En défilant les publications Facebook sur mon fil d’actualités ce matin, mon œil a été accroché par une image, partagée par ma voisine Louise qui contenait une citation de Pablo Picasso : Chaque enfant est un artiste. Le problème, c’est de rester un artiste lorsqu’on grandit. Et je me suis regardée, assise à mon ordinateur, à faire des analyses, répondre à des courriels… à faire ma job quoi!
Et j’ai réalisé qu’il y a très peu de créatif dans mon travail et que ça me manque. La rédaction est une forme de création pour moi et c’est ce qui me fait du bien. Ce blogue est né justement d’un désir d’expression. Parfois, j’ai envie de partager des découvertes musicales ou littéraires et d’autres fois ce sont des partages plus émotifs, des réactions à des situations de vie ou des nouvelles d’actualités.
Écrire est un exutoire très puissant et assure un équilibre dans ma vie. Pour certains, c’est le sport qui libère l’esprit, pour d’autres ce sont les activités culturelles. J’ai réalisé dernièrement que je suis très versatile dans ma façon de me changer les idées et que selon mon humeur, le contexte et une multitude de facteurs, j’opte pour différents moyens pour garder mon esprit sain.
Actuellement, je suis sur un mandat passionnant mais exigeant et si je n’avais pas l’écriture et le yoga, je serais probablement au bord de la folie (j’exagère à peine, mes collègues peuvent en témoigner). Mais j’ai aussi pris conscience que je suis comme ça, que ça fait partie de moi, ce désir de me dépasser professionnellement, d’aller au-delà des attentes, de livrer la marchandise et d’être fière du travail accompli tout en aidant mes compatriotes à briller et à donner le meilleur d’eux-mêmes. C’est très satisfaisant de savoir que les gens sont inspirés et sont engagés et c’est une roue qui tourne et qui influence l’entourage.
Ce n’est pas nécessairement donné à tous d’avoir ce que j’appelle de la « drive » et de pouvoir stimuler les troupes et ça fait partie des caractéristiques que j’ai appris à apprécier de ma personne. Le syndrome de l’imposteur ou le manque de confiance a parfois diminué mon implication et aujourd’hui, avec l’expérience, je suis pleinement en mesure de profiter de ces acquis et d’en faire bon usage.
Pendant un temps, j’étais un peu usée et je remettais en question mon désir de poursuivre dans le milieu numérique. Aujourd’hui, en tant que consultante, j’ai entièrement retrouvée ma flamme et ma passion pour ce domaine qui évolue à une vitesse folle et surtout qui fait partie de la vie de la majorité des gens. Produire des sites ou des outils en ligne qui aideront des gens à trouver des solutions ou qui les divertiront et leur donneront envie d’en découvrir plus sur un sujet, développer des outils de travail performant pour des équipes, améliorer la performance des commandes en ligne… Tous ces exemples me permettent d’être heureuse dans ce que je fais.
Et être heureux, c’est le plus beau salaire du monde…
Photo : Unsplash | Carli Jean