Posts published on "août 2018" — Page 4

Oser être soi

gabrielle cole

Ça y est, c’est fait. Je suis passée de blonde bohème à rousse audacieuse (on dirait des totems scouts). Ma nuque dégagée et mon teint de rouquine ressortent maintenant, mon regard a changé, j’ai l’air plus tanante, plus espiègle. Le contraste physique est marquant mais celui à l’intérieur de ma tête l’est encore plus. J’ai osé, j’ai franchi le cap de la peur et je suis sortie du lot. Et je me sens libre…

C’est drôle car lorsque l’on annonce qu’on envisage un changement, disons, drastique, les gens projettent sur nous leurs propres craintes et freins. Ça n’a rien de méchant ni de désagréable, surtout quand on comprend le processus mental qui est derrière cela. C’est humain, c’est émotif. On veut toujours protéger, soi-même et les autres, des critiques ou des jugements alors c’est plus facile de choisir le statu quo. Donc, quand on s’expose, qu’on choisit consciemment de faire un bond en dehors de la zone de confort, ça déstabilise tout le monde, même ceux qui ne sont pas concernés.

Ça m’a rappelé quand j’ai quitté ma belle job sécurisante et glorifiante : certains m’ont félicité, d’autres m’ont bombardé de remontrances. Étais-je seulement consciente de la chance que j’avais d’occuper un tel poste? Serais-je une enfant gâtée qui n’est pas capable d’apprécier ce qu’elle a? Et bien non, je ne suis ni conne, ni inconsciente. Je suis moi, et non toi, toi ou toi. Je suis ce type de personnalité qui a besoin d’air nouveau, de me plonger dans de nouvelles aventures pour me sentir vivante, ou de changer de tête pour me donner un nouvel élan.

L’être humain est ainsi fait, il tend à chercher la paix et à fuir les provocations, en général. Quand on brasse un peu la poussière, ça fait remonter toute sorte de choses. Mais il faut l’aimer ainsi et ne pas se laisser freiner ou affecter par les réactions. Quand on sait que ça parle des autres et non de soi, on arrive à se détacher, à sourire, à se connecter à soi et à se dire que si on le sent à l’intérieur de nous, c’est donc la bonne chose à faire, peu importe l’effet que ça provoque.

C’est comme certains sujets qui rendent les autres inconfortables. Ces temps-ci, je travaille sur mon testament car je n’ai malheureusement pas réglé ce dossier malgré qu’il soit sur ma liste de choses à faire depuis longtemps. Je ne suis pas une grande procrastinatrice mais il y a de ces sujets qui m’emballent moins. Et quand j’aborde celui-ci avec des proches, je sens leur malaise, leur désir de couper court, de faire vite, de passer à autres choses.

Pourtant, c’est primordial de mettre en ordre ce que nous laissons derrière nous et comment on veut que ce soit géré. Car on ne sera plus là! Et c’est cette notion, cette prise de conscience qui choque, qui bouleverse, qui incommode. J’ai pour mon dire qu’il vaut mieux prévenir que guérir (surtout que dans ce cas-ci, on ne pourra pas guérir soi-même). On ne peut pas se mettre la tête dans le sable, car s’il y a bien une certitude, c’est que nous quitterons ce monde un jour…

Mais pour le moment, je suis bien vivante, différente certes, méconnaissable selon certains, mais je suis bien moi, plus que jamais en fait. J’ai le sentiment d’être moins madame-tout-le-monde, moins dans le moule, moins comme la masse. Et ça crée chez-moi une émotion agréable, mélange de zénitude et d’euphorie. Une décision bien mûrie et bien assumée, ça fait souvent cet effet…

Il faut s’amuser dans la vie, faire ce dont on a envie, ne pas remettre constamment à plus tard ce qui nous tente car on ne sait jamais ce que demain sera et même s’il existera. Ça n’a rien de triste ou de déprimant, ce devrait être en fait notre état d’esprit permanent, notre base pour prendre toute décision. Il ne faut rien prendre pour acquis, être reconnaissante de ce qu’on a et oser. Le seul risque est de découvrir une nouvelle facette de soi… 

 

Photo : Unsplash | gabrielle cole

Un vent de fraîcheur

Yasin Hoşgör

Aujourd’hui, c’est le grand jour, le jour J. Un jour sous le thème de la transformation et du changement. Le genre de journée où tu te lèves, « ben crinquée », et où tu sens que ça sera follement excitant. Ce soir, je change de tête. Depuis une décennie, j’ai les cheveux longs. Mais voilà, ça fait quelques semaines que j’y pense, que je me bats avec ma chevelure qui finit toujours par être remontée en chignon approximatif et j’ai décidé que j’avais envie de modifier mon allure.

Alors, comme je l’ai mentionné dans mon billet de lundi, après avoir constaté dans un groupe de femmes qu’on avait presque toute la même tête, j’ai pris ma décision officielle et mon rendez-vous chez le coiffeur. Comme on dit, au pire, des cheveux, ça repousse! Mais je suis en confiance car mon fidèle ami aux doigts de fée fera des miracles, comme à son habitude. Et je fais partie des gens qui n’ont pas peur, qui aime oser, même brusquer par un changement radical.

J’ai eu à peu près toutes les couleurs de cheveux possibles dans mon jeune temps. J’aimais déstabiliser en arrivant au bureau le lundi matin avec une nouvelle couleur, la saveur du mois comme on disait à cette époque. Ma préférée fût un fuchsia très intense qui tachait tous mes vêtements et draps mais que même la caissière pré-retraitée de mon épicerie adorait. Alors, comme je suis aujourd’hui plus sage, je ne risque rien… Quoi que j’aie zieuté les teintures « Manic Panic » hier à la pharmacie (pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont des teintures véganes aux couleurs criardes, souvent fluos, qui existent depuis longtemps).

On n’a qu’une vie à vivre alors si on se prive de s’amuser, de s’éclater un peu, on risque de finir aigri et frustré en réalisant trop tard qu’on aurait dû savourer et croquer dans la vie à pleines dents. C’est ma philosophie et je l’assume pleinement. J’ai trop longtemps étouffé dans mon carcan pour aujourd’hui me priver de l’exaltation que procure les sauts dans le vide. Chaque jour, on va travailler, on suit un horaire prédéfini, on fait le même trajet, on reste dans nos habitudes. Je ne sais pas pour vous, mais moi, après un certain temps, ça me démange de sortir de ce cadre.

J’ai hâte à ce soir et je suis excitée à l’idée de sortir de chez mon coiffeur avec une toute nouvelle apparence. Bon, je ne passe pas au bistouri mais tout de même. Disons que le contraste sera marqué et j’en suis conscience. Je me suis réveillée ce matin, les cheveux en bataille en me disant justement que c’était mon dernier matin, du moins pour un temps, à avoir cette longue chevelure encombrante.

Je sais, on va me dire que les cheveux courts, ce n’est pas moins de trouble, ça demande de les placer, de les coiffer, au lieu de simplement les rassembler et les attacher. J’en suis pleinement consciente et je suis déjà passée par là, merci. Mais justement, parfois, il faut changer le mal de place, changer de perspective, bouleverser ses habitudes pour se fouetter un peu. C’est peut-être la quarantaine qui approche qui me donne autant envie de nouveauté, mais peu importe.

Je me souviens d’avoir rencontré un voyant l’année du décès de mon père et il m’avait dit qu’un jour, l’envie me prendrait de changer de style, comme un besoin viscéral, comme quelque chose d’inévitable. J’y ai repensé quand j’ai pris ma décision et ça m’a fait sourire. On croit être maître de son destin et décider de sa trajectoire mais peut-être en est-il autrement? Chose certaine, j’ai le tempérament qui me pousse à changer d’eau parfois, pour sortir de mon quotidien et voir la vie autrement. Alors aujourd’hui, je dis oui au vent de fraîcheur que je sentirai particulièrement sur ma nuque dénudée après cette transformation qui me donnera un élan pour la suite des choses…

 

Photo : Unsplash | Yasin Hoşgör

À quatre pattes

Yerlin Matu

Désolée pour les allergiques et les « cat haters » mais c’est aujourd’hui la Journée internationale des chats alors on leur doit bien un petit billet, non? ? Je sais, le net pullule de photos et de vidéos de chat et on est abondamment exposé à ces petites bêtes où qu’on aille. Mais, les animaux de compagnie nous procurent un réconfort, une détente et un sentiment de bien-être absolu. D’où notre intérêt pour ces nombreuses publications…

Quand tu rentres chez-toi et que ton chat vient se frotter contre tes jambes ou que ton chien branle de la queue d’excitation face à ton retour, on s’entend que tu ne peux pas rester indifférent. Ça fait toujours du bien un tel accueil. Quand tu ne files pas et que ton ami à quatre pattes pousse ta main de son museau pour récolter un minimum de câlin, tu penses moins à ton petit malheur. Et quand tu te sens seul, un animal peut être d’un grand apaisement.

Les chats sont indépendants, certes, mais personnellement, je préfère cela car on peut facilement passer un week-end à l’extérieur sans problème et l’animal n’en souffrira pas. Je ne partirai pas un débat chat versus chien car j’aime tous les animaux. Mais côté pratique, le chat me semble l’être un peu plus. Bref…

On ne calcule plus le nombre d’études faites au niveau de la zoothérapie et du bien-être que procure les animaux aux gens anxieux, malades ou traumatisés par un événement. Des enfants ayant vécus des sévices se sentent en sécurité lorsqu’un animal les accompagne dans les procédures parfois lourdes du système judiciaire et des personnes âgées se calment au contact d’un animal dans les centres de soins. Et ce ne sont que quelques exemples…

Je ne comprendrai jamais l’abandon des animaux dans des conditions déplorables. Un animal, c’est un être vivant et sensible et si vous devez vous en départir, faites-le dans le respect, trouvez-lui une nouvelle famille aimante, de grâce. Si vous désirez en adopter un, pensez-y correctement avant d’aller de l’avant car c’est une relation à long terme.

J’ai dû mettre fin aux souffrances de mon compagnon poilu l’an dernier et j’en ressens encore un grand vide. Le matin, dès qu’il pressentait mon réveil (donc dès que ma respiration changeait un peu), il sautait dans mon lit, prêt à se faire flatter et à ronronner bruyamment. Et vous n’avez pas idée à quel point ça me manque, même si j’aime prendre mon temps pour me réveiller et malgré que je sois un peu allergique.

Avoir un animal, c’est aussi une responsabilité et s’acharner en fin de vie n’est pas vraiment une solution. Ces bêtes ne peuvent ni communiquer leur douleur adéquatement, ni nous transmettre leur désespoir, leur épuisement ou leur souffrance psychologique. C’est à nous que revient la lourde tâche de prendre en main leur destin ainsi que leur santé. Donc ne prenez pas une décision d’adoption à la légère.

En cette Journée internationale des chats, j’ai envie de célébrer leur douceur mais aussi le bonheur qu’ils nous procurent, jour après jour. J’ai vécu 14 années de pur bonheur avec mon Boris adoré et je sais que dans mon cœur, il demeure irremplaçable. Un chat, c’est un ami, un confident et un compagnon de vie. Ça nous voit dans notre meilleur comme dans notre pire, sans jugement.

Un jour, j’en adopterai un nouveau, quand je serai prête. Actuellement, je profite de ma « liberté » puisque j’ai passé plus d’un an à le soigner à tous les jours, sans exception. Gavage, piqûre et médicaments de toute sorte, pour tenter de le guérir, en vain. Donc maintenant que je peux quitter la maison plus de 24 heures sans enjeu, j’en profite. Mais je comblerai ce vide, je le sais. J’aime trop les chats pour ne pas renouer avec un nouveau félin. Alors, ceux qui en ont, célébrez la journée avec grand plaisir et faites-leur un câlin de ma part! Miaou!

 

Photo : Unsplash | Yerlin Matu

Il n’y a rien comme les vrais liens humains

Annie Spratt

Dernièrement, j’ai fait un petit ménage de mon compte Facebook personnel. Un peu comme le ménage du printemps et de l’automne, deux fois par année, je fais le tour des gens qui constituent ma liste d’amis virtuels et je me questionne si j’ai échangé avec eux dans les derniers mois ou si j’ai appris quelque chose via leur profil. Et quand je considère qu’en fin de compte, nous ne sommes pas de réels amis et que ce n’est qu’un nom dans une liste, je retire cette personne de mon compte.

Je me suis fait passer le commentaire que ça pouvait être blessant pour la personne qui se fait retirer. Mais, pour ma part, je ne considère pas qu’avoir accepté une invitation d’amitié virtuelle constitue un droit acquis. Surtout que souvent, des gens m’ajoutent dans une soirée ou un party sans vraiment se souvenir de moi le lendemain, sans trop réaliser qu’on n’a pas vraiment quelque chose en commun et que, quelques mois plus tard, on n’a eu aucune interaction sous quelque forme que ce soit.

Faites-vous cela vous aussi? Ou gardez-vous à contrecœur des « faux » amis en activant des paramètres pour qu’ils ne voient pas vos publications et vous les leurs? J’ai décidé que mon profil Facebook m’appartenait à 100% et que j’avais le droit d’en faire ce que je voulais. Bien sûr, certaines personnes font partie de mon réseau sans qu’on échange souvent mais des liens ont été créés auparavant et ces personnes sont encore importantes à mes yeux aujourd’hui. Toutefois, quand je prends conscience de certaines relations sans fondement, j’agis et je ne le regrette jamais.

On nous a mis dans le bain des réseaux sociaux rapidement et ça a pris une place considérable dans nos vies. Mais on ne nous a jamais éduqué sur comment gérer le tout, et chacun a sa propre définition et interprétation de sa liste d’amis. Je me souviens des débuts où certains tentaient d’atteindre la limite d’amis de la plateforme en ligne, comme si cela était un gage de succès ou de popularité. Personnellement, ce sont mes vrais amis qui m’importent, pas ceux qui ne font que scruter mon profil de temps en temps.

Les relations humaines sont au cœur de notre expérience de vie et je ne crois pas qu’être ami Facebook ajoute un plus, assure une qualité dans la relation entre deux personnes. Ma meilleure amie est sans doute celle qui utilise le moins le réseau social populaire, elle songe d’ailleurs à en sortir! Et pourtant, c’est une des personnes les plus importantes dans ma vie.

J’avoue que pour suivre la vie des membres de notre famille élargie ou des anciens collègues, c’est super pratique. Mais il y a un lien fondamental qui a été formé bien avant le lien virtuel. Il y a eu un partage de moments, d’informations, de confidences ; des projets ont vu le jour, des défis ont été relevés, des anniversaires soulignés. Bref, il y a du vécu derrière ce fil invisible qui nous uni. Et c’est cela qui compte réellement, pas le nombre d’années qui nous lie sur Facebook… Ça me fait d’ailleurs toujours rire quand la plateforme sociale nous rappelle un « anniversaire » d’amitié en ligne. Bien souvent, de nombreuses années avant, on faisait la réelle connaissance de la personne alors à quoi ça rime exactement?

Accorde-t-on trop d’importance et d’attention aux réseaux sociaux? Sans doute. Mais ils nous accompagnent, nous divertissent et nous alimentent en informations au quotidien. Je crois qu’il faut surtout s’en servir à bon escient et savoir s’en détacher pour se concentrer sur les gens qui nous entourent. Un Messenger ne remplacera jamais une vraie rencontre en personne, tout comme à l’époque, le téléphone n’a pas substitué à la visite. Notre profil en ligne est le reflet de notre vie, mais aussi une extension, un bout de nous. Toutefois, ça ne doit pas devenir prioritaire ni nous définir. Et ça, il ne faut jamais l’oublier…

 

Photo : Unsplash | Annie Spratt

Je suis celle qui sourit

Drop the Label Movement

Hier, j’avais décidé que je faisais mon entraînement le plus long, une marche de 20 km à la chaleur et au soleil. Pour me donner du courage et me mettre dans de bonnes dispositions, j’ai choisi d’aller dans un endroit que j’adore : le Parc régional de la Rivière-du-Nord. Je m’y sens chez-moi, je connais bien les lieux et l’effet apaisant de la rivière a toujours sur moi cet effet de calme. Alors, j’ai chaussé mes souliers, rempli mon sac à dos et j’ai pris la direction du nord.

Malgré la température caniculaire, un petit vent m’a accompagnée et j’avais, au fond de moi, ce désir de dépassement, ce besoin de pousser mes limites et cette envie d’aller plus loin. Alors après avoir traversé les sentiers « classiques », j’ai abouti sur le parc linéaire et j’ai entamé ma marche active, le sourire aux lèvres. Et c’est là que ça m’a frappé… J’étais presque la seule à sourire!

Les gens que j’ai croisé, principalement des cyclistes, avaient pour la plupart le visage fermé, limite crispé. J’estime qu’environ 10% des gens m’ont souri en retour, quoique ce calcul n’a rien de scientifique. Quelques sourires ont presque été arrachés, à force de regarder la personne. Mais j’étais complètement fascinée de voir à quel point, dans une situation de plaisir, dehors, par un beau temps et dans un contexte social et agréable, les gens restent dans leur bulle.

Que voulez-vous, moi je suis celle qui sourit… J’ai toujours été comme ça, je salue les gens sur la rue, je fais un signe de tête et/ou je souris. C’est naturel, ça vient tout seul. Et je trouve que c’est une attitude qui aide dans la vie. Ça facilite le contact avec les autres, la connexion, ça permet de s’ouvrir, ça brise les barrières. Je ne veux pas piquer une jasette à tous ceux qui croisent ma route, c’est simplement un geste de politesse et de respect. Je t’ai vu, je te salue.

Je viens d’une région relativement éloignée où presque tout le monde se connaît, alors peut-être que c’est plus propice dans ce genre de lieu, que sais-je. On dit souvent que les gens s’ignorent dans les grandes villes mais tout cela, ça part de l’attitude personnelle de chacun alors rien ne nous empêche de changer la donne! Et surtout quand on sort de la ville, qu’on se balade à vélo ou à pied dans un lieu bucolique…

Sans entrer dans les stéréotypes, ce sont les gens plus âgés qui m’ont le plus souri hier. Je parle des 60 ans et plus… Alors que ceux de mon âge fuyaient mon regard. C’est toujours étrange de constater à quel point certaines personnes peuvent craindre d’entrer en contact, même de manière furtive, avec les autres. Je n’ai jamais réussi à comprendre le fondement de cette attitude, j’imagine une certaine timidité, du moins je l’espère.

Car si c’est conscient et volontaire, là je ne comprends clairement pas. L’être humain en est un de relation et seul, on n’est rien. C’est au contact des autres qu’on grandit, qu’on s’enrichit, qu’on vit de belles choses. Alors quiconque décide délibérément de se couper de toute possibilité de contact me déroute complètement. Je présume que l’anxiété peut être un frein mais comme il n’y a aucun danger ou risque, je peine à saisir…

Autre constatation du week-end : les modes et les standards ont la couenne dure! J’ai suivi un cours de photo samedi matin et sur 14 participantes (parce qu’il s’agissait toutes de femmes), une seule avaient les cheveux courts. Comme je me questionne en ce moment sur ma future coupe de cheveux, ça m’a convaincu d’oser changer car moi et les moules, ça fait deux… Je nous ai regardé avec nos cheveux longs, noués en chignon semi-défait, presque toutes identiques. Autre choc, autre contexte, mais je réalise à quel point l’humain tente bien souvent de se fondre dans la masse… Bref, je suis celle qui sourit aux inconnus et qui, bientôt, aura les cheveux courts! Bonne semaine 🙂

P.S. Non ce n’est pas moi sur la photo mais son sourire communique si bien ma pensée!

 

Photo : Unsplash | Drop the Label Movement