu’on ingère sans qu’on en soit réellement conscients. En effet, on ne réalise pas toujours qu’un aliment soit calorique puisqu’il est considéré comme santé. Alors, il y a de quoi en perdre son latin quand on décide de se mettre à jouer à l’inspecteur calories!

Afin d’y voir plus clair et de mieux comprendre ce que mon corps a à gérer toute la journée, j’ai commencé à scruter à la loupe tout ce que je consomme dans une journée. Et mon premier constat a été : je mange trop! Bon, déjà, je mets un bémol sur cette affirmation car, comme je fais du sport régulièrement, mon corps a besoin d’une certaine dose de glucides et de protéines. De plus, certaines restrictions dues à ma maladie de Crohn font en sorte que je dois trafiquer un peu ce qui est considéré comme un régime normal.

Mais, malgré ces précisions, j’ai quand même pu prendre connaissance de certains déséquilibres dans mes repas. Ceux qui me connaissent savent que, le matin, mon corps pourrait ingérer une tonne de bouffe, et ce, sans fin. Je n’ai jamais compris pourquoi mais on dirait que dans la nuit, mon corps se purge magiquement et qu’au matin, c’est comme si je n’avais pas mangé pendant des jours… Pas évident à gérer, vous me direz!

Mais, en analysant les déjeuners classiques qui constituent mon quotidien, j’ai bien vu un certain conflit entre glucides et protéines. Et, ça ne m’a pas pris une longue étude ni beaucoup de temps pour le réaliser. En fait, j’ai commencé par simplement cumuler les calories des divers aliments qui composaient mon déjeuner pour vite comprendre que quelque chose clochait.

Pour pousser l’exercice plus loin, j’ai décidé de trouver une application qui pourrait me faciliter la vie. Je me suis dit qu’au nombre de personnes qui tentent de contrôler leur poids, il devait surement exister une panoplie d’outils virtuels sur le marché! Et bien oui! Et mon choix s’est arrêté sur Yazio, une application française qui permet de documenter chaque repas, activité physique, pesée et d’y ajouter des données supplémentaires pour constituer un journal alimentaire complet.

Je le dis, je ne veux absolument pas inciter quiconque à faire cet exercice et je sais que le sujet peut être sensible. Si vous avez une tendance obsessive, je ne suis pas certaine que cela soit pour vous. Personnellement, j’ai envie de comprendre, je suis analyste de métier et j’ai besoin de données concrètes pour me faire une tête. Mais, rien ne m’empêchera de prendre une bière entre amis ou de m’enfiler une poutine si le cœur m’en dit. Toutefois, je saurai l’impact que ceci pourra avoir sur mon état, ce qui est un incitatif percutant pour éviter les dérapages.

Je l’avoue, je n’avais jamais vraiment porté attention aux calories sur les tableaux de valeur nutritive. Je m’attardais, en général, plus aux protéines, glucides et sodium. Mais j’ai eu quelques surprises, des bonnes mais surtout des moins bonnes. Mon fameux pain aux raisins Sunmaid, même si je savais au fond de moi que ce n’était pas le choix le plus sain, n’est clairement pas une option santé, même si j’y ajoute du beurre d’arachides!

Bref, je n’entrerai pas dans les détails granulaires de mes choix alimentaires mais ce qui m’a sauté aux yeux, c’est le fait qu’on ne nous explique pas toujours correctement les choses et qu’au minimum, on devrait être capable de savoir ce qui est bon pour nous, autant en termes d’aliments, de nutriments et d’apport calorique. J’ai compris qu’on doit le faire par soi-même ou qu’il faut consulter un spécialiste en nutrition, chose que peut de gens peuvent ajouter à leur budget.

Finalement, je terminerais sur cette note : la santé, c’est la chose la plus importante que nous ayons. Soigner son corps, son esprit et son intestin, ça devrait être un réflexe et non pas un effort. Je trouve sincèrement qu’on n’inclut pas assez de cours au primaire et au secondaire afin de véhiculer de bonnes valeurs de niveau alimentaire à nos jeunes. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire! Alors, on s’y met?

 

Photo : Unsplash | Brooke Lark

Se tenir debout

Soragrit Wongsa

Hier, j’écoutais en rafale les épisodes du podcast Grand écart, sorte de défi personnel de Jean-Philippe Wauthier, partagé avec nous afin de l’empêcher d’abandonner. Ancien grand sportif, la vie de famille et le travail l’ont éloigné de la forme physique et des bonnes habitudes santé. Dans ces courts échanges, il nous partage ses réflexions et rencontre des spécialistes et des amis afin de discuter de la place du sport dans nos vies ainsi que sur les meilleurs moyens de garder notre motivation à niveau.

Un des invités qui m’a le plus interpellée est Jérémie Fiset, un spécialiste de la posture qui a suivi nombre de formations et s’est entouré de mentors afin de bien saisir comment le corps agissait avec ou sans entraînement. Très jeune, il a été exposé à la nécessité de maintenir la structure du corps dans un état idéal pour pouvoir l’utiliser à son plein potentiel. Il a décidé d’accompagner les gens dans le rétablissement de leur posture et leur faire prendre conscience de ce qui cloche dans leur façon de se tenir.

Travaillant devant un écran à longueur de journée, je sais pertinemment que j’ai un problème de posture. Le yoga m’a aidé pendant longtemps à prendre conscience de mon corps mais je n’ai jamais réussi à trouver la formule qui me gardait droite en tout temps. J’ai donc été très attentive quand M. Fiset parlait de présence et de sensation, de prise de conscience et de petits changements qui peuvent avoir un grand impact.

Mais ça m’a aussi fait réaliser à quel point il est important de se tenir debout, le plus souvent possible. Comme il l’explique dans l’épisode consacré à la posture, bien des gens vont aller faire du sport, une heure, deux heures, pour ensuite aller sur le sofa pour regarder la télé. Malheureusement, notre mode de vie très sédentaire nous prive d’une bonne santé, compresse nos organes et amène son lot de maux et d’inconfort par le simple fait qu’on n’a plus de tonus.

J’ai toujours été intéressée par le corps, par sa capacité à s’autorégénérer et par son potentiel immense. Je sais, consciemment, qu’on peut tout corriger avec des exercices et des efforts mais on dirait que je ne sais plus comment m’y prendre. Je suis pourtant plus en forme que je ne l’ai été pendant des années, plus à l’écoute aussi mais malgré cela, je ne trouve pas ma posture optimale.

J’attends donc avec impatience les nouvelles dates pour le cours d’introduction aux réflexes posturaux de l’entreprise aeküus de Jérémie Fiset. J’ai la nette impression que j’apprendrai beaucoup et que je pourrai bénéficier de trucs importants et utiles pour mon périple sur les chemins de Compostelle.

J’ai toujours cru que, s’il y a bien une chose dont on doit prendre soin dans la vie, c’est son corps. On va au garage au moindre bruit louche dans sa voiture, on fait venir des professionnels pour mille et uns problèmes dans sa maison mais on tarde tellement à consulter quand notre corps nous montre des signes de fatigue ou de blessure. C’est malheureux car le matériel peut se réparer ou être remplacé mais notre corps, lui, doit nous suivre toute notre vie.

C’est dans cette même optique que je reprendrai mes routines de yoga et que je fais religieusement mes exercices de renforcement à la maison afin d’être fin prête à aller fouler le sol espagnol dans deux mois (OMG, déjà!). Quand une date butoir arrive à grands pas, l’euphorie et le micro-sentiment d’urgence nous pousse à en faire plus. Au même titre que je m’équipe en matériel ultraléger, j’espère que mon corps lui aussi fera preuve de légèreté et de souplesse afin que je puisse admirer les paysages sans trop souffrir… Mais ça, je le verrai bien en temps et lieu!

 

Photo : Unsplash | Soragrit Wongsa