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Un 8 mars bien chargé

Aman Ravi

En cette Journée internationale des femmes, j’avais un horaire ultra chargé (un horaire de ministre comme me disait mes collègues plus tôt). Et, ironiquement, je pensais à toutes ces batailles que les femmes ont menées pour nous permettre de travailler, de voter, d’avoir les mêmes droits que les hommes. Mais ça signifie aussi d’accepter les conséquences de cette égalité non acquise, la réalité de tout un chacun. Celle d’être dans le jus comme on dit, celle de faire partie d’un projet qui avance à vitesse grand V, celle du manque de ressources, de la surcharge et des tonnes de réunions de travail. Celle qui m’a empêché de publier mon article en début de journée, comme à mon habitude…

Être une femme en 2018, c’est beaucoup mieux qu’avant mais ce n’est pas encore parfait. Et aujourd’hui, avec tout ce qui s’est brassé dans les derniers mois, on sent que les femmes prennent leur place, qu’elles s’expriment et qu’elles osent davantage dénoncer et parler de leurs expériences. Mais en cette journée marquante, on constate qu’on peut aussi être épuisée de parler de la place des femmes, de rappeler les souffrances et mauvais traitements, de ressasser des histoires blessantes.

Ce qui est triste, c’est qu’on fait un cas de cette journée dans l’année mais les 364 autres jours ne semblent pas être aussi importants aux yeux de certains. Quand on voit les inégalités salariales, les commentaires désobligeants que les femmes entendent encore quand elles travaillent entourées d’hommes, quand on sait qu’elles se font refuser des promotions simplement parce qu’elles sont femmes, on peut se demander ce que ça change d’avoir une journée pour en parler si le lendemain, plus personne ne s’en soucie.

Des avancements, il y en a eu, certes. Mais je me souviens encore du temps où on me demandait de mettre mes atouts en valeur pour une présentation à un client sous prétexte que ça aiderait mon employeur à obtenir un nouveau contrat. Et naïve comme j’étais, jeune et perplexe, je faisais « cet effort » car je croyais que c’était normal, qu’ils avaient le droit d’agir ainsi. Aujourd’hui, quand je repense à cela, je m’auto-flagelle d’avoir été si innocente.

En tant que femme, on a aussi notre part de responsabilité, on ne peut pas mettre sur le dos des autres et de la société ce qu’on subit. On doit prendre la parole, oui mais aussi incarner le changement que l’on désire voir se produire. Oser être qui on est et qui on veut être, ça veut dire réfléchir à notre façon d’être, d’agir et de parler pour s’assurer qu’on ne fait pas perdurer des vieux réflexes, des vieux dogmes.

Je suis fière d’être une femme, fière d’être qui je suis, fière du chemin que j’ai parcouru. J’ai fait des erreurs, je n’ai pas toujours été à la hauteur de ce que je veux qu’on soit en tant que société mais c’est par ces erreurs que j’ai appris et que j’ai développé ma capacité d’analyse. Notre parcours nous construit et nous aide à voir ce que le futur représente pour nous. Ce futur, je le souhaite positif et inclusif. Un futur où chacun et chacune sera un humain, tout simplement.

Cette journée témoigne du chemin parcouru et du travail qu’il reste à faire, elle met en lumière les acquis et les incongruités. Et plus on creuse, plus on constate une panoplie de petits éléments froissants, d’injustices qu’on ne voyait pas avant. Ce qui est une bonne chose en soit car on doit voir ce qui ne fonctionne pas pour le corriger. Mais ça peut aussi donner l’impression que c’est pire que c’est… Comme on dit, tout est relatif!

Bref, je suis heureuse d’être qui je suis, et très contente d’habiter ici. Quand on se compare on se console et quand je vois dans la presse qu’en Arabie Saoudite, les cours de conduite pour les femmes commencent à peine, je suis particulièrement soulagée de ne pas vivre de la persécution permanente comme il se vit là-bas.

J’aimerais quand même que demain, la semaine prochaine, dans un mois, on soit encore en train de parler de la place qu’on accorde aux femmes, des droits et des barèmes qui nécessitent un ajustement. Il faut toujours demeurer alerte et ouvert d’esprit et ne pas hésiter à remettre en question les standards. Mais je garde la foi et j’ai confiance qu’ensemble on saura, au-delà des mots, poser les gestes qui feront la vraie différence.

 

Photo : Unsplash | Aman Ravi

Du réconfort à chaque bouchée

Chinh Le Duc

Partout au Canada, Mars est le mois de la nutrition. Et, on le sait, les aliments, c’est notre carburant pour fonctionner au quotidien, accomplir nos tâches et combattre les virus. Mais, au-delà d’avoir le pouvoir de nous nourrir, le repas fait office de rassembleur et c’est l’occasion de vivre des découvertes, des moments de partage. On n’a jamais eu accès à autant d’information et de conseils sur la nutrition mais cette surabondance peut aussi mener à des excès et des obsessions.

Se nourrir, c’est la base de la vie, car sans eau ni nourriture, on ne fait pas long feu. Mais mal se nourrir peut être pire que de ne rien ingurgiter et être obnubilé par ce qui entre dans notre système devient parfois, aussi, malsain et maladif. Notre relation avec la nourriture nous vient de l’enfance et peut teinter toute notre vie. On a tous des souvenirs très marqués de repas de famille, de recettes classiques, d’aliments qui nous faisaient réagir fortement, d’allergies pour certains et de coups de cœur émotifs.

Notre énergie trouve son fondement dans ce que nous choisissons de fournir à notre système et, on le sait, ça peut coûter très cher pour bien s’alimenter. Si on veut cuisiner avec des ingrédients biologiques et/ou locaux, ça peut devenir un casse-tête budgétaire car l’offre est loin d’être uniforme et accessible partout. Pour me promener au Québec assez souvent, je peux vous assurer que les aliments fétiches des Montréalais sont une denrée rare dans certaines régions plus éloignées.

Dernièrement, j’ai décidé de me réinscrire aux paniers des fermes LUFA pour retenter l’expérience qui n’avait pas été concluante pour moi par le passé. Recevoir un gros panier de légumes bios quand on vit seule, ça peut devenir un problème et le gaspillage n’est pas une option à mes yeux… Mais l’offre s’est améliorée, tout comme le processus, et j’espère qu’elle saura me satisfaire.

Mais, au-delà des ingrédients de base, il y a le temps qu’on consacre à notre alimentation aussi. Quand on est constamment à la course, qu’aller à l’épicerie devient une corvée à glisser dans un horaire surchargé, il peut devenir difficile voire impensable d’aller visiter des producteurs locaux en faisant une tournée des marchés. Entre le patinage artistique de la plus jeune et les cours de karaté du plus vieux, ça se résume parfois en un sprint au Costco…

Peu importe la source des victuailles, il est possible de consacrer un minimum de temps à la préparation de bons repas même avec une grosse famille. Les émissions de télé pullulent de trucs et astuces pour y arriver. Je ne veux pas faire de promotion mais j’avoue que la nutritionniste Geneviève O’Gleman, accompagnée d’Alexandra Diaz, dans l’émission Cuisine futée, parents pressés, c’est dur à battre. Je ne compte plus le nombre de recettes « vite faites bien faites » que j’ai découvertes sur leur site. Une source inépuisable de trésors culinaires…

Ce mois de la nutrition, ça amène à réfléchir et à se demander si on met nos priorités à la bonne place. On perd un temps fou sur les réseaux sociaux ou même, pour certains, devant la télé sans vraiment la regarder. Alors quand on me dit manquer de temps pour cuisiner, j’ai toujours la même réflexion en tête : manque-t-on simplement de motivation?

Personnellement, j’adore cuisiner et recevoir avec le bon plat que j’ai apprêté avec affection et plaisir. Les odeurs, les saveurs, les textures et les couleurs; toutes ces caractéristiques ajoutent une touche de bonheur supplémentaire dans la préparation ainsi que la dégustation des plats que l’on prend la peine de préparer soi-même. Le temps de la préparation et de la cuisson embaume nos maisons du fruit de notre travail. Et ça, c’est une source de réconfort gratuite et qu’on ne peut que faire grandir.

 

Photo : Unsplash | Chinh Le Duc

Mission accomplie

Brooke Lark

Nous sommes le 1er mars et j’ai accompli ma mission sobriété. Pas une goutte d’alcool depuis un mois. Ce n’est en rien un exploit mais j’avais envie de faire un petit post mortem de ce défi 2018, de constater les effets et de partager avec vous mes impressions. Car, même si ça n’a rien d’exceptionnel en soi, il n’en demeure pas moins qu’il y a de conséquences palpables de faire un tel exercice.

Tout d’abord : le sommeil. On ne le répètera jamais assez mais il y a beaucoup de sucre dans le vin et la digestion de l’alcool, et de toutes les composantes des boissons qu’on ingère, exige un travail ardu pour notre système pendant la nuit. On néglige souvent cet aspect et une fois l’effet de l’alcool dans notre corps, on ne veut surtout pas y penser et gâcher notre plaisir éphémère. Mais les lendemains de veille deviennent de plus en plus pénibles avec l’âge et ce n’est pas que momentané. Ça s’accumule inévitablement… Quand on ne boit pas depuis quelques jours, on sent déjà cet effet positif sur la qualité de notre sommeil.

Le système digestif… Ayant une maladie inflammatoire chronique de l’intestin, j’ai malheureusement une sensibilité plus grande mais le commun des mortels verra aussi son intestin, et autres organes, affectés par une consommation d’alcool excessive ou récurrente. Les principaux effets nocifs sont le ralentissement de la digestion, une irritation du tube digestif et, avec une consommation abusive, la possibilité d’une gastrite chronique. Combien de personne consomment des Zantac, Gaviscon, Pepto-Bismol et autres antiacides le lendemain d’une soirée bien arrosée? Ce n’est pas anodin…

L’énergie! Je suis une personne qui, à la base, profite d’une dose d’énergie quotidienne assez élevée. Et je n’ai pu que constater que de ne pas boire du tout pendant un mois a multiplié mon énergie. Quel bel effet n’est-ce pas? Je me lève d’un bond le matin, je peux attaquer des tâches colossales sans me fatiguer à mi-chemin, mes performances à la course reflètent aussi ce regain et j’ai surtout l’impression que c’est sans fin, que je n’arrive pas à vider le réservoir.

La conscience. J’ai longtemps cherché le mot pour ce volet et je ne suis pas convaincue qu’il est parfait donc je vais tenter de l’expliquer du mieux que je le peux. J’ai l’impression d’être plus allumée, alerte, consciente de ce qui se passe autour de moi. Comme si mes antennes étaient sorties d’un brouillard épais et que je voyais les choses à travers une vitre propre tout à coup. Ça apporte aussi son lot de prises de conscience… On se voit plus clairement, telle que l’on est, et ça aide à s’améliorer, sans vivre dans le déni ou s’anesthésier pour éviter d’affronter ses petits démons.

Est-ce que je vais poursuivre la sobriété totale? Surement pas (surtout que j’ai déjà une sortie prévue ce soir). Mais je sais que je vais boire autrement, que je vais prioriser la qualité à la quantité et que je vais devoir me trouver de nouveaux repères. Mais j’ai l’impression que je vais savourer plus et être moins compulsive dans ma consommation. C’est un choix maintenant assumé, qui remplace la compulsion qui me menait par le bout du nez.

Au nombre de personnes qui m’ont avoué qu’elles seraient incapables de faire le défi, je constate qu’on a une relation souvent ambiguë et malsaine avec l’alcool et que, loin des projecteurs, des plateformes officielles et des groupes d’entraide, il est possible de se questionner, de se positionner, de s’informer et d’aller chercher l’aide nécessaire pour comprendre notre besoin de boire. Le premier pas, c’est l’acceptation et collectivement, si on consomme mieux, on cohabite mieux. Il me semble que ça nous ferait du bien, tout le monde ensemble, de sortir du brouillard, non?

 

Photo : Unsplash | Brooke Lark

Le besoin de rêver

Alexis Fauvet

On entend beaucoup de nouvelles à saveur électoraliste ces temps-ci, sorte de passage obligé ou de grande mascarade prévisible quand la date butoir approche. Pendant des mois, on se fait serrer la ceinture et balancer des discours vides et égocentriques pour que, tout à coup, on devienne la prunelle des yeux de ces orateurs. Ce billet n’est pas à saveur partisane, mais fait plutôt office de réflexion sur nos processus politiques, notre manière de s’intéresser, ou pas, à ce que nos dirigeants décident, dictent et implantent.

Peu importe la couleur du parti, la recette est sensiblement la même. Pendant des mois, on nous chante la pomme, on nous séduit à grands coups de projets majeurs, d’initiatives alléchantes et d’idées fortes. On veut marquer les esprits, laisser son empreinte et tenter de sortir du lot. Mais une fois l’élection passée, le couperet tombé, l’équipe en place prend ses aises et fait à sa tête. Pourquoi? Parce qu’une fois la date fatidique passée, les citoyens s’intéressent souvent trop peu à ce qui se dessinent en haut de la pyramide.

Suis-je cynique ou défaitiste? J’aimerais bien… Mais j’ai plutôt tendance à croire que je suis réaliste à voir et à lire tout ce qui se passe ces derniers temps. J’ai longtemps cru que c’était dans notre communauté qu’on pouvait agir, avoir un impact, s’investir pour vrai. Que dans notre municipalité ou un groupe restreint réuni par un intérêt commun, il paraissait plus simple de faire bouger les choses.

Mais le problème, c’est que les budgets sont gérés là-haut, dans cette haute sphère inatteignable et mystifiée. Et si quelqu’un décide que les services X ou Y ne sont plus la priorité, ça en est fini pour eux… C’est ce qu’on a pu tristement constater avec l’éducation et la santé. Beaucoup d’organismes et de services sont passés dans le tordeur de « l’austérité » qui, aux yeux de certaines personnes, était cruciale pour rétablir l’ordre. Mais, pendant ce temps, on a sacrifié une génération de jeunes et laissé dans la misère des gens malades.

Je ne veux pas dire à quiconque ce qu’il doit faire ni pour qui voter dans l’urne cet automne mais j’aimerais simplement, qu’au lieu de se baser sur trois articles de journaux et deux entrevues à la télé, chaque citoyen commence par faire un petit examen de conscience, se pose des questions sur ses valeurs et sa vision du monde. À quoi aspire-t-on en tant que citoyen et électeur? Qu’est-ce qui nous semble être prioritaire, juste, équitable et apportant plus de valeur dans la vie des gens?

Comment veut-on imaginer le Québec de demain? Quelle teinte veut-on lui donner, quelles racines espère-t-on qu’il développe? Et si, au lieu de penser en mode opérationnel, on passait en mode projet, en mode espoir, en mode vision et stratégie? Au lieu de tenter d’équilibrer un budget à tout prix, si on se mettait à rêver un peu de ce que notre Québec pourrait être dans 10, 15, voire 20 ans. Sortir du carcan du mandat de 4 ans pour voir au-delà des élections…

Quand je regarde les politiciens en ce moment, je me reconnais peu car j’ai l’impression qu’ils sont contaminés, entachés d’égocentrisme et de soif de pouvoir. Ce n’est plus le bien commun qui prime mais l’avancement personnel, la reconnaissance absolue. Et on sait pertinemment que quelqu’un qui pense à lui d’abord n’amènera jamais le groupe à bon port. Il sautera en dehors de la barque au moindre coup de vent qui l’effraiera au lieu de s’allier aux autres pour ramer dans la tempête. On a besoin d’être inspiré et de se sentir impliqué dans ce qui se décide. Suis-je la seule à rêver d’un monde meilleur?

 

Photo : Unsplash | Alexis Fauvet

L’amour qui nourrit

Tyler Nix

Ah, la Saint-Valentin… Cette fameuse fête de l’amour qui est devenue un des plus grands gouffres financiers des couples ordinaires. Et oui, c’est ce moment où les amoureux se sentent obligés de prouver les sentiments qu’ils éprouvent pour l’être aimé de manière toujours plus originale et majestueuse. Vous me trouvez sarcastique? Et pourtant, je suis célibataire et pas du tout malheureuse.

Non, je cite plutôt les commentaires que j’ai lus et entendus dernièrement. J’ai l’impression que cette fête est devenue un poids pour plusieurs et que beaucoup peinent à se sortir du cercle vicieux. Mais pourtant, le plus ironique dans l’histoire, c’est que ce cher Saint-Valentin, le supposé patron des amoureux, était en fait un prêtre mort martyrisé par les Romains… Alors, pour le modèle, on repassera. Mais bon, revenons en 2018.

Je n’ai rien contre une occasion de souligner l’amour qui règne en ce bas monde mais je trouve toujours étrange de voir des couples dans un restaurant, le soir du 14 février, et qui ont peu d’échanges, où ça semble forcé et malaisant. Le petit couple fraîchement formé, encore fébrile et un peu maladroit, lui, il fait craquer tout le monde. Mais pourquoi certains s’efforcent-ils d’agir selon les normes sociétales alors qu’ils ont juste envie de rester à la maison, comme un 11 mars ou un 8 juin? Il me semble qu’on devrait agir comme ça nous plait et non pas se laisser influencer, ou pire forcer, par des standards irréalistes. Vous le savez, moi et les moules…

C’est sans compter la surconsommation qui fait rage en cette période de l’année et, vous le savez, j’ai un petit côté écolo qui prend de l’expansion. Le bouquet de fleurs enrobé de 3 couches de plastique pour le protéger du froid, les chocolats suremballés (et probablement conçu dans des conditions douteuses), la carte de crédit qui est sur le point d’exploser, le bijou confectionné dans le fin fond du Bangladesh dans des conditions de travail inhumaines… Toute cette mascarade ternit le lustre de cette fête qui devrait être joyeuse et empreinte de légèreté.

Vous pouvez choisir de vous mettre la tête dans le sable (pollué) mais vous pouvez aussi choisir de faire des choix plus judicieux. Je vous invite à consulter la liste élaborée par Équiterre s’il n’est pas trop tard pour avoir une empreinte écologique moins nocive.

Et si vous êtes célibataire, ne passez pas la soirée couché en boule à pleurer sur votre statut d’âme esseulée. Ça n’a rien de triste d’être seul et il faut cesser de glorifier le couple à tout prix. Apprendre à se connaître vraiment, solidifier son estime de soi, redécouvrir ses passions et intérêts, redéfinir ses limites, ce sont plein d’avantages à passer du temps avec soi-même sur une certaine période.

Profitez-en pour faire des trucs pour vous : ces activités que vous aviez mises de côté depuis longtemps, ces films que personne ne voulait regarder sauf vous, cette musique qui tapait sur les nerfs de votre conjoint… Donnez-vous en à cœur joie, c’est le temps! Vous découvrirez à quel point ça fait du bien de prendre soin de soi et que, même si c’est bien d’avoir quelqu’un à ses côtés pour partager, c’est aussi très satisfaisant de pouvoir faire les choses à sa manière.

Dans le fond, le but dans cette fête de l’amour, c’est d’être heureux alors cessons de concentrer notre vision de l’amour sur le couple et élargissons nos horizons pour y inclure toutes les formes possibles. Entouré de vos animaux de compagnie, de vos amis, de votre famille, ou de vos magazines favoris, peu importe. L’important, c’est ce qui se passe dans votre cœur, c’est de prendre soin de celui-ci, d’écouter chacun de ses battements et de savourer le fait d’être en vie, d’être qui on est, d’être une personne extraordinaire qui peut accomplir tout ce qu’elle désire. Regardez-vous dans le miroir et dites-vous que vous vous aimez, dans les yeux, d’un regard doux et empathique et aimez-vous. Car s’aimer soi-même, c’est la base de tout.

P.S. Fouillez sur le Web, il y a de plus en plus de fleuristes qui valorisent les fleurs sauvages d’ici au lieu d’importer 😉

P.P.S. Ah et on a de très bons chocolatiers éco-responsables aussi…

P.P.P.S. Et finalement, il n’y a rien de mieux qu’un souper concocté avec amour à la maison. Ça permet les intermèdes 😉

 

Photo : Unsplash | Tyler Nix