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Une lenteur appréciée

Les Faiseurs

Hier soir, dans la suite logique de mes expérimentations spontanées, j’ai participé à un atelier de poterie, dans le magnifique espace lumineux et inspirant du nouveau café-atelier Les Faiseurs, situé sur la rue Saint-Laurent. Sous forme d’activité d’initiation semi-privée (nous étions 6 néophytes), cet atelier donné par une céramiste expérimentée se voulait complet en informations et surtout, en temps de pratique. 2 h 30 de pur bonheur, à apprivoiser la matière et le matériel de travail, à ne faire qu’une avec le tour et l’argile.

J’en ai parlé tout récemment, cette année, j’essaie des choses nouvelles. Que ce soit de nouvelles lectures, de nouveaux styles musicaux, de nouvelles activités sportives ou artistiques, j’explore large. Et la poterie faisait partie des essais qui figuraient sur ma liste puisque, travaillant dans le virtuel à longueur de journée, j’ai besoin de plus de concret dans ma vie. Et j’ai été ravie de constater à quel point ça fait un bien fou. À la seconde où j’ai eu une motte d’argile dans les mains, je me suis sentie apaisée et heureuse.

Je le répète souvent, la vie va vite, on passe beaucoup de temps sur notre carrière mais, au bout du compte, ce n’est pas ça qui nous aura laissé la plus belle impression. Ce sont les gens et les connexions que l’on fait, dans toutes les sphères. Apprendre est sans doute l’une des meilleures façons que l’on a pour connecter avec soi-même car ça exige d’ouvrir notre esprit et de se laisser guider, d’absorber de nouvelles informations, de faire de la place dans notre esprit et de laisser vibrer notre être au rythme de cette nouvelle matière.

Le concept du café-atelier Les Faiseurs est tout à fait dans cette lignée : permettre aux gens de se déposer un moment, dans la beauté et le calme, dans un esprit de zénitude et d’accueil total. Quand on sort du métro bondé ou du trafic pressé, ça apporte un coup de frein essentiel. Véritable petit cocon doux, on entre dans ce lieu comme dans la maison d’une gentille dame qui nous accueille avec un thé. Le genre d’endroit qu’on ne veut plus quitter…

J’avais aussi le bonheur de participer à cette activité avec ma meilleure amie : un beau moment en agréable compagnie, que demander de plus? Et on se disait justement qu’il faut se permettre ce genre de plaisir, qu’il faut, parfois, arrêter le temps, mettre de côté les soucis et obligations pour simplement être là. L’avantage de la poterie, c’est que ça exige de prendre son temps, ça demande une lenteur et une concentration impossibles à obtenir avec un hamster mental qui fait rage. Alors on remise le hamster temporairement et on se laisse prendre au jeu.

Est-ce que ceci découlera sur une formation plus approfondie? Aucune idée! J’ai adoré mon expérience, je sais que j’ai un certain talent pour cela mais rien ne m’oblige à poursuivre. J’ai simplement pu entrer en contact avec une nouvelle possibilité, tenté quelque chose de nouveau et de différent. On peut donc dire que mon objectif « découverte » est atteint.

Alors si vous cherchez une source d’inspiration, que vous avez besoin de décrocher ou que votre fibre artistique crie famine, je vous invite à vous joindre à un atelier d’initiation à la poterie, question de nourrir votre âme et vous apaiser tout en vous amusant. Des sessions plus approfondies ont lieu toute l’année si vous avez la piqûre, et je suis convaincue que vous aurez du plaisir.

Ça fait du bien de sortir du cadre, de prendre de nouveaux chemins, de voir du nouveau monde et de nouvelles avenues. Aucune révolution, mais un petit ajout dans nos vies mouvementées et bien remplies. Trop de gens passent leur vie sans réfléchir à ce qu’ils aiment et ce qu’ils sont et se retrouvent à la retraite démunis de cette connaissance à propos d’eux-mêmes. S’il y a bien une chose qu’on devrait développer à travers les années, c’est notre registre d’intérêts personnels… Et ça personne ne peut le faire à notre place!

 

Photo : Les Faiseurs

Tout est parfait

Hello I'm Nik

On devient fort parce qu’on a été faible et on est heureux parce qu’on a connu des périodes sombres. Souvent, il faut avoir vu l’opposé de ce qu’on veut pour apprécier ce que l’on a. On dit souvent que l’herbe est plus verte chez le voisin mais parfois, quand on connaît le parcours de ce dernier, on réalise qu’on n’aimerait peut-être pas se retrouver dans ses souliers.

Par moment, il arrive qu’on ait l’impression que tout est parfait, que tout va bien et je crois qu’il faut s’arrêter et apprécier cet instant, faire le plein de bonheur et se créer un repère pour les périodes où ce sera moins joyeux. Et pour apprécier cet état, il faut pouvoir comparer, se souvenir de certains passages plus difficiles et se sentir plus léger. Je dis souvent que rien n’arrive pour rien mais c’est aussi vrai pour le bon que le moins bon.

La vie, ça va vite, on avance à grands pas, on travaille fort, on essaie de se bâtir un petit monde dans lequel on est bien mais parfois, une tornade vient perturber nos plans, notre chemin idéal. Mais même dans le tourment, même quand tout semble partir en vrille, il reste nos repères et nos souvenirs, ce qu’on a appris et emmagasiné qui nous rappelle qu’on est fait fort et qu’on va passer au travers.

On ne sait jamais ce que demain sera, rien ne sert d’anticiper et de se faire du mauvais sang inutilement pour quelque chose d’incertain. Bien sûr, on peut souhaiter et espérer que quelque chose se produise mais on ne devrait jamais être déçu de l’issu d’une situation. Car cette conclusion, cette variante de la vie survient pour une bonne raison. Demain, c’est un autre jour alors qu’aujourd’hui c’est maintenant, c’est ce sur quoi on peut agir concrètement.

Ces temps-ci, je me lève le matin en me demandant ce qui ferait que cette journée soit idéale. Et j’arrive bien souvent à identifier au moins un élément qui me rendrait heureuse, qui me comblerait. Parfois, c’est de voir un ami, d’autres fois c’est simplement de prendre le temps de dîner dans mon jardin ou de prendre une marche. Mais j’ai réalisé que, quand on se fixe de petits objectifs quotidiens, on arrive à se contenter et à apprécier chaque jour.

J’ai compris que mes attentes envers la vie n’appartiennent qu’à moi et que j’ai le pouvoir, et je dirais même le devoir, de les adapter à ma réalité. Mes attentes ne sont plus liées à de grands événements ou des accomplissements majeurs. Si je fixe toujours des objectifs inatteignables, je risque d’être déçue et aigrie à la longue. Alors que, si je vise quelque chose de plus réaliste, je m’ouvre à un monde de surprises et de nouvelles possibilités. J’aime me laisser surprendre par la vie alors les grands plans sur 5 ans, très peu pour moi…

Je suis devenue ce que je suis par le parcours que j’ai choisi mais aussi par tous ces petits imprévus qui ont parsemé ma route. Tellement de choses, d’événements, de rencontres et de situations sont venus compléter et bonifier ma vie que je ne peux qu’être reconnaissante de tous ces ajouts. Quand je regarde en arrière, je me dis que le plus beau est souvent venu de trucs complètement inattendus.

J’ai décidé que je m’accordais le droit d’être imparfaite, de ne pas toujours savoir où je m’en allais et d’avoir comme seule certitude que je suis légitime et ouverte d’esprit. La vie se chargera bien de mettre sur ma route ce qui doit y être. Et si c’est pour être difficile, c’est que j’ai quelque chose à apprendre. Toutefois, j’ai choisi d’accueillir plus de douceur et ça commence par l’attitude que j’ai envers moi-même. C’est facile de donner aux autres mais se donner à soi, c’est une autre paire de manches. Alors à partir de maintenant, je tente de me soigner, autant le corps que l’âme, de m’accorder l’attention et la tendresse que je souhaite aux autres. On a une seule vie, autant mettre son énergie sur soi pour pouvoir redonner et partager!

 

Photo : Unsplash | Hello I’m Nik

L’expérience d’une vie

Kevin Schmid

Cette année, c’est comme si j’avais compris que j’avais le droit d’essayer des affaires et de ne pas m’obliger à aimer ça. Présenté ainsi, ça peut avoir l’air étrange mais j’ai longtemps craint de tenter de nouvelles activités de peur d’avoir l’air fou, de perdre mon temps ou mon argent, ou même de faire rire de moi. Bien entendu, vous aurez compris que cette appréhension découlait de certaines mauvaises expériences passées ou de distorsions mentales qui m’amenaient malencontreusement à avoir une perception négative de la nouveauté.

Puis, tranquillement, je me suis mise au yoga il y a quelques années, sans mourir ni me ridiculiser, vous vous en doutez. Ensuite, ce fut la course à pied qui m’a appris à sentir encore plus mon corps mais surtout, à lui faire confiance, à l’aimer et à apprécier ses capacités. Et, tout comme dans ma vie professionnelle j’adore entamer de nouveaux mandats, j’ai compris que dans un volet plus personnel, ça me prenait aussi du changement pour me stimuler.

D’où cette idée folle d’embarquer dans l’aventure Edge expérience, entreprise de mon amie Chantal qui, véritable boule d’énergie, nous permet de dépasser nos limites sans jugement et dans un plaisir inégalé. J’y ai rencontré des gens extraordinaires qui, comme moi, ont décidé de bouger plus, de se faire plaisir et de lâcher leur fou, advienne que pourra. Et ce qui en découle, c’est un sentiment de liberté hors pair et une joie de vivre contagieuse à tout coup.

Cette entreprise, c’est celle qui m’amènera à l’automne sur les chemins de Compostelle, mais aussi qui me permet de faire des petits sauts à Tremblant pour aller monter la montagne, m’entraîner dehors à -40 ou, comme je le ferai sous peu, tenter de ne pas trop me planter dans une initiation au SUP. Mais au-delà des défis physiques, il y a des rencontres merveilleuses et enrichissantes qui, je peux le dire maintenant, changent ma vie et me permettent de devenir une meilleure personne.

Je crois sincèrement que ce qu’il y a de plus beau dans la vie, ce sont les humains, les gens que l’on rencontre, les petites et grandes amitiés et le pouvoir des relations entre nous. Faire un chemin en solo, ça peut être très instructif sur soi-même mais le partager avec des gens de tous horizons, ça apporte une notion d’humilité et d’authenticité. Et cette année, grâce à Edge expérience, j’ai grandi, j’ai ri, j’ai pleuré et j’ai eu l’impression surtout d’accéder à une partie de moi jusque-là inconnue.

Il n’y a rien qui arrive pour rien dans la vie et mon amie Chantal, c’était la meilleure amie de mon père, sa confidente et son acolyte dans des projets parfois farfelus. Et c’est comme si, en partant, mon paternel m’avait légué une amitié nourrissante et protectrice, un être d’une grande générosité et d’une ouverture d’esprit que j’ai rarement pu constater chez d’autres. Quand la vie nous offre un tel cadeau, on ne peut que se sentir choyée et vouloir le savourer.

Dans la vie, on consacre beaucoup d’énergie à notre carrière, à bâtir notre réseau, à penser à notre retraite, à gérer notre budget. Mais à quoi bon s’accumuler un pactole si c’est pour finir seule et aigrie, dans son salon? Cette année, j’ai décidé d’explorer, de me lancer dans de nouvelles expériences, d’essayer et de pouvoir ainsi savoir qui je suis vraiment et ce qui me convient, à moi, maintenant.

La vie m’a amené sur cette route, pour le moment. Je n’ai aucune idée où je serai dans 6 mois, ce que je ferai et où je poserai mes pénates dans 2 ans, mais ce que je sais c’est que j’ai envie de vivre pleinement, de me sentir vivante, de sourire et de rire, en bonne compagnie… Aussi simple que ça!

 

Photo : Unsplash | Kevin Schmid

Se concentrer sur l’essentiel

Nathan Dumlao

Vous avez peut-être déjà vu cette phrase, ou règle de vie, qui dit ceci : if it’s not gonna matter in 5 years, don’t spend more than 5 minutes being upset by it. En traduction libre, on pourrait dire de ne pas te laisser perturber plus de 5 minutes pour quelque chose qui n’importera plus dans 5 ans… Ça peut sembler très banal, voire même ésotérique, mais honnêtement, ça ne peut pas être plus vrai. Car on a la fâcheuse habitude, je trouve, d’accorder beaucoup trop d’importance à des éléments pourtant si peu impactants.

Que ce soit l’opinion des gens sur nos faits et gestes, le jugement, la critique ou les commentaires gratuits qui pullulent, ça ne sert absolument à rien de laisser ces irritants nous atteindre. La raison est fort simple : personne ne connaît la réalité de l’autre. Si on prenait plus de temps à se mettre dans les souliers de l’autre qu’on en met à mémérer, je crois qu’on réaliserait à quel point on est chanceux d’être qui ont est, tout simplement. Vous savez, la fameuse expression « quand on se compare, on se console »?

Se comparer, ça ne signifie pas de chercher tous les défauts de l’autre pour se remonter le moral, ni rabaisser l’estime de gens pour paraître mieux. Ça signifie mettre côte-à-côte nos existences, échanger sur nos expériences et avancer ensemble pour élargir nos horizons et s’ouvrir l’esprit à d’autres réalités.

Se laisser submerger par l’angoisse sans prendre de recul et se faire envahir par le bruit de nos pensées négatives, c’est rarement une bonne démarche pour notre santé mentale. Je sais, vous me direz que ce n’est pas facile à contrôler, qu’on ne choisit pas… Mais justement, oui on peut agir. Il faut cesser de chercher la recette miracle qui changera notre vie en quelques minutes et comprendre que le changement, ça se vit au quotidien. Si vous arrivez à calmer votre hamster mental pour 5 minutes dans votre journée, c’est déjà 5 minutes de calme de plus qu’hier. Et ce 5 minutes deviendra 10, puis 15 puis 20… Et un jour, sans trop vous rendre compte du progrès, vous réaliserez que vous allez mieux.

J’ai longtemps été celle qui voulait tout bouleverser du jour au lendemain, j’ai pris des décisions radicales, fait des choix sur des coups de tête en pensant que le grand vent de changement allait apporter mes problèmes et angoisses. Je peux vous le garantir, ça ne fonctionne pas du tout! Mais j’ai appris beaucoup à travers tout cela alors je ne regrette rien. Toutefois, si je peux vous éviter quelques désagréments, ce sera toujours ça de pris!

Plus sérieusement, on a tous nos petites bibittes, nos travers, nos tares et nos vieux réflexes qui refont surface à un moment inopportun. Et vous savez quoi? Ça fait partie de nous, de notre couleur, de notre personnalité. Il faut arrêter de vouloir être parfait, d’essayer de correspondre aux standards et de ressembler aux autres. On est comme on est, avec nos caractéristiques bien personnelles. Évidemment, on peut s’améliorer et travailler sur soi mais on doit le faire pour soi-même, et non pas pour les autres. Sinon, je vous garantis qu’un jour, vous vous sentirez comme dans des vêtements trop serrés!

Alors quand quelque chose me turlupine et trotte longtemps dans ma tête, je me demande : est-ce que l’an prochain, ça aura encore un impact sur ma vie? Non? Alors basta! Ça va passer, ça ne sert à rien de stresser avec ça… Il y a toujours une solution, un chemin possible. Peut-être que cette avenue ne me paraît pas la meilleure aujourd’hui mais il faut faire confiance à la vie et se dire qu’il aura toujours moyen de changer d’idée en cours de route. Qu’au moins, I’important, c’est qu’on aura essayé, fait de notre mieux et assumé notre choix!

 

Photo : Unsplash | Nathan Dumlao

La perfection n’existe pas

Jonathan Hoxmark

Dernièrement, j’ai assisté à l’expérience d’un ami qui s’est vu affligé de critiques sévères à son endroit. Débiné et quelque peu ébranlé par cette situation, il s’est remis en question en tentant de trouver ce qu’il n’avait pas fait correctement. Et ça m’a fait beaucoup réfléchir sur le concept des attentes que les autres ont envers nous. Je crois sincèrement que certaines personnes sont d’éternels insatisfaits par le simple fait qu’ils se font toujours des attentes irréalistes et donc, en conséquence, se retrouvent déçus.

Quand on espère toujours trop, quand on met la barre trop haute, quand on n’exige rien d’autre que la perfection (selon notre vision), on risque bien souvent de ne pas atteindre le niveau qu’on espérait. Et, peut-être que les athlètes me diront que je suis dans le champ, mais personnellement, je préfère diminuer un brin mes expectatives pour éviter de me miner le moral constamment. Je ne parle pas de se contenter de peu ni de rester dans le statu quo mais bien d’être réaliste face aux possibilités et surtout, dans nos relations avec les autres. Bien sûr, quand on recherche le dépassement de soi, on peut se permettre de mettre nos attentes assez hautes mais c’est envers nous-mêmes et non envers les autres.

Je pense, entre autres, à ces clients perpétuellement exigeants qui, même quand on donne notre 150%, ne voient que la minime erreur qui a été commise dans tout l’ensemble. Ou à ces gens malcommodes qui gardent en tête la phrase mal placée de 1988 et vous rabâchent les oreilles avec ça depuis tout ce temps. Ou encore, les malheureux qui ne voient que le négatif dans toutes les situations, arguant que ce n’est pas à la hauteur et qu’ils n’obtiennent jamais ce qu’ils veulent.

Nos attentes envers la vie et envers les autres en révèlent beaucoup plus sur nous que sur les autres justement. Et on peut décider de modifier l’angle par lequel on voit la vie. Pour ma part, j’ai foncièrement choisi de la voir positivement même s’il m’arrive parfois de me laisser aller à un moment de découragement. Mais je sais que la vie est bien faite et que ce qui arrive, ça l’est pour une bonne raison. Alors, quand je tombe sur de véritables boules d’énergie négative, je choisis de m’éloigner car ce n’est pas ma mission de les convaincre qu’ils font fausse route.

Je me souviendrai toujours d’un cours de philosophie au cégep dans lequel on abordait le thème de la perfection. Et surtout, on élaborait sur le fait qu’elle est une forme d’illusion puisque chaque être humain possède sa propre définition de la perfection, son interprétation personnelle basée sur son expérience, son vécu et ses épreuves. Comment quelque chose d’aussi individuel peut-il exister collectivement? En quoi ma définition de la perfection est-elle plus adéquate que celle de mon voisin?

Si on passait plus de temps à vivre pour nous même et à se concentrer sur ce qui va bien, sur ce qui nous comble et nous nourrit intellectuellement et émotivement, on perdrait moins d’énergie inutilement je crois. Si on passe notre temps à chialer sur ce qu’on n’a pas obtenu, sur le sort des autres qui nous apparait meilleur, sur ce qu’on n’est pas en mesure de se payer, sur ce qu’on a raté ou sur nos « mauvais » choix, on ne fait qu’entretenir un marasme qui nous pourrit l’existence. À quoi ça sert? À qui ça sert? À personne selon moi…

Ce qu’on attend des autres indique souvent notre niveau de satisfaction envers nous-mêmes car l’être humain projette fréquemment sur l’autre son propre sentiment. Alors quand il m’arrive d’être mécontente, j’essaie de me questionner sur mon intérieur au lieu de m’attarder sur les situations ou personnes qui m’entourent. Et, en général, j’arrive à identifier ce qui ne me plait pas dans ma réaction ou dans mon état et tout change soudainement de sens. On n’est pas parfait, on peut seulement choisir de donner le meilleur de soi-même et espérer continuer de progresser sereinement dans notre vie.

 

Photo : Unsplash | Jonathan Hoxmark