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Parlons-en!

Nathan Dumlao

En 2018, je crois qu’on est maintenant assez informé pour savoir que la santé mentale, c’est l’affaire de tous. Non, ce n’est pas un signe de faiblesse et non ça n’arrive pas seulement aux autres. La vie nous rappelle trop souvent qu’au détour, on peut s’enfarger, mettre un genou (ou deux) par terre et surtout, qu’on peut avoir besoin d’aide pour se relever, pour regarder en avant, sans peur et sans gêne.

Frapper un mur, que ce soit personnel ou professionnel, personne n’est à l’abri de cela. Parfois, c’est quelque chose que tout le monde a vu venir sauf nous, alors qu’à d’autres moments, tous tombent des nues, ne sachant comment réagir. Mais, la première chose à faire quand ça touche notre entourage, c’est d’éviter de juger, d’écouter et de tenter de comprendre, même si on n’y connaît rien.

Car, on va se le dire, on ne connaît pas grand-chose en santé mentale si on n’a pas eu d’intérêt envers la cause ou si on n’a pas été confronté de près à une situation impliquant ce volet de la santé. Étrangement, on a l’impression de tout connaître du fameux microbiote depuis qu’il a envahi les médias. Mais quand il s’agit de ce qui se passe dans nos têtes, on fait tous un peu l’autruche, on ne sait pas par quel angle aborder la chose et on se dit qu’un jour, on s’y intéressera.

J’exagère un peu mais j’ai rarement vu des gens parler sans malaise de trouble de santé mentale. Souvent, on marche sur des œufs et on prend vite conscience qu’on n’a pas eu beaucoup d’occasion d’en discuter. Et c’est pourquoi j’apprécie le mouvement Bell cause pour la cause. Car ça nous force à y penser, à se positionner, à aborder la chose avec un angle moins dramatique, s’alliant à nos artistes préférés pour mettre de côté nos préjugés et tenter de mieux comprendre.

Selon la Commission de la santé mentale, chaque semaine, plus de 500 000 Canadiens n’iront pas au travail à cause de la maladie mentale. Pensez-y, c’est beaucoup de monde ça! Que ce soit du harcèlement psychologique, des jugements incessants de la part de collègues, une difficulté d’adaptation suite à une restructuration, la source importe peu, c’est la conséquence qui devrait nous préoccuper avant tout. Car quand on ouvre les yeux sur les effets néfastes, on est plus en mesure de faire changer les choses et d’aider les personnes dans le besoin.

Si quelqu’un s’absente régulièrement, il y a anguille sous roche. Et à moins de savoir que cette personne vit une situation personnelle difficile, on peut se questionner sur l’environnement de travail et la sécurité psychologique de cette personne dans son élément. Le bien-être général de tous, c’est une question sociale et non individuelle. Et parfois, il suffit d’une main tendue pour sortir de l’ombre et avoir enfin le courage de parler.

Que votre santé mentale vacille à cause d’un milieu de travail malsain ou parce que vous vivez des moments difficiles dans votre vie privée, sachez qu’il y a de l’aide, qu’il y a des ressources pour vous aider. Et soyez assuré que vous n’êtes pas seul, malgré ce que vous pensez. Personne n’est à l’abri et votre expérience douloureuse vous aidera, un jour, à comprendre et à accompagner une autre personne qui traversera ce brouillard déroutant.

La vulnérabilité émotive, ça démontre qu’on est humain, qu’on a un cœur et des émotions. Elles ne sont peut-être pas toujours agréables mais elles sont nécessaires à notre survie, tel un rempart, un garde-fou. En prendre conscience est une étape cruciale vers un rétablissement. Et une fois ce constat fait, on peut envisager chercher du soutien et des moyens pour éviter de s’enfoncer.

Reconnaître nos forces, nos faiblesses, nos points de vue et nos valeurs, en parler et échanger avec les autres, ça nous amène à réfléchir et à, parfois, ajuster nos positions. Cessons de glorifier la performance, le succès à tout prix, la compétition et le pouvoir et ouvrons-nous aux autres pour créer un cadre de vie inclusif, chaleureux et dénué de jugement. Distribuez votre sourire et votre belle énergie, le monde ne s’en portera que mieux!

 

Photo : Unsplash | Nathan Dumlao

La sobriété : un choix à respecter

Sticker Mule

Vous avez surement dû voir passer la nouvelle ou plutôt la promotion du Défi 28 jours sans alcool, une initiative de la Fondation Jean Lapointe. Ce mouvement collectif célèbre sa cinquième année et permet d’amasser des fonds pour la prévention de la toxicomanie chez les jeunes. Le tout se fait par une simple inscription sur le site du défi et un don de la part de chacun des participants.

Mais c’est toute la réflexion derrière le geste ou l’engagement qui importe. Se questionner sur les effets de cette sobriété, constater nos comportements et nos habitudes permet de revoir un peu sa consommation et les raisons qui accompagnent celle-ci. L’an dernier, j’avais pris une initiative personnelle de faire un mois de sobriété en janvier, ne connaissant pas le mouvement officiel. Cette année, j’ai décidé de m’inscrire au véritable défi, joignant l’utile à l’agréable en faisant un don à la fondation et en m’informant sur son implication sociale.

On rigole souvent par rapport à cet effort collectif et je me fais taquiner, étant une amoureuse du vin. Mais passion n’égale pas abus et il est toujours important de réviser ses usages, peu importe la substance. Comme m’a dit une amie dernièrement, ce n’est pas mieux de se goinfrer de sucreries pendant cette période, pour compenser. Car ne l’oublions pas, dans la plupart des boissons alcoolisées, on trouve une quantité non négligeable de sucre.

Quiconque a déjà relevé ce défi comprendra que ce n’est pas toujours si simple. Certains de vos amis vous soutiendront et seront solidaires, jusqu’à vous accompagner dans votre sobriété le temps d’une soirée. Mais d’autres vous asticoteront et tenteront de vous corrompre, ne réalisant pas l’impact de leurs commentaires irrespectueux. Car, vous êtes peut-être un sobre temporaire, mais beaucoup de gens doivent, par obligation légale, par maladie, par choix ou par dépendance, rester du bon côté de la ligne. Et ils n’ont pas toujours envie de s’expliquer, de justifier leur choix et encore moins de se faire juger.

J’ai rencontré une personne fragile à ce niveau un jour qui a pris le temps de m’exprimer sa difficulté à fréquenter ses amis et sa famille car les gens n’acceptaient pas son état. C’était, à leurs yeux, anormal de festoyer sobrement. Et cette pression, ce jugement constant, le privait de la jouissance des rencontres amicales. Depuis ce jour, je me garde bien de passer un quelconque message quand une personne me dit qu’elle ne boit pas.

Respecter les choix personnels de chacun, c’est très important, au-delà de nos propres croyances et nos coutumes de famille. Même si lever notre verre semble être une pratique universelle, il ne faut surtout pas la prendre pour acquis. Étonnamment, quand une femme est enceinte, on n’a aucun souci à respecter son choix de ne pas consommer (et je dirais même qu’on la juge s’il en est autrement). Mais quand c’est basé sur une autre raison, on dirait que les gens tolèrent moins bien le choix.

Que vous participiez ou pas au Défi 28 jours sans alcool, je vous invite à réfléchir à votre consommation et à analyser vos réactions face au choix de votre entourage dans cet exercice de sobriété. Je crois que tout le monde en bénéficie et ça permet une introspection saine et lucide. Comme on dit, si ça dérange quelqu’un que vous ne buviez pas, ça en dit souvent plus sur cette personne que sur vous-mêmes, alors souriez et poursuivez votre défi!

 

Photo : Unsplash | Sticker Mule

Prendre soin de nous

Pablo Heimplatz

Quand quelqu’un près de nous est malade, ça nous amène irrémédiablement à réfléchir sur nos propres choix de vie, sur nos habitudes ainsi que sur notre état. On a beau se souhaiter la santé à chaque début d’année, on lance ces vœux un peu à la légère dans la majorité des cas, sans nécessairement y penser en profondeur. Mais entre vous et moi, si on n’a pas la santé, on ne va pas bien loin.

Mais pourquoi dans ce cas a-t-on autant de difficulté à prendre soin de nous? Bien souvent, on vit un peu dans le déni, dans une forme de déconnexion d’avec la réalité, comme si les problèmes n’arrivaient qu’aux autres. Mesurer l’impact de nos choix, assumer les conséquences de nos actes, c’est toujours plus difficile que de vivre légèrement comme si on était protégé par une bulle imaginaire.

Je lisais hier un billet de blogue sur une personne qui a tenté de faire comprendre à une conductrice que son utilisation du cellulaire au volant était dangereuse. Et cette dernière faisait complètement fi du danger réel qu’elle créait en textant en conduisant. Je ne partage pas le billet volontairement car le ton agressif m’a dérangé, mais la substance m’a tout de même fait réfléchir. Texter, fumer, boire de l’alcool, ce sont toutes des addictions dont beaucoup font preuve et qui demeurent légales, dépendamment du contexte bien entendu.

Cette légalité sert de parapluie à plusieurs pour justifier leur choix de vie et loin de moi l’idée de juger ou de critiquer. J’ai plutôt envie que l’on réfléchisse un peu plus loin, qu’on se demande pourquoi, collectivement, on s’arrête à un aspect légal.  Consommer à outrance une substance nocive, qu’elle soit permise ou non, ça demeure de l’abus et une certaine forme d’autodestruction. Et ça devrait faire réagir, ça devrait nous toucher et nous amener à revoir notre vision sociale pour assurer un cadre aux gens qui ont besoin de nous pour sortir du tourbillon infernal. Car c’est collectivement que l’on permet l’accès à ces substances.

Et quand je parle de substances, les jeux vidéo et les loteries en font aussi partie. De plus en plus de jeunes souffrent d’une dépendance aux jeux et le documentaire Bye d’Alexandre Taillefer et sa bande nous a mis en plein visage une réalité souvent ignorée. Le défi 28 jours débutera bientôt pour promouvoir la sobriété et nous faire réfléchir sur notre consommation d’alcool. Plusieurs personnalités connues osent maintenant parler de leur problème de consommation ou de leur choix personnel de cesser de consommer.

Je trouve ces initiatives inspirantes, sincèrement. Mais au-delà des grands éclats, il y a le quotidien, il y a la malbouffe qui perdure, il y a l’accessibilité à toute sorte de poisons encore légaux qui rend plus difficile, pour certains, le choix de prendre soin de soi. Les tentations sont faciles et il suffit d’une mauvaise journée pour que le verre de vin soit permis en semaine. Bientôt, le cannabis sera légal et je me questionne sur notre façon de gérer ce changement.

Car il n’y a pas que le consommateur du dimanche… Il y a celui qui est toujours à un cheveu de tomber dans la déchéance, celui qui a eu une année pénible, qui a eu des problèmes et qui peine à remonter la pente. Et dans ce cas, l’accès aux substances nocives et légales peut être problématique.

Je ne remets pas en question nos choix de société, je m’interroge seulement sur notre façon d’encadrer le tout. Car, quand je regarde notre système de santé presque aussi malade que ses patients, géré par un ministre déconnecté de la réalité, j’ai un peu peur. Dans ce contexte, on se doit, je crois, individuellement, de se prendre en charge, de se regarder aller et de faire des choix sains pour éviter de perdre pied. Car un citoyen en santé peut prendre soin de l’autre qui l’est moins…

 

Photo : Unsplash | Pablo Heimplatz

Parce qu’ensemble, on est plus forts

Hudson Hintze

Le 10 octobre, c’est la Journée nationale de la santé mentale. Et j’ai réalisé, en entendant parler de cela à la radio à quel point on parle beaucoup de santé physique, moi y compris, mais beaucoup moins de santé mentale. Et pourtant, on a beau prendre soin de notre corps mais si la tête ne va pas, rien ne va. D’où l’expression : un esprit sain dans un corps sain.

La santé mentale, c’est l’affaire de tous car même si vous filez le parfait bonheur, il y a de fortes chances que, dans votre entourage, quelqu’un souffre d’une forme ou d’une autre d’un trouble mental. Et bien souvent, ça affecte l’équilibre de tout le monde autour. L’incompréhension est généralement partie intégrante de ce genre de situation car, comme on en parle peu, nos connaissances sont relativement limitées. Et quand ça frappe, on peine à prendre le dessus, comme malade ou comme accompagnant.

Parfois, ce sont des petits blues saisonniers, parfois ce sont des coups plus durs liés à la famille, aux amitiés, aux amours, au travail, aux vieilles blessures qui refont surface, à un deuil ou pour toute autre raison… Mais peu importe le pourquoi, c’est dans le comment on gère le tout qu’on peut être un peu perdu. Entre les pilules, les produits naturels, les psychothérapies et les lectures, on peut s’égarer dans les méandres de notre beau système de santé.

Alors, prendre soin de soi, c’est la clé pour être mieux outillé quand un petit torrent se pointe à l’horizon. Pour être en mesure de faire face à la tempête, bien se connaître et être entouré de gens sur qui on peut compter et à qui on peut s’ouvrir sans gêne, ce sont des éléments qui peuvent aider à ce que l’intensité soit moins grande et les conséquences plus gérables.

Tous n’ont pas la possibilité d’avoir ces piliers dans leur vie et c’est là que le filet social doit être assez solide pour les attraper avant qu’ils ne frappent le dur mur de la vie. Malheureusement, j’ai parfois l’impression qu’on ne prend pas assez au sérieux ce genre de mal à l’âme et qu’on attend trop longtemps avant de l’aborder. Un petit moment de détresse peut virer en grande dépression si personne n’est là pour accueillir et accompagner la personne dans le brouillard mental.

Alors, quand je dis que c’est l’affaire de tous, c’est qu’on doit se battre collectivement pour que les ressources soient à la disposition de tous et chacun afin de ne pas entraîner des gens dans un tourment profond, faute de soin. Quand ces gens, à défaut d’avoir du soutien psychologique et des soins adéquats se retrouvent à la rue ou barricadés dans leur logement, ayant peur d’affronter la vie, c’est nous tous qui souffrons. Une société qui échoue à s’occuper de son monde, c’est une société qui est elle-même brisée.

Il n’y a personne de supérieur ou d’immunisé quand on parle de santé mentale. On peut tous, un jour ou l’autre, être affecté par un trouble et malgré votre santé physique, votre niveau de vie, votre belle famille et votre carrière florissante, ça peut vous arriver. Déjà, prendre conscience de ça, c’est faire preuve d’ouverture d’esprit et d’empathie. Et quand quelqu’un de notre entourage vit un moment difficile, mettre de côté les blagues pour l’accueillir dans son état, lui démontrer notre présence et notre support, lui fournir l’aide dont il ou elle a besoin et être à l’affût des signes qui peuvent montrer qu’une assistance plus professionnelle est nécessaire, c’est selon moi la moindre des choses.

Aimer notre monde, c’est le comprendre et l’accepter, dans tous ses états. Aimer notre société, c’est défendre ses droits et s’assurer que tout un chacun a accès aux soins nécessaires à son plein potentiel. La réalité, c’est qu’on met tous un genou à terre à un moment donné de notre vie. Et savoir qu’autour de nous, il y a en place un environnement favorable pour nous aider à se relever, c’est déjà un grand soulagement pour notre esprit souffrant. Pensez-y !

 

Photo : Unsplash | Hudson Hintze

S’offrir la santé

Joanie Simon

Ce matin, Facebook me rappelait qu’il y a un an à peine, je parvenais à faire ma première distance de 5 km de course à pied en continu, et j’oserais même dire, sans trop souffrir. Il y a un peu plus de 12 mois, je décidais de me remettre à la course, je décidais de mettre ma santé au cœur de ma vie, au haut de la liste de mes priorités. Comme plusieurs décisions de ce genre sur mon parcours, c’est un peu sur un coup de tête que je me suis décidée mais aussi par un message du destin.

J’ai déjà raconté l’histoire, celle de l’article qui relatait le chemin sinueux de mon entraîneure qui ne s’enlignait pas du tout pour devenir une marathonienne et qui, elle aussi, a pris une tangente surprenante mais salvatrice. Et je crois qu’il n’y a pas un matin depuis cette rencontre enrichissante où je ne remercie pas la vie de ce choix, de cette opportunité, de ce bouleversement positif de mon existence.

Chaque fois que je suis confrontée au monde médical et qu’on me questionne sur le diagnostic jamais vraiment confirmé de ma maladie de Crohn, je souris car je suis fière d’avoir pris ce virage à 180 degrés qui me permet de ne pas être médicamentée. Je le répète souvent mais je crois fermement que le corps possède la majorité des outils nécessaires pour combattre seul les soucis liés à la santé et que si on choisit et on décide consciemment de prendre soin de soi, on est beaucoup moins malade.

J’entends parfois des gens me dire « ah mais moi, ce n’est pas pareil, j’ai ceci ou cela » ou encore « ah mais je n’ai pas le temps de faire ce que tu fais » … Au risque d’en offusquer certains, je répondrais qu’on a toujours le temps mais qu’on ne le prend pas. Et pourquoi je dis cela ? Car je l’ai fait pendant des années… Choisir de rester assise devant la télévision ou l’ordinateur au lieu d’aller courir ou même marcher, c’est véritablement une décision que l’on prend. Ce n’est pas une contrainte de la vie ni une obligation.

Choisir de manger des frites au lieu des légumes, choisir le cocktail de fruits au lieu du verre d’eau, décider de flâner plutôt que bouger, ce sont tous des choix que l’on fait et qui ont une influence sur notre vie. Quand on prend conscience de cela, quand on mesure l’impact de chacune de nos options, on peut offrir à notre corps et notre esprit le meilleur possible. On peut toujours faire mieux, on peut toujours s’améliorer et quand on le comprend, on peut modifier nos habitudes, un pas à la fois.

Cela signifie aussi qu’on peut pleinement assumer nos actes lorsque l’on décide de mettre de côté les choix santé pour une soirée, qu’on peut se gâter avec un verre de vin de plus, avec un dessert, avec le fromage riche qu’on ne se permettait plus… Et on l’apprécie comme un cadeau de Noël, on le savoure et on en profite. Mais ce n’est pas si difficile que l’on croit de changer nos usages communs, de retirer un aliment fétiche de notre alimentation pour le remplacer par une alternative plus saine.

Mais tout cela revient à ressentir son corps et ses sensations et être connecté aux effets de chaque type de carburant qu’on décide de se donner. On dit souvent qu’on prend soin de notre jardin mais qu’on peine à être aussi attentionné envers nous. Et pourtant, c’est en se soignant et se nourrissant sainement qu’on parvient à se sentir mieux et à pouvoir utiliser notre corps et notre cerveau à son plein potentiel.

Alors, je vous le demande : qu’attend-on pour faire le pas ? Pourquoi n’est-on pas en mesure de tous être au même stade, de refuser les mauvais choix dans notre société et de faire en sorte que l’offre de restauration représente la volonté de tous d’être plus en santé ? Je ne connais personne qui désire souffrir, qui désire être malade ou qui ne veut pas être mieux. Des fois, c’est juste plus facile de ne rien changer… Mais si les choix changent, les habitudes le feront aussi…

 

Photo : Unsplash | Joanie Simon