Vivre notre bonheur, dès maintenant…

Danka & Peter

Dans la vie, on a tous besoin de croire en quelque chose et l’espoir est un peu le canal qui nous permet de garder le cap. Que ce soit l’espoir de trouver un remède, l’espoir d’un meilleur emploi, de trouver l’amour, de voir la Coupe revenir à Montréal… Peu importe l’objectif, l’espoir réchauffe notre cœur et nous inspire, nous permet de rêver.

Lorsque la maladie frappe, on remplit notre cœur d’espoir de guérison. Je n’ose imaginer la dose d’espoir que M. Angélil entretenait concernant son cancer qui le grugeait à petit feu, qui prenait ses aises dans le corps de ce grand personnage. On dit souvent que les meilleurs partent en premiers. Chose certaine, nous avons perdu un grand représentant de la culture québécoise, qui n’hésitait jamais à défoncer les barrières pour aller encore plus loin.

Je ne suis pas le type de fan qui écoute du Céline à tue-tête dans mon véhicule mais je sais reconnaître le talent. Et de diamant brut, René a fait de Céline l’une des rares perles musicales que nous avons eues. Il a cru en son talent probablement plus qu’en le sien, il a été guidé par une ambition légendaire, un charisme indéniable et une énergie hors pair. C’est un grand, un géant même, qui nous a quitté et à voir les témoignages de sympathie qui fusent, on peut comprendre que le deuil collectif seront long et pénible.

D’autres nous ont quitté et nous quitterons encore, trop tôt, trop subitement, de façon attendue ou troublante. Mais ça nous rappelle constamment à quel point on devrait vivre notre vie avec notre cœur, écouter cette voix intérieure qui nous dicte ce qui nous convient et agir pour notre bonheur sans reporter à plus tard sans cesse, agissant comme si nous étions invincibles et que nous avions toute la vie devant nous. Car cette vie peut s’arrêter à tout moment et n’est jamais acquise.

Que ce soit à cause de la maladie ou d’un accident, le moment de notre départ ne nous appartient pas, ou si peu. Il y aura bien l’aide médicale à mourir mais ceci relève complètement d’un autre registre, celui de l’humanité et de la dignité de pouvoir abréger ses souffrances en toute conscience lorsque la situation est sans issu.

Combien de fois s’est-on dit : je ferai ceci ou cela, un jour, quand j’aurai le temps. Je voyagerai, je prendrai des cours, je lirai cet ouvrage, je visiterai telle personne… Ce futur incertain pourrait ne jamais arriver si l’on passe notre vie à procrastiner, à se contenter de notre présent redondant, croyant que ce n’est pas le bon moment.

Y a-t-il vraiment un meilleur moment que maintenant pour vivre notre bonheur, pour être heureux, pour réaliser ses rêves, pour mordre dans la vie et se sentir bien? Je ne crois pas et honnêtement je suis une des premières à repousser tant de choses dans ma vie à un « plus tard » qui n’arrivera peut-être jamais.

La vie avance et le temps passe à une vitesse fulgurante. Et si maintenant était le début d’une belle aventure?

 

Photo : Unsplash | Danka & Peter

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