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Ce coeur qui bat

Bruno Nascimento

Hier, je rencontrais un cardiologue afin de vérifier que mon petit cœur fonctionnait normalement et que rien ne m’empêchait de poursuivre mon entraînement. C’est que, voyez-vous, j’ai quand même passé plusieurs années sans vraiment faire grand-chose, sans bouger, sans travailler mon cardio. Et donc, en décidant de me prendre en main, j’ai découvert et ressenti des sensations jusque-là inconnues.

Avoir mal aux muscles, être raide et endolori, ça peut aller. Mais sentir son cœur sauter des battements, ça fait réfléchir. Comme dirait ma sœur, notre corps, c’est comme une voiture, ça demande des entretiens et des visites au garage pour s’assurer que tout est sous contrôle. Alors, au lieu de stresser avec ça, j’ai fait ma bonne fille, et j’ai consulté.

Je suis l’opposé des hypocondriaques… Je n’aime pas les hôpitaux, je consulte un médecin uniquement en dernier recours et je refuse de prendre des pilules. Mon premier réflexe, si quelque chose ne va pas, est de me reposer, de prendre soin de moi, de méditer, faire du yoga, prendre l’air, bien m’alimenter, couper l’alcool et parfois, prendre rendez-vous avec mon ostéopathe. Et j’ai tendance à minimiser les symptômes.

Mais voir un médecin, rentrer dans le système, très peu pour moi. J’ai cette tendance à croire que le corps est une machine merveilleuse qui peut s’auto-réguler toute seule et qui, à moins d’un accident majeur, n’a pas besoin d’être pollué de produits chimiques appelés médicaments. Certains me diront que je suis une hippie qui boit de la tisane et si ça leur fait plaisir, tant mieux. Je préfère passer pour une illuminée que d’encrasser mon corps de médicaments.

J’ai eu droit à un spécialiste du cœur particulièrement sympathique, tout comme son technicien qui m’a fait faire un ECG. Pour une fois, on ne m’a pas jugé quand j’ai expliqué que je ne prenais aucun traitement médical pour la maladie de Crohn qu’on m’a diagnostiquée il y a quelques années. Preuve à l’appui, lire ici les résultats de mes prises de sang, le médecin m’a félicité pour mes saines habitudes de vie. Ça fait du bien de se le faire dire par quelqu’un qui connaît bien l’importance des choix alimentaires et l’hygiène de vie.

J’ai donc fait cet exercice sur le tapis roulant le cœur léger, sans être inquiétée des résultats et faisant confiance à mon organe qui bat à une cadence qui lui est propre. Est-il parfait? Non. Il saute des battements quand ça lui chante (ils appellent ça des extrasystoles) et prend parfois du temps à retrouver son rythme après des intervalles intenses. Mais il fait bien son travail en général et je ne le changerais pour rien au monde.

Quand on reprend sa vie, et surtout sa santé, en main, on découvre des sphères de son système jusque-là inconnues. C’est normal de ressentir de nouvelles sensations, d’être plus alertes aux réactions de son corps et de découvrir des nouvelles petites failles. Mais notre corps est notre véhicule et prendre le temps de l’écouter et de le chouchouter, c’est la meilleure façon de l’améliorer.

Au lieu de prendre les pilules qui me provoquaient des effets secondaires indésirables, j’ai décidé de m’auto-prescrire du sport, de la pleine conscience, une alimentation saine et une écoute profonde de mes réactions. C’est ma décision, c’est mon parcours et j’ai réalisé à quel point chaque personne peut être maître de ses choix de vie. Il n’y a pas qu’un seul modèle, une seule voie. Chacun peut décider de tracer sa route et ça lui appartient.

Hier, un médecin spécialiste a approuvé mes choix et constaté les résultats. Je n’y allais pas pour ça mais parfois, la petite tape dans le dos, elle fait du bien et conforte dans ses résolutions. Je crois qu’il ne faut pas chercher la perfection ou l’atteinte du sommet mais plutôt être conscient et alerte de ce qu’on vit tout au long de la route qu’est notre vie. Cessons de nous juger et aimons-nous, tout simplement…

 

Photo : Unsplash | Bruno Nascimento

À la rencontre de l’humain

Caroline Thibault - Photographe

Ce matin, je suis de retour après une courte pause, le temps de me ressourcer et de me déposer. Heureusement, je n’avais pas prévu d’aller me prélasser dans le sud! J’ai plutôt opté pour un peu de temps à la maison, question de m’enraciner et de profiter de ma demeure que j’ai tant bichonnée. Puis, j’ai terminé cette semaine de vacances par une retraite de yoga et de randonnée, une expérience qui m’appelait depuis un bon moment déjà.

Je dois avouer que je suis une solitaire, particulièrement quand il est question de dormir quelque part. Disons que je ne suis pas la candidate idéale pour les auberges de jeunesse et dortoirs communs. J’ai le sommeil léger et facilement dérangé alors sachant cela, j’essaie toujours de m’organiser pour avoir une chambre en solo (ou en couple le cas échéant). Comme on dit, je préfère payer plus cher mais mettre toutes les chances de mon côté!

Outre mes craintes au niveau du sommeil, j’ai toujours une petite appréhension de la vie en communauté. On ne sait jamais quel genre de personne on retrouvera dans une retraite, dans un milieu relativement restreint. Et ce vendredi, j’arrivais au chalet situé au Mont-Tremblant avec de l’excitation et une petite pointe de réserve. Mais heureusement, j’ai été comblée autant par mes acolytes de yoga que par les lieux.

L’événement, organisé par Edge Expérience, nous amenait dans un mode de relaxation, d’introspection et d’écoute, sans jugement, sans prétention et surtout, dans un accueil total de qui nous sommes. Chacune des participantes, car oui nous n’étions que des femmes réunies pour l’occasion, a pu pratiquer son yoga à son rythme, selon ses capacités et son état du moment. De belles séances, autant physiques qu’introspectives, nous ont permis d’approfondir notre connaissance du yoga grâce aux enseignements de Christine Laverdure.

Nous avions aussi au programme une randonnée en montagne, un jogging (ou marche) matinal ainsi que 2 invités qui se greffaient à notre petit clan, le temps de nous inculquer quelques savoirs supplémentaires, sur la nutrition et notre rapport à la nourriture ainsi que sur la pleine conscience. Les repas, partagés en groupe, nous ont permis de rigoler, d’apprendre à se connaître, d’échanger et de s’abreuver des connaissances et expériences de chacune.

Du début à la fin, cette expérience fut mémorable et touchante. Au-delà de la pratique du yoga, c’est sans aucun doute la rencontre de femmes toutes plus belles les unes que les autres, qui m’aura le plus marquée. Je parle d’une beauté qui dépasse le physique, je parle de beauté d’âme. Quand on se plonge dans un tel contexte, quand on laisse les masques, l’égo et notre vie de tous les jours de côté, pour arriver avec comme seule arme sa vulnérabilité et son tapis de yoga, ça permet de faire des rencontres exceptionnelles.

Arriver à connecter avec des femmes, jusque-là inconnues, partager son quotidien, découvrir quelques facettes de chaque personnalité, c’est très enrichissant pour l’esprit et le cœur. Et je crois qu’au-delà des bienfaits physiques d’une telle retraite, on ne peut pas minimiser à quel point ça fait du bien de décrocher et de se réunir en tant qu’humain ayant un intérêt commun pour le bien-être physique et mental.

À mes nouvelles amies, Marlène, Mélissa, Elaine, Sylvie, Émilie, Carmen, Christine, Caroline et bien sûr, ma belle amie Chantal, la rassembleuse sans qui cet événement n’aura pas eu lieu, je vous dis merci pour votre ouverture, votre respect et votre chaleur. Ces moments passés en votre compagnie sont comme un gros câlin dans notre monde trop mouvementé, parfois froid, et souvent très occupé. On a rechargé nos batteries ensemble et on a rempli notre âme de souvenirs et de bonté. Namasté!

Photo : Caroline Thibault – Photographe

Avancer vers soi

Justin Luebke

Qu’est-ce qui vous motive dans la vie? Qu’est-ce qui fait que vous êtes capable de vous dépasser, de pousser vos limites, d’endurer certains désagréments en gardant le cap sur l’objectif? Avez-vous un mantra, une image mentale ou une chanson qui vous stimule et vous permet d’aller au-delà des frontières mentales forgées par vos peurs?

Je me questionne beaucoup sur cet aspect ces temps-ci car je me remémore va vie d’avant la course à pied. J’ai passé une dizaine d’années à ne faire franchement pas grand-chose de ma vie à part travailler et vivre mon quotidien. Je n’avais pas vraiment de destination, métaphoriquement parlant, et j’avançais à tâtons sans vraiment me demander où j’allais ou ce qui me propulsait.

Depuis que je cours, je ressens un immense changement dans ma vie. D’abord, je me blesse moins souvent, j’ai un meilleur cardio et je sens mon corps plus tonifié, mais l’effet principal est réellement dans ma tête. J’ai une énergie folle, déjà que j’en avais avant, et je me sens apte à déplacer des montagnes. Je ne deviendrai jamais une athlète de haut niveau et ça m’est égal puisque dans mon cœur, je me sens forte et capable de tout. Et c’est là l’importance de trouver son élément déclencheur à soi. Ce n’est pas parce que le voisin est devenu un as du surf que c’est votre cas…

J’ai aussi longtemps ressenti un complexe dû au fait que je n’avais pas de diplôme universitaire, même si dans mon parcours professionnel il m’est arrivée une seule fois qu’on me demande une copie de mon dernier diplôme pour une histoire d’échelon salarial. Mais il me semblait que j’avais raté quelque chose, que ça faisait de moi une personne moins bonne car je ne possédais pas ce foutu diplôme. Et bien cette année j’ai entamé un programme court à l’université et j’ai réalisé que finalement, je voyais ça beaucoup plus hot que ce ne l’était en réalité. Je ne veux pas dénigrer les efforts des étudiants mais disons que je pense que je voyais ça comme le saint Graal alors que finalement c’est une des façons de se former et d’accéder au marché du travail. J’ai réalisé que mon parcours valait autant qu’un diplôme et que je pouvais cesser de me remettre en question pour cela…

J’ai aussi essayé un nouveau mode d’entraînement dans les séances en forte puissance du concept Orange Theory et j’avoue que je suis sortie de ma zone de confort. Moi qui est plutôt du type « contemplative », je n’ai pas vu le temps passer et j’ai poussé mon corps à son maximum, sans avoir une minute pour me demander ce que je faisais là. Jamais je n’aurais cru tenter ce type d’entraînement mais je ne regrette tellement pas mon choix que je me suis abonnée pour 6 mois…

Tout cela pour vous dire qu’il faut oser pour trouver ce qui nous anime, ce qui nous convient, ce qui nous permet de se sentir fière et heureuse de nous. On peut passer des soirées devant la télé à se traiter de grosse patate mais le meilleur arrive quand on saute à pieds joints dans une nouvelle expérience et qu’on laisse notre égo et nos peurs de côté. Cesser de se poser des questions et plonger, tout simplement.

Je ne sais pas plus où je serai dans 5 ans et ça m’est complètement égal car je sais que je serai plus en forme que je ne l’ai jamais été et ça, c’est réellement important. On a un seul corps pour la vie, alors si on n’en prend pas soin, notre vie, elle peut être pénible et douloureuse.

Alors au lieu de planifier ma retraite, je planifie ma santé, je mise sur mon bien-être et mon équilibre. Et je me dis que la vie mettra bien sur ma route ce qu’il faut pour que je trouve mon chemin. Et sinon, il y a toujours de petits sentiers inexplorés qui m’appelleront et me feront découvrir de bien belles choses!

 

Photo : Unsplash | Justin Luebke

Prendre sa santé en main

Ariel Lustre

Ce matin, en attendant l’ouverture du bureau (contrainte de consultant, c’est bien dure la vie 😉 ), je consultais mon fil d’actualités Facebook et je suis tombée sur cette image qui illustre exactement ce que, à mes yeux, la médecine devrait être pour nous :

Car, voyez-vous, je trouve qu’on a trop facilement le réflexe d’opter pour la pilule plutôt que de se questionner sur la raison même de notre malaise, qu’il soit physique ou mental. Et quand je dis « on », je m’inclus plus ou moins car depuis plusieurs années déjà, j’ai décidé qu’un médicament serait mon dernier recours en cas de souci de santé.

Ayant des problèmes de dos assez fréquents, j’ai longtemps eu le réflexe de prendre des anti-inflammatoires ou antidouleurs pour calmer les épisodes de souffrance lombaire. Mais, un jour, j’ai eu la chance et le bonheur de rencontrer mon ostéopathe qui, de tout son talent et sa volonté, a réglé mon inconfort. J’y ai alors découvert un monde de possibilités et depuis ce jour, dès que quelque chose me gêne au niveau physique, j’applique les conseils qu’elle m’a gentiment prodigué et, au besoin, je la consulte pour un traitement réparateur (presque garanti je dirais, depuis le temps que je la consulte).

Aucun médecin ne m’a jamais parlé du pouvoir de la respiration sur les spasmes musculaires ni d’oméga 3 ou de glucosamine. En fait, la seule discussion que j’ai eu concernant des produits naturels avec un membre de la communauté médicale fut concernant les probiotiques qui, dans mon cas, ont changé ma vie. Et le médecin a presque ri de moi lorsque je lui en ai parlé donc mes échanges sur le sujet ont cessé à ce moment.

Tout cela pour dire que je crois bien honnêtement qu’on doit reprendre le pouvoir sur notre corps et apprendre à l’écouter, à l’analyser, à ressentir afin de pouvoir voir venir les problèmes et être en mesure de se rétablir par des soins diversifiés. Je ne dis pas qu’aucune pilule doit être prise mais disons qu’au lieu d’ouvrir sa pharmacie au premier petit bobo, peut-être pourrait-on envisager une approche plus globale. Le yoga, la méditation, la respiration, les étirements, l’activité physique sont des facteurs de succès dans une prise en charge de sa santé. Mais aussi, analyser son comportement, sa routine et ses habitudes de vie peuvent nous aider à comprendre certains problèmes récurrents. Pensez au temps passé devant la télévision, l’ordinateur ou la tablette où notre posture est souvent inadéquate. Pour ma part, j’ai réalisé à quel point je m’appuyais trop sur mes lombaires lorsque j’étais assise dans mon sofa. Et où mes maux sont-ils concentrés ? À cet endroit… Rien n’arrive pour rien…

Finalement, je crois qu’il faut apprendre à connaître son corps du mieux qu’on le peut et adopter de saines habitudes de vie qui nous conviennent à NOUS. Pas le programme imposé par quiconque ou la dernière routine à la mode. Ajuster son quotidien pour y insérer de petits moments de calme et de repos permet déjà de prendre contact avec soi pour déceler les petits points de tension et pouvoir agir avant que cela ne s’aggrave. Bref, cessons de mettre uniquement entre les mains de la médecine notre état et participons à ce processus perpétuel d’équilibre. Je peux vous gager que tout le monde en bénéficiera !

 

Photo : Unsplash | Ariel Lustre

Trouver sa voie

Hunter Johnson

Connaissez-vous la Journée mondiale de la course à pied ? Si ce n’est pas le cas, sachez que c’est aujourd’hui. J’ai toujours trouvé un peu drôle cette mode de faire des journées mondiales pour tout et rien en même temps mais j’avoue que celle-ci me parle directement. Je ne suis pas une coureuse de longue date, quoi que j’aie toujours couru un peu mais pas assidûment, mais cette activité sportive greffée à ma vie il y a quelques mois a, en quelque sorte, changé le cours de celle-ci.

J’aime la course à pied puisqu’elle ne requiert aucun équipement complexe ni déplacement dans un lieu précis. On résume souvent cela à « mettre ses souliers et partir ». Et dans les faits, ça ressemble à cela, en plus des shorts, de la camisole, des écouteurs, de la montre GPS, de la casquette… Bref, de m’habiller quoi! ?

Mais sérieusement, j’ai longtemps eu des abonnements au gym que je délaissais immanquablement au bout de quelques mois, complètement écœurée de regarder des télévisions diffusant des programmes abrutissants (j’ai horreur de Dr. Oz!) et de voir des gens travailler leur corps trop intensément ou de manière incohérente. L’analyste en moi ne peut s’empêcher d’analyser alors…

Tandis que courir, ça me permet d’allier mon besoin profond d’être dehors avec celui de bouger. Et ce sentiment de me dépasser, de pousser la machine, de faire du bien à mon corps, de le sentir en constante évolution, complètement gorgé de nouvelle énergie et d’air frais, c’est juste euphorisant. Après avoir passé des années à mettre de côté cette sphère importante de ma vie, je crois que l’effet est doublement ressenti.

La Journée mondiale de la course à pied est un rassemblement annuel international de passionnés de la course à pied qui a lieu le premier mercredi de juin (donc aujourd’hui). Les coureurs de partout dans le monde sont alors invités à participer à l’un des événements organisés pour l’occasion.

Pour ma part, je veux juste aller courir, tout simplement. Nul besoin d’un événement officiel, d’un gros show pour me faire courir. En fait, pour moi, courir est très méditatif et solitaire. C’est un moment pour moi, à moi, où je me consacre entièrement à mon bien-être, mental et physique.

Je suis très heureuse que la course à pied prenne de plus en plus de place dans notre société, faisant preuve de notre intérêt pour de meilleures habitudes de vie. Et cette vague de fond, qui révèle selon moi une prise de conscience globale des enjeux de santé, se constate dans les courses organisées mais aussi dans les rues et dans les sentiers. Ce ne sont pas tous les coureurs qui veulent participer à des événements orchestrés. Beaucoup le fond pour le simple plaisir de la chose, sans besoin de valider leur temps ou avoir leur médaille de participation.

Avoir envie de sa dose d’endorphines au quotidien, c’est comme être accro à une drogue complètement légale et aucunement nocive. Qui dit mieux? Sérieusement, moi qui peut être intense et excessive dans certains domaines, j’ai vraiment trouvé chaussure à mon pied (joli jeu de mots)! Je n’aurais pas pu trouver plus approprié comme sport, en plus de pouvoir le diversifier avec la course en sentier, à obstacles…

Bref, en cette Journée mondiale de la course à pied, je vous souhaite de trouver, vous aussi, l’activité qui vous sortira de votre zone de confort, de votre sofa, de votre tête où le hamster lui, court à vive allure. Pour une vie saine, on doit trouver un équilibre et le travail, aussi rémunérateur et gratifiant puisse-t-il être, ne comble pas tout. Il faut parfois faire sortir la pression, évacuer le stress et pour moi, ce sont les foulées et la musique aux oreilles qui me procurent ce bonheur. Bonne course!

 

Photo : Unsplash | Hunter Johnson