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S’avoir s’entourer

Hannah Busing

Quand on veut changer l’énergie autour de soi, s’entourer des bonnes personnes fait toute la différence. L’influence de notre entourage affecte notre humeur et notre opinion sur nous-mêmes. Si vous avez autour de vous des gens négatifs qui critiquent en permanence et qui vous jugent constamment dans vos capacités et actions, vous risquez fort, malgré votre force mentale, d’en être affecté. On a beau dire que ça coule sur nous, mine de rien, ça finit par faire son effet.

Tout comme les artistes qui reçoivent des critiques négatives de leur dernier spectacle, quand on reçoit une rétroaction décevante, ça porte à réfléchir. Ça peut être très bon pour s’améliorer mais si ce n’est pas pertinent et que cela vise uniquement à vous rabaisser, ce n’est absolument pas constructif.

Aussi, quand on fait du sport, des activités ou qu’on partage sa passion avec d’autres gens de notre milieu, ça fait toujours du bien de se sentir supporté et appuyé dans notre pratique. L’énergie des autres peut réellement nous pousser plus loin, nous stimuler et nos motiver. Au même titre, notre propre attitude a un impact sur les autres. Pensez à la rétroaction que vous pouvez donner à des employés et à quel point cela peut les propulser ou les restreindre. Dans la vie personnelle, c’est la même chose. Certains amis vivent un mauvais moment et un simple bon mot de votre part, peut changer l’issue d’une situation.

Pendant une certaine période de ma vie, j’ai fréquenté des gens un peu malsains et qui avaient tendance à rabaisser les autres pour se remonter le moral. On peut dire que c’était des gens toxiques. Et je ne réalisais pas à quel point cela pouvait affecter mon moral et diminuer mon estime de moi-même. C’est quand j’ai changé d’entourage que ça m’a fait réaliser à quel point j’étais prise dans une spirale négative. Sortir de cette tangente n’est pas toujours évident mais parfois, un élément déclencheur donne le coup de pied pour faire le changement.

Quand on s’intéresse à une nouvelle sphère, un nouveau sujet ou qu’on décide de pratiquer une nouvelle activité, trouver des mentors ou des personnes inspirantes favorise une courbe bonne d’apprentissage et donne l’élan pour s’investir et absorber de nouvelles connaissances. Comprendre le parcours de ces gens qui ont acquis une certaine notoriété amène aussi à comprendre l’effort qui sera nécessaire pour gravir les échelons. Si on avance à l’aveugle, on risque de faire plus d’erreurs et de perdre du temps là où ce n’est pas nécessaire.

Quand on vit une situation problématique, aller chercher de l’aide et du support n’est pas toujours facile. J’ai longtemps été le genre de personne à vouloir me débrouiller seule et à ne pas oser parler de ma faiblesse à mes proches. Mais finalement, avec le temps, j’ai compris qu’on peut s’enliser et rester dans notre situation bien plus longtemps par orgueil mal placé. Tout le monde vit des moments moins heureux, alors de partager avec les autres permet aussi de bénéficier de leur expérience dans ce type d’expérience.

Bref, ce n’est pas toujours évident de prendre conscience de la mauvaise influence d’une personne ou d’un groupe sur nous mais pour notre santé mentale, il faut parfois faire des choix et changer de cap. Il se peut que l’on fasse de la peine, que l’on doive faire face à une réaction choquante mais à moyen et long terme, c’est mieux pour nous. Il faut parfois penser à nous un peu plus pour se libérer et pouvoir avancer à nouveau.

Je vous invite à réfléchir sur ces gens qui vous entourent et qui ne sont pas toujours sympathiques ou positifs envers vous. C’est un exercice parfois ardu, émotif éprouvant dans certains cas mais je peux vous assurer qu’un sentiment de libération survient peut après la prise d’une telle décision.

En souhaitant que vous soyez choyez par vos proches et que personne de ceux-ci ne soient à analyser. Mais soyez toujours vigilants sur qui nous laissez entrer dans votre vie. Vous pourriez être surpris à quel point certaines personnes ne dévoilent pas leur vrai visage.

 

Photo : Unsplash | Hannah Busing

Vouloir toujours plus

Meiying Ng

Vouloir toujours plus

J’ai parfois l’impression que nous avons trop de choix, trop de possibilités, que nous sommes trop mitraillés de publicité, trop stimulés, trop sollicités… On n’est comme jamais en sevrage, on est gavé d’informations et d’opportunités, jusqu’à plus soif.

Dans notre ère actuelle, on a toujours la possibilité de trouver mieux alors on n’est jamais contenté de ce que l’on a. Se concentrer sur un choix, l’approfondir, le cajoler, apprécier ses défauts comme ses qualités ne semble plus un réflexe. Ça vaut pour un vêtement, une voiture ou un amoureux. La multitude d’occasions de voir si on ne pourrait pas avoir mieux, moins ceci ou moins cela rend notre cerveau complètement fou.

Combien de gens ai-je entendu dire qu’ils sont fatigués de telle situation ou condition tout en se comparant au voisin, au collègue ou à leur réseau Facebook. Ça m’attriste un peu car j’ai l’impression par moment que l’on perd l’essence même d’une relation. On ne peut pas bâtir une relation ou déterminer si celle-ci nous convient et nous nourrit en quelques échanges seulement. Ça prend du temps pour connaître quelqu’un, ça prend quelques épreuves pour voir la façon de réagir, de gérer le tout et sans cela, on se base sur des éléments futiles telle l’apparence.

Si on prend des applications comme Tinder ou ses semblables, on réalise assez vite que ça se rapproche plus du jeu que de la rencontre. Et à ce stade, malgré quelques âmes sœurs qui s’y sont trouvées, je n’ai pas l’impression que l’outil rend service. Une photo et trois mots n’ont jamais donné un portrait net d’une personne et à mes yeux, ce qu’on ressent en croisant quelqu’un pour la première fois en dit plus long qu’un profil virtuel.

Je me questionne sur cette capacité à déceler parmi la masse le réel visage des gens. Je suis convaincue que beaucoup sont sincères dans leur démarche mais sont avalés parmi le flot d’opportunistes constamment à la recherche d’une nouvelle proie. Ça peut sembler exagéré de le dire ainsi mais, par expérience, on se sent parfois comme un morceau de viande ou un butin à ajouter au tableau de chasse…

Je n’ai ni solution ni piste intéressante à proposer, une simple réflexion sur notre état en tant que société. Beaucoup sont en mal d’amour et se contentent de butiner sur ces sites à défaut de trouver mieux. Et quand on affirme être bien en tant que célibataire, on nous accuse d’avoir des problèmes et d’être invivable. Pourtant, la maxime « Mieux vaut être seul que mal accompagné » ne m’a jamais paru aussi pertinente.

Bref, je ne sais pas pour vous mais j’ai l’impression qu’on cherche trop parfois, qu’on veut trop trouver mieux, qu’il nous manque constamment quelque chose. J’ai longtemps eu ce sentiment qu’il me fallait déménager ou changer d’emploi quand, après un certain temps, je me sentais trop confortable dans une situation. Puis, un jour, j’ai compris que c’est quand on est en zone connue qu’on peut approfondir le travail sur soi. Quand c’est un tourbillon autour de nous, on a de la difficulté bien souvent à s’enraciner. Alors il faut profiter des moments d’accalmie pour travailler ses petites bibittes pour qu’elles prennent moins de place quand la tempête survient, ou que le prince charmant se pointe 😉

Finalement, peut-être est-ce une simple impression, mais je crois qu’on doit réapprendre à se satisfaire de ce que l’on a. Non pas d’arrêter de rêver grand mais de prendre le temps de voir toutes les facettes d’une chose ou d’une personne avant de l’éjecter. Tant mieux si on y parvient car je crois que collectivement, ce sera plus sain pour tout le monde.

La surconsommation est un phénomène non pas nouveau mais plus visible et, particulièrement au niveau des biens. Si chaque personne fait un effort, j’ai le sentiment qu’on peut changer la tendance et profiter ensemble de cette transformation. Et quand on applique un changement dans une sphère de notre vie, il devient plus facile de le transposer ailleurs… Alors, ça vous dit ?

 

Photo : Unsplash | Meiying Ng

Prendre sa santé en main

Ariel Lustre

Ce matin, en attendant l’ouverture du bureau (contrainte de consultant, c’est bien dure la vie 😉 ), je consultais mon fil d’actualités Facebook et je suis tombée sur cette image qui illustre exactement ce que, à mes yeux, la médecine devrait être pour nous :

Car, voyez-vous, je trouve qu’on a trop facilement le réflexe d’opter pour la pilule plutôt que de se questionner sur la raison même de notre malaise, qu’il soit physique ou mental. Et quand je dis « on », je m’inclus plus ou moins car depuis plusieurs années déjà, j’ai décidé qu’un médicament serait mon dernier recours en cas de souci de santé.

Ayant des problèmes de dos assez fréquents, j’ai longtemps eu le réflexe de prendre des anti-inflammatoires ou antidouleurs pour calmer les épisodes de souffrance lombaire. Mais, un jour, j’ai eu la chance et le bonheur de rencontrer mon ostéopathe qui, de tout son talent et sa volonté, a réglé mon inconfort. J’y ai alors découvert un monde de possibilités et depuis ce jour, dès que quelque chose me gêne au niveau physique, j’applique les conseils qu’elle m’a gentiment prodigué et, au besoin, je la consulte pour un traitement réparateur (presque garanti je dirais, depuis le temps que je la consulte).

Aucun médecin ne m’a jamais parlé du pouvoir de la respiration sur les spasmes musculaires ni d’oméga 3 ou de glucosamine. En fait, la seule discussion que j’ai eu concernant des produits naturels avec un membre de la communauté médicale fut concernant les probiotiques qui, dans mon cas, ont changé ma vie. Et le médecin a presque ri de moi lorsque je lui en ai parlé donc mes échanges sur le sujet ont cessé à ce moment.

Tout cela pour dire que je crois bien honnêtement qu’on doit reprendre le pouvoir sur notre corps et apprendre à l’écouter, à l’analyser, à ressentir afin de pouvoir voir venir les problèmes et être en mesure de se rétablir par des soins diversifiés. Je ne dis pas qu’aucune pilule doit être prise mais disons qu’au lieu d’ouvrir sa pharmacie au premier petit bobo, peut-être pourrait-on envisager une approche plus globale. Le yoga, la méditation, la respiration, les étirements, l’activité physique sont des facteurs de succès dans une prise en charge de sa santé. Mais aussi, analyser son comportement, sa routine et ses habitudes de vie peuvent nous aider à comprendre certains problèmes récurrents. Pensez au temps passé devant la télévision, l’ordinateur ou la tablette où notre posture est souvent inadéquate. Pour ma part, j’ai réalisé à quel point je m’appuyais trop sur mes lombaires lorsque j’étais assise dans mon sofa. Et où mes maux sont-ils concentrés ? À cet endroit… Rien n’arrive pour rien…

Finalement, je crois qu’il faut apprendre à connaître son corps du mieux qu’on le peut et adopter de saines habitudes de vie qui nous conviennent à NOUS. Pas le programme imposé par quiconque ou la dernière routine à la mode. Ajuster son quotidien pour y insérer de petits moments de calme et de repos permet déjà de prendre contact avec soi pour déceler les petits points de tension et pouvoir agir avant que cela ne s’aggrave. Bref, cessons de mettre uniquement entre les mains de la médecine notre état et participons à ce processus perpétuel d’équilibre. Je peux vous gager que tout le monde en bénéficiera !

 

Photo : Unsplash | Ariel Lustre

Oser l’intimité

Dayne Topkin

Samedi, dans la section débats de La Presse+, M. Frankie Bernèche, professeur de psychologie à Montréal a partagé son opinion sur les relations amoureuses d’aujourd’hui. Il compare notre façon de gérer nos relations à notre manière de consommer. Voici l’introduction de son texte :

Les couples d’aujourd’hui ne sont plus ce qu’ils étaient. On se sépare facilement à la moindre contrainte, alors qu’avant on restait ensemble pour le meilleur et pour le pire.

Dans le temps, quand quelque chose était brisé, on le réparait. Aujourd’hui, on le change. Avant, on ne se quittait pas car on n’osait pas compte tenu de la pression sociale (religion, jugement de la famille, possessions matérielles, argent, enfants, etc.). Mais qui a raison, le vieux couple ou le plus jeune ? Ni un ni l’autre car dans les deux cas, l’intimité est défaillante.

Je suis d’accord avec lui sur le fait que l’intimité est le point faible des relations de toutes les générations. Avant, l’intimité pouvait représenter un mystère car bien des couples vivaient une relation utilitaire ou basée sur un aspect pratique. On a une famille, on l’élève et on reste ensemble pour le bien de cette famille. Combien de couple d’ailleurs a-t-on vu se séparer une fois les enfants partis?

Mais ce qui est particulier aujourd’hui, c’est que malgré cet aspect moins commun des couples qui durent pour des raisons pratiques, plusieurs relations peinent à construire une intimité réelle. Constamment stimulés que nous sommes, on ne porte plus nécessairement attention à la personne qui dort avec nous. J’ai tristement vu de nombreux couples qui vérifient leur téléphone régulièrement au restaurant quand ce n’est pas qu’ils l’ont à la main constamment. J’ai même connu des gens qui se textait au sein même de leur maison…

Quand on met régulièrement un appareil entre nous, comment peut-on espérer développer une réelle intimité? L’intimité sous-entend une connexion affective étroite avec quelqu’un et donc par conséquent implique la confiance et la possibilité de se montrer vulnérable sans peur d’être jugé. Je ne sais pas pour vous mais moi, quelqu’un qui a son téléphone à la main et qui semble plus intéressé par l’écran que par mes propos, ça ne m’inspire pas vraiment à l’ouverture.

L’intimité comprend bien entendu l’aspect nudité mais on peut très bien aussi se mettre à nu au niveau moral. Révéler des pans moins glorieux de sa vie, avouer ses complexes ou ses erreurs, c’est aussi être dans l’intimité. Mais comment le faire si on ne sent pas une réception chez l’autre, une écoute et une empathie?

Le texte publié cette fin de semaine m’a fait beaucoup réfléchir sur les couples qui m’entourent, les couples dont j’ai fait partie, la notion de couple en général. Je ne crois pas que c’était mieux avant et je ne crois pas non plus qu’il y ait une seule formule ou une recette gagnante puisque chaque personne est unique. Je crois toutefois qu’une vision commune d’une relation et d’un niveau d’intimité peut aider à solidifier les liens qui unissent deux personnes amoureuses.

Car au-delà des étincelles du début, des papillons dans le ventre et des grands frissons, quand la lune de miel est terminée, si aucune intimité n’a été réellement établie, il risque fort de rester bien peu de braise pour entretenir la flamme… Et c’est peut-être ce concept-là qui manque et qu’on connait si peu en réalité. Est-on trop habitué à butiner pour choisir son nid et s’y lover? Est-ce que cette stimulation extérieure quasi-permanente propre aux réseaux sociaux est devenu un ennemi de l’amour?

Beaucoup de questions ce matin pour bien peu de réponses… Mais je crois qu’il faut d’abord être conscient de la réalité et analyser le tout pour être en mesure de voir les réflexes nuisibles, les faux pas et les chemins dangereux. Si on avance aveuglément, on risque fort de répéter les mêmes erreurs. Avant toute chose, il faut avoir la volonté de bâtir une relation solide, une intimité valorisante. Et pour cela, il faut se connaître, savoir ses failles et oser les montrer à une personne qui saura les accueillir, sans jugement…

 

Photo Unsplash | Dayne Topkin

Nos histoires d’amour

Brigitte Tohm

Hier, dans le trajet du retour (lire ici le trafic), je ne sais pas pourquoi mais je me suis mise à penser à tous mes ex, mes relations passées, mes déboires amoureux. Car, on va se le dire, autant je me suis taillée une place de choix dans mon domaine professionnel, et je crois avoir atteint un certain niveau d’expertise avec les années, autant je ne me considère pas senior en amour. Bon, premièrement, je suis célibataire donc ça peut en dire long… Mais il n’y a pas que cela.

Je n’ai jamais été de celle qui, au secondaire, rêvait du prince charmant, de la petite famille parfaite avec le chien et le foyer. Je pensais plus à ma carrière qu’à bâtir un petit cocon familial. Et je ne le regrette pas vraiment car je crois qu’il faut toute sorte de monde, de style et de modèle pour former une société. Mais quand je regarde autour de moi, et que je vois les couples, bien assortis ou non, je me dis que j’ai vraiment choisi une autre voie.

J’ai eu des relations parfois chaotiques, parfois destructrices, parfois trop simples, parfois en montagnes russes… Mais comme ça m’a pris des années à me connaître moi-même, à comprendre mes émotions et à mieux les gérer, il est évident que je n’étais pas la personne la plus stable en amour. Et je le dis sans gêne car il faut accepter ce qu’on a été, ce qu’on est et ce qui nous forge. Moi, je n’ai pas nécessairement ce talent là, mais j’en ai d’autres, et c’est ainsi.

Je n’ai jamais été très bonne pour détecter les signes, autant de celui qui me fait de l’œil dans un bar que ceux qui devraient déclencher une alarme intérieure du type run for your life. L’amour avait le dos large avec moi et ça pouvait me prendre beaucoup de temps avant de quitter quelqu’un qui ne me convenait pas.

À la mort de mon père, il y a un peu plus de 5 ans, quelque chose s’est ouvert en moi, une zone émotive que je n’avais jamais touchée avant et qui m’a fait réaliser l’importance de s’entourer des bonnes personnes, de manière générale. Je ne parle pas ici de relation amoureuse uniquement mais plutôt de l’entourage global, incluant les amis mais aussi un réseau. Ma psy, mon ostéopathe, mon coiffeur et même la dame du nettoyeur qui m’accueille toujours avec son immense sourire et toute sa générosité… Quand on touche à la plus grande peine humaine, on réalise la valeur des gens qui nous entourent.

Et j’ai compris depuis ce temps que d’être bien avec moi-même était la priorité que je devais garder en tête, que même si quelqu’un peut sembler merveilleux au premier contact, il a lui aussi ses zones d’ombres et que, peut-être, malgré la beauté extérieure, l’intérieur peut ne pas être compatible avec moi. Aussi, ce n’est pas parce que quelqu’un s’intéresse à nous que ça nous oblige à lui accorder notre temps et notre énergie. Généreuse de nature, il m’est arrivé d’accorder trop d’importance à l’attention qu’on me portait.

Donc hier, dans mon long trajet du retour, j’ai mijoté tout cela dans mon esprit (ne me demandez pas pourquoi mais peut-être à cause du temps que j’avais à perdre dans ma voiture). Et je me suis dit que malgré quelques gaffes amoureuses, ce qui m’est arrivé m’a servi à quelque chose, m’a permis de mieux me connaître et de comprendre ce qui me plaisait et m’irritait. Chaque personne est différente et c’est en essayant qu’on apprend.

J’aime la vie et j’aime les gens mais j’ai compris qu’on doit en quelque sorte se protéger car malheureusement, certaines personnes aiment abuser de la générosité des autres. Mais jamais je ne changerai car j’ai appris, finalement, à m’apprécier telle que je suis. Et au temps que ça m’a pris avant de me rendre là, je ne vais pas gâcher mon plaisir pour quelques mauvaises personnes. Il faut simplement que j’apprenne à raffiner mon radar et à écouter cette petite voix qui, bien souvent, voit venir les problèmes avant moi ?

 

Photo Unsplash | Brigitte Tohm