Posts published on "septembre 2017" — Page 2

La vie n’est pas injuste

Jordi Ganduxe

Ce matin, en écoutant la radio, j’ai entendu l’expression purement québécoise : les bottines doivent suivre les babines. Outre le côté coloré et ludique de cette formule, je trouve qu’elle représente la philosophie que j’ai toujours tenté de pratiquer. Agir tel qu’on le conçoit, être cohérent avec nos valeurs, faire ce que l’on croit et appliquer les règles que l’on dicte me semble une façon de s’assurer de vivre dans un mode détendu et en paix.

Je suis un peu allergique au chialage inutile. Critiquer une situation injuste pour rétablir l’équité n’est pas inutile mais ressasser toujours les mêmes choses, se plaindre de sa situation mais ne rien faire pour la changer, s’apitoyer sur son sort et ne pas être capable d’admettre sa responsabilité dans les événements qui nous arrivent, pour moi, c’est complètement superflu et agaçant. Ça ne mène nulle part, ça mine le moral des gens qui nous entoure et ça entretient une mauvaise énergie.

Quand quelqu’un se plaint de quelque chose de futile, bien souvent, je vais lui passer un commentaire. Car je crois qu’on a tendance à accorder trop d’importance à des détails qui n’ont, en réalité, aucun impact réel sur nos vies. Quand on passe notre temps à chialer sur tous ces petits riens, on entretient une spirale négative, on s’influence soi-même et on amène à notre esprit des ondes négligeables.

Je tente de pratiquer chaque jour ce mode de pensée, de laisser aller les petits irritants pour ne pas qu’ils me contaminent et j’essaie de demeurer dans la gratitude. Des fois, ça ne fonctionne pas mais j’en prends conscience et déjà, ça change mon état d’esprit. Je me souviens de l’époque où je râlais en permanence, je protestais contre la moindre petite parcelle de problème, comme si la vie s’acharnait sur moi. Et j’en ris… Car je me dis qu’au moins, aujourd’hui, je le sais.

C’est aussi pourquoi je tente de conscientiser les autres autour de moi. On a déjà osé me parler du petit nuage noir qui semblait flotter au-dessus de ma tête en permanence et cette révélation a changé le cours de ma vie. Je me dis qu’il faut parfois un regard externe pour comprendre certains aspects de notre personnalité et si mon interlocuteur n’est pas prêt à recevoir le commentaire, je poursuis mon chemin.

Chaque fois qu’un petit impair est commis, chaque fois qu’une faille dans mon bonheur survient, je tente de me ramener à l’essentiel : je suis en vie, en santé et vraiment pas dans la merde financièrement. Est-ce que ce nono qui m’a coupé en voiture, cette personne qui parle fort ou ce serveur désagréable va venir gâcher le bonheur que je ressens? Ai-je vraiment envie de lui accorder ce pouvoir sur moi?

Quand on voit ça dans ce sens, bien souvent, on change de perspective. Et je ne veux pas avoir l’air de celle dont la vie est toujours parfaite, qui ne se fâche jamais ou qui vit sur un nuage. Loin de là! Mais je crois qu’il y a une multitude de petits moments fâcheux qui ne devraient, en fait, pas être importants, ou du moins auxquels je ne devrais pas m’attarder.

Et quand on dit que les bottines doivent suivre les babines, ça me fait penser à cela. Que le discours que j’entretiens, que les messages que je tente de véhiculer fassent partie de mon quotidien. Je ne me sentirais pas honnête si je passais ma vie dans un mode amorphe et déprimé, agissant tel un Calimero pour qui la vie est trop injuste.

J’aime cent fois mieux essayer de m’améliorer, d’avouer mes faiblesses et d’admettre mes difficultés que de vivre dans une marre de sarcasmes. C’est peut-être la portion de candeur de mon caractère mais peu importe, ça me convient! Je préfère voir la vie en rose naïvement que la voir noire brutalement…

 

Photo : Unsplash | Jordi Ganduxe

À chacun son rythme

Gaelle Marcel

Sage décision prise par les organisateurs du marathon de Montréal d’annuler la plus longue épreuve : le fameux 42.2 km. Je sais que beaucoup de coureurs vivent une grande déception et pour une portion de ceux-ci, c’est même une frustration. J’en connais qui avaient réservé une chambre d’hôtel pour l’événement et malgré que leur inscription au marathon puisse être transférée ou remboursée, la chambre ne l’est pas bien souvent.

Au-delà de l’aspect financier ou sportif, il y a un enjeu de santé. Pas seulement la santé du coureur aguerri qui se croit suffisamment fort pour traverser cette épreuve de chaleur. Mais, si on sollicite plus intensément le système de santé à cause d’un événement que l’on peut contrôler ou du moins prévoir, je ne trouve pas ça super brillant.

Le sport, c’est la santé alors de mettre en danger des gens pour une activité sportive, désolée, mais pour moi c’est non. Et pourtant, je suis de celles qui vont courir à 30 degrés malgré l’inconfort, parce mon programme prévoit une course ce jour-là. Mais il y a une différence entre un entraînement et une course officielle. Quand une foule t’encourage, quand tu es entouré et stimulé par une masse de gens au même intérêt, ça propulse mais ça fait aussi oublier son propre rythme.

Je trouve ça franchement génial de voir qu’un nombre record de gens se sont inscrits aux différentes distances du marathon de Montréal. Ça prouve que l’intérêt est grandissant et c’est une nouvelle rafraîchissante quand on sait que l’embonpoint et la sédentarité sont en croissance. Mais il ne faut pas non plus tomber dans les extrêmes et prendre des risques inutiles.

C’est drôle car j’écoutais une discussion à l’émission « plus on est de fous, plus on lit » à la première chaîne de Radio-Canada cette semaine qui parlait justement de ce désir de performance exponentiel qui fait rage dans notre société. Avant, faire un marathon, c’était un exploit. Aujourd’hui, il y a les ultra-marathons ainsi que les courses extrêmes avec des obstacles et des difficultés volontairement ajoutées. Un des invités ironisait en parlant de chocs électriques et de lacérations du corps en cours de course, pour ajouter un « challenge » supplémentaire.

Mais c’est vrai que c’est presque rendu là. Comme si le simple fait de pouvoir courir une longue distance n’était plus suffisant. Comme si on devait toujours prouver qu’on pouvait faire plus, faire mieux. Mais pourtant, j’ai l’impression que dans cette catégorie de gens qui poussent la machine toujours plus loin, il y a une souffrance profonde et peut-être un décalage avec leur propre personne. À trop vouloir pousser le physique, n’est-on pas rendu à en oublier le mental, l’âme?

Ça prend une sacrée force mentale pour affronter des défis surhumains mais qu’est-ce que ça apporte réellement à part une méga dose d’adrénaline? Plusieurs spécialistes se questionnent sur le stress que ça met sur le corps mais moi j’ai tendance à me demander ce que ça fait dans la tête. L’esprit qui dérape parce qu’il manque d’eau, de nutriments, de contact avec la réalité, qui est poussé au-delà de ses limites… Est-ce vraiment sain?

Qu’est-ce qui pousse des gens à vouloir aller si loin dans la performance, dans le dépassement de soi? Un besoin suprême de se prouver à eux-mêmes qu’ils sont capables? Y a-t-il là un léger problème avec l’égo? Je le dis sans gêne, je n’ai pas la réponse et surement que certaines personnes le font de façon saine et en étant bien enracinées et cohérentes avec leur nature profonde. Mais j’ai l’impression que ce n’est pas souvent le cas…

Vouloir être en santé, être bien dans son corps, se dépasser et tester ses limites c’est bien. Mais pas à n’importe quel prix, encore moins celui de la santé justement. Il faut connaître ses frontières et surtout savoir pourquoi on fait tout ça. Sinon, la chute peut être brutale et les conséquences, très fâcheuses. J’ai toujours encouragé les gens à faire du sport et à se tenir en forme mais dans la mesure où l’esprit demeure libre et léger. Si ça devient une contrainte, il faut s’arrêter et retrouver son rythme, un pas à la fois.

Au travers des tourments de la vie

Jamez Picard

Ces jours-ci, j’ai beaucoup d’amis qui traversent des périodes difficiles, des moments de doute, de questionnement ou qui sont confrontés à des opportunités qui viennent brasser leur quotidien et leurs choix de vie. Et je suis toujours agréablement surprise de voir la capacité de l’humain à s’adapter, à rebondir et à se réinventer.

Quand on est jeune, on possède peu et on a plus de facilité à bouger, à changer de vie, de logement, de conjoint, de groupes d’amis et même de pays. Sans attaches et sans réels engagements de vie, on est léger et on a tout à apprendre et à découvrir. Mais plus on vieillit, plus on accumule, que ce soit des relations ou des biens. Notre rapport à l’argent change, on s’accroche à ce que l’on a dans nos vies et chaque décision est plus ardue.

Mais quand une tempête survient, ça nous oblige à revoir nos priorités, à relativiser, à prendre conscience de l’importance réelle des choses. Ce n’est ni notre voiture, ni notre compte en banque, ni notre maison qui nous définit. Ce ne sont que des éléments qui gravitent autour de nous, qui complètent le tableau, qui agrémentent mais ne sont en rien le cœur de nos vies.

Il faut toujours se rappeler que nous sommes un être à part entière, avec des désirs et des peurs, des ambitions et des failles. Et tout cela forge notre caractère, notre personnalité. Notre façon d’agir et de réagir est teintée par notre parcours, par nos rencontres et par la façon dont, durant notre enfance, notre famille nous a éduqué. Tout peut changer, tout est appelé à se transformer et à évoluer au fur et à mesure de notre vie mais la base reste souvent bien implantée.

Alors quand on traverse un coup dur, on peut toujours se référer à nos convictions, à nos valeurs profondes et à ce qui nous définit concrètement. Au-delà de l’image que l’on projette, il y a le moi central. Et aujourd’hui, avec cette tendance parfois malsaine de passer plus de temps à peaufiner son image numérique qu’à vivre notre vie, il peut être facile de s’oublier et de se détacher des choses importantes. Je crois que la vie met sur notre route les événements et situations nécessaires pour nous ramener toujours à l’essentiel.

Quand je vois tous ces gens patauger, quand je les écoute me raconter leurs déboires, leurs inquiétudes, leurs envies soudaines et leurs désirs de changement, je me dis que de belles choses les attendent. Souvent, quand on est dans le brouillard, on ne voit pas le bout, on ne voit pas de solution possible ou de lumière. Mais il faut garder la foi, garder confiance en la vie qui se charge bien souvent de nous montrer le bon chemin.

Il ne faut pas avoir peur de changer, de bouger, de déplacer les pions. Souvent, des résultats inattendus surviennent, des conséquences impossibles à prévoir se manifestent et peuvent rejaillir positivement, nous faisant voir la vie autrement. Avoir l’esprit ouvert permet de saisir les opportunités et de capter des signaux subtils.

Je souhaite à tout le monde de trouver sa voie, d’oser se repositionner car si un inconfort est ressenti, c’est que quelque chose dans notre vie n’est pas aligné avec nos valeurs et notre nature profonde. À trop vouloir se forcer à aimer un emploi, une personne ou une situation, on peut s’user et s’égratigner le cœur. Et c’est parfois long à guérir. Oser être soi, accepter d’être qui on est, vivre la vie qui nous correspond, ça permet d’avoir le cœur léger et d’être présent pour ses proches. L’amitié est un besoin essentiel à la vie et il faut savoir se mettre de côté pour accueillir les moments de doutes des autres, et les accompagner dans leur cheminement.

 

Photo : Unsplash | Jamez Picard

Savourer la vie

Bart LaRue

Ce matin, en ouvrant mon fil d’actualités Facebook, j’avais un rappel d’une ancienne publication que j’avais faite il y a quelques temps. C’était en fait une citation de Gandhi qui allait comme suit :

La force ne vient pas d’une capacité physique, mais d’une volonté indomptable.

En ayant ajouté la course à pied à ma routine de vie, j’ai pu clairement constater que la force, surtout physique, se construit à partir de la détermination, de la répétition et d’un certain entêtement. Ça n’arrive pas du jour au lendemain, ça demande de garder le cap malgré un certain découragement inévitable et surtout ça demande de lâcher-prise complètement.

C’est une leçon de vie qui peut se transposer dans toutes les autres sphères de l’existence puisque de comprendre qu’on doit cesser de vouloir tout contrôler devient un avantage indéniable. Et saisir que le mental nous joue des tours et tente par moment de court-circuiter nos réelles intentions, ça aussi, ça peut servir dans tout.

Travailler sur son corps, persévérer dans une discipline sportive, ça amène réellement à prendre du recul. Ce n’est pas nécessaire de toujours tout maîtriser, de tout comprendre et de tout expliquer en permanence. Par moment, il faut laisser la tête et le corps prendre une pause pour mieux assimiler l’information, les efforts et les apprentissages.

Que ce soit la force mentale ou physique, la source de celle-ci provient d’un certain instinct, d’une flamme intérieure qui propulse. Parfois, on ne la sent pas, elle semble éteinte ou introuvable. Mais je peux vous garantir qu’elle demeure toujours, elle persiste. Elle est simplement masquée par un filtre mental. Mais elle est toujours là, en attente qu’on s’y réfère.

Quand on est jeune, je crois qu’on a de la difficulté à comprendre ce principe. On manque de maturité, de connaissance de soi, pour être en mesure de s’adosser sur notre capacité de réaliser des choses, de relever des défis. Les grands athlètes parviennent surement à se connecter à cette source de motivation avant les autres mais ce sont des cas rares, exceptionnels.

Personnellement, j’éprouve une certaine fierté d’avoir pu toucher cet instinct et de savoir m’en servir. Je savais bien qu’il était là mais je n’arrivais pas à l’aborder, je ne trouvais ni l’angle à prendre, ni l’approche adéquate. Aujourd’hui, je connais mieux mes capacités et facultés et donc je peux utiliser ce foyer de volonté pour m’activer.

Grâce au yoga, à la course, à une prise de conscience de mes aptitudes, mes forces et mes faiblesses, j’arrive à mieux choisir et décider de mes préférences. Je n’aurais jamais cru que l’activité sportive m’apporterait autant dans mon quotidien, au-delà des répercussions physiques. J’ai une énergie que je n’ai jamais eu avant, mais j’ai aussi un « drive », un élan et une confiance qui change complètement ma façon de voir les choses.

Alors, s’il y a bien une chose que je peux vous souhaiter et vous inciter à faire dans votre vie, c’est d’oser et d’entreprendre, sans attendre, les changements auxquels vous pensez depuis longtemps. Pour ma part, j’ai tardé et sans dire que j’ai des regrets, je sais que j’aurais bénéficié de débuter cette transformation bien avant. Ça fait surement partie des leçons de la vie que j’avais à apprendre et du chemin que j’avais à parcourir. Et encore là, je peux tenir ce discours car j’ai trouvé la façon de voir les choses autrement. Savourer la vie, telle qu’elle est, ça diminue grandement le stress…

 

Photo : Unsplash | Bart LaRue

Oser, pour réussir autrement

Les Jay

Au printemps, j’ai décidé d’entreprendre des études universitaires à distance, question d’ajouter un défi plus intellectuel à ma vie et d’ainsi équilibrer mes activités avec le sport. Et quand je regarde ma vie aujourd’hui, je me sens remplie de fierté et de gratitude pour tout ce que je suis en mesure d’accomplir maintenant. Je m’explique…

Voyez-vous, il y a quelques années, j’en ai déjà parlé ici, j’étais enfermée dans un carcan d’angoisse qui me clouait à la maison et me coupait les ailes. Je n’arrivais pas à savoir ce que j’aimais, je n’arrivais pas à savoir qui j’étais vraiment. Je ne pouvais donc pas envisager d’étudier ou de m’embarquer dans des activités puisque le moindre fait de sortir de chez-moi et d’affronter le monde m’apparaissait comme une montagne.

Travailler était ma seule occupation réelle et je m’y consacrais pleinement. Seule sphère confortable et sécurisante, j’étais complètement investie. Mais je sentais bien que cela m’étouffait et que, tôt ou tard, je devrais trouver d’autres sources de plaisir. Tranquillement, l’idée que ma vie ne pouvait pas se résumer à mon travail se faisait un chemin dans mon esprit.

C’est un peu sur un coup de tête que j’ai démarré ce blogue, après avoir collaboré sporadiquement sur d’autres sites. Un matin, je me suis dit que je pourrais m’exprimer et partager mes expériences, mes trouvailles, mes réflexions et découvertes et qui sait où cela allait me mener. J’aimais écrire et je me disais qu’au pire, ce serait comme mes cahiers de notes dans la maison mais en version numérique et disponible.

Lentement, j’ai compris que ma transparence et mon authenticité plaisaient à certaines personnes et que mon parcours sinueux et parfois chaotique pouvait faire réaliser à d’autres gens qu’ils n’étaient pas seuls dans leur situation. Je faisais du bien et en échange, ça m’en faisait aussi… Et c’est grâce à mon blogue que j’ai réussi à m’ouvrir aux autres, à découvrir mes qualités et mes forces, à avouer mes faiblesses et à parler de mes failles sans gêne et sans remord.

Et suite à cela s’est installée une confiance en moi que je n’avais jusque-là jamais ressentie. Cet élan m’a donné le courage de débuter la course à pied, de m’élancer vers l’inconnu, de sortir de ma coquille pour expérimenter et oser, et parfois, me planter. Je n’avais plus aussi peur du jugement, plus autant de freins mentaux pour m’empêcher d’avancer.

Et, en ajoutant le sport à ma vie, j’ai compris que j’avais besoin aussi de stimuler mon esprit, de lui offrir de la matière pour évoluer et ne pas stagner. J’ai longtemps cherché ce qui pouvait m’être utile et j’ai un jour compris que l’utilité ne se trouvait que dans le fait de me plaire. Je n’avais pas l’ambition, comme quand on est jeune, de trouver un métier ou d’étudier pour ma carrière. J’avais envie de le faire pour moi, pour mon intérêt personnel uniquement.

J’ai eu plusieurs commentaires sur cet aspect car pour beaucoup de gens, étudier est une corvée dont ils se sont débarrassés une fois le diplôme en poche. Mais pour ma part, j’ai constaté que j’aime me dépasser, autant physiquement qu’intellectuellement et que ça m’apporte une satisfaction que je ne parviens pas à trouver ailleurs.

C’est donc un peu innocemment que j’ai entrepris un programme court et j’ai entamé ce parcours avec un cours de philosophie. Hier, je remettais (virtuellement) mon dernier examen de synthèse et c’est avec grand étonnement que j’ai obtenu ma note rapidement. J’ai toujours eu, sur les études universitaires, une impression de difficulté et de niveau élevé d’exigences. Et c’est surement pourquoi je n’avais pas tenté ma chance avant. Mais avec mon résultat plus que satisfaisant, j’ai compris qu’encore une fois, tout est une question de perception et qu’il vaut toujours mieux essayer que de laisser ses impressions nous brimer.

Foncer et oser, c’est une des rares façons d’être fière de soi. Quand on reste dans notre routine, dans notre zone de confort, on en vient à ne plus croire en soi, à ne plus avoir la foi en nos capacités et on s’englue dans nos habitudes réconfortantes. Quand on sort la tête de cette bulle, c’est comme plonger dans un bain d’eau froide. Ça surprend, ça saisit même, mais ça donne un coup de fouet, un élan inégalé, une grande stimulation pour avancer et voir la vie autrement. Et ça permet, bien sûr, d’agir, en pleine conscience…

 

Photo : Unsplash | Les Jay