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Que faites-vous pour prendre soin de vous ?

Olu Eletu

On a tous nos petits trucs et astuces, nos remèdes de grand-mères, nos croyances familiales et influences diverses pour se soigner. Et à travers les années, on rencontre de nouvelles personnes qui nous refilent leurs propres trucs, qu’on ajoute dans notre trousse personnelle.

Avec la saison de la grippe qui se pointe, j’avais envie de jaser traitements et « dorlotages » pour soigner et prévenir les petits bobos, rhumes et coup de blues. Parce qu’on n’a pas besoin de renifler ou de boiter pour ne pas filer, parfois c’est notre tête qui déprime et nous empêche d’avancer. Alors c’est aussi bon de soigner son esprit que son corps.

Premièrement, parlons congestion. On va régler ça d’emblée car rares sont les hivers qui se passent sans qu’on attrape un petit rhume, qu’on le combatte rapidement ou non. Vous pouvez choisir de vous faire vacciner contre la grippe mais cela n’empêche en rien d’attraper un des 854 virus qui courent, malheureusement. Pour ma part, quand je sens mon nez qui picote et mon corps qui lutte, mon premier réflexe est le fameux Sinus Rince. Sans doute l’outil le moins chic de l’histoire de l’humanité mais oh combien efficace. Naturel et sans contrainte, ça vous nettoie les cavités nasales en moins de deux et déloge le mucus qui s’y tenait bien au chaud. Disons que ça décourage les virus de prendre leurs aises.

Ensuite, le bain chaud à l’eucalyptus vient couper secs les frissons et courbatures, dégage les voies nasales et les bronches et fait du bien au moral. Finir ça avec un thé rhume 911 de David’s tea et vous êtes prêts à affronter une tempête!

Avec les repas des fêtes trop copieux, les soirées qui n’en finiront plus et la routine qui prend le bord, on a des fois l’impression qu’un alien danse dans notre ventre et que notre corps en entier ne se souvient plus de ses fonctions. Personnellement, la tisane digestive me permet de venir à bout de certains inconforts. On a bien souvent dans la nature tous les éléments essentiels au maintien de notre équilibre! Fatigué? L’avoine agira comme tonique nerveux. Mélangée à l’ortie qui elle, aidera à l’alcalinisation et à la détoxification de l’organisme, vous serez comme neuf! Le gingembre, lui, stimulera votre circulation sanguine. Bref, il y a souvent moyen de se débrouiller avec une bonne tisane pour se booster le système. Et n’oubliez surtout pas de dormir! C’est là qu’on se répare 😉

On sous-estime souvent le pouvoir du grand air quand on ne file pas. Que vous ayez le moral à terre, eu une mauvaise nuit de sommeil ou trop mangé, une bonne marche de santé et même mieux, un petit jogging, vous replacera tout ça. Moi qui envisageait la luminothérapie pour traverser l’hiver moins déprimée, j’ai découvert que la course à pied agit cent fois mieux sur mon moral. Je respire à plein poumon, je prends du soleil et surtout, je sécrète les hormones du bonheur presque tous les jours. Il n’y a pas une lampe ou un drink qui me fera autant d’effet, ça c’est certain!

Et quand vraiment, plus rien ne va, on fait quoi? On écoute ciné-cadeau! Télé-Québec nous propose tous nos classiques pour encore quelques temps alors on en profite pleinement et on déconnecte notre cerveau.

On passe notre année à courir à trop vouloir faire de choses, à se sentir toujours décalé par rapport aux autres mais il faut aussi savoir faire un pause et recharger nos batteries. Pourquoi ne pas en profiter pour méditer un peu et pour se détacher de tout ce brouhaha incessant qui nous entoure? On ferme tous les appareils, oui, incluant notre iPhone qu’on éteint jamais, et on relaxe. Seule une musique douce pourrait être permise si vous ne pouvez pas être seule dans la maison. Mais mettez votre téléphone en mode avion, de grâce! Sinon un sms saura brouiller votre détente.

Prenons soin de nous et fixons-nous donc comme objectif de prendre un moment pour soi au moins une fois par mois. Je suis convaincue que toute la société en bénéficiera.

Bon temps des fêtes et surtout, bon repos!

 

Photo : Unsplash | Olu Eletu

La santé, une priorité

Mikey Boyle

Je crois que je n’ai jamais été aussi préoccupée par ma santé qu’en ce moment. Pas que mon état soit critique ni que je sois obsédée par mon alimentation, mais j’ai eu des signaux dans les dernières années qui ont enclenchés de nouveaux réflexes dans ma vie. Je ne me sens pas privée de quoi que ce soit ni enfermée dans un carcan. Les choix que j’ai faits et les aliments que j’ai retiré de mon alimentation, tout ça a été clairement muri et je me suis rendue compte que je m’étais choisie dans tout ça, que c’est simplement pour mon bien que j’ai changé certaines habitudes.

Ça me fait toujours rire quand je vais au restaurant avec des collègues et qu’ils sourcillent devant mon choix de plat. Il faut le dire, certains m’ont connu mangeant un gros plat de viande sans me poser de question. Mais aujourd’hui, ce n’est plus possible et surtout, ça ne me manque pas du tout. Je n’ai plus de rage de steak, quoi que je n’en aie jamais vraiment eu. Mais le tartare de bœuf n’est plus aussi appétissant dans mon cerveau.

Bref, mon goût a évolué et sachant que mon corps peut réagir fortement à certains aliments, ça coupe assez sec certains désirs. Mais je me souviens encore de l’époque où je n’avais absolument pas à me soucier de ce que je mangeais. Je ne peux pas dire que c’était le bon vieux car quand je regarde les délicieux plats que je cuisine ou que je savoure dans certains restaurants, je préfère vraiment ma situation actuelle. Mais c’est fou à quel point on peut changer en si peu de temps.

À mon arrivée à Montréal, j’étais jeune, stressée et très peu préoccupée par ma santé. Je mangeais des Sidekick au pesto et j’étais heureuse. La poutine à 3 h du matin était de mise lors des soirées trop arrosées et me permettait de rentrer travailler le lendemain, ou devrais-je dire quelques heures plus tard, sans trop de séquelles. Aujourd’hui, tout mon corps tremblerait de subir un tel châtiment.

Au-delà de l’alimentation, j’ai aussi intégré le yoga dans ma routine de vie ainsi que plus récemment la course à pied. Et chaque foulée ou chaque salutation au soleil me procure un bien-être qui m’étonne encore. J’avais pourtant tenté la pratique yogique il y a des années sans avoir la capacité de me concentrer sur le moment présent. Comme quoi, chaque chose en son temps…

Si on m’avait dit à 20 ans que je me retrouverais heureuse dans ma cuisine à popoter des plats végétariens dans la trentaine, j’aurais surement pouffé de rire. Moi qui ne se souciais guère d’autre chose que du prochain 5 à 7, je n’aurais jamais pu envisager cela. Et c’est pourtant ce qui me fait le plus plaisir aujourd’hui… Découvrir de nouvelles recettes santé que je maîtrise et qui comble mon système un peu difficile, c’est très emballant.

Il ne faut jamais prendre pour acquis ce qu’on est et comment on agit dans la vie, nos croyances ou nos préoccupations. Tout peut changer, pour le mieux comme pour le pire. Heureusement, je sens que je suis sur la bonne voie et que mes choix, mes décisions et les changements que j’ai apportés à ma vie sont plus que bénéfiques.

Quand je regarde les gens qui sont dans une situation précaire et qui ne peuvent pas se permettre de se préoccuper de leur santé car ce n’est malheureusement pas une priorité pour eux, je me considère particulièrement chanceuse d’être dans ma position. Oui j’ai une condition particulière mais j’ai les moyens de la gérer.

Aujourd’hui, c’est la Guignolée des médias alors soyez généreux. Mais rappelez-vous aussi que c’est toute l’année que des gens n’arrivent pas à se nourrir convenablement, faute de fonds. Rendu en février, il y aura encore des familles qui ne mangeront pas à leur faim. Agissons collectivement pour endiguer ce fléau. Ça prend tout un village pour élever un enfant… et pour le nourrir aussi!

 

Photo : Unsplash | Mikey Boyle

Écoutons ce corps qui nous parle

Corinne Kutz

Dernièrement, je vous mentionnais que je ne suis pas vraiment du type à faire des bilans ou à prendre des résolutions. En fait, je réalise que je suis plutôt le genre de personne à constamment réfléchir et analyser mon parcours, mes choix et mes décisions. Ce qui fait qu’en fin d’année, je n’ai pas de grande surprise ou de rétrospective approfondie à faire.

Je ne suis pas non plus le genre de personne qui se fixe des buts ultra précis. Je préfère me laisser porter, demeurer ouverte aux opportunités et me fier à mon instinct. J’ai toujours cru qu’à trop vouloir planifier d’avance ma vie, je passerais à côté de plein de choses.

Mais quand je regarde en arrière, dans le rétroviseur de mon année 2016, je réalise qu’elle a été une année d’ajustements. Alimentaires d’abord, dû à ma condition et au choix que j’ai fait de refuser la médication mais aussi de façon plus globale, sur mes choix de vie. J’ai décidé d’intégrer la course à pied de façon sérieuse dans ma vie pour soigner mon corps et mon esprit, me dégager de tensions et pouvoir mieux sentir ce véhicule unique que nous avons pour la vie.

Cette décision a aussi entraîné une réflexion sur mes choix alimentaires car chaque repas peut avoir une influence sur mes « performances ». J’utilise les guillemets car je n’ai aucun objectif fixé concernant mon temps de course ou mes distances. Je cours pour le plaisir, pour me faire du bien et pour me connecter aux sensations physiques. Si mon programme d’entraînement prévoit 30 minutes, je fais cette course de manière investie mais sans me préoccuper si je suis plus ou moins rapide que la dernière fois.

Ce qui m’a le plus frappé par contre, c’est la conséquence de ma consommation d’alcool. Non pas que je considère avoir un problème de consommation mais plutôt le fait que si je bois quelques verres un soir, ma course du lendemain sera plus difficile. En langage commun, j’aurai moins de jus dans les jambes.

Et j’ai aussi réalisé que le lendemain d’une consommation d’alcool, de repas copieux ou de sucre en plus grande quantité, mon corps est moins agile au lever et je ressens plus d’inconfort dans mes articulations. On ne parle pas ici de douleur mais disons que mes mouvements sont moins légers. J’ai souvent lu sur l’alimentation hypotoxique et sur l’inflammation engendrée par l’absorption de certains aliments mais je ne peux que le constater depuis quelques temps.

Cette année a donc été sous le thème de la prise de conscience et je vois cela comme étant extrêmement positif car quoi de mieux que d’être plus à l’écoute de son corps et d’en prendre soin ? Après tout, c’est notre plus fidèle compagnon, celui qui nous mène là où l’on désire aller, celui qui embarque avec nous dans tous nos projets les plus fous et surtout, celui qui nous parle et nous lance des messages importants.

Je me souhaite, et je nous souhaite à tous, une année 2017 sous le thème de la santé, de la prise de conscience et du bonheur. Le bonheur simple d’exister et de l’apprécier, le bonheur pur dans les petits moments magiques, le bonheur chaleureux de l’amour de nos proches et le bonheur doux de l’acceptation de soi.

Ce n’est ni ce qu’on possède, ni ce qu’on espère qui font de nous quelqu’un d’heureux. C’est d’apprécier ce que l’on est qui nourrit notre cœur et nous donne le sentiment d’être comblé. Cessons de trop attendre d’avoir ceci ou cela pour être heureux et décidons de l’être, ici et maintenant. Je suis convaincue qu’en étant plus à l’écoute de notre bonheur actuel, notre futur sera parsemé de belles journées et de belles surprises.

 

Photo : Unsplash | Corinne Kutz

Meilleure trouvaille 2016

La Source

Un bon matin, quand j’ai décidé de créer ce blogue, j’ai choisi de l’intituler Mes trouvailles car j’aime découvrir de nouvelles choses, de nouveaux lieux et produits et en faire bénéficier mon entourage. J’ai donc simplement décidé d’élargir le spectre et de répandre ces découvertes à un plus large public, sans prétention. Hier, comme on dit, je me suis gâtée et je suis allée aux bains nordiques La Source à Rawdon, un lieu relaxant et particulièrement agréable. C’est donc officiellement une de mes trouvailles 2016!

En lisant quelques critiques qui se plaignaient des nombreuses marches à gravir quand on arrive sur les lieux, je répondrais que ça réchauffe le corps avant la détente suprême. Et ils ont tout de même eu l’amabilité de mettre des paliers pour ceux qui auraient besoin de prendre une petite pause en cours de route 😉 Et une fois parvenu en haut, avec la vue panoramique magnifique, on oublie vite l’effort qu’on vient de faire.

Après un accueil d’une courtoisie exemplaire, les vestiaires vous ouvriront les portes du paradis, rien de moins. Vous pourrez trouver plusieurs bassins chauds et froids, de nombreux lieux de détente en plus des hamacs et chaises longues, un sauna sec, un saune humide (le bonheur!), une chute thermale et bien sûr des services de massothérapie. Aménagé de manière aérée et favorisant la relaxation, ce lieu est franchement, et de loin, mon préféré dans cette catégorie. Propreté exemplaire, employés sympathiques, ambiance ultra relaxante, on ne peut demander mieux!

La région de Lanaudière étant un peu moins jetset que celle des Laurentides, on a ici l’avantage d’être moins confrontés à l’attitude déplaisante de certaines personnes. Je vais rester assez générique ici mais disons que j’ai eu des expériences, coûteuses, parfois assez désagréables qui m’ont un peu refroidies les ardeurs au niveau des spas et bains nordiques. Je crois que je viens de trouver l’endroit qui me réconcilie avec ces lieux.

Être en pleine nature, savourer le calme et la beauté de la forêt, pouvoir mettre sur pause sa vie quelques heures, je crois qu’on peut difficilement espérer mieux pour se changer les idées. Et c’est pourquoi je vous partage cette découverte qui m’a agréablement surprise et comblée. Vous pouvez sélectionner un de leurs forfaits pour pousser la note au maximum et rendu là-bas, vous n’avez plus à penser à rien d’autres qu’à vous détendre.

Alors si vous souhaitez offrir un cadeau qui ravira quiconque de votre entourage, je vous suggère sans hésiter cette expérience revigorante, ce repos bienfaisant pour le corps et l’esprit.

Avouez que de planifier 3 heures de relaxation dans un lieu paradisiaque, c’est déjà un baume pour l’esprit en soi. Imaginez alors admirer la lune et les étoiles dans un bain tourbillon chaud, creusé à même la paroi rocheuse. C’est le summum de l’apaisement…

Pour plus d’informations, visitez leur site Web et tentez l’expérience, vous ne serez pas déçus!

 

Photo : Tourisme Lanaudière

La formule du bonheur

Kalen Emsley

Il y a maintenant près d’un mois que j’ai débuté mon programme d’entraînement qui est composé de course à pied et de musculation. Ma rencontre avec mon entraîneuse aura été, je le sais déjà, une des plus marquantes de ma vie jusqu’à maintenant. J’ai quelques perles comme celle-ci dans mon entourage outre mes amis : ma psy, mon ostéopathe, ma prof de yoga et maintenant mon entraîneuse.

Je crois que je l’ai déjà dit ici : je ne me suis jamais considérée comme une grande sportive. J’ai bien sûr fait du sport par ci par là, du vélo, du volleyball, je suis allée au gym à  maintes reprises pour toujours finir par abandonner au bout de quelques mois, blasée de voir cet environnement déprimant, de devoir prendre mon véhicule pour m’y rendre et de ne pas me sentir à ma place.

Depuis 4 ans, je pratique le yoga et j’ai senti un grand changement dans ma vie. Je me suis reconnectée avec mon corps, j’ai appris à comprendre ce qu’était le moment présent, je me sens mieux dans mon corps et mon esprit m’en remercie. Mais malgré cette avancée majeure dans mon existence, je sentais qu’il me manquait un élément et c’est celui de la santé physique. C’est bien beau être mieux connectée à son corps mais si celui-ci n’est pas tonifié et apte à faire face aux multiples facteurs de stress, j’allais continuer à gérer ma maladie de façon un peu aléatoire. L’alimentation est une grande portion de ma gestion mais je savais au fond de moi que ma forme physique ne participait pas positivement dans ce combat de tous les jours.

Et la vie à mis sur ma route cette femme merveilleuse et inspirante qui m’encourage et me motive dans ma progression. Car la progression est un facteur clé du succès d’une remise en forme. Longtemps j’ai tenté de courir par moi-même mais je m’y prenais mal et j’avais besoin d’être accompagné. J’ai ainsi débuté avec de petits intervalles, de courts moments de courses et de marche pour remettre mon corps sur les rails.

Et ce matin, après à peine quelques semaines, bousculées par un rhume, la maladie de mon chat et une prise de décision majeure d’arrêt volontaire de travailler, j’ai fait ce que j’aurais cru impossible il y a quelques temps.

5 min. de marche +
2x (8 min. de course + 2 min. de marche) +
5x (30 sec. de sprint + 1 min. de marche) +
5 min. de marche

En terminant cette course, je me sentais fière, je me sentais forte et surtout je me sentais vivante. Cette formule du bonheur a fait à mon corps plus que n’importe quel spa ou massage ne pourra jamais atteindre : elle m’a purifié. L’esprit, le corps, tout était clair, calme et bien.

Pour certains qui courent depuis longtemps, ça peut paraître anodin mais pour quelqu’un comme moi qui n’a pas couru depuis des lustres et qui n’a jamais été une grande sportive, ça représente un exploit. Et je crois qu’il n’y a rien au monde de plus gratifiant de sentir qu’on avance, qu’on est à la bonne place, qu’on a fait les bons choix et que ça paie.

Alors, je crois que j’ai trouvé réellement ma formule du bonheur, celle qui est faite pour moi, celle qui me rend heureuse et qui met un sourire dans mon visage (rougi par la course).

Et comme si la vie voulait me faire une blague, la dernière chanson que Spotify a décidé de faire jouer dans mes oreilles est : Help me run away!

Alors j’ai ri… Non je n’ai pas besoin de fuir, je n’ai pas besoin qu’on me sorte de l’ombre. J’ai trouvé ma façon à moi de rester dans la lumière.

 

Photo : Unsplash | Kalen Emsley