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Une cause qui me tient à coeur

dr_julien

Un jour, on m’a posé une question qui m’a longuement fait réfléchir : quelle personne admires-tu? Eu heureusement, ma réponse de l’époque est encore vraie, sinon plus aujourd’hui…

Le Dr. Julien.

Pour moi, il incarne le courage, la détermination et l’humanisme dans toute sa grandeur. Cet homme dévoué et passionné par la cause des enfants sous la forme de la pédiatrie sociale m’inspire un grand respect. Il a combattu les préjugés, s’est donné corps et âme pour faire reconnaître les besoins dans sa spécialité, s’investit comme on le voit rarement, autant auprès des gens que pour le financement de sa fondation.

J’ai toujours été impressionnée par ces gens qui consacrent leur vie et leur énergie dans une cause si grande et si honorable : les autres. On voit des athlètes réussir des exploits et je ne leur enlève rien mais à mes yeux, se donner autant pour autrui ajoute une notion de solidarité et d’altruisme hors du commun. Il met au cœur de sa mission l’intérêt des enfants, ces citoyens de la société qui sont souvent peu entendus et qu’on traite trop souvent comme des statistiques et des numéros sur une liste.

Pourquoi je vous parle de cela ce matin?

Car pour poursuivre sa mission, la fondation a sa propre guignolée, supportée par plusieurs personnalités que je respecte tout autant. Elle en est à sa 13e édition et aura lieu ce samedi. Honnêtement, il y a tellement de façon de donner qu’aucune raison ne vous empêche de le faire J

Voici la liste fournie par le site de la fondation :

En ligne En visitant le www.guignoleedrjulien.org

Sur Facebook En faisant tourner la Roue chanceuse de la Guignolée du Dr Julien sur la page Facebook de la Fondation du Dr Julien, dès le 4 décembre. Chaque fois qu’une personne fait tourner la roue, le Groupe Jean Coutu versera, en son nom, le montant indiqué, jusqu’à concurrence de 50 000 $.
https://www.facebook.com/FondationDrJulien/

Par mobile En textant drjulien au 20 222 sur un téléphone mobile, on peut donner 5, 10, 20 ou 25 $. TELUS doublera le don, jusqu’à concurrence de 10 000 $.

Par téléphone En composant le 1-855-DrJulien (1-855-375-8543). TELUS assure la mise en place d’un système téléphonique ainsi que la présence de ses employés bénévoles afin de recevoir les dons.

En personne À Montréal En donnant aux bénévoles qui récolteront les dons le 12 décembre dans les rues de Montréal, aux marchés publics (Jean-Talon, Atwater et Maisonneuve) et au Salon des métiers d’arts, à la Place Bonaventure.

La Fondation du Dr Julien et les CPSC recevront également les dons matériels neufs, afin d’offrir un cadeau aux enfants pour les fêtes (livres, jouets, jeux éducatifs, matériel d’art, équipement sportif, vêtements, billets de spectacles ou d’événements sportifs, chèques-cadeaux et instruments de musique).

Ailleurs au Québec Pour connaître tous les points de collecte des guignolées des CPSC du Québec, consultez la carte : www.guignoleedrjulien.org/oudonner.

Par taxi En appelant Taxi Diamond au 514-273-6331, le 12 décembre, un chauffeur viendra récupérer les dons à domicile (chèques ou dons matériels neufs), sur le territoire de Montréal.

Par la poste En postant un chèque à la Fondation du Dr Julien (1601, rue Aylwin, Montréal, QC, H1W 3B9) ou à l’un des centres de votre communauté.

Chaque don peut faire une différence et ce sont nos jeunes qui représentent l’avenir. Investissons-nous!

Et au nom du Dr. Julien : MERCI.

 

Image : site de la FOndation du Dr. Julien

Mes vœux les plus sincères

Ian Schneider

Ces jours-ci, nous commençons déjà à recevoir les vœux de Noël, les cartes de souhaits des fournisseurs et entreprises de services, au bureau comme à la maison. Mon planificateur financier se fait toujours un devoir de m’envoyer sa petite carte signée à la main pour me souhaiter un temps des fêtes rempli de réjouissance et de bonheur. Et ça m’a amené à réfléchir sur la signification de ces fameux souhaits et à l’importance de ceux-ci.

On entend souvent : nos meilleurs vœux de santé, bonheur et prospérité! Si on s’y attarde un instant, la santé est particulièrement importante pour vivre du bonheur. C’est comme un prérequis en soi, une forme de dépendance intrinsèque. Rare sont les gens très malades qui vous diront qu’il file le parfait bonheur, soyons honnêtes. Et être malade, ne pas filer, sentir qu’on n’est pas à notre meilleur, que notre corps se bat contre quelque chose, ça mine le moral, ça gruge notre énergie, ça nous enlève notre sourire…

Que ce soit une simple grippe ou un cancer, on accueille rarement une maladie de façon joyeuse et détendue. Peu importe la gravité, on se dit bien souvent qu’on aurait dû rester couché cette journée-là…

Passons au bonheur maintenant… Quel concept flou et surtout propre à chacun! Quand je pense aux syriens qui viendront nous rejoindre dans les prochaines semaines, je suis presque certaine que leur définition du bonheur est beaucoup plus simple que la nôtre. Leur bonheur n’a aucun lien avec le dernier iPhone, un voyage à Bali ou 3 mois de vacances… Être en sécurité, avoir un toit au-dessus de leur tête, leur propre logis, de la nourriture et de la chaleur sont probablement des critères en tête de liste pour eux. Mais souhaiter le bonheur à quelqu’un, c’est gentil, c’est aimable et touchant. Ce qui est encore mieux, c’est de prendre le temps d’écouter la personne nous dire ce qui la rendrait plus heureuse.

La prospérité : l’antipode de l’austérité. J’aurai surement un petit sourire en coin si M. Couillard souhaite, dans ses vœux, la prospérité à la population québécoise…

Souvent liée à l’abondance, la richesse ou l’opulence, la prospérité a aussi un certain fond de religion catholique. C’est à mes yeux un souhait particulier et je suis ambivalente quant à sa valeur. On dit souvent que l’argent ne fait pas le bonheur et honnêtement, la prospérité sonne pour moi comme un cadeau empoisonné. Je préfère de loin souhaiter l’amour aux gens car s’il y a bien une chose au monde qui ne s’achète pas, c’est bien cela!

Avec la morosité et la méfiance qui accompagne les divers événements sordides des dernières semaines, j’aimerais sincèrement souhaiter à tous la paix, sous toutes ses formes. La paix d’esprit, la paix dans les conflits, la paix entre les religions, les peuples, les politiques et les ennemis. Que votre esprit soit à l’écoute de votre corps afin que votre santé soit au rendez-vous et que vous sachiez prendre soin de vous et de vos proches. Faites des câlins, profitez des moments de bonheurs et de la bonne compagnie de votre famille et vos amis, souriez aux passants, tendez la main aux gens dans le besoin.

Notre monde a besoin d’une bonne dose d’humanité et de quiétude, et c’est chacun de nous qui peut décider de changer l’ambiance et d’installer un climat de sérénité.

Joyeuses fêtes! (Peace)

 

Photo : Unsplash | Ian Schneider

Réjouissance et générosité

La grande guignolée des médias

Ce matin, dans le métro, j’ai eu droit à 2 privilèges : premièrement, j’ai pu m’asseoir pour lire ma Presse+ sur mon iPad et deuxièmement, j’étais assise près de deux dames qui discutaient de leur repas de Noël en pleine gestation. Et croyez-moi, je souriais intérieurement en les écoutant tergiverser sur les plats qu’elles allaient préparer avec amour pour leur progéniture respective.

La première, appelons-la Nicole pour les besoins de la cause, expliquait à son amie, que nous appellerons Micheline, qu’elle devait trouver une recette végétarienne car, imagines-toi donc que depuis 7 ans le copain de mademoiselle Julie est végétarien mais ne disait rien depuis tout ce temps. Il devait se nourrir de salade et de légumes le pauvre. Trop timide et sa copine aussi pour dire qu’il ne mangeait pas de viande.

Je me retenais de lui proposer mes recettes de boulettes de lentilles ou de galettes de poisson quand je l’ai entendu dire à Micheline qu’elle avait trouvé une bonne recette de vol-au-vent au légumes qu’elle pouvait lui faire avec une lasagne végétarienne. Dans mon esprit, je ne cessais de me dire : il va avoir aussi faim après que s’il n’avait mangé que de la salade… Et Micheline, dans toute sa générosité de lui dire qu’elle devrait ajouter des pois chiches pour que ce soit plus consistant.

Ah la magie des fêtes! Cette petite anecdote m’a bien fait rire car malgré la méconnaissance avouée de ces dames pour cette « cette façon inconnue » de se nourrir, on sent toute la bonté et l’empathie qu’elles mettent dans la préparation de leur repas. J’avais l’impression de reculer dans le temps, chez mon ancienne belle-mère, au Lac-St-Jean, où cette dernière tentait de m’expliquer la recette de la VRAIE tourtière du Lac alors que moi j’ai grandi à Mont-Laurier et que pour moi de la tourtière, ça ne contient pas de pommes de terre…

Je suis un peu nostalgique de ces grandes tablées familiales, de ces moments chaleureux où le temps de dire, tout le monde retrouve ses vieux repères, où on se taquine et se rappelle des moments cocasses du passé, où les mêmes vieilles histoires reviennent avec plaisir et agrément. Il peut se passer toutes les catastrophes possibles dans le monde, mais le soir du 24 décembre, dans la majorité des maisonnées, il y a une odeur de fraternité, d’amour, de joie et de partage qui aromatise les cœurs des gens.

Derrière cette belle image d’épanouissement, on sait toutefois qu’il y a toujours un côté sombre qui se cache et qui révèle que des gens n’ont pas ce privilège, qu’ils sont seuls, sans le sous ou malades. Alors je vous demande de faire preuve de générosité et d’ouvrir votre cœur à cette partie de la population qui a aussi de beaux souvenirs mais qui bien souvent n’est plus en mesure de les concrétiser.

La grande guignolée des médias tiendra sa 15e édition le 3 décembre prochain. Comme le veut la tradition, plusieurs personnalités des médias seront présentes aux coins de plusieurs rues pour récolter les dons. Si vous n’êtes pas en mesure de croiser leur route, donnez en ligne.

Le moindre petit don peut aider à apaiser un cœur dans le besoin et ce grand mouvement de solidarité en est un d’union, d’entraide et de partage. Soyez généreux : merci!

Visitez le site de la grande guignolée

 

Le 9 à 5 ou l’occasion de découvrir des gens intéressants

Luke Chesser

Depuis mes débuts professionnels, j’ai pratiquement toujours travaillé dans des équipes majoritairement masculines. Honnêtement, ça ne me dérange absolument pas et je dirais même que j’y suis très à l’aise. Pas de conflits sur le dos des hormones, pas de chichis, de bitcheries… Quand un homme n’est pas content, on le sait, on le sent à tout le moins. Une femme c’est souvent plus insidieuse et mesquine. Une femme, ça dissimule, ça piège, ça parle dans le dos, ça monte des clans et surtout, ça se fait des scénarios. Désolée mesdames mais au nombre de petites guerres de filles que j’ai vu dans ma vie, je m’assure pleinement dans mon jugement.

Je ne dis pas que toutes les femmes sont ainsi et c’est tant mieux mais malheureusement, surtout dans la vingtaine, on dirait que la compétition rend les femmes complètement dépossédée de leur jugement. Travailler dans un milieu d’hommes à cet avantage : c’est peut-être cru mais au moins on sait à quoi s’en tenir. Et moi ça me convient. J’en connais plusieurs pour qui ça peut paraître insoutenable de ne pas pouvoir papoter sur l’heure du lunch mais moi, je préfère parler chasse et voiture que vernis à ongles et films de filles.

Et j’ai eu des discussions passionnantes avec des collègues masculins, qu’ils soient papas, conjoints, fils ou frères de quelqu’un. Être sensibles et amicaux, ils savent faire preuve d’ouverture et d’humanité, pour peu qu’ils ne soient pas dans un groupe de mecs et qu’ils ne sentent aucune menace. Être une femme dans un milieu d’hommes, c’est souvent être la confidente, celle à qui on demande conseil, celle à qui ont peu parler de son petit dernier sans peur d’être jugé, être celle avec qui on va luncher car on a besoin de changer d’air… Moi j’adore cette fraternité et je l’ai souvent vécu avec mes boys plus qu’avec des collègues de sexe féminin.

Par contre, c’est grâce au milieu de travail que j’ai rencontré celle qui est aujourd’hui ma meilleure amie, ma grande confidente, celle pour qui je risquerais ma vie. Ça peut paraître intense mais c’est la vérité. On a tous des gens dans notre entourage, du moins je vous le souhaite, pour qui on déplacerait des montagnes. Souvent c’est le conjoint, les enfants ou la famille. Mais en dehors de ce cercle il y a les amis. Et c’est en travaillant avec cette dernière qu’on a appris à se connaître, dans un certain chaos.

On passe tellement de temps au travail qu’on en oublie parfois de prendre du recul et d’apprécier les gens que l’on côtoie tous les jours, ceux avec qui on passe souvent plus de temps qu’avec notre propre famille. En vieillissant, c’est aussi au travail que l’on fait le plus de rencontres car les bars et autres sorties qui nous permettaient autrefois d’élargir notre cercle se font plus rares et on y est moins portés.

S’intéresser aux autres, ouvrir notre esprit et prendre le temps de découvrir ces personnes qui nous entourent de 9 à 5, c’est se donner la chance de faire des rencontres incroyables et de connaître des gens au-delà d’un projet, d’une tâche ou d’une réunion. La vie met sur notre route toute sorte de personnes et il n’en tient qu’à nous de choisir de leur ouvrir la porte de notre esprit ou de s’en tenir au volet professionnel. Après tout, quel est le risque? Partager un café et se rendre compte qu’on a aucun intérêt commun? So what?

 

Photo : Unsplash | Luke Chesser

Des fleurs et des bougies pour nous protéger…

Dominik Martin

On dit souvent que la vérité sort de la bouche des enfants. Et en ces jours sombres post-tragédie à Paris, bien des parents ne savent pas trop comment gérer la situation avec leurs enfants. Ils sont, à raison, effrayés et pouvoir en discuter calmement doit représenter un tour de force pour certaines personnes.

Entendre un père expliquer à son fils que les fleurs et les bougies, c’est pour nous protéger car ce dernier craint les « méchants qui sont pas très gentils » parce qu’ils ont des fusils… Peut-on avoir une plus belle mentalité? J’ai trouvé cette vidéo très touchante et empreinte de vérité. Car, comme je l’ai écrit hier, je ne crois pas à cette philosophie d’attaque et de réplique aux gestes violents.

Ces « méchants pas très gentils », c’est ce qu’ils cherchent. La provocation, la colère, la réplique agressive… Ils veulent faire ressortir le mauvais en nous pour nous aliéner et nous faire oublier nos valeurs de paix et de fraternité. Mais la fraternité et l’ouverture sont au cœur même de nos sociétés pacifiques et en aucun cas, la violence peut être plus forte et se présenter comme une meilleure solution.

Près de la moitié des états américains ont décidé de fermer leurs portes à l’arrivée des syriens. Et si c’était l’inverse? Si c’était dans ce grand pays si fort qu’il y avait une crise majeure? Ne voudraient-ils pas que des citoyens du monde les accueillent, leur ouvrent leur bras? On a tendance à croire que le pays que nous habitons nous appartient. Mais la terre, cette planète que l’on maltraite depuis tant d’années, elle appartient à tout le monde.

Je suis bien d’accord qu’on ne doit pas être une passoire et qu’on doit s’assurer d’être prudent dans cet accueil car des gens malicieux, il y en aura toujours. Mais justement… Même si on décidait de rebrousser chemin et de fermer nos frontières, les méchants trouveront toujours une façon de rentrer… Fermer les frontières, c’est attiser leur haine et approuver la méfiance envers autrui. Ma seule réserve, c’est qu’on doit être capable de les recevoir correctement ces réfugiés. Ils ont vécu des situations horribles et font face bien souvent à des traumatismes sévères. Ne doit-on pas s’assurer que les conditions dans lesquelles ils seront reçus soient optimales afin de leur permettre de rebâtir leur vie ici?

N’est-ce pas de cette façon que nous bâtirons une collectivité sur des valeurs de paix, de transparence et de tolérance? Si on leur demande de respecter nos valeurs en arrivant ici il faudrait au moins qu’on s’entende sur celles-ci… J’entends des discours discordants et parfois incohérents et ça me fait peut. Ne nous laissons pas troubler par ces gestes d’une violence sans nom. C’est normal d’avoir de la peine, d’être sous le choc mais pas au prix de mettre de côté ce que nous sommes réellement. Des gentils qui préfèrent se défendre avec des fleurs et des bougies. Parce qu’avec cela, ça va mieux…

Pour voir la vidéo :
http://www.lexpress.fr/culture/tele/six-videos-qui-vont-vous-faire-du-bien_1736512.html

 

Photo : Unsplash | Dominik Martin