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Se laisser guider

Markus Spiske

Demain, c’est ma première course officielle. Demain, c’est l’aboutissement de plusieurs mois de travail. Demain, je pourrai constater le fruit de mes efforts. Demain, je saurai pourquoi j’ai couru tout l’hiver malgré le froid, pourquoi j’ai persévéré malgré les moments de découragements, malgré les tensions permanentes dans mes jambes, malgré les tentations de profiter de la vie au lieu de chausser mes souliers.

Se fixer des objectifs personnels est un phénomène complètement différent que de se fixer des objectifs professionnels. C’est un pacte avec soi-même, c’est une entente entre son cerveau et son cœur, c’est intime et profondément formateur. Quand j’ai (re)commencé à courir, comme pour bien des choses dans ma vie, je l’ai fait un peu sur un coup de tête. La séquence ressemble en gros à ceci :

  1. Lire un article dans un magazine sur le parcours de mon entraineure (je sais que le dictionnaire dit entraineuse mais moi j’aime mieux cette formule)
  2. Décider que c’est un signe
  3. La retrouver sur Internet et lui envoyer un courriel
  4. Prendre rendez-vous
  5. Commencer à courir
  6. Suivre à la lettre le programme qu’elle me fixe, sans réfléchir

 

Et cette dernière étape constitue la base de mon assiduité. Parce que, voyez-vous, dans la vie, je suis analyste de métier et j’ai occupé des postes de gestion. J’ai du leadership, de la drive comme diraient certains… Je n’ai pas l’habitude de me laisser guider, d’être prise en charge. Je suis à la tête, bien souvent… Mais dans ce contexte, j’ai accepté et même décidé de laisser une personne professionnelle et expérimentée me montrer le chemin, me tracer la route et m’accompagner. Et c’est sans doute la plus belle leçon de cette aventure, cette prise de conscience d’être capable de ne pas toujours être en situation de décision.

Il n’y a pas de bonus à la fin de l’année si j’atteins mes objectifs, mais il y a un sentiment d’accomplissement que rien ne peut égaler. Il y a une excitation à l’approche d’un jalon comme celui de demain et l’avantage, c’est qu’il n’y aura ensuite pas vraiment de limites ni de frontières. Je peux décider de changer ma pratique pour aller courir en sentir, ajouter du vélo ou de la nage à mon entraînement, demander d’avoir des exercices de musculation, faire des bootcamps… Tout est possible dans la sphère sportive et les seules barrières sont celles que je me fixerai moi-même.

Essayer de nouvelles choses, ça oblige à déconnecter son cerveau et foncer. Car souvent notre pire ennemi se trouve entre nos deux oreilles. Notre égo nourrit notre peur et fait croire à notre tête qu’on ne peut pas, qu’on ne doit pas faire quelque chose. C’est trop risqué, trop dangereux, trop téméraire, trop ceci ou trop cela… Mais en réalité, outre se lancer du haut d’une falaise sans parachute, il y a peu de choses qui représentent réellement un danger. C’est bien souvent un danger pour notre égo plus que pour notre santé…

Notre égo a peur d’avoir l’air fou, à peur de ternir son image, de ne pas réussir du premier coup, d’être déçu… Et pourtant, passer par-dessus ses craintes, c’est un sentiment euphorisant et une adrénaline nourrissante. Et nul besoin d’aller dans les sports extrêmes… Parfois, le simple fait d’oser faire un exercice qui nous effraie peut nous apporter de la fierté.

Alors demain, j’irai courir mon 10 km avec le sourire et surtout, le sentiment du devoir accompli. Je mettrai à profit mes acquis, mes jambes me prouveront que tous ces efforts en valaient la peine. La température annoncée est parfaite et mon état d’esprit le sera aussi. Parce que je sais, aujourd’hui, que j’ai fait le bon choix. Je me suis choisie il y a quelques mois et j’ai fait confiance à la vie, qui a mis sur ma route la bonne personne, pour me guider sur le bon chemin…

Allez, je vous laisse… Une petite dernière course à l’entraînement pour terminer ma préparation.

Profitez bien de votre fin de semaine, savourez la vie et écoutez votre cœur, il est le meilleur guide pour vous.

 

Photo : Unsplash | Markus Spiske

Accepter sa différence

Joshua K. Jackson

Je ne sais pas si vous avez vu passer sur vos réseaux sociaux la vidéo de deux mères qui présentent un peu cruellement la réalité des maillots de bain « tendance » qui ne répondent pas du tout aux besoins réels des femmes d’aujourd’hui. Pour celles et ceux qui ne l’ont pas vu, la vidéo a même été traduite par l’équipe du Huffington Post.

Outre l’aspect hilarant de cette présentation on ne peut plus satirique, il s’y trouve une réalité cachée derrière cet humour caustique : la mode ne reflète pas la vraie vie. Et je le dis car on a parfois tendance à l’oublier, à tenter en vain de se mouler dans des vêtements incommodants, à endurer des journées d’inconfort total, à se sentir désabusée de ne pas correspondre à ces standards irréalistes.

Entre la théorie du discours « tous les corps sont beaux », « acceptons-nous tel que nous sommes », « aimez-moi comme je suis sinon basta », il y a la dure réalité… Le corps change en vieillissant mais ce qu’on nous présente constamment dans les publicités et les magazines, ce sont souvent des corps de jeunes filles, mineures, qui ont peu de formes et donc qui sont très loin du corps de la maman de 3 enfants.

C’est pourquoi cette vidéo est si drôle : parce que ce sont de vraies femmes, dans la vraie vie, avec de vrais corps et une vraie routine qui ne permet pas de porter un maillot de bain qui semble tout droit sorti du monde de Barbie. Mais chaque année il s’en vend des millions quand même, et chaque année, des femmes se rendront malades en tentant des régimes drastiques et malsains pour avoir un corps acceptable (dans leur esprit) dans ce maillot insignifiant.

Je me souviens de cette campagne de Dove qui prônait l’acceptation de tous les corps, peu importe leur forme et leur taille et ça avait fonctionné… un temps. Le problème c’est que pour une campagne de la sorte, il y a 5 000 publicités inverses… Alors ça se perd dans la masse, ça tombe dans l’oubli et on revient avec ce malaise constant et ce sentiment de ne pas être dans la norme… Comme cette autre campagne de la même marque intitulée « Real Beauty Sketches », qui présentait le croquis d’une femme telle qu’elle se décrivait à l’aveugle à un dessinateur professionnel versus celui décrit par une autre personne. Constat très troublant…

C’est triste car, même si en vieillissant on comprend le décalage entre le « modèle » et le vrai, on est tout de même influencée et surtout bombardée par ces publicités. À moins de vivre dans une caverne, difficile de ne pas y être exposée. Et même si la nouvelle génération semble chercher moins le conformisme, il en demeure qu’au fond on veut toutes être appréciées et avoir un minimum de regard positif sur soi.

Je n’ai malheureusement aucune solution à vous proposer et s’il en existait une, je suis convaincue que plusieurs organismes se seraient précipités pour en faire la promotion. On a avancé un peu, quand même, et certaines marques décident de ne plus utiliser des corps amaigris pour présenter leur collection ou vendre leurs produits. Mais c’est minoritaire dans la masse globale des images qui circulent.

Je nous souhaite, en fait, que ça vienne de l’intérieur, qu’au fond de nous, on intègre ce principe que notre corps est beau et que le fait d’être là, en vie, en santé, est en soi une célébration. Que même si on a plus de formes ou de plis que la voisine, ça ne nous rend pas moins belle ni moins bonne.

On accepte la divergence d’opinions alors acceptons la divergence corporelle, la diversité physique, le style personnel, la mode individuelle. Soyons fières de nous, mesdames, soyons ouvertes d’esprit et accueillantes de la différence. Ça doit partir de nous, de notre relation avec notre propre corps, de notre estime et de notre acceptation de soi. Je suis convaincue qu’ensemble, on peut amorcer ce changement nécessaire.

 

Photo : Unsplash | Joshua K. Jackson

Changer de paysage

Kalen Emsley

Quand un événement survient dans notre vie, qu’il soit heureux ou malheureux, on a tendance à vouloir comprendre pourquoi celui-ci arrive, à ce moment, dans ce contexte. On décortique, on analyse, on tente de trouver des réponses là où il n’y a, bien souvent, que plus de questions. Au lieu d’accueillir ce changement, on le contourne, on le nie, on le repousse. Et pourtant, il est là et restera là jusqu’à ce qu’enfin on l’accepte.

Il n’y a pas toujours de sens concret à ce qui arrive, pas d’explication logique ou de lien de cause à effet évident. Parfois, c’est subtil, parfois, c’est minime. Mais j’ai tendance à croire que tout arrive pour une raison, aussi mystérieuse soit elle. Et il se peut que ça nous prenne des années avant de comprendre, toute une vie avant de saisir le sens de quelque chose.

Il faut pourtant accepter une part de mystère dans notre vie, une portion d’inconnu ou d’incompréhensible et cesser de se casser la tête et dépenser notre énergie à tenter de comprendre et d’expliquer. Ça peut paraître un peu mystique mais il y a plus grand que nous et à trop vouloir expliquer, on en perd la mesure.

La meilleure leçon que la vie nous donne est celle de la mort. S’il y a bien une chose qu’on n’a toujours pas réussi à expliquer, c’est ce qu’il y a après. J’ai toujours trouvé que c’était un pied de nez à notre tendance à vouloir tout maîtriser. Certains s’y aventurent, allant même jusqu’à tenter le diable pour s’en approcher et revenir avec des histoires mais pour ma part, j’accepte cette part d’inconnu.

Rien de glauque dans ce partage ce matin, en fait, je crois même qu’il faut cesser de voir cela tout noir. C’est une des rares certitudes de savoir que nous mourrons tous un jour alors pourquoi en avoir si peur, pourquoi en être si dégoûté? Il faut plutôt célébrer la vie, en profiter et l’embrasser du mieux que l’on peut pour montrer qu’on tient à elle.

Alors quand un changement imprévu survient dans notre vie, cessons de se battre contre et trouvons plutôt l’angle positif dans cela. Que ce soit une perte d’emploi, une chicane, une séparation, peu importe. Il y a toujours quelque chose de bon dans ce qui nous arrive, même si c’est parfois difficile à saisir et que, sur le coup, on ne voit que le côté sombre.

Lâcher prise, ça signifie lâcher la bride. Cesser de vouloir retenir ce qui nous semble important, cesser de vouloir tout contrôler, arrêter de se fermer à l’inconnu. Ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas quelque chose que ce n’est pas bon, que ce n’est pas mieux. C’est simplement différent. On a cette fâcheuse habitude de croire qu’on sait, mais on oublie parfois que le monde évolue constamment et que, ce qui nous comblait hier pourrait nous énerver demain.

Accepter le changement, accepter l’évolution, accepter l’inexploré et la nouveauté, accepter notre vulnérabilité. Chaque matin est une opportunité pour s’ouvrir à d’autres choses, à d’autres gens, à d’autres expériences. Et si l’inattendu arrive, c’est qu’il doit en être ainsi, tout simplement.

Ceci n’est ni une morale, ni un jugement. Pour l’avoir vécu, je sais que par moment on ne peut faire autrement que d’être dans le contrôle car c’est ce qui nous aide à survivre. Mais on peut quand même essayer de s’ouvrir un minimum, une mini brèche dans notre rigidité d’esprit. Et à force d’essayer, on se rend compte que ça ne nous fait pas mal, que ça ne nous nuit pas. Petit pas par petit pas, on laisse entrer l’air nouveau, et après un temps, on se rend compte qu’on a changé notre environnement. Puis, on lève la tête et on admire le paysage…

 

Photo : Unsplash | Kalen Emsley

Sentir ou ressentir

Hans Vivek

Quand j’étais jeune, je crois que je peux le dire sans gêne, j’étais carrément esclave de mes émotions. Je ne les comprenais pas, je ne les voyais pas venir et quand elles montaient, je ne savais pas comment les gérer. Tel victime d’un bourreau ou sous une emprise, je me laissais guider par elles, par survie ou incapacité à faire autrement.

Je crois que c’est le lot de bien des jeunes, c’est pourquoi je n’ai aucun malaise d’en parler. Ce n’est pas le genre de choses qu’on nous apprenait à l’école et on nous laissait un peu se débrouiller avec ça, comme un passage obligé, une étape normale dans l’apprentissage de la vie. On se cassait la gueule quelques fois, on avait des épisodes de crise, on regrettait certaines paroles et on comprenait, on décelait certains comportements.

Mais, une fois dans la vie adulte, ça s’est légèrement corsé. Mes émotions étaient toujours là, bouillaient en moi et je n’arrivais pas vraiment à gérer le tout. Je me suis mordue les doigts à plusieurs reprises pour des réactions promptes et inappropriées. Mais s’il y a avait bien un trait qui me caractérisait, c’est que malgré mes élans émotifs ou mes angoisses, je fonçais, tête baissée, tel le taureau que j’étais.

On me disait souvent que c’était impressionnant de voir l’audace dont je pouvais faire preuve mais les gens ne réalisaient pas que moi-même, je ne me contrôlais pas par moment. J’ai constamment eu ce sentiment d’urgence de vivre, cet état d’esprit que si je ne tente rien, je n’obtiendrai rien. Ce côté « mieux vaut s’excuser que de demander la permission » m’a suivi, même s’il s’est transformé avec les années, avec l’expérience et les acquis.

Mon petit baluchon s’est rempli d’outils fort utiles, ma tête s’est un peu assagie mais mon cœur demeure toujours aussi fougueux. Avec le temps, par contre, j’ai compris la différence entre la manière dont on se sent versus ce que l’on ressent. On peut se sentir heureux, fatigué, angoissé, terrorisé… Sans pour autant ressentir au fond de soi les causes réelles de notre état.

Ressentir, ça vient vraiment de notre fond comme dirait Sonia Benezra. C’est dans les tripes, c’est viscéral, c’est on ne peut plus vrai. On peut se masquer à soi-même ces émotions, on peut les terrer dans le coin le plus éloigné de notre système, mais elles seront toujours présentes. Les ressentir, c’est accepter de vivre au grand jour ce qui nous habite, ce qui nous anime, ce qui fait de nous ce que nous sommes.

Aujourd’hui, il est difficile de vivre pleinement sa vie sans se sentir jugé, sans avoir peur que notre moi moins glorieux finisse sur les réseaux sociaux, sans qu’on sente le besoin de se cacher quand c’est moins glamour. Pourtant, à mes yeux, il n’y a rien de plus admirable qu’une personne qui ose être elle-même, qui ose affronter ses démons, montrer sa vulnérabilité, sans honte, sans pudeur.

Sentir sans ressentir, c’est vivre sans aimer, sans apprécier, sans écouter, sans être enchanté. Rendu là, c’est presque être un robot. C’est vivre sa vie sur un chemin tout tracé, sans embûches mais aussi sans être touché au cœur, sans l’amour réel de nos proches.

Les émotions, c’est comme les fleurs dans un jardin. On doit les entretenir, parfois s’en éloigner pour mieux les apprécier, prendre du recul pour les jauger, y déceler la beauté subtile et surtout, les fertiliser, les fortifier, pour en découvrir toute la grandeur et l’ampleur. Entretenir son jardin intérieur, c’est offrir au monde un paysage rayonnant et réjouissant, participer à la beauté du monde et dévoiler ses couleurs. Et en ce lendemain d’attentats à Manchester, le monde a bien besoin de beauté et de douceur.

 

Photo : Unsplash | Hans Vivek

Cultiver son bonheur

Mi PHAM

Hier, je vous ai partagé mon parcours sinueux qui m’a permis de gravir la montagne de mes émotions, de rejoindre le sommet pour arriver à voir plus loin que l’angoisse qui me privait de ma propre vie. Et certaines personnes qui me connaissent aujourd’hui peinent à croire que j’ai été, à une époque, ce genre de personne qui s’enferme pour souffrir en silence.

Parfois, on me dit que mon blogue est très personnel et que je me révèle beaucoup, peut-être trop. Mais j’ai décidé de partager mes expériences car à l’époque où je n’allais vraiment pas bien, les réseaux sociaux et ce type de plateforme n’existaient pas et j’aurais bien aimé avoir accès à ce type de partage d’expérience. Car s’il y a bien un phénomène que la plupart des gens vivent dans ce genre de situation, c’est l’impression d’être seul et souvent, que personne ne les comprend.

Et pourtant, derrière la carapace de chacun se dissimulent des failles. Nul n’est parfait, il y a seulement des gens meilleurs pour masquer leurs faiblesses. Et c’est humain d’avoir des petits défauts, des côtés moins scintillants, des aspects de notre personnalité ou même de notre vie dont nous sommes moins fiers. Mais ça fait partie de nous et on doit l’accepter, apprendre à se concentrer sur le positif au lieu de dépenser notre énergie à cacher ce qu’on n’aime pas.

J’ai longtemps douté de moi, longtemps eu l’impression de ne jamais être correcte, de ne jamais en faire assez. Ça m’a poussé à me dépasser et à m’investir corps et âme dans le travail, et à m’épuiser bien entendu. Car en fait, je cherchais à être approuvée, à ce qu’on me dise enfin que j’étais bien. Mais tout ce qui arrivait c’est qu’on m’en demandait plus. Mes attentes n’étaient pas seulement irréalistes mais inappropriées. On ne peut pas combler nos vides intérieurs par du travail ou de la reconnaissance.

Et tranquillement, à force de faire des choses pour moi, à force de tenter et de me construire, une brique à la fois, j’ai bâti mon estime de moi et j’ai compris que je devais cesser d’attendre et plutôt me charger moi-même de me combler, de prendre en charge mon propre bonheur. En cas de doute, je devais m’écouter, faire appel à mon instinct et, au pire, essayer pour savoir, peut-être pour découvrir que finalement cela ne me plaisait pas.

Rien ne tombe du ciel, encore moins le bonheur. Heureusement, on a, ou on peut, acquérir les outils intérieurs pour l’ériger et le chérir. Ce n’est ni dans les biens matériels ni avec un salaire ou une grosse maison qu’on devient heureux. Ça peut sembler très simple dit comme cela mais c’est pourtant un message que la société tend à nous faire croire. Tel produit, tel niveau social, telle position dans une entreprise… On nous vend du rêve à outrance alors que bien des gens qui atteignent ce rang rentrent chez eux le soir, seul et triste.

Je rêve parfois d’un monde sans toute cette hiérarchie et cette bataille de pouvoir. Un monde où les gens peuvent s’épanouir tels qu’ils sont, sans se sentir comme des extra-terrestres car ils ne correspondent pas aux modèles préétablis… Vous me direz que je pourrais très bien aller vivre dans le fond des bois mais j’aime quand même un peu d’urbanité par moment ?

Je nous souhaite à tous, sincèrement, d’arriver à demeurer nous-mêmes et de ne pas être trop influencés par tout le tourbillon de mode et de tendance qui nous entoure. Car pouvoir être soi-même, c’est offrir le plus beau de nous. Et il me semble que, pour une société, il n’y a rien de plus souhaitable que d’avoir des gens heureux et épanouis.

Suis-je utopiste? Peut-être… Mais je m’assume ?

 

Photo : Unsplash | Mi PHAM