Et si on trouvait encore de l’espoir…

John-Mark Kuznietsov

Je ne sais pas si vous avez eu la chance de visionner le clip de Jeremy Demay et Alex Nevsky pour Génération Centraide mais si ce n’est pas le cas, je vous invite dès maintenant à ouvrir votre cœur et vos oreilles et à prendre quelques minutes pour absorber le tout. Ça débute avec la phrase-choc suivante : Au Québec, 1.3 million de personnes vivent dans la précarité et souffrent d’exclusion sociale.

Juste ça, moi, ça me tord le cœur, ça me brouille les tripes, ça me peine beaucoup. 1.3 million, c’est beaucoup, c’est trop, c’est inacceptable. Car, on l’oublie parfois avec nos vies mouvementées et notre petit confort sécurisant, mais le malheur peut s’abattre sur tout le monde et surtout, surtout, chaque humain se vaut, chaque humain a le droit à la dignité. Il n’y a personne ne mieux que l’autre, personne ne qui mérite plus que les autres.

Mais ce concept, il est extrêmement difficile à faire intégrer à des gens qui vivent dans le luxe et qui écrasent les autres pour se complaire dans leur petit bonheur de riche. Et même pour ceux qui ont une bonne attitude, ça prend parfois de grand-chose pour prendre conscience de la fragilité de la vie. C’est étrange mais en regardant cette vidéo, j’ai pensé à Alexandre Taiilefer qui avait tout pour être heureux mais pour qui la vie a changé de tournure brutalement quand son fils a fait le choix de s’enlever la vie, criant sa souffrance par ce geste irréversible. M. Taillefer avait le succès que tout le monde enviait mais ça n’a pas empêcher le malheur de s’abattre sur lui.

Alors, imaginez une personne qui part dans la vie avec une difficulté sociale, une maladie, un handicap ou une simple gêne maladive… Comment cette personne peut-elle percer la bulle sociale si on la juge constamment, si personne ne l’accompagne, s’il n’y a pas, autour d’elle, des piliers, des mains qui se tendent, des bras qui s’ouvrent?

On a tous une responsabilité dans ce qui survient aux autres dans notre société, c’est l’affaire de tous, le bonheur et le malheur. Ce n’est pas qu’individuel, c’est collectif. Et ça n’a rien avoir avec le montant dans le compte de banque, la quantité d’amis Facebook, le volume de vêtements ou de biens que l’on possède.  C’est ce qui se passe dans le cœur, dans l’âme.

Et si on trouvait encore de l’espoir…
Et si la paix s’emparait de nos chairs…
S’il suffisait juste de croire qu’on est extraordinaire…
Nous serions conducteurs de lumière.

Des paroles comme celles-ci, diffusées par deux porte-paroles touchants, sincères et authentiques, ça ne peut qu’aider à faire avancer les choses et j’ai toujours beaucoup de respect pour ce genre d’initiatives. Il faut savoir que, pour chaque partage de la vidéo, RBC versera 2 $ à Génération Centraide pour réduire les inégalités dans le Grand Montréal.

Comme le dit si bien un homme dans son récit :

« L’essentiel ce n’est pas de tomber, c’est de se relever. »

Alors, si ensemble on faisait un petit geste en partageant cette vidéo, et si on tentait collectivement de se rassembler pour mettre en commun nos forces, nos intentions et nos valeurs, je suis convaincue qu’on arriverait à de bien grandes choses qui pourraient, au bout du compte, faire une immense différence pour tous les gens qui ont besoin, ne serait-ce que d’un regard, d’un élan, d’un contact humain… Ça vous dit, de changer le monde, un partage et un sourire à la fois?

 

Photo : Unsplash | John-Mark Kuznietsov

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