Posts published on "mai 2017" — Page 4

Oser essayer

Adam Griffith

Un sujet revient souvent sur mon blogue et c’est celui de ne pas vivre dans le regret. Personnellement je trouve que c’est malsain de ressasser le passé et de se taper la tête constamment, à grands coups de « j’aurais dû » ou « j’aurais pu ». Le passé appartient au passé et s’il y a bien une chose qu’on ne peut pas changer, c’est bien lui. Laissons-le donc en paix derrière nous et regardons vers l’avant.

Par contre, il ne faut pas oublier les enseignements de notre passé. Chaque expérience, chaque épreuve et chaque rencontre a pour but de nous apprendre quelque chose. Ce peut être positif ou négatif, ça peut aller dans le coffre à outils pour construire ou ça peut enrichir notre protection contre les gens toxiques. Être confronté au même type de difficultés constamment, à mes yeux, ça veut dire qu’on ne comprend peut-être pas le message, qu’on a peut-être pas saisi ce qu’on doit retirer de tout cela.

Certaines personnes me diront qu’elles ont un mauvais karma, que la vie s’acharne sur elle, que le petit nuage noir les poursuit. Mais pour avoir été dans une de ces phases sombres où on a l’impression d’avoir le malheur collé aux fesses, je peux vous dire que rien n’arrive pour rien. Et que, honnêtement, si vous pensez que la vie devrait toujours être simple et facile, il faudrait peut-être revoir vos attentes, à la base.

Les hauts et les bas, ça fait partie de la vie. C’est comme une marée qui monte et redescend, comme le vent qui souffle et se calme, qui parfois surprend et d’autres fois rafraîchit. Ce n’est pas uniforme, ce n’est pas constant. Et c’est ce qui fait qu’on apprécie les beaux moments et qu’il faut garder dans son cœur les parcelles de bonheur. Elles nous servent à affronter les coups durs, à se rappeler que c’est aussi beau, la vie.

Je parle aussi souvent qu’on devrait occuper ses pensées avec ce qui compte réellement pour nous. À mes yeux, si on ne fait que penser au malheur, il y a de fortes chances que c’est ce qu’on croisera sur notre route. Et parlant de route, si on ne fait jamais de pas en avant, il ne faut pas se surprendre que le paysage ne change pas.

Je sais que tout cela peut paraître ésotérique ou inaccessible pour certaines personnes qui se sentent prises au piège dans une situation difficile. Mais parfois, il suffit de le lire pour enclancher le changement, pour se donner l’élan pour oser avancer. Ne pensez pas à la montagne qu’il y a à gravir. Regardez vos pieds avancer un pas après l’autre. Regardez à droite et à gauche pour admirer la vie qui se transforme sous vos yeux. Et vous constaterez rapidement que vous avancez, sans en avoir eu réellement conscience.

Il ne faut pas non plus hésiter à prendre une pause quand on en ressent le réel besoin. S’arrêter, ce n’est pas un signe de faiblesse. C’est plutôt un signe de connaissance de soi. Refaire ses forces, pour mieux s’enraciner et trouver la source d’énergie nécessaire pour attaquer le prochain pan de sa vie.

Et par moment, il faut savoir demander de l’aide, avouer avoir besoin de autres. Un ancien patron m’avait dit un jour : si tu ne demandes jamais rien, la réponse sera assurément négative. Ose demander et tu seras surprise du nombre de fois où les gens te diront oui. Ça m’a pris des années avant d’être capable de demander de l’aide, avant d’oser déranger les autres avec mes soucis. Car oui, je voyais cela ainsi. Ils avaient leurs problèmes et j’avais l’impression d’en ajouter une couche en leur demandant de m’aider. Mais finalement, j’ai réalisé que ça leur faisait plaisir de me donner un coup de main et que ça les sortait de leur propre situation. Par moment, ça leur a même donné des idées pour régler leur propre problème, et à d’autres occasions, j’ai pu leur rendre la pareille et nous avons tous deux réglé notre situation.

Quand on n’essaie rien, on ne récolte rien. S’ouvrir aux autres et accepter ce qui est, c’est se donner la chance de vivre mieux. Ce n’est pas nécessairement facile, mais c’est franchement mieux que de ne jamais essayer. On n’apprend pas en faisant du surplace. Et s’il y a une chose que j’ai comprise, c’est que quand on ose s’aventurer vers la nouveauté, la vie se charge toujours de nous donner ce qu’il faut pour continuer notre route.

 

Photo : Unsplash | Adam Griffith

La fête

Jamie Street

Quand on est enfant, on attend notre anniversaire impatiemment, rêvant de nos cadeaux et du gâteau qui officialisera cette année de plus à notre âge, fier que nous sommes de devenir grand. À l’adolescence, chaque année qui s’ajoute nous mène vers l’âge adulte, le droit de boire et la sacro-sainte indépendance tant rêvée. Jeune adulte, on sort dans les bars pour festoyer et on se fait un point d’honneur de marquer ce passage de moments mémorables.

Puis, une fois qu’on a bien établi notre vie, notre anniversaire n’a plus la même signification. Ce n’est plus tant une occasion de célébrer mais surtout un moment rempli d’amour que l’on reçoit de nos proches. Avec Facebook aujourd’hui, on est bombardé de messages de partout dans le monde, de nos amis, notre famille, nos collègues et tous ceux qui font partie de ce cercle que nous avons créé.

Pour ma part, mon anniversaire me rappelle malheureusement depuis 5 ans le décès de mon père qui nous a quittés le 9 mai 2012. Je lui avais demandé, à son chevet, de ne pas partir le jour de ma fête pour ne pas associer ces événements pour le reste de ma vie. Mais je peux vous dire que le lendemain, ce n’est guère mieux!

L’eau a coulé sous les ponts depuis, et ce jour est moins émotif qu’au début. Pourtant, je ne peux m’empêcher d’y penser. Je ne crois pas vraiment qu’on puisse un jour devenir insensible à ce genre de perte, de blessure, de vide. Car c’est littéralement ce que je ressens à chaque fois. Le manque d’une partie de moi…

Alors cette année, j’étais particulièrement contente de pouvoir célébrer mon anniversaire quelques jours avant, question de séparer les événements dans ma tête. Et j’ai eu droit samedi à un véritable feu roulant d’activités! Un brunch entre amies le matin, théâtre et terrasse en après-midi et souper avec ma meilleure amie le soir : on peut dire que j’étais gâtée.

Et j’ai réalisé à quel point il faut apprécier ces moments dans une vie, surtout quand je regarde ceux qui subissent les inondations en ce moment. On remet tellement souvent à plus tard, on repousse, pris que nous sommes dans notre quotidien chargé, débordés de travail et d’obligations. Mais pourtant, tout peut basculer à tout moment et on pourrait regretter de ne pas avoir savouré ces petites parcelles de bonheur.

Vendredi soir, j’ai décidé d’aller prendre un verre seule dans mon nouveau petit repère de la rive-nord, à L’Oregon. C’est un endroit où je me sens chez-moi, où on a toujours une place pour moi, même si j’arrive à l’improviste et où les sourires et le plaisir sont constamment au rendez-vous. On me dit souvent que je suis courageuse de sortir ainsi seule mais pour moi, c’est une façon de m’ouvrir au monde et de sortir de ma bulle. Car, oui, travailler de la maison, ça isole parfois…

J’ai donc pu ripailler à souhait, me délectant d’oursin (j’adore!) et de vin nature, dans une ambiance décontractée, en mettant de côté ma vie pour quelques instants. Pour moi, c’est aussi reposant que d’aller marcher en forêt ou faire une sieste dans un hamac. Car j’ai appris qu’il ne faut souvent pas grand-chose pour être heureux et qu’il faut trouver son bonheur là où l’on peut.

À trop vouloir trouver le moment idéal, le lieu rêvé ou la température parfaite, on passe à côté de pleins d’occasions de ressentir au fond de soi que nous sommes heureux et satisfait de notre vie. Mettre la barre trop haute, ça mine le moral et ça empêche d’exister. Exister, n’est pas d’oser, au fond?

 

Photo : Unsplash | Jamie Street

Nourrir son coeur

Andreas Weiland

Vous est-il déjà arrivé de réviser votre appréciation de quelqu’un, de prendre conscience que vous avez mal jugé ou mal qualifié votre relation avec une personne? On dit souvent que nous avons une seule chance de faire bonne impression. Et dans mon cas, j’ai tendance à faire confiance, parfois trop vite. Je suis plutôt du type à donner la chance au coureur, à ne pas me méfier, au risque d’être déçue ou de me faire avoir.

Mais j’ai toujours été ce genre de personne qui préfère penser que les gens sont foncièrement bons et honnêtes, que personne n’est, à la base, de mauvaise foi. Je sais, vous me direz qu’il existe toujours une pomme pourrie dans un lot et qu’il faut être sur ses gardes pour éviter les abus ou les manipulations. Mais ce n’est pas dans ma nature et je n’ai aucune envie de devenir aigrie et méfiante.

Dans la majorité des cas, mon instinct ne me trompe pas et j’arrive à bien cerner les gens. Parfois, il y a un petit décalage, surtout quand je rencontre quelqu’un de timide qui se protège avec un masque de retenue. Briser la carapace des gens n’est pas chose facile mais souvent, mon espèce de naïveté leur fait baisser la garde assez rapidement. Je crois en l’humain, en la bonne foi et la sincérité des autres et j’ose toujours croire que chaque personne est authentique et ne veut que le bien d’autrui.

Mais parfois, je donne trop, je ne vois que le bon côté d’une personne, faisant fi de mes doutes ou de mes impressions mitigées. Et malheureusement, si je m’écoutais plus, je comprendrais que cette petite parcelle d’incertitude se révèle souvent nécessaire. Avec les années, je ne me dompte pas et on réussit encore à me faire miroiter des choses, en embellir la réalité pour m’impressionner.

Je lisais dernièrement un article où quelqu’un relatait son expérience d’achat de matériel usagé sur un site de petites annonces. Et sa conclusion était fort simple : si c’est trop beau pour être vrai, c’est que c’est trop beau pour être vrai. Et cela, je crois, peut s’appliquer en dehors du champ de l’achat de seconde main.

J’ai tendance à voir le verre à moitié plein, à toujours penser que la vie se chargera de rétablir l’équilibre et que quiconque crache en l’air, ça lui retombera dessus. C’est ainsi et je n’ai aucunement envie de changer cet aspect de ma personnalité. Je ne vois pas cela comme un défaut et, en cet ère de morosité constante et de catastrophes incessantes, je crois que ça prend un peu de candeur pour trouver encore un peu de rose dans tout cela.

En début d’année, au lieu de prendre des résolutions qui ne résisteront pas au changement de saison, je me suis accordé un thème qui me servirait à mieux choisir, à faire pencher la balance en cas d’hésitation et à teinter mes faits et gestes. Cette année, c’est le thème de la santé qui s’est imposé de lui-même, sans que je n’aie à me questionner ou à réfléchir longuement. Alors même dans mes relations, je m’assure de toujours faire en sorte que ce thème soit respecté.

Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Je célèbre mon 38e printemps avec légèreté mais un peu d’appréhension aussi. Je vois le 40 arriver et, pour la première fois de ma vie, je prends conscience du temps qui passe et de l’importance de bien l’utiliser. Je n’ai pas envie de dépenser de l’énergie dans quelque chose qui n’en vaut pas la peine, ni avec des gens qui n’enrichissent pas ma vie. La superficialité ou les masques, très peu pour moi…

Alors je me souhaite du plaisir et du bonheur dans mes relations, et aussi, de bien cibler les gens qui entreront dans ma vie. La santé, c’est aussi la santé mentale et être bien entourée, ça nourrit l’esprit et le cœur. Et ça, ça vaut de l’or!

 

Photo : Unsplash | Andreas Weiland

L’art de ralentir

Erwan Hesry

Ce matin, c’est un petit vendredi gris. Vous me direz que ça fait des semaines qu’on vit dans le brouillard et qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil (désolée, elle était trop facile). Mais ce matin, je ne sais pas pourquoi, j’avais vraiment envie de déjeuner sur ma terrasse, de me faire réchauffer par les rayons et d’admirer la nature prendre ses aises dans le parc derrière chez-moi. Il y a de ces matins où mon corps démarre plus lentement, où j’ai envie d’être lente et de prendre mon temps.

Prendre son temps aujourd’hui, c’est presque devenu une maladie. Tout va si vite, on a des tonnes de choses à faire sur nos listes et on est constamment sollicité, question d’ajouter sur la liste de nouvelles choses à essayer. Parfois, j’ai l’impression d’être usée à la simple idée de tout cet engagement, de toutes ces tâches à accomplir. Vouloir voyager, être en forme, cuisiner, travailler, s’accomplir, voir ses amis et sa famille, faire des activités, se réaliser, se reposer mais pas trop, s’amuser, juste assez…

Pourtant, la seule certitude, et sans vouloir être défaitiste, c’est que notre vie finira un jour. On ne sait juste pas quand… Alors au lieu de vouloir tout faire, j’ai envie de me concentrer sur l’essentiel, sur ce qui me fait réellement plaisir, ce qui me comble de bonheur. On a tous des obligations mais j’ai l’impression qu’on s’ajoute une pression immense sur les épaules, pour suivre la masse, pour cadrer dans le moule.

J’ai rencontré quelques personnes qui, rendues à un certain âge, m’ont avoué avoir dépensé trop d’énergie et de temps à des relations futiles, à faire des choses qui ne leur ont pas apporté de paix ou de bonheur. Ces gens regrettaient d’avoir continué à accorder de l’importance à ce qui ne comptait pas, simplement par paresse, par peur du changement ou par peur de blesser des gens.

Toutefois, bien souvent, ce qu’on croit n’est pas la réalité et ce qui nous parait une montagne est en fait simple à corriger. Endurer des relations qui nous siphonnent notre énergie ou un travail qui nous use, ça revient à ne pas s’écouter. Car bien souvent, au fond de soi, on le sait que ce n’est pas pour nous. Mais on perdure, peu importe la raison.

Pendant quelques années, j’ai enduré une relation professionnelle qui me détruisait pour quelques parcelles de reconnaissance, parce qu’à cette époque je ne comprenais pas que je souffrais. Et aujourd’hui, sans regretter ces années, car je comprends que ça a aussi forgé qui je suis maintenant, je sais ce que je ne veux plus. Je ne répète plus cette situation. Au fond de moi, il y a un petit système d’alerte qui s’enclenche quand je m’approche de ce genre de personne toxique. La vie est bien faite, elle nous livre les épreuves que nous sommes en mesure de traverser et celles qui nous apprendront à devenir meilleure.

À travers les années qui ont suivi, j’ai donc appris à m’écouter, à prendre soin de moi et à m’arrêter quand le besoin se faisait sentir. Ce n’est pas toujours évident et parfois, j’ai des petits relents de performance qui refont surface mais là aussi, je me reconnais. La capacité à prendre du recul est une des plus belles facultés à développer avec le temps.

Malgré la longue liste de choses à faire, de lieux à visiter, de gens à rencontrer, je m’accorde des pauses, des retraites, des moments pour moi. C’est ce qui me permet de garder le cap le reste de l’année, d’avoir l’énergie pour affronter les nouvelles épreuves que la vie sème sur ma route. Et c’est ce qui me permet d’être à l’écoute, de moi, mais aussi de mes proches. Car il est impossible de s’ouvrir aux autres et de les accompagner si on a soi-même un genou à terre.

 

Photo : Unsplash | Erwan Hesry

La vie des autres

Jerry Kiesewetter

Depuis que je me suis remise à la course à pied de façon plus sérieuse et intensive, j’ai aussi décidé de m’abonner à des groupes de coureurs sur Facebook. L’objectif étant de profiter des connaissances des autres, autant sur les accessoires de course que sur le partage d’expériences et de soucis de coureurs, vécus en commun. Mais je constate un phénomène assez généralisé aux médias sociaux dans ce type de groupes : la comparaison.

Se comparer peut être aussi négatif que positif, selon comment on gère notre estime de soi et surtout pourquoi on se compare. Tout comme pour ce qui est de la déco de la maison, la façon d’éduquer les enfants ou la meilleure recette de pesto, il arrive bien souvent que des gens se dénigrent car ils ont l’impression d’être moins bons que les autres.

Et ça m’agace un peu… Pas les gens mais la tendance. Pourquoi diable est-on incapable de se satisfaire soi-même, de se contenter de nos propres progrès, de savourer le bien-être que l’activité nous procure au lieu de diminuer son apport simplement parce que le voisin a réussi mieux? Et c’est quoi de toute façon réussir mieux? On ne connaît pas son histoire, son parcours, sa forme physique, son entraînement alors comment peut-on se juger en fonction d’un repère dont on ne connaît rien?

Je lis souvent des gens qui écrivent : je cours à telle vitesse, croyez-vous que c’est assez? Et j’ai toujours tendance à vouloir répondre : comment te sens-tu quand tu cours? Bien? Alors, oui c’est assez. La course n’a pas à être « assez » ceci ou cela. Elle devrait faire du bien, apporter du bien-être, du plaisir et procurer un sentiment de paix avec son corps. Si on passe notre temps à ruminer le fait qu’on n’atteint pas la vitesse de monsieur x ou madame y, on ne profite plus du moment.

C’est ainsi dans plusieurs sphères de la vie… Les photos de voyage agacent certaines personnes qui ne peuvent pas se permettre de s’envoler, les portraits de cuisines rénovées minent le moral de ceux qui endurent la leur depuis trop d’années, la taille de guêpe de l’une déprime l’autre… C’est toujours ainsi mais le phénomène social du partage instantané a simplement permis une diffusion plus rapide et facile de tout cela. On ne doit pas pour autant se laisser démoraliser par le succès des autres. Car on ne connaît pas le parcours pour en arriver là…

J’ai connu des gens dont les photos Facebook reflétaient la petite vie parfaite mais dont l’équilibre ne tenait qu’à un fil. De l’extérieur, tout semblait si beau et si idyllique mais pourtant il s’y cachait beaucoup de souffrance. Alors à quoi bon se comparer toujours. Regardons plutôt ce qui nous habite, ce qui nous comble et concentrons-nous sur ce que nous pouvons faire dans notre propre vie.

En yoga, on parle souvent du moment présent, de l’ici et maintenant. C’est une philosophie à laquelle je tente d’adhérer le plus possible pour calmer le flot incessant de pensées qui peut m’habiter parfois. Prendre du recul et tenter de se concentrer sur son souffle, notre meilleur allié pour la vie, c’est s’accorder le temps nécessaire pour s’aimer et apprécier la vie, celle qui se déroule en nous.

S’aimer soi-même est un travail parfois difficile mais c’est celui qui nous rapportera le plus au bout du compte. Il permet de s’enrichir sans compter, et de partager sans crainte d’en manquer. Comme quoi, pour vivre dans l’abondance, il suffit de regarder en soi au lieu d’accumuler des biens.

 

Photo : Unsplash | Jerry Kiesewetter