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Ensemble

Ben White

On rencontre toute sorte de gens dans notre vie, que ce soit au niveau personnel ou professionnel. Certaines personnes passent rapidement en nous laissant une marque indélébile alors que d’autres gravitent autour de nous sans grand impact. Très peu de ces personnes deviennent de véritables amis et plus on vieillit, moins notre réseau comporte de relations superficielles. Comme si on gardait notre énergie pour les meilleurs.

Quand on est jeune, on a souvent beaucoup d’amis et on leur accorde beaucoup de temps. Mais plus on gagne en âge, plus on épure. Seuls les vrais amis demeurent et malgré la distance ou les diverses occupations, les personnes importantes gardent toujours une place dans notre cœur. Et c’est très précieux de savoir que ces gens seront toujours là pour nous, tout comme nous le serons pour eux.

Dans la douleur comme dans la joie, l’amitié est une précieuse ressource, un refuge pour l’âme. C’est rassurant d’avoir des gens sur qui on peut compter et c’est sans aucun doute la chose qui manque le plus quand on est déraciné. Je me souviens d’avoir rencontré une femme qui avait quitté un pays où elle craignait pour sa vie et qui hésitait à y retourner simplement pour revoir son amie qui était demeurée là-bas.

On peut vivre sans grand luxe ou sans amoureux mais l’amitié est quelque chose qui est presque un besoin vital dans la vie. Et comme dans bien des domaines, ce n’est pas la quantité qui compte mais bien la qualité. Une seule personne avec qui partager suffit à changer le cours d’une vie. Un bon ami, c’est difficile à trouver mais c’est aussi difficile à perdre.

Un ami, c’est souvent la seule personne qui peut nous dire nos quatre vérités, nous faire voir nos défauts et nos qualités, nous parler de sujets délicats, sans que ça nous choque ou nous froisse. C’est précieux et intangible, et ça ne fait que s’améliorer avec le temps.

J’avais envie de le souligner ce matin car on en parle peu, comme si c’était acquis. Il y a bien une journée de l’amitié au mois de juillet mais au-delà de cette célébration, il est rare que l’on souligne l’importance de l’amitié. L’amour occupe une grande place dans les sujets populaires mais l’amitié se fait plus discrète.

Pensez aux gens autour de vous, ces amis qui vous soutiennent, avec qui vous avez vécu tellement de beaux moments et prenez le temps de leur dire merci, de leur souligner votre appréciation et votre confiance. Nul besoin de grands épanchements, un simple petit mot pour renforcer la puissance de cette relation.

On dit souvent qu’on ne choisit pas notre famille mais qu’on choisit nos amis. Pour certains, les amis deviennent la famille qu’ils n’ont pas ou n’ont plus. Comme une adoption, une sélection mutuelle.

Quand vous verrez vos amis, que vos regards se croiseront, pensez à la valeur de cette relation et savourer-la. La vie est courte et il faut savoir apprécier chaque parcelle de bonheur qu’elle nous apporte. C’est dans l’amitié que le mot ensemble prend tout son sens. Et malgré le rythme souvent infernal de nos vies, il faut savoir s’arrêter pour prendre le temps de mesurer la valeur de ces gens, ces trésors inestimables.

 

Photo : Unsplash | Ben White

On récolte ce que l’on sème

corina ardeleanu

Ça m’a pris de nombreuses années avant de comprendre ce concept, de l’assimiler et de l’accepter. Saisir les bases de cette vision de la vie qui implique qu’on est responsable de son propre bonheur mais aussi de son malheur. Pendant longtemps, je me positionnais plus en victime, comme si un complot intersidéral s’acharnait sur moi. Je sais, ce n’est pas glorieux mais je suis convaincue que plusieurs personnes ont vécu ou vivent encore ce genre d’impression. Je vous le dis tout de suite : ce n’est pas le cas. Et si vous êtes sincèrement persuadé du contraire, vous pouvez cesser votre lecture ici.

En effet, pendant plusieurs années, j’ai eu l’impression qu’il ne m’arrivait rien de bon, que je n’étais pas appréciée, qu’on ne me considérait pas à ma juste valeur… Je maugréais et je jugeais les autres, comme je sentais qu’on me jugeait moi. Mais au fond de moi, je sentais de la colère et de la tristesse face à cela. Comme si une petite lueur tentait de me faire comprendre que c’est d’au fond de moi que le changement devait provenir.

Puis, avec les années, et l’aide de ma psy, j’ai tranquillement émergée de cette posture de victime, j’ai tenté d’aller vers les autres, sans jugement. J’ai accepté les compliments quand ils venaient, sans douter de leur fondement, j’ai ouvert mon cœur au risque de le blesser. Oui, parfois, j’ai fait des erreurs et j’ai souffert de ma naïveté ou ma trop grande générosité mais dans l’ensemble, tout cela m’a nourri beaucoup plus que ça a pu me nuire.

Car, voyez-vous, je suis taureau dans l’astrologie et, quoi que je ne crois pas grand-chose aux horoscopes, je décèle tout de même des traits de caractères communs aux signes du zodiaque. Et les taureaux, ce sont des gens assez entêtés et qui ont des pensées un peu radicales, lire ici « c’est noir ou c’est blanc ». Pendant longtemps j’ai jonglé dans les extrêmes, de l’amour fou à la haine, d’une conviction à son contraire.

J’ai aimé follement et aveuglément au point de m’oublier, tout comme j’ai repoussé de bonnes personnes sur une simple impression erronée. J’étais comme ça et je ne m’en cache pas. À quoi, bon, c’est la réalité. Le plus important c’est de le savoir et d’agir selon moi…

Alors, à travers toutes ses expériences, j’ai compris que mes agissements et mes pensées pouvaient influencer le cours de ma vie et teinter mes rencontres, mes relations et mes choix. En discutant avec quelqu’un récemment qui me disait que j’étais chanceuse d’avoir un mandat qui me permettait le télétravail, j’ai tout à coup saisi le changement qui s’est opéré en moi. Car j’ai rétorqué à cette personne spontanément que ce n’est pas la chance qui m’a amené là, ce sont mes efforts des dernières années et ma persévérance.

Ça m’a pris beaucoup de séances de thérapie avant que je saisisse cette notion qui veut que la chance n’a rien avoir avec ce qui m’arrive : je récolte le fruit de ce que j’ai semé. Pendant des années, ma carrière était au centre de ma vie, j’ai bâti ma réputation, bûché dur et enduré toute sorte de contraintes. Mais aujourd’hui, on reconnait ma valeur et on m’offre des conditions pour que je m’épanouisse et offre le meilleur de moi-même.

La chance, c’est de gagner au loto ou de trouver 20$ par terre en tournant le coin de la rue… Le reste, c’est nous qui décidons ce qu’on attire dans notre vie, par nos gestes et nos pensées. Si votre esprit est constamment concentré sur le négatif, sur ce qui pourrait arriver de mal, sur ce qui est survenu de mauvais, c’est comme si vous disiez au monde que vous aimez cela, que vous désirez que ce soit encore cela qui vous arrive ou que vous souhaitez que ça survienne, encore et encore. Si, au contraire, vous visualisez le succès, l’amour ou que vous vous remémorez vos bons coups et les moments heureux, vous lancez comme message que c’est cela que vous appréciez le plus, que vous voulez plus de cela dans votre vie.

Vous trouvez cela ésotérique et farfelu? C’est ce que je pensais avant, avec mon petit nuage noir au-dessus de ma tête à ruminer mes malheurs. Mais étrangement, avec de l’aide et de la conviction, j’ai changé de cap et ma vie en a fait de même. Alors dites-moi, qu’avez-vous à perdre d’essayer? Qu’avez-vous envie de semer dans votre jardin intérieur?

 

Photo : Unsplash | Corina Ardeleanu

Chasser l’ennui

Mon fol amour - Dominique Demers

J’ai tendance à croire dans la vie qu’il y a toujours du bon dans tout, même dans les épreuves, même dans les mauvaises surprises de la vie. Les désagréments de mon mal de dos sont nombreux mais j’ai tout de même réussi à y trouver une façon de ne pas m’ennuyer et d’avoir du plaisir malgré ma mobilité réduite. J’ai littéralement dévoré un roman que j’avais acheté il y a quelques temps et c’est avec énormément de bonheur que j’ai pu me plonger dans les péripéties de Dominique Demers dans son tout dernier ouvrage pour adultes : Mon fol amour.

Étant moi-même une passionnée de la nature et des paysages pittoresques du nord, je suis tombée en amour avec ce personnage loufoque qu’est Dominique, une écrivaine à la recherche de son lieu d’écriture pour les prochaines années. C’est au bout d’un chemin bien caché qu’elle craque pour un chalet pour le moins douteux mais qui dégage un charme qui opère sur la femme célibataire. Au diable les avertissements et inquiétudes de ses proches, elle fait l’acquisition de son petit chalet et, accompagné de son micro-chien, s’y installe pour s’adonner à son art, l’écriture, et y vivre de nombreux soupers entre amis ainsi que plusieurs catastrophes amoureuses.

Une histoire touchante et étonnamment drôle qui reflète parfaitement ce qu’est le phénomène du coup de foudre, que ce soit pour une personne ou un chalet. J’ai beaucoup souri durant cette lecture, étant moi-même à la recherche d’un petit coin de paradis pour m’évader et écrire, avec vue sur un lac en prime. Mais c’est aussi l’histoire de cette grande sensible qui tente de protéger son cœur qui m’a séduite. Beaucoup de ressemblances avec cette auteure, beaucoup de connivence avec son personnage.

Être touchée par un personnage autant que par la manière d’écrire d’une auteure est un réel enchantement car c’est la rencontre de deux âmes, de deux styles, de deux cœurs. Il y a autant de genres littéraires que d’écrivains et trouver chaussure à son pied relève parfois du miracle. Mais j’ai ressenti une telle connexion en lisant ce bouquin, comme si on se connaissait depuis toujours elle et moi, comme si le destin en avait décidé ainsi.

Certains ne ressentiront pas du tout cette attirance pour ce roman et c’est tout à fait normal. Tous les goûts sont dans la nature, et ce, dans le monde littéraire comme dans toute sphère de la vie. C’est ce qui permet à tant de maison d’édition d’exister. Et il faut avoir envie de légèreté et d’humour pour apprécier cet ouvrage : on est loin d’un récit historique sur la seconde guerre mondiale.

J’apprécie ce style un peu cocasse où les rebondissements s’enchaînent sans grandes remises en question et où on termine la lecture avec un sentiment d’insouciance. Parfois, il faut savoir se laisser emporter sans avoir pour but l’apprentissage ou l’intellectualisation d’un sujet. C’est la base même du divertissement. Et c’est fort plaisant.

Alors je vous invite, si le cœur vous en dit et le style vous interpelle, à découvrir ce roman divertissant et désinvolte de cette auteure prolifique qui nous a gâté, autant avec sa littérature jeunesse que celle destinée aux adultes, depuis de nombreuses années. Une véritable perle du milieu littéraire.

Ah, et si vous avez un peu de temps durant les jours pluvieux qui s’en viennent, je vous invite à visionner les courts épisodes de la série Mère & fille sur la chaîne Véro.tv de l’extra de tou.tv. La pétillante Anne Casabonne y interprète la mère un peu déjantée d’une adolescente attachante mais très tannante. Bref, une belle petite série amusante et distrayante pour donner le ton à la belle saison qui s’installera tranquillement.

Savoir s’écouter

Denys Nevozhai

Fin de semaine de Pâques, congé de 4 jours, le bonheur m’attendait, une occasion pour prendre mon temps, lire, courir, cuisiner et dormir à profusion. Quelques activités à l’horaire, une cour arrière qui n’attendait que mes mains pour être mise en ordre, prête à accueillir les chauds rayons du soleil pour faire pousser mes vivaces.

Dans un élan d’enthousiasme, je crois que j’ai poussé la machine un peu trop. Mon corps, pourtant renforcé par la course à pieds des derniers mois, n’était pas prêt pour ces efforts. Mes jambes sont fortes mais mon dos n’a toujours pas saisi mon rythme il faut croire. Résultat des courses? Je peux à peine bouger ce matin, ayant toute la misère du monde à faire aller mes mains sur mon clavier.

Le pire dans cette histoire est que je l’ai senti, je savais que mon dos avait difficilement supporté l’atelier de 3 heures d’exercices et d’étirements de samedi. Je me sentais tendue et j’avais l’impression que mon corps avait subi quelques torsions de trop. Mais, entêtée comme je le suis, je ne l’ai pas écouté. Et me voici à peine mobile, clouée à ma chaise et droguée aux Tylenol.

Savoir s’écouter, c’est presque un art. Et ça prend de longues années de pratique avant de le maîtriser. Je ne suis qu’une apprentie dans ce domaine, il faut croire. Malgré toutes ces années de problèmes dorsaux, j’en arrive encore au même résultat. Et un mal de dos de la sorte, ça gâche tout ce qui est prévu au programme. Pas de course, pas de yoga… Même pas de marche en fait car le simple fait de monter l’escalier me prend un temps fou.

Telle une leçon d’humilité et de patience, cet événement chamboule mon quotidien et m’oblige à revoir mes priorités, à prendre soin de moi. J’ai fait un bout de chemin dans ce domaine mais je trouve toujours aussi frustrant cet état d’incapacité physique. J’ai encore des croûtes à manger comme on dit…

Être à l’écoute de son corps, savoir y déceler les signes de faiblesse ou de malaise requiert de ma part plus de conscience et de présence. J’ai beau travailler fort à ce niveau, je me laisse prendre par des élans d’ardeur quand vient le temps de travailler dans la terre. Pourtant, cette terre est très bien capable de se débrouiller sans moi. C’est moi qui ai besoin d’elle et non le contraire.

Le seul point positif dans tout cela? Mon travail ne requiert que ma tête et mes mains et je peux travailler de la maison. En d’autres termes, mon état ne m’empêche pas de gagner ma vie, heureusement. Mais, comme à chaque fois que ça m’arrive, je me promets de faire plus attention, d’être plus prudente et plus à l’écoute de mon corps.

Espérons que cette fois-ci sera celle qui m’aura suffisamment convaincue pour cesser d’en demander trop à mon corps (j’y crois à peine en l’écrivant). Il y a pire dans la vie et je sais que ma situation peut paraître banale pour ceux qui vivent de véritables épreuves de la vie. Mais je crois que cette résilience dont je tente de faire preuve s’applique à tout et peut être salvatrice, peu importe l’ampleur du trouble vécu.

Pourquoi est-ce si difficile de prendre soin de soi, de s’arrêter, de s’écouter, d’accepter et de se donner le temps pour se rétablir? C’est pourtant le seul corps qui m’accompagnera pour l’entièreté de ma vie! Je suis meilleure pour prendre soin de ma maison que de mon corps, c’est quand même fou… Avec tout ce temps à devoir demeurer presque immobile, j’aurai amplement le temps de réfléchir à cela. Et méditer, ça se fait immobile, non?

 

Photo : Unsplash | Denys Nevozhai

Avoir le temps

Michael Niessl

Sentez-vous que vous avez encore le temps de prendre votre temps? Je veux dire… Êtes-vous constamment à la course avec l’impression que vous n’avez jamais le temps d’accomplir tout ce qu’il y a sur votre liste, comme si quelqu’un s’était amusé à raccourcir les journées dans votre dos? Un genre de lutin du temps qui vous gruge de précieuses minutes?

Quand je regarde dans mon entourage, je constate qu’il y a de nombreuses personnes qui, constamment, parlent de leur manque de temps. C’est devenu un fléau, un sujet de prédilection et un problème collectif. Il est presque devenu la norme d’arriver en retard car tout le monde a toujours mille bonnes raisons de ne pas pouvoir être à l’heure.

Mais en fait, plus je nous regarde aller, et plus je me dis qu’on a perdu quelques notions en cours de route. Loin de moi l’idée de juger, j’ai simplement envie de réfléchir sur ce nouveau phénomène car j’ai l’impression que la solution n’est pas si loin. On n’est pas vraiment victime d’un complot en fait… On s’est simplement laissé embarquer dans un tourbillon et on a un peu perdu le contrôle par moment.

Prenez les réseaux sociaux par exemple. Combien de minutes perdez-vous chaque jour à surfer sur Facebook, sans but précis. J’entends déjà certaines personnes clamer haut et fort que c’est la seule manière qu’ils ont de prendre des nouvelles de leur monde. Mais, entre vous et moi, on sait tous qu’on fait défiler le fil d’actualités sans vraiment prendre des nouvelles de nos proches. Les vidéos de chats sont tellement divertissantes…

Bien entendu, si vous avez 3 enfants, un boulot à 40 heures par semaine et que vous habitez loin de votre travail, je suis d’accord que le temps vous manque un peu. Mais je sais aussi que les médias, la télévision et les réseaux sociaux occupent une place trop importante pour ce que ça nous apporte.

Je n’ai pas envie de tomber dans la nostalgie mielleuse et moraliste mais j’ai quand même le souvenir de ma jeunesse où le seul divertissement « électronique » était le Nintendo installé sur une vieille télévision dans le sous-sol humide… Ça ne donnait pas envie d’y passer des journées entières et je préférais grandement aller me balader à vélo. Mais outre la façon dont on occupait notre temps à cette époque, il y avait aussi la notion de « prendre son temps ». Le rythme général me semblait moins précipité, les gens n’avaient pas le nez rivé sur leur téléphone, il y avait plus de « eye contact », de conscience de la vie qui nous entourait. Et je ne sortirai pas le sempiternel « dans mon temps, c’était mieux… » Mais…

Mais je sens quand même qu’on a perdu quelque chose de précieux et de fort dans cette appréciation du temps qui passe, dans le plaisir de prendre son temps pour effectuer quelque chose, dans le fait qu’on était moins sollicité de toute part. Le désir de se débrancher nous apparait si marginal aujourd’hui que cela démontre à quel point on est engouffré dans ce tourbillon numérique.

Et c’est très paradoxal car je travaille dans ce domaine et que c’est grâce à lui que je vous communique mes pensées tous les jours de la semaine. Mais malgré tout, je sens une contradiction, un sentiment d’imposture dans tout cela.

Je crois toutefois qu’il y a un juste milieu, qu’il n’est pas nécessaire d’aller dans l’extrême de tout quitter ou d’y être constamment connecté. Un équilibre doit être possible pour tirer du plaisir sans se sentir emporté, en perte de contrôle sur sa propre vie, n’ayant pas assez de temps pour participer aux activités qui nous comblent de bonheur et nous apportent un réel bien-être.

Je n’ai pas de solution ni de recette miracle, je ne fais que vous partager mes réflexions sur le sujet, convaincue que je ne suis pas la seule avec ce sentiment d’étrangeté dans le phénomène social qui nous affecte tous. Mais sur ce, je vais aller profiter du soleil un peu, courir au grand air et apprécier chaque minute de cette journée de congé, le plus loin possible de mon écran. Comme quoi je m’assume en tant que contemplative 😉

Bon congé de Pâques!

 

Photo : Unsplash | Michael Niessl