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Dépenser sa vie

Becca Tapert

Combien de fois a-t-on entendu, ou même prononcé, la phrase : le temps c’est de l’argent? Surement des dizaines de fois… On se dit aussi qu’on n’a qu’une vie à vivre, que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et que, qui n’essaie rien n’a rien. Tous ces beaux proverbes, ces belles morales qu’on martèle constamment mais qui, pourtant, ne semble pas toujours entrer dans nos esprits à en croire le niveau de bonheur des gens en général.

Car, chaque matin, bon nombre de personnes continuent de se lever pour faire leur petite vie comme on dit, une vie qui ne leur ressemble pas, qui ne correspond pas à leurs idéaux, leurs rêves de jeunesse, leurs valeurs profondes. Quand je prends le métro, j’ai souvent l’impression d’être entourée de gens qui vivent une vie qui n’est pas la leur, sans trop se poser de questions, sans même être conscients qu’ils pourraient être mieux.

Mais, pire que cela, il y a ceux qui se plaignent constamment, ceux que je qualifie de Calimero.  Vous savez, ce personnage de dessin animé qui était si malchanceux? Tous les épisodes se terminaient par la même complainte se perdant dans l’éloignement « C’est pas juste ! C’est jamais juste ! C’est toujours à moi qu’on s’en prend ! C’est pas parce qu’on est petit et faible que… »

Ce que j’appelle, au bout du compte, une victime de la vie. Et je ne confonds pas ici avec ceux qui ont réellement vécu un drame et qui peinent à s’en sortir. Je parle de ceux qui pourraient avoir une vie beaucoup plus riche et stimulante mais qui reste là, à attendre que ça tombe du ciel, comme si tout leur était dû, comme si le monde devait tourner autour de leur nombril pour leur offrir une vie de prince, sans le moindre effort de leur part.

J’ai beaucoup de misère à me mettre dans les souliers de ces gens-là, à faire preuve de compassion pour ce type de personnalité. J’ai trimé dur dans ma vie pour arriver où je suis et je sais pertinemment que ma place, je l’ai gagné du fruit de mes efforts et de mes décisions, parfois difficiles. Ma vie est loin d’être parfaite mais je ne blâme personne d’autre que moi puisque ce sont mes choix qui m’ont mené là où je suis rendue.

Si on ne fait pas ce qu’on veut dans la vie, on peut pas reprocher à quiconque cette position. Incriminer autrui pour ce que notre tête nous a dicté, ça revient à se positionner en victime et à ne pas assumer. Et ça ne fait surtout pas avancer. Car, la première étape pour changer quelque chose, c’est d’en prendre réellement conscience, de l’accepter et de comprendre. Une fois qu’on sait, qu’on le ressent au fond de soi, que notre tête et notre cœur sont alignés sur quelque chose, il y a de fortes chances qu’on ne puisse plus retourner en arrière. Mais c’est souvent très éprouvant de le faire. Car, encore une fois, ça demande de mettre de côté son égo et d’attaquer sa zone de vulnérabilité de front.

Mais, je vous le jure, le jeu en vaut la chandelle et les bobos qui referont surface sont un mal nécessaire dans le processus de rétablissement. Un matin, on se lève, et sans en avoir vu poindre les couleurs, un nouveau moi nait. Une version améliorée de soi, une paix intérieure qui nous habite, un sentiment d’avoir grandi, muri, changé…

On ne peut pas dépenser sa vie comme quelqu’un peut flamber sa paie au casino sans en subir les conséquences d’aigreur et de mal-être évident. Mais ça prend du courage pour oser vivre la vie qui nous convient, ça demande de revoir ses priorités, ses relations, ses convictions… On doit cesser de suivre le courant et trouver son propre rythme. Trouver sa voie et sa raison d’être, plutôt que de suivre le troupeau et de calculer ses avoirs… Un beau défi de vie!

 

Photo : Unsplash | Becca Tapert

Célébrer la terre, un geste à la fois

Le 22 avril arrive à grands pas et avec lui, cette journée cruciale qui nous rappelle que nous ne sommes que de passage ici : le Jour de la Terre. Le thème de la campagne de cette année :  le 22 avril, ET tous les jours, on porte tous un peu le chapeau. Et il suffit de voir le visuel pour comprendre de quoi il s’agit…

Célébrer la Terre, c’est prendre conscience de notre impact, de nos actes sur sa santé et d’agir pour qu’on puisse continuer de vivre sainement sur notre belle planète. Le but n’est pas de dénoncer ou de faire peur aux gens, c’est plutôt de célébrer la beauté de la terre pour faire en sorte d’avoir envie d’en prendre soin. Chaque arbre, chaque goutte d’eau, chaque petite brise se veut une preuve que la terre est bien vivante et a besoin de notre aide pour continuer de nous accueillir.

Des actions simples et faciles à intégrer dans notre routine de vie peuvent faire une grande différence et donner du répit à notre planète. Recycler est un geste qu’on aurait cru impensable il y a quelques décennies et pourtant, le bac de recyclage trône fièrement devant les demeures aujourd’hui. Le compost est en train de prendre aussi sa place et j’ose espérer que les gens embarquent dans le mouvement de façon aussi dynamique. C’est simple, efficace et hautement important!

Mais au-delà des services municipaux, il y a les gestes individuels : aller porter les déchets irréguliers à l’écocentre (vieux téléphones, appareils électroniques, petits électroménagers, piles, restants de peinture…), récolter l’eau de pluie, diminuer sa consommation d’eau en général et utiliser l’eau non souillée pour arroser les plantes, réduire sa consommation d’électricité, donner aux organismes au lieu de jeter… La liste pourrait être longue et il suffit d’ajouter un geste de plus à nos pratiques courantes pour augmenter son impact positif!

Dans les produits que l’on consomme aussi on peut faire des choix intelligents : utiliser des savons et produits ménagers écologiques, concevoir ses propres produits, acheter de manière responsable (bannir le made in China!) et surtout, acheter seulement quand on en a vraiment besoin. Je ne sortirai pas le discours de M. McSween mais sa question, trônant sur la couverture de son livre, aujourd’hui bien connu « en as-tu vraiment besoin? » demeure une bonne façon d’éviter les achats impulsifs et futiles.

On peut aussi tenter d’influencer à la hauteur de nos moyens les commerçants que l’on fréquente : le suremballage à l’épicerie peut être réduit quand on se met à discuter avec les employés. Sinon, changer de commerce peut être un choix logique, les fruiteries saisonnières o ouvrant leurs portes cette semaine dans bien des localités, malgré le tapis blanc matinal, peuvent représenter une alternative intéressante pour acheter en vrac et sans emballage. Refuser le sac de plastique dès que possible, trainer avec soi des sacs réutilisables et planifier ses achats sont des moyens de réduire son empreinte aussi.

L’élément pour lequel je serai plus radicale est la fameuse bouteille d’eau jetable… TOUT LE MONDE a dans sa maison une bouteille réutilisable alors j’ai beaucoup de difficulté à comprendre pourquoi on jette encore autant de ces petites bouteilles de plastique qui polluent et nuisent radicalement à la faune. SVP, faites un effort et cessez de les acheter. Et, chers élus municipaux, les buvettes publiques plus abondantes aideraient grandement à changer les habitudes…

Finalement, il y a aussi ce qu’on fait de nos terrains, de nos espaces. Les toits verts ne sont peut-être pas accessibles à tous mais si chaque citoyen plantait un arbre sur son terrain, imaginez la différence que ça ferait pour la planète! Célébrer la Terre, c’est célébrer la vie, notre vie, tous ensemble. Et c’est ensemble qu’on peut inverser la tendance destructrice dans laquelle nous sommes pris actuellement. Alors, on s’y met?

 

Photo : Jour de la Terre

Vivre, un jour à la fois

Sebastián León Prado

Petite matin gris de lenteur. Je sentais les gens irrités dans leur véhicule, en manque de soleil, en manque de printemps. Puis, j’ai remarqué un homme dans sa voiture, la fenêtre ouverte, le bras sorti, la main tenant une cigarette. Et mon cœur s’est arrêté : deux enfants à l’arrière. Je fais peut-être preuve d’intensité, peut-être aurais-je été une vraie mère poule mais pour moi, cigarette et enfants, c’est inacceptable.

Je me suis souvenue de mon enfance, quand la cigarette, la ceinture de sécurité et bien d’autres choses ne nous préoccupaient pas ou si peu. L’innocence et le manque d’informations nous gardaient loin des soucis et des inquiétudes. On vivait sans trop penser au lendemain, aux conséquences de nos gestes, aux dangers, à la possible nocivité des aliments qu’on ingurgitait.

Mais aujourd’hui, on sait. On sait que la cigarette est dommageable, on sait qu’en voiture, la ceinture de sécurité sauve des vies. Mais pourtant, des gens continuent de ne pas se conformer, de ne pas changer leur façon d’agir et de vivre et ils mettent en péril la vie des autres et la leur.

Je suis une personne qui n’aime pas les standards, les marches à suivre. Mais j’ai compris depuis longtemps qu’il existe des règles importantes à respecter. Je ne suis pas un mouton mais, même moi, j’ai cessé de fumer il y a bel lurette et je m’attache en voiture, conductrice comme passagère. Je considère que faire autrement constitue un risque inutile. Aucune montée d’adrénaline si j’enfreins ces règles, seule une insouciance crasse qui risque de me coûter la vie.

Cet incident matinal m’a aussi fait prendre conscience de ma relation avec la santé. Loin d’être parfaite, je tente de faire des choix sains, de m’écouter et de m’adapter aux sensations. Avant, on martelait le message qu’il fallait à tout prix manger trois repas par jour. Plusieurs ont pu constater que chaque humain a son propre métabolisme et ses propres besoins. Personnellement, et ceux qui me connaissent ont pu le voir de leurs yeux, je ne peux pas me passer de déjeuner. Et, presque comme un rituel, j’étire la phase du déjeuner sur plusieurs heures, en plusieurs portions.

J’aime me nourrir sainement, je savoure les fruits et légumes avec un plaisir inouï. Depuis ma tendre enfance, croquer dans un aliment fraichement cueilli m’a toujours fait cet effet revigorant. Et je sais pertinemment que j’ai pu être privilégiée d’avoir accès à un potager dans la cour arrière et ensuite, d’avoir les moyens de m’acheter des aliments frais. Tous n’ont pas cette chance et loin de moi l’idée de juger ceux qui font des choix différents.

Ce matin, je constate, tout simplement. Je comprends ce qui m’arrive, je comprends que le monde change, lentement mais surement. Ça fait du bien des fois de prendre une pause, un certain recul, pour observer où j’en suis. Et quand j’ai été confrontée à cette situation ce matin, j’ai pu mesurer à quel point j’ai progressé.

C’est surement un des avantages de prendre de l’âge que d’avoir plus derrière soi et de pouvoir comparer, constater. Parfois, je n’ai pas envie de regarder derrière car je connais le chemin parcouru et surtout, je me souviens des moments plus sombres que j’ai vécus. Mais ça fait aussi prendre conscience de la route choisie, pour confirmer mes choix et assumer ceux-ci.

Vivre, c’est ça au fond. Avancer, reculer, constater, choisir et surtout, savourer. Savourer les relations humaines, savourer la beauté du monde, savourer ce qu’on est, ce qu’on devient. La vie d’un autre ne nous conviendrait surement pas et c’est parfait ainsi. Chacun son rythme, chacun ses choix, chacun son contexte. Ainsi, sachant cela, on cesse de se comparer, et on avance, un pas à la fois.

 

Photo : Unsplash | Sebastián León Prado

Les petits moments ordinaires

Greg Rakozy

Dernièrement, j’ai constaté à quel point j’omets de consacrer mon attention aux choses ordinaires parfois. Comme si je cherchais ailleurs ce qui est pourtant tout près, subtil mais bien présent. Je m’égare dans l’urgence des projets, dans la vitesse d’exécution et le flot incessant de courriels et autres messages. Mais, quand je m’arrête, je vois, j’entends et je sens tout ce qui est là, bien réel.

Ce matin, la pluie verglaçante fait rage chez-moi, les lumières vacillent et, malgré tout, j’entends des oiseaux chanter. Ça m’a toujours fascinée à quel point ces bêtes si minuscules font preuve d’une force tranquille. Ce sont des combattants, des éternels positifs, des entêtés. Certains diront que c’est ça avoir une cervelle d’oiseau, d’agir sans trop réfléchir aux dangers et prendre des risques inutiles. Mais je crois sincèrement qu’on a beaucoup à apprendre de la nature qui nous entoure. Faire fi des conditions exécrables et avancer, malgré tout. Adapter sa vitesse et son rythme mais poursuivre sa route, nonobstant les freins potentiels.

J’entends le verglas qui colle à la fenêtre dans une petite mélodie peu rassurante. Je devrai prendre la route tantôt, plus tard. Malgré l’inquiétude des conditions routières, je trouve une certaine poésie dans cette température. Tout s’arrête, les gens sont lents par prudence, les enfants sont heureux d’être « privés » de leur journée scolaire, les parents lâchent prise et restent à demeure avec leur marmaille. Il y a quelque chose de beau à être forcés de ralentir, de changer les plans. On ne sauve pas des vies, encore moins aujourd’hui. La terre continue de tourner malgré notre indisponibilité. Mais cette terre nous fait savoir qu’on l’a blessée, qu’on la maltraite. Elle passe ses messages…

Hier, je suis restée assise longtemps sur mon canapé, à reprendre mon souffle au retour de ma course. Dans le silence, je n’entendais que moi, que ma respiration. Et je me suis dis que je ne passe pas assez de temps à me concentrer sur celle-ci, qu’elle mérite pourtant toute mon attention, elle qui me tient en vie. J’ai fait un « body scan », un tour de ma maison intérieure. Ressentir les tensions, détecter les raideurs et spasmes pour délier le tout, pour ramollir ce qui s’est raidi.

J’ai pris le temps de boire de l’eau comme jamais auparavant, de sentir le liquide descendre, d’apprécier le fait que chez-nous, nous avons cette richesse accessible dans nos maisons, directement du robinet, filtrée, prête à consommer. J’ai pensé à tous ces gens qui doivent marcher des kilomètres pour espérer en trouver, à l’état brut, parfois contaminée. J’ai réalisé qu’on prend pour acquis cette substance essentielle à la vie.

Vendredi, je faisais changer mon panneau électrique. Le jeune homme chargé de cette besogne sifflait en travaillant. Avec le silence qu’apporte la coupure de courant, je pouvais apprécier son air. Entre mes tâches, je l’écoutais en souriant. Malgré la température ambiante qui baissait au fur et à mesure que le temps passait, j’ai réalisé que j’étais bien dans ma demeure, qui me ressemble et que j’ai fait rénover à mon image. Malgré ses petits bobos, malgré ses quelques défauts, ma maison est parfaite, à mes yeux.

Ce sont tous des petits moments de vie, ordinaires, banals et sans importance. Et pourtant, c’est dans ces instants futiles que j’apprécie ma vie, que je constate toute sa beauté, sa simplicité. Je réalise que je dois m’attarder davantage à ces parcelles de bonheur qu’aux difficultés qui ne définissent pas qui je suis. J’ai un toit, j’ai de l’eau, j’ai des amis, je suis en vie. Qu’est-ce qui est plus important que cela, après tout?

 

Photo : Unsplash | Greg Rakozy

Le pouvoir des câlins

Courtney Prather

J’ai constaté récemment que les gens semblent mal à l’aise avec la proximité et le toucher (je ne parle pas d’agression ici bien sûr, j’évoque plutôt une caresse ou une simple main posée sur l’épaule pour rassurer). Je ne sais pas si c’est parce que le virtuel a pris autant de place dans nos vies mais chose certaine, je sens qu’on n’a jamais été aussi loin les uns des autres.

Si je me fis à mes observations, ça fait plusieurs années que les gens se sont un peu renfermés sur eux-mêmes, bien avant le mouvement #moiaussi. Je présume que le fait de se balader en regardant un écran de téléphone plutôt que les gens qui les entourent n’ont pas aider les plus timides à s’ouvrir aux autres. Mais je sens que c’est plus profond comme phénomène, comme si la peur du contact avec les autres s’était accentuée.

Pourtant, j’en suis convaincue, l’être humain a besoin d’être en relation avec son entourage, avec un certain degré d’intimité. Sans être en couple, la notion de confiance et de sécurité affective est très importante au bien-être d’une personne. On semble plus à l’aise de parler de sécurité affective quand il s’agit des enfants mais pourtant, en tant qu’adulte, on peut aussi souffrir d’un manque à ce niveau.

Le besoin d’être rassuré autant que d’être respecté, c’est valable tout au long de la vie, peu importe l’âge, la culture ou l’idéologie. C’est humain, tout simplement. Et si les gens s’éloignent des autres, ça peut créer une certaine carence, comme une faille pernicieuse qui s’installe lentement dans le filet social. Avec des conséquences néfastes dans certains cas…

S’ouvrir aux autres, c’est bien sûr accepter de se montrer vulnérable, prendre le risque d’être blessé et que l’autre abuse de notre confiance. Mais c’est surtout avoir la possibilité d’être aimé, apprécié et de pouvoir construire une relation profonde et gratifiante. La proximité, qu’elle soit physique ou épistolaire, réchauffe le cœur et donne cette impression d’être important pour quelqu’un, de compter, d’avoir sa place, sa valeur.

Dans un monde où les gens ne se parlent presque plus de vive voix, où le texto prend trop de place, où la liste d’amis se compte sur Facebook, on perd cette notion de réelle proximité. Et pourtant, on en a tous besoin, peu importe ce que l’on croit. Viscéralement, notre âme a besoin d’être en contact avec d’autres âmes. De vivre cette belle chaleur humaine, de s’énergiser auprès des autres, d’emmagasiner de belles émotions riches pour pouvoir ensuite les partager avec d’autres.

Constatant ce phénomène, certains ont même créé des organismes de câlins gratuits qui permettent de donner à petite dose et de nourrir, à travers leurs bras, l’appétit affectif des gens esseulés. N’est-ce pas merveilleux? C’est une ressource inépuisable et ça procure instantanément du bonheur. Pourquoi s’en passer? Et nul besoin de chercher un donneur professionnel, je suis convaincue que dans votre entourage, il existe une paire de bras rassurante… Et peut-être même deux! 😉

Sérieusement, parfois les choses les plus importantes sont simples et accessibles mais on ne les voit juste plus, on les prend pour acquis et on les oublie. Et si vous êtes plus timide, commencez par des poignées de main. C’est moins engageant mais il y a tout de même cet échange d’énergie entre deux êtres. Tranquillement, vous gagnerez en confiance et mon petit doigt me dit que vous arriverez vite à l’étape ultime : prendre dans vos bras une personne que vous appréciez.

Alors, ce week-end, vous avez un devoir! Celui de distribuer des câlins, sans limite, sans retenue. Bon, n’allez pas vous lancer sur votre épicier totalement inconnu à bras ouverts, il risque d’appeler la sécurité mais faites le tour de votre monde. Et s’ils sont loin, dites-leur de vive voix que vous les aimez et que s’ils étaient présents, vous les serreriez dans vos bras. Tout le monde a besoin de cela, même les plus « tough ».

 

Photo : Unsplash | Courtney Prather