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Aimer par les sens

nattarin kraiwachirasit

Avez-vous déjà porté attention aux sons qui vous donnent automatiquement le sourire, aux odeurs qui vous séduisent? On a tous des déclencheurs distincts, des éléments qui nous rebutent ou nous enchantent plus particulièrement et cela évolue avec le temps. Mais certains parfums restent à jamais ancrés et chaque fois que vous croisez une personne qui le porte, une fleur qui vous le rappelle ou une quelconque substance qui ravive le souvenir, vous êtes transportés dans vos souvenances…

Ayant grandi à la campagne, le chant des oiseaux me ramène toujours à mon enfance, à cette période d’insouciance et de légèreté, où mes seules préoccupations étaient de construire une cabane dans le bois, de récolter des carottes dans le jardin ou de jouer dehors avec mes sœurs. Ce son évoque systématiquement en moi un sentiment de plaisir et, même en plein hiver, j’ai toujours en tête des images d’été, de verdure, de jardin… C’est très heureux comme évocation et ça me rend toujours heureuse.

Des odeurs simples comme le pain grillé me rendent aussi souriante. Je suis une matinale et j’adore déjeuner. Après une bonne nuit de sommeil, mon corps a besoin de carburant et ce premier repas m’apporte l’énergie nécessaire pour démarrer ma journée. J’ai travaillé au-dessus d’une boulangerie il y a de cela quelques années et j’aimais cette effluve de nourriture fraichement sortir du four. Ceux qui me connaissent savent que j’affectionne particulièrement la cannelle et donc, un pain raisin et cannelle qui grille me plaît grandement.

Je me souviens aussi d’un petit flacon d’essence de jasmin qu’on m’avait donné très jeune et j’ai toujours eu cette impression de propreté en humant cette fragrance. Cette petite fleur blanche et délicate à la senteur raffinée m’amène dans un état de calme, immanquablement. Plusieurs arômes floraux me font cet effet dans leur état naturel. Le lilas au printemps signe invariablement l’arrivée de la chaleur et étant plus une adepte d’été que d’hiver, je me réjouis de ce parfum évocateur. Il en est de même pour les pivoines, la lavande ou le basilic. Chacun de ces parfums me rend joyeuse.

Les couleurs ont aussi un effet sur notre humeur et notre perception des choses, des gens, des événements. En marketing, le choix des couleurs est primordial et les stratèges vont judicieusement sélectionner une palette pour représenter une entreprise selon l’effet désiré. Tout comme la teinte des aliments joue un rôle crucial dans la préparation de plat en restauration. Si on nous servait des plats beiges et bruns, je pense qu’on serait beaucoup moins séduits. On mange d’abord par nos yeux… Les petites touches de verdure pour décorer les assiettes n’ont pas été mises là pour rien 😉

Il y a aussi les timbres de voix qui peuvent évoquer différentes choses pour nous. J’aime particulièrement les voix graves pour les hommes et les rires plus chantants pour les femmes alors qu’il en est autrement pour plusieurs personnes que je connais. C’est la beauté de la vie, tous les goûts sont dans la nature…

En cette journée de Saint-Valentin, j’avais envie de prendre le temps de rappeler que chacun a son propre spectre de préférences et que c’est ce qui fait que des gens s’assemblent alors que d’autres s’éloignent naturellement. Du caractère à l’odeur en passant par la voix, les goûts ou les valeurs, chacun se définit et attire vers lui un style de personne. Il est d’ailleurs préférable de s’attarder à ce que l’on ressent au contact d’une personne que sur une photo qui ne projette pas tous les aspects. C’est pourquoi j’ai tant de difficulté avec les sites de rencontre : on ne ressent rien, on ne devine pas l’énergie de la personne, ce qu’elle dégage, sa façon de parler, de se tenir, de sourire…

C’est au contact des autres qu’on apprend à se connaître soi-même, à savoir ce qu’on aime ou pas, ce qui nous allume ou nous freine. Si vous êtes célibataire aujourd’hui, portez attention aux subtils signes autour de vous. Car on ne sait jamais qui la vie peut mettre sur notre route…

 

Photo : Unsplash | Nattarin Kraiwachirasit

Petite perle à découvrir

Oregon cuisine & bar-à-vin

Amis de la rive-nord, sachez que ce billet s’adresse directement à vous ce matin. Et amis d’ailleurs, vous pouvez maintenant vous déplacer dans mon coin pour une expérience gastronomique intéressante et digne des hauts lieux montréalais. Je vous mets en contexte…

Vendredi, après une journée de travail à la maison où ma seule sortie fut ma course pendant l’heure du dîner, j’avais un peu de fourmis dans les jambes et une envie irrésistible de voir du monde. À force de faire du télétravail, on finit par avoir besoin de sortir de sa bulle un peu… Mais comme j’habite sur la rive-nord, envisager de me plonger dans le trafic pour un apéro en ville me rebutait un peu… Et puis j’ai eu un flash…

Je me suis souvenue d’un article lu récemment sur un nouveau restaurant ouvert à Laval et dont la critique m’avait laissée pantoise. Loin de moi l’idée de véhiculer des préjugés mais je peux affirmer sans gêne que mes expériences culinaires lavalloises ne m’ont jamais grandement impressionnée. Mais le court article de La Presse m’était apparu persuasif.

Alors, seule et convaincue, je me suis lancée dans l’aventure, agréablement surprise de mon propre enthousiasme malgré le froid hivernal. Le lieu de ma quête : Oregon – bar à vin. Je tiens à préciser que je ne cherchais pas un endroit de dating mais plutôt un lieu où il m’était possible de m’installer au bar, prendre un verre de vin (bio), déguster un ou deux petits plats, pouvoir lire mon livre et savourer le moment.

Et, comme mon titre le laissait présager, je n’ai pas été déçue. Tout d’abord, la première impression. Je dois le dire, il faut être déterminée pour passer par-dessus le fait que le restaurant est situé sur le boulevard Curé-Labelle, dans un secteur plutôt occupé par des concessionnaires automobiles et garages… Mais je peux vous garantir qu’une fois à l’intérieur on oublie complètement le secteur.

L’ambiance et la décoration mettent la table pour vous séduire : un style épuré, raffiné, agrémenté de grandes plantes, du mobilier simple mais confortable, minutieusement choisi… Un heureux mélange séduisant qui traversera le temps sans problème. On sent l’expérience des 5 copropriétaires autant dans le choix des matériaux que dans les vins composant la carte et les petits plats saisonniers confectionnés avec soin.

La carte des vins fût pour moi un réel incitatif à venir découvrir cet endroit puisqu’elle contient en grande majorité des vins biologiques, quelques vins natures et que sa variété est particulièrement intéressante. Le menu, court mais bien balancé, propose de petites entrées, des plats un peu plus copieux mais rien de trop riche. J’ai savouré avec grand plaisir le plat d’hamachi ainsi que les cavatellis, réconfortants à souhait.

Arrivée peu après l’ouverture, on peut dire qu’il n’y avait pas foule et c’est tant mieux. Cela m’a permis de discuter avec les hôtes et découvrir leur passion et leur désir de faire leur place. J’adore avoir l’opportunité de piquer une jasette avec ceux qui se cachent derrière l’expérience, ça permet de voir au-delà du menu et des plats.

Puis, petit à petit, l’ambiance s’est réchauffée, les gens ont afflué et on sentait s’activer une certaine frénésie. Avec juste assez de musique en fond sonore, les discussions s’animent, les rires fusent et on sentait clairement que le plaisir était au rendez-vous. Je n’ai d’ailleurs aucun problème à imaginer un groupe d’amis y fêter un anniversaire, un couple de jeunes parents se retrouver pour un petit tête-à-tête ou, comme moi, une personne seule qui a envie d’un peu d’atmosphère.

Bref, vous comprendrez que c’est pour moi un coup de cœur. Est-ce que c’est parfait? Pas du tout! Mais comme ils ont ouvert seulement à l’automne, je leur donne toute le temps de gagner en maturité. Chose certaine, les bases sont là, solides et bien ancrées et je suis convaincue qu’ils ont l’ouverture d’esprit et assez de sagesse pour s’améliorer avec le temps, tel un bon vin qui se parfait avec l’âge. Et, entre vous et moi, la perfection, c’est tellement agaçant…

 

Photo : Instagram – Oregon bar à vin

L’importance des gens

Brigitte Tohm

Je lisais la chronique de ma préférée ce matin, Josée Blanchette, dans le Devoir. Avec son humour qui lui est propre et cette façon bien à elle de passer des messages au travers des métaphores et des images ludiques, elle nous ramène tout de même à l’essentiel : l’amour. Cet amour qu’on tait trop souvent, qu’on n’ose pas dire, par trop grande pudeur. Parce que dire qu’on aime, c’est ouvrir une petite porte de notre cœur, de notre vulnérabilité.

Elle nous rappelle avec candeur qu’on a la fâcheuse habitude d’attendre la catastrophe pour se prendre dans nos bras, se dire qu’on s’aime fort. Un ami frôle la mort et tout à coup, l’amour déferle comme jamais. Pourquoi la veille, alors que rien ne laissait présager du pire, personne ne sonnait à la porte?

C’est un peu triste de constater à quel point on prend pour acquis nos amis, nos proches, sans prendre la mesure de la fragilité du temps, de la vie. En un battement de cil, tout peut basculer. Et non, ça n’arrive pas qu’aux autres… Dites cela aux familles endeuillées de l’attentat de Québec, aux victimes de tous les actes violents qui font les petites et grandes manchettes, des attaques cardiaques virulentes, des virus au nom imprononçable dont certains ne se remettront jamais. Ça arrive plus souvent et plus proche que l’on pense… Et ensuite on se dit : j’aurais dû lui dire plus souvent que je l’aimais…

On n’apprend jamais en plus… Après une tragédie, on se tient serrés, on se console en groupe, on s’avoue être trop occupés par nos vies respectives pour se voir aussi souvent qu’on le voudrait, on se promet de se donner des nouvelles plus souvent. Puis après quelques semaines, la routine reprend le dessus et on oublie, on revient dans notre moule et on continue, tête baissée, jusqu’au prochain coup dur.

Pourtant, prendre le temps de serrer nos proches dans nos bras, dire je t’aime, sincèrement, ça ne coûte rien, ça ne demande pas d’effort suprême, ça ne fait pas de mal à personne… au contraire. Ça balaie les petits tracas, ça embellit une journée plus difficile, ça relativise.

Je n’ai pas d’explication sur ce phénomène étrange qui nous ramène toujours dans le quotidien et fait oublier les bonnes intentions mais c’est un peu comme les résolutions du début de l’année je présume. C’est rempli de bonne volonté, c’est sincère, mais changer, ça demande de se donner un certain coup de pied au derrière et on n’a pas toujours l’envie assez forte pour le faire.

Mais rappelons-nous toujours que chaque petit pas compte et que c’est à force de persévérance et de prise de conscience qu’on arrive à faire bouger les choses. Remplacer le fameux texto par un appel une fois de temps en temps, pour entendre la voix et se rappeler à quel point elle nous fait du bien, écrire une lettre sur du vrai papier au lieu d’un courriel, se fixer un objectif réaliste comme aller bruncher avec un proche au moins une fois par mois… Rien qui bouleverse le quotidien mais de petits moments qui adoucissent les âmes et qui font du bien.

À force de se faire du bien justement, on y prend goût et on en veut plus. Il faut seulement démarrer la roue, partir le cycle et se donner un élan. Ensuite, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie jamais et ça revient tout seul…

Parce qu’au-delà de nos maisons, nos carrières, notre vie bien rangée et un peu prévisible, ce qui demeure le plus important, ce sont les gens. On entend souvent parler de personnes qui, dans leurs derniers jours, avouent regretter ne pas avoir assez pris de temps pour aimer, pour savourer les moments riches en échanges fraternels. Et si pour une fois, on retenait un peu la leçon?

 

Photo : Unsplash | Brigitte Tohm

Les chemins de la vie

Ashley Knedler

Hemingway disait : nous devons nous y habituer, aux plus importantes croisées des chemins, il n’y a pas de signalisations… Et j’aurais tendance à ajouter : heureusement ! J’en ai déjà parlé ici et je le réitère ce matin : trop de plan, c’est comme pas de plan pantoute. À trop vouloir tout planifier et prévoir le moindre aléa, on se prive de beaucoup d’opportunités.

Je ne parle pas ici de vivre au gré du vent, tel la cigale qui chanta tout l’été (mais si ça vous plait tant mieux pour vous), mais plutôt de garder ses antennes ouvertes et de demeurer actif dans notre vie. Le rythme affolant qui nous entoure peut parfois nous donner envie de rester passif, de se cacher dans un coin en regardant la parade.

Mais s’il y a une chose que j’ai comprise avec le temps, c’est qu’on a chacun notre propre rythme et qu’une fois qu’on l’a trouvé, on se laisse moins happer par le tourbillon ambiant. On s’enracine et on avance, comme bon nous semble. Et quand on arrive à une intersection, quand un choix se présente devant nous, on est plus apte à prendre une décision puisqu’on se sent moins sous pression. Connaître son rythme, c’est se connaître soi-même.

Malheureusement, je crois que le temps est un élément important dans cet apprentissage et je ne suis pas certaine qu’il soit possible de très bien se connaître dans la vingtaine. Ça prend quelques coups durs, quelques expériences intenses pour se forger, et aussi quelques peines pour s’endurcir. Peines d’amour, peine d’amitié, deuil d’un rêve qui n’était, au fond, peut-être pas le nôtre. C’est dans la découverte de ce que l’on ne veut pas dans notre vie qu’on apprend qui on est vraiment.

Et plus ça va, plus on arrive à faire des choix éclairés, plus on les sent dans nos tripes et plus on est convaincu. Assumer qui ont est, ce qu’on aime, ce qu’on déteste, accepter nos failles et garder la tête haute sont pour moi des principes clés pour éviter les regrets.

Tout au cours de notre vie, on fera des rencontres, on se fera présenter des opportunités d’affaires, des emplois, des maisons, des occasions, bref, plein de choses qu’on peut, ou pas, intégrer dans notre vie. Ce serait si facile si un panneau lumineux nous indiquait si c’est pour nous mais ce serait aussi significatif de rester toujours identique. Et selon moi, ce n’est pas réaliste ni souhaitable.

Je sais pertinemment que certains choix que j’ai faits il y a dix ans avaient un sens à l’époque mais qu’aujourd’hui, la même chose ne serait pas cohérente avec ma vie, avec celle que je suis devenue. Au même titre qu’un style de personne ne m’attirait pas avant et aujourd’hui me plait plus. Et c’est ça la vie ! On évolue, on se transforme au gré des événements qui nous façonnent et je trouve ce phénomène merveilleux.

Parce que ça nous amène une petite dose de magie et de surprise que nous ne pouvons pas prévoir, parce que ça ouvre la porte à un monde de possibilités et qu’on sait, à partir du moment où on a compris cela, qu’on est capable de tout. N’y a-t-il pas plus grande motivation que de savoir que tout est possible ?

Sortons des carcans rigides, des moules trop limitatifs et des voies tracées d’avance pour explorer les petits chemins hors-piste. Rappelez-vous le plaisir qu’on avait, enfant, à sauter dans les trous d’eau et les flaques de boue au lieu de marcher sagement dans la rue dégagée. Pourquoi a-t-on perdu ce désir de s’éclater en vieillissant ?

Retrouvons notre cœur d’enfant, celui qui ne pense pas à sa réputation, aux peut-être que si ou ça, et fonçons, tête baissée, à la conquête de notre vie, de notre bonheur. Le plaisir se trouve parfois là où on l’attend le moins alors explorons, en dehors de notre zone de confort. Le pire qui peut arriver, c’est de découvrir quelque chose qu’on n’aime pas mais le mieux peut être de trouver une nouvelle source de bonheur. Ça vaut le coup, non ?

 

Photo : Unsplash | Ashley Knedler

Merci, les enseignants!

Roman Mager

C’est la Semaine des enseignantes et des enseignants qui se déroule en ce moment, comme à chaque année depuis 1994, la première semaine de février. On en parle peu en dehors des écoles et des comités de parents mais c’est une occasion de souligner leur engagement en éducation et leur contribution à la société québécoise. Cette année, le thème choisi est : Grâce à vous, je grandis, je réussis!

Je trouve cette thématique très porteuse car on a tendance à prendre pour acquis ces piliers de l’évolution des générations futures mais ce sont eux qui sont au cœur de ce que deviendra les futurs adultes. Chaque jour, par leur savoir-faire, les enseignantes et enseignants permettent aux jeunes d’apprendre, de grandir et de réussir. Et honnêtement, ça prend un dévouement sans nom et une réelle vocation pour le faire.

Ils doivent être passionnés pour arriver à transmettre la connaissance, écouter les besoins, aider à combattre les préjugés, accompagner tous les niveaux vers la réussite et garder le sourire, sans craquer. On parle d’un travail inestimable qui, dans le contexte des coupures et des bouleversements dans le domaine de l’éducation, exige une force de caractère et une persuasion sans faille.

Je me souviens de mon propre parcours scolaire, des perles que j’ai eu l’opportunité d’avoir sur ma route, des moments de grande générosité dont j’ai pu être témoin. Mon père a œuvré toute sa vie avec ferveur dans ce domaine parfois malmené. Et je me rappelle des débuts d‘année qui pouvaient être perturbants tant les besoins dépassaient les budgets.

Mais je me remémore aussi la complicité du corps professoral et de l’harmonie qui régnait dans l’école, dans mes yeux d’enfant. Je me sentais en sécurité et guidée dans ces lieux et je n’ai jamais eu l’impression qu’on prenait à la légère l’encadrement et l’accompagnement des jeunes en devenir.

Aujourd’hui, le contexte est plus difficile, les coupures ont fait mal et je sens une fatigue grandissante chez ces gens au cœur immense. Malgré leur dévouement, il se projette une amertume envers le gouvernement qui donne des miettes pour régler des problématiques graves. Et pourtant, rappelons-nous qu’on parle ici d’investir dans les générations futures. Quelle image leur donnons-nous du fameux vivre ensemble?

Je ne veux en rien faire une chronique politique mais je souhaite qu’on réfléchisse collectivement à ce qu’on veut offrir à nos jeunes, comme milieu de vie, comme ambiance, comme représentation de la vie en société. Parmi ces jeunes, il y a de futurs citoyens engagés, de futurs ministres, de futurs dirigeants d’entreprise. Si on veut qu’ils portent en eux les valeurs d’entraide, d’engagement social et de partage, il faudrait peut-être montrer l’exemple.

Offrir à nos jeunes des endroits propres et sécuritaires (sans moisissures, merci), des professeurs ayant la capacité de se concentrer à 100% sur leur tâche au lieu de palier à tous les manques, des programmes adaptés et enrichissants, des activités éducatrices diversifiées, des règles de vie prônant la santé et l’équilibre de vie, tout cela c’est s’enrichir collectivement.

Bien sûr, à l’adolescence, ils vont vouloir confronter, pester contre les règlements et tester nos limites mais devenus adultes, nous récolterons le fruit de nos efforts. Alors je vous pose la question : quel genre de récolte voulons-nous avoir? Celle d’années de vaches maigres et d’austérité ou celle, florissante, d’investissements bien adaptés et gérés de manière créative et humaine?

 

Photo : Unsplash | Roman Mager