Prendre sa santé en main

Ariel Lustre

Ce matin, en attendant l’ouverture du bureau (contrainte de consultant, c’est bien dure la vie 😉 ), je consultais mon fil d’actualités Facebook et je suis tombée sur cette image qui illustre exactement ce que, à mes yeux, la médecine devrait être pour nous :

Car, voyez-vous, je trouve qu’on a trop facilement le réflexe d’opter pour la pilule plutôt que de se questionner sur la raison même de notre malaise, qu’il soit physique ou mental. Et quand je dis « on », je m’inclus plus ou moins car depuis plusieurs années déjà, j’ai décidé qu’un médicament serait mon dernier recours en cas de souci de santé.

Ayant des problèmes de dos assez fréquents, j’ai longtemps eu le réflexe de prendre des anti-inflammatoires ou antidouleurs pour calmer les épisodes de souffrance lombaire. Mais, un jour, j’ai eu la chance et le bonheur de rencontrer mon ostéopathe qui, de tout son talent et sa volonté, a réglé mon inconfort. J’y ai alors découvert un monde de possibilités et depuis ce jour, dès que quelque chose me gêne au niveau physique, j’applique les conseils qu’elle m’a gentiment prodigué et, au besoin, je la consulte pour un traitement réparateur (presque garanti je dirais, depuis le temps que je la consulte).

Aucun médecin ne m’a jamais parlé du pouvoir de la respiration sur les spasmes musculaires ni d’oméga 3 ou de glucosamine. En fait, la seule discussion que j’ai eu concernant des produits naturels avec un membre de la communauté médicale fut concernant les probiotiques qui, dans mon cas, ont changé ma vie. Et le médecin a presque ri de moi lorsque je lui en ai parlé donc mes échanges sur le sujet ont cessé à ce moment.

Tout cela pour dire que je crois bien honnêtement qu’on doit reprendre le pouvoir sur notre corps et apprendre à l’écouter, à l’analyser, à ressentir afin de pouvoir voir venir les problèmes et être en mesure de se rétablir par des soins diversifiés. Je ne dis pas qu’aucune pilule doit être prise mais disons qu’au lieu d’ouvrir sa pharmacie au premier petit bobo, peut-être pourrait-on envisager une approche plus globale. Le yoga, la méditation, la respiration, les étirements, l’activité physique sont des facteurs de succès dans une prise en charge de sa santé. Mais aussi, analyser son comportement, sa routine et ses habitudes de vie peuvent nous aider à comprendre certains problèmes récurrents. Pensez au temps passé devant la télévision, l’ordinateur ou la tablette où notre posture est souvent inadéquate. Pour ma part, j’ai réalisé à quel point je m’appuyais trop sur mes lombaires lorsque j’étais assise dans mon sofa. Et où mes maux sont-ils concentrés ? À cet endroit… Rien n’arrive pour rien…

Finalement, je crois qu’il faut apprendre à connaître son corps du mieux qu’on le peut et adopter de saines habitudes de vie qui nous conviennent à NOUS. Pas le programme imposé par quiconque ou la dernière routine à la mode. Ajuster son quotidien pour y insérer de petits moments de calme et de repos permet déjà de prendre contact avec soi pour déceler les petits points de tension et pouvoir agir avant que cela ne s’aggrave. Bref, cessons de mettre uniquement entre les mains de la médecine notre état et participons à ce processus perpétuel d’équilibre. Je peux vous gager que tout le monde en bénéficiera !

 

Photo : Unsplash | Ariel Lustre

Related Posts

Brigitte Tohm Le bonheur pour soi 15 février 2017
Lotte Meijer L’importance de l’authenticité 14 octobre 2016