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D’un simple geste…

Korney Violin

Françoise David annoncera aujourd’hui son retrait de la vie politique. C’est sorti hier soir, juste avant que je me débranche de la vie numérique pour quelques heures de sommeil. Mais c’est venu s’imprimer dans mon esprit, comme un bruit sourd, comme une incongruence. Elle, la dame de cœur, la défenderesse des moins nantis, la députée qui donne une voix aux citoyens étouffés par la pauvreté, elle part?

Je ne connais pas les raisons de son départ, et malgré tout, je respecte son choix. Elle s’est battu corps et âme pour faire entendre l’autre voix, l’autre portion de la société, pour dénoncer l’injustice et le manque de dignité que vivent beaucoup trop de gens, dans l’ombre, dans le silence et la souffrance.

On l’a caricaturée à outrance, on l’a jugée pour son allure de bohème mais on la respectait beaucoup. Je ne veux pas faire de chronique politique ce matin, c’est la femme qui me manquera. J’espère qu’elle continuera de s’impliquer dans les communautés mais en écrivant cela, je me dis qu’elle a ça de tatouer sur elle et que jamais elle n’abandonnera ses croyances profondes.

Puis j’ai lu, ce matin, la chronique de Patrick Lagacé sur la santé mentale, ou plutôt sur comment on gère les troubles de santé mentale dans notre société. Il rappelle que bientôt, soit le 25 janvier prochain, se tiendra la journée Bell cause pour la cause qui vise à amasser des fonds pour soutenir les initiatives en santé mentale. Et cette bataille pour combattre la stigmatisation de ceux atteint de troubles mentaux, des milliers de gens la vivent au quotidien et le chroniqueur relate l’histoire de Véronique, une femme qui voulait de l’aide mais n’arrivait pas à en trouver.

Et je n’ai pu m’empêcher de faire un lien entre le départ de la politique de Mme David et cette histoire. Car peu de gens s’intéressent à ceux qui ne brillent pas, qui peinent à s’endurer eux-mêmes, qui, on ne sait trop pourquoi, un jour, perdent le contact avec la réalité, leurs repères ou même le goût de vivre. Socialement, ça dérange, on les fuit, on n’ose pas croiser leur regard, comme si on avait peur que ce soit contagieux…

J’ai été touchée de regarder la pétillante Marie-Soleil Dion témoigner de son histoire car elle représente le cas typique des gens qu’on ne s’attend pas nécessairement à voir raconter un tel récit. La souriante et joyeuse actrice nous révèle un épisode moins rose et tout à coup, on comprend que ça arrive à tout le monde. C’est à ça que servent les porte-paroles me direz-vous et c’est pour cela que c’est très efficace. Tant mieux!

Je fais un amalgame ce matin mais je crois que vous comprendrez que ce qui ressort de tout cela, c’est notre capacité à agir, comme citoyen, comme homme et femme, comme membre d’une famille, d’un clan, d’un groupe social. Voir la détresse et tendre la main, ça peut faire une différence. La députée de Gouin nous l’a démontré à maintes reprises, et en visitant le site de Bell cause pour la cause, vous pourrez voir de multiples exemples de situations qui ont bien finies mais qui auraient pu être néfastes. Bien sûr, on ne sort jamais indemne d’un épisode sombre mais on y grandit et y acquiert des outils pour le futur.

C’est sur ce dénouement positif possible qu’on doit tabler pour aider quelqu’un qui est au cœur du tourbillon. À ce stade, la lumière au bout du tunnel est difficile à percevoir mais l’entourage peut jouer un rôle clé pour accompagner, soutenir et écouter une personne qui en a besoin.

Le 25 janvier prochain, soyez de la partie! En comptabilisant chaque message texte, appel, tweet, Instagram, visionnement de vidéo Facebook ou publication Snapchat, Bell donnera 5¢ de plus à des initiatives en santé mentale lors de la Journée Bell Cause pour la cause.

Comme on le dit souvent, chaque geste compte…

 

Photo : Unsplash | Korney Violin

S’enrichir l’âme…

Madi Robson

J’ai souvent l’impression que les réseaux sociaux prennent une place beaucoup trop importante dans nos vies, qu’ils sont aliénants et qu’au lieu de nous aider, ils nous nuisent en remplaçant certaines rencontres physiques par de futiles messages et échanges superficiels. Mais il y a aussi du bon parfois, quand on sait comment les utiliser. Après tout, qui aurait le temps de donner des nouvelles à autant de gens en si peu de temps? Pouvoir publier un statut ou envoyer un message à un groupe de personnes peut parfois d’avérer utile, tout comme organiser un événement privé pour un anniversaire.

Il y a aussi cette fonction de Facebook qui nous rappelle des moments marquants de notre vie que nous avions partagés sur notre fil d’actualité. Combien de parents vois-je republier la photo de leur bébé aujourd’hui fier élève au primaire avec émotion et fierté? Ou encore un mariage ou l’achat de la première maison. Ce sont tous des partages qui font chaud au cœur.

Ce matin, la plateforme sociale me rappelait mon voyage en Guadeloupe effectué il y a sept ans. Un magnifique trip que j’ai pu vivre seule pour découvrir un lieu florissant, des gens chaleureux et une ambiance à l’européenne dans un décor typique du sud. Mais j’ai aussi beaucoup appris sur moi-même, sur mon ouverture aux autres autant que sur mon besoin de solitude, sur la lenteur si importante par moment dans ma vie, sur mon plaisir de lire au soleil autant que celui que je ressens quand je suis dans la forêt, au Québec tout comme dans un nouveau pays. Ce contact avec la nature qui m’est si cher et qui m’a été transmis par mon paternel, fervent amoureux de ces ballades dans les bois.

Lors de ce voyage, j’ai rencontré des gens forts agréables, dont une sénatrice donc je tairai le nom par respect mais qui m’a accueilli à bras ouverts lorsque nous avons dû écourter notre expédition sur le volcan puisque la terre avait tremblé. C’est ce fameux jour où Haïti a connu l’enfer et généré plus de 200 000 victimes. Depuis ce jour, le pays vit dans la misère et beaucoup d’organismes profitent de la situation en faisant semblant d’aider, tout en se mettant beaucoup de sous dans les poches.

Bref, ce jour-là, nous, riches voyageurs caucasiens, on nous transportait en autobus climatisé pour nous ramener à notre hôtel pour assurer notre sécurité, pendant que non loin de là, des gens mourraient. Arrivés au gîte, nous avons pu constater que le personnel était en état de choc : leur famille y habitait et ils n’arrivaient pas à connaître l’état de la situation. La sénatrice et son mari ont fait des pieds et des mains et grâce à leurs contacts, ont pu fournir une quantité non négligeable d’informations aux employés, que leur pays d’origine ne pouvait pas leur donner, faute de moyen de communication…

Ce voyage m’a permis de me reposer dans une période où j’en avais grandement besoin, mais aussi de grandir intérieurement en assistant à une solidarité pure et sincère. On a parlé à ces gens avec notre cœur, on les a écoutés, serrés dans nos bras. Il n’y avait plus cette relation d’affaires, cette distance entre clients et employés. Il y avait des humains, qui aidaient ou qui souffraient, que des âmes qui s’épaulaient et tentaient de s’entraider.

L’entraide, cette valeur si rare qui réapparait malheureusement trop souvent que dans les difficultés. Parfois je me dis qu’on n’a pas compris le sens du mot entraide. Car dans l’entraide, il y a le mot entre. Entre toi et moi, entre vous et eux. Entre groupes d’humains. Ça sous-entend une relation, un échange. Et c’est dans l’échange que l’on apprend à se connaître, que l’on grandit, que l’on évolue. C’est confrontés aux changements et aux épreuves, les nôtres comme celles des autres, que l’on devient plus mature et que l’on comprend réellement le sens de la vie.

Pourquoi attend-on une catastrophe pour aider les autres? Ne peut-on pas seulement se donner comme mission de faire le bien dès qu’on le peut? S’enrichir l’âme en donnant de soi, ça me semble un si beau projet de vie…

 

Photo : Unsplash | Madi Robson

Entreprendre sa vie

Bench Accounting

Ces derniers temps, je vois de plus en plus de gens de mon entourage, ainsi que sur les médias sociaux, qui démarrent leur petite entreprise, qui décident de se lancer dans cette aventure de l’entreprenariat. Que ce soit comme conférencier, productrice de produits cosmétiques naturels, éleveur de chèvres ou gestionnaire d’événements, beaucoup font le choix de quitter la « sécurité » de la grande entreprise pour vivre de leur passion, à leur rythme et selon leurs convictions.

Et je dois dire que je trouve cela non seulement courageux mais très louable. Avoir l’audace de croire en son projet et faire le grand saut sans se laisser décourager, cela mérite toute mon admiration. Et je sais que les gens ont tendance à juger sévèrement ceux qui choisissent de quitter leur emploi stable pour l’insécurité de la vie d’entrepreneur. Mais, pour ma part, je trouve cela révélateur de l’état de notre société de savoir que nous avons la structure pour permettre ces réalisations plutôt que d’obliger des gens à demeurer dans une situation qui ne leur convient pas par manque de stabilité économique.

Tous ne vont pas vivre le succès, certains perdront beaucoup mais malgré le dénouement, il y a toujours un immense apprentissage dans un périple de la sorte, qui à mes yeux, vaut plus que de l’argent. On apprend à se connaître comme jamais, confronté à des prises de décisions constantes, à des défis grandioses, à des choix difficiles… Et notre façon de gérer tout cela restera gravée pour toujours en nous.

Je suis une entrepreneure un peu lâche car je ne fais que poursuivre ma route à mon compte comme je le dis souvent. Je n’ai pas changé de cap ou sauté à pieds joints dans un nouveau domaine. Mais je dois tout de même toujours me questionner sur mon mandat, sur le plaisir que j’en retire et sur mon envie de continuer. Car je me suis promis de rester dans le positif et de me respecter, et donc, que si une situation ne me plaisait pas, je devais en sortir rapidement. Tous les clients ne sont pas de grande qualité et la vie est trop courte pour en subir les affres.

J’ai en commun, avec ces créateurs, de vivre de ma réputation et on me demande souvent si mon blogue n’est pas un peu trop personnel par rapport à mon réseau professionnel. J’ai tendance à penser que la transparence dont je fais preuve dans mes propos peut non seulement m’aider mais fait de moi une personne authentique. What you see is what you get comme disent les chinois…

J’aimerais profiter de ma tribune pour féliciter tous les dirigeants d’entreprises, de la plus petite à la plus grande. Je sais que ce n’est pas toujours facile et que vous ne comptez pas vos heures ni l’énergie que vous mettez dans la concrétisation de votre rêve. Mais vous faites de nous une société meilleure, où il fait bon vivre et où chaque produit et chaque service est teinté de la couleur de son créateur.

Au-delà des grandes politiques, des échanges internationaux et des beaux discours, il y a des gens de cœur qui s’acharnent à faire vivre leur entreprise malgré les coups durs et les embûches. Et dieu sait que ce n’est souvent pas le gouvernement qui les aide, ne serait-ce qu’en simplifiant les communications avec les divers départements de son organisation (ma petite pointe critique du matin, ce doit être l’effet du vendredi 13).

Soyons fiers de nos concitoyens qui osent changer le monde à la hauteur de leur propre mission. Tâchons d’acheter plus de produits d’ici, de les rencontrer, de prendre le temps de comprendre leur démarche. Souvent, en discutant avec un producteur, un artisan, vous verrez cette étincelle dans leur regard qui vous fera sentir toute la passion qu’ils appliquent au quotidien. Et qui sait, elle sera peut-être contagieuse et vous donnera possiblement, vous aussi, l’envie de vous lancer. Vous serez alors très heureux d’avoir rencontré ces gens et de pouvoir compter sur eux pour vous conseiller dans votre propre aventure entrepreneuriale. Solidarité, respect et fidélité !

 

Photo : Unsplash | Bench Accounting

Mère nature nous gronde

Paul Green

Ce matin, à mon réveil, j’entendais les déneigeurs qui s’affairaient dehors et je savourais les quelques minutes qu’il me restait dans mon lit. Et je me suis sentie privilégiée de pouvoir travailler de la maison, surtout quand la météo se déchaîne et que les sorties de route s’accumulent plus vite que les centimètres au sol.

D’ailleurs, je me questionne toujours autant sur la lenteur dont les entreprises font preuve dans leur adhésion à ce mode de travail. L’efficacité en est prouvée depuis belle lurette et les bienfaits sur la santé des travailleurs et leur fidélité grâce à ces conditions ont été démontrés à plusieurs reprises. C’est un changement de philosophie plus qu’autre chose et j’ose croire que de plus en plus d’employeurs emboiteront le pas. Ce n’est pas en construisant des routes qu’on changera le monde, c’est en permettant aux gens de ne pas se déplacer au bureau…

La température de ce matin nous prouve encore que Mère nature est fâchée contre nous, contre notre comportement stupide envers cette Terre qui nous accueille mais ne nous appartient pas. On est comme de mauvais locataires qui saccagent les lieux et ne paient pas le loyer. Il n’y a juste pas de planète voisine habitée pour se plaindre de notre attitude…

Hier, je vous partageais des trucs écolos que j’ai intégrés à mon quotidien pour ajouter ma touche personnelle à la sauvegarde de la planète mais il y a tant à faire. Je suis du type à penser que chaque petit geste compte et qu’il faut embarquer dans la danse personnellement pour que, collectivement, on fasse une différence, qu’on influence notre entourage pour provoquer l’effet boule de neige.

De nature optimiste, j’ose rêver d’un monde meilleur, un monde où tout le monde agira en tout respect envers l’environnement, où toutes les voitures seront électriques, où plus de pistes cyclables seront aménagées et déneigées l’hiver, où les pollueurs seront punis sévèrement, où l’agriculture biologique sera soutenue et glorifiée, où chaque initiative écologique donnera des crédits d’impôts et où, dans l’esprit de chacun, le moindre déchet en sera un de trop.

En cette période où la plupart des gens prennent des résolutions qui disparaîtront avec la fonte au printemps, j’aimerais qu’on ait plutôt le réflexe de se questionner sur nos comportements personnels et collectifs pour s’améliorer, un geste à la fois. En plus d’apporter un sentiment de fierté et de participation à la société, bien souvent, cela nous permet d’économiser. C’est ce que les anglais appellent un win-win ça, non?

Que vous habitiez Montréal ou la banlieue, que vous soyez parents ou pas, diplômes fraichement en poche ou jeune retraité, toutes les conditions méritent des ajustements et je crois qu’il y a toujours matière à réflexion et à amélioration. Changer de carrière ou de pays est faisable alors j’ose croire que changer ses habitudes pour construire un monde meilleur l’est aussi.

Soyons conséquents avec nos convictions, nos souhaits pour la planète et pour les générations futures. Soyons conscients de notre impact, de notre héritage et surtout, de nos possibilités. C’est si facile de remettre à plus tard, de se dire que de toute façon, le voisin ne le fait pas, que notre municipalité n’est pas assez investie sur cet enjeu, que notre famille n’a pas les mêmes préoccupations. Peu importe l’attitude de ceux qui vous entoure, si vous, personnellement, croyez en l’importance de soigner notre planète : agissez! Je suis convaincue qu’on vous en félicitera et que vous enclencherez, sinon des changements d’habitudes, mais au moins des réflexions.

Soyons fiers de notre coin du monde, propre, sain et en parfait équilibre. Cohabitons écologiquement pour laisser à nos enfants un écosystème accueillant.

 

Photo : Unsplash | Paul Green

D’un simple regard…

Nina Strehl

Je ne sais pas si vous avez lu le post de Maxim Martin sur sa page Facebook hier qui relatait une situation qu’il qualifie de « pas mon moment de gloire ». Pour le résumer, il raconte qu’il est allé au spectacle de Noël de la troupe de danse de sa fille dimanche dernier et qu’un homme désorienté l’a abordé. Malheureusement, l’homme semblait réellement perdu et troublé et l’humoriste a constaté à quel point les gens faisaient preuve de jugement au lieu de tenter de l’aider. Il a d’abord lui aussi essayé de faire semblant qu’il n’était pas là mais s’est ressaisi et a accompagné l’homme pour qu’il soit pris en charge. Je vous invite à lire la publication au complet pour en avoir toute la teneur.

Mon point n’est aucunement lié à Maxim Martin que je tiens quand même à féliciter d’être passé par-dessus ses préjugés. Ce qui m’a interpellé dans cette histoire, c’est qu’on croise souvent des gens dans le besoin, troublés ou non, et qu’il est si facile de les ignorer. On a peur d’eux, tout simplement. On se fait des scénarios dans notre tête, qu’ils sont méchants, qu’ils sont fous, qu’ils vont nous faire du mal… Alors que bien souvent, ils sont simplement souffrants.

Et la souffrance, elle ne choisit pas les plus faibles comme beaucoup de gens pensent. Elle est malencontreusement accessible à tous, également. Et quand je dis également, je veux dire que malgré la grosse maison et la BMW, ça peut aussi vous arriver. Que ce soit la maladie mentale, un accident ou toute autre situation, nous sommes tous à quelques pas de la souffrance. Perdre l’équilibre et ne pas être en mesure de se relever, ce n’est ni une question d’argent, ni une question de rang social.

Hier, en allant faire quelques emplettes, j’ai croisé une dame âgée qui cherchait du regard je ne sais quoi. Puis, elle a croisé le mien. Et je sais qu’à ce moment-là, ce qu’elle avait besoin, c’est de regarder quelqu’un dans les yeux. Car depuis de longues minutes, tout le monde l’évitait, la fuyait. Elle n’était ni perdue, ni sans-abri. Elle a seulement eu un moment d’égarement. Elle m’a souri, je lui ai souri et lui ai offert un café. Elle m’a raconté que son mari est décédé l’an dernier, juste avant Noël et que, depuis, elle en perd des petits bouts.

Elle habite en résidence, n’a rien d’une victime du système, a une famille qui la visite et des gens qui l’aime. Elle avait envie de sortir un peu, pour voir d’autre monde comme elle dit… Mais avec la foule dans les centres commerciaux à l’approche de Noël, même un lundi, elle s’est sentie étouffée et a perdu temporairement ses repères. J’ai pris le temps de la raccompagner à son taxi (elle ne voulait pas que je la reconduise de peur de me déranger) et je suis repartie faire mes courses le cœur léger.

Et depuis ce moment, je ne peux m’empêcher de me dire que le réflexe de regarder les autres autour de nous s’est évaporé. Que ce soit les yeux rivés sur notre téléphone ou la tête pleine de choses à faire, on a perdu le contact avec ce qui nous entoure. On court, on pense au souper, à l’émission du soir à regarder, au boulot, à l’horaire surchargé… Bref, à tout sauf au moment présent et à la vie qui se déroule autour de nous.

Et pendant ce temps, des gens souffrent… Mais on aura quand même notre souper ce soir, on regardera quand même la télé dans notre beau gros divan confortable et on survivra à notre horaire de fou…

Et si, on prenait une pause de cette frénésie pour regarder ces gens-là, pour leur sourire, pour échanger un regard bienveillant? Ça ne prendrait que quelques secondes de notre vie et ça pourrait changer la leur. Après tout c’est ça notre mission d’être humain, non? Vivre en société, dans la dignité et le respect…

 

Photo : Unsplash | Nina Strehl