Posts published on "novembre 2018" — Page 4

Agissons ensemble!

C’était partout hier, mur à mur dans les nouvelles, les réseaux sociaux et les stations de radio. Et c’est tant mieux. Je parle bien entendu du fameux « pacte ». En effet, plus de 500 artistes, scientifiques et leaders de différents secteurs appellent tous les Québécoises et Québécois à signer le Pacte pour la transition afin de « passer de la parole aux actes ». Afin de changer le monde, afin de respecter notre planète, enfin.

C’est Dominic Champagne, un des porteurs du projet, qui a rassemblé tous ces acteurs-clés pour lancer un message fort : ensemble, on peut y arriver. Et ce n’est pas parce que vous avez un véhicule à essence que vous ne pouvez pas embarquer. Le comédien, scénariste et humoriste Louis Morissette a d’ailleurs reconnu s’être d’abord vu comme une nuisance au mouvement lorsqu’on l’a approché.

Je représentais exactement le problème, c’est-à-dire le gars de banlieue de 45 ans qui a des enfants, qui n’a pas le choix d’avoir un char pis qui se dit : ouin, je peux pas trop, je vais essayer de même […] C’est pour ça que je dois y aller, pour dire non, je ne suis pas parfait. Par contre, je m’engage à une chose : à regarder mon mode de vie présentement et à dire comment je pourrais faire les choses différemment à partir d’aujourd’hui, comment on peut tous faire ça.

« On n’a pas besoin d’être parfaits », a répété à plusieurs reprises Dominic Champagne pour renforcer ce message. Parce que de toute façon, on ne passe pas du mode cabochon au mode irréprochable en une nuit. Mais à chaque fois que vous allez vous acheter un café dans un gobelet jetable, à chaque fois que vous allez vous déplacer en voiture, seul, ça sera dans votre tête. Et c’est ainsi que les changements s’opère : par la prise de conscience de nos actes et de notre impact potentiel.

Faire un test pour calculer son empreinte globale, son impact sur l’environnement, c’est toujours un wake up call. Et ça fait toujours mal. Pourquoi? Parce qu’on a tous des comportements et des habitudes à changer. Et qu’on n’aime pas ça se le faire dire. Mais si on veut, on peut ralentir l’élan fatal. Et c’est maintenant que ça se joue.

Le document, disponible en ligne, ne demande pas la perfection à ses signataires, mais bien de s’engager à faire leur possible pour réduire leur empreinte carbone, notamment en réduisant leur consommation de pétrole, certes, mais en réduisant leur consommation en général, le gaspillage et la production de déchets, en mangeant moins de viande et davantage d’aliments produits localement et ainsi de suite.

Comme le disait si bien M. Champagne, « Ce pacte n’est pas un engagement à être parfait, mais un engagement solennel à réduire notre empreinte écologique… Chacun est invité à faire sa juste part, selon ses moyens. Et ça peut être aussi simple que de manger un cheeseburger de moins par semaine. »

Personnellement, je n’ai pas hésité une seconde à signer et à m’engager à m’analyser, à me fouetter un peu la routine pour changer. Parce que si on reste là, à attendre, on va se retrouver dans le trouble bien assez vite et il sera trop tard. C’est maintenant qu’on doit changer, même si c’est exigeant, même si ça ne nous tente pas. Agissons en adulte, pas en enfant gâté. Peu importe nos moyens, on peut faire une différence. Moi, j’embarque, avec fierté et conviction. Et vous?

https://www.lepacte.ca

 

Parce que ce n’est pas toujours facile…

Kinga Cichewicz

Novembre, ce n’est pas juste Movember, ses moustaches et nœuds papillons. C’est aussi le Mois de la sensibilisation à la maladie de Crohn et à la colite au Canada. Le Canada est un des pays ayant l’un des taux les plus élevés de cas au monde. Et ces deux maladies sont réellement contraignantes pour beaucoup de patients, voir débilitantes.

Pour la plupart des gens, voyager, faire un roadtrip, c’est agréable et simple. Pour quelqu’un qui souffre d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin, ça peut devenir un véritable cauchemar et une grande source de stress. Parce que, voyez-vous, l’accès aux toilettes n’est pas considéré comme un droit fondamental. Et quand tu souffres de ce type de maladie, savoir que tu ne pourras pas trouver facilement une toilette, c’est incommodant.

Vous me direz que ce n’est pas un sujet réjouissant mais c’est la réalité de plus de 250 000 canadiens et on n’en parle jamais, justement parce que ça n’a rien de drôle ni d’instagrammable. Je parle fréquemment de santé sur ce blogue, souvent de manière à provoquer un peu le changement chez les gens, leur donner le goût de se prendre en main. Et la raison est fort simple : le sport est mon médicament.

Pour la majorité des gens, il est possible de manger, de boire et de vaquer à leurs occupations sans se soucier de leur confort intestinal, sans se demander si un met causera une crise ou s’il y a une toilette à proximité. Jadis, je vivais ainsi, dans l’innocence et l’insouciance de mon état et des conséquences de mon alimentation. Malheureusement, la vie a décidé de mettre sur mon chemin une épreuve qui allait me suivre toute ma vie.

J’ai été très en colère à la suite de mon diagnostic car j’avais l’impression qu’on m’enlevait ma liberté et que je ne méritais pas cela. Du jour au lendemain, ce que je prenais pour de simples symptômes anodins trouvaient une explication et surtout, portaient un nom : la maladie de Crohn. Et tout à coup j’ai dû être connectée à mon corps en permanence, l’écouter, l’analyser, le calmer et tenter de le comprendre.

On prend tellement de trucs pour acquis et la santé est un des aspects les plus futiles à notre esprit jusqu’à ce que tout vacille. Soudainement, on comprend qu’on a un impact sur notre état mais surtout, qu’on peut perdre ce qu’on croyait permanent. Tout à coup, rien n’est simple et on doit changer, s’adapter, revoir ses priorités, ses principes et habitudes de vie. Pas par choix, mais par obligation.

Toutefois, je dirais que j’ai vu du positif dans tout cela. J’ai appris à cuisiner comme jamais, je me fais des recettes délicieuses qui ne m’incommodent pas et je n’ai plus le stress de me demander si ce que je mange passera sans douleur. Quand je vous dis qu’on prend pour acquis des trucs banals…

La vie avec une maladie inflammatoire, ça exige des ajustements mais j’ai tenté d’en faire quelque chose d’instructif. Tous n’ont pas l’opportunité, le temps ou l’énergie pour décortiquer leur vie comme je l’ai fait afin d’ajuster le moindre irritant. Et pour certains patients, la maladie est beaucoup plus avancée et incommodante.

Alors, je décide de soutenir Crohn et Colite Canada, l’organisme qui m’a fourni une quantité phénoménale d’informations et un soutien rassurant quand j’en avais le plus besoin. Mais surtout, je sensibilise dès que je le peux, pour faire comprendre aux gens la réalité de ces maladies et la complexité qui en découle.

Si une personne vous demande d’utiliser votre salle-de-bain, croyez-moi, elle a pilé sur son orgueil longtemps avant de se rendre là et a cherché bien malgré elle à s’organiser autrement. Ne la rejetez pas. Ouvrez-lui votre porte, que vous soyez une pharmacie, un restaurant ou un bureau. C’est primordial et ça devrait être un droit humain fondamental. Si vous avez envie de soutenir cette cause, je vous invite à passer à l’action par ici. Parce que chaque geste compte. Et celui-ci ne vous demande que quelques secondes et quelques clics. Tsé, facile de même! Merci!

 

Photo : Unsplash | Kinga Cichewicz

Ma victoire à moi

Lviv

Je suis impressionnée. En lisant l’article sur une dame de 85 ans qui a bouclé son 16e marathon de New York en un peu plus de 6 heures, j’étais stupéfaite. Dans le sens positif du terme. Dans le sens de « oui, on peut courir longtemps sans que nous genoux se dégradent ». Parce que c’est sans aucun doute la fausse croyance que j’entends le plus souvent quand je parle de mon sport favori.

Je ne compte plus le nombre de personnes m’ayant affirmé, convaincues, qu’elles ne pouvaient pas courir à cause d’un problème de genoux. Au début, je leur expliquais que je souffrais moi-même d’un syndrome fémoro-patellaire et qu’il suffisait d’y aller graduellement, que toutes les structures du corps sont capables de s’adapter, que l’être humain, à la base, est fait pour marcher et courir et non pas rester assis devant un ordi…

Mais avec le temps, j’ai compris que pour beaucoup de gens, c’est facile de se cacher derrière une telle croyance. Ça déculpabilise. Et si c’est votre cas, grand bien vous fasse. Je ne suis plus dans la phase de vous juger (parce que oui je l’ai fait auparavant). Je préfère garder mon énergie pour ma propre condition. Chacun son chemin comme on dit…

Toutefois, j’aimerais qu’on mette quelque chose au clair : bouger, ça donne de l’énergie, ça ne l’épuise pas. Bouger, ça renforce le corps, ça stimule le système immunitaire, ça fait circuler le sang et ça nous purifie de l’intérieur. Je dis ça car j’entends aussi, souvent, la fameuse phrase : ah mais je suis trop fatiguée. Jadis, je l’ai dite moi-même! Mais j’ai compris, depuis le temps, qu’on se ressource en s’activant.

Vous n’avez pas bougé depuis votre dernier cours de badminton du cégep et craignez de vous blesser, d’être courbaturé et que ça gâche vos journées? Soit! Allez marcher! Personne ne se barre le dos à aller marcher, on marche tous les jours. Sortez une station de métro à l’avance pour allonger votre marche du retour jusqu’à votre maison, stationnez votre auto loin dans le stationnement de l’épicerie, faites le tour du quartier pour voir les décorations de Noël qui s’illumineront sous peu. Bref, n’importe quelle raison est bonne pour aller marcher.

Vous êtes un poisson dans l’eau? Toute bonne municipalité possède des installations de piscine qui se respectent. Vous avez besoin d’acolytes pour vous motivez? Je n’ai jamais vu autant de cours de groupe qu’actuellement, vous trouverez assurément chaussure à votre pied. Mais de grâce, n’attendez pas le fameux moment de la résolution du début d’année que vous abandonnerez deux mois plus tard. Intégrez, tranquillement, l’activité dans votre quotidien. Une fois que ça a sa place dans notre routine, on ne le voit plus comme un effort, une corvée.

Pourquoi je parle de cela ce matin? Parce que j’ai entendu la campagne pour le vaccin contre la grippe. Et parce qu’il y a quelques années, j’étais une patate de sofa, j’avais mal partout et je ne comprenais pas pourquoi je manquais d’énergie et attrapais tous les virus qui croisaient mon chemin. Puis, lentement, j’ai changé mes habitudes de vie. J’ai recommencé la course à pied, modifié mon alimentation et allégé mon cerveau grâce à la méditation pour cesser de penser le soir, afin d’avoir un sommeil réparateur. Et ça a changé ma vie.

On n’a pas besoin d’aller faire un marathon à New York pour mieux filer. J’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui le font (encore plus à 85 ans!) mais je sais aussi que ce n’est pas pour tout le monde. La mode est au grand dépassement de soi, à la performance et aux médailles. Mais ma médaille à moi, aujourd’hui, c’est d’avoir rejeté la médication qu’on voulait me prescrire, c’est d’être capable de bien me nourrir et d’être en forme, tous les jours, de profiter de la vie sans m’inquiéter de demain. Et ça, c’est plus impressionnant pour moi que le haut d’un podium. Ma victoire, c’est d’avoir décidé, un jour, de me choisir et d’avancer, à mon rythme. Et vous aussi, vous le pouvez.

 

Photo : Unsplash | Lviv

Dehors novembre

Scott Webb

Corvée de feuilles hier. En fait, je dis corvée, mais en réalité, j’adore cela. Ça me ramène loin derrière, quand j’étais petite et que je sautais dans les tas de feuilles que mon père tentait de contrôler. Ce temps où l’insouciance régnait dans ma vie, où mes plus grandes préoccupations étaient constituées de jeux, de nourriture et du pyjama que j’allais porter pour dormir.

Je n’ai jamais compris ceux qui achètent ces souffleurs à feuilles. Outre le bruit agressant qu’ils produisent, il me semble que ça coupe tout le plaisir qu’on a de jouer dans ces derniers vestiges d’une saison chaude qui s’étiole. Ceux qui vivent à la campagne avec d’immenses terrains me diront qu’ils n’en viendraient jamais à bout et je peux comprendre. Mais quand je vois un voisin s’armer de cet appareil alors qu’on a des minuscules terrains de la largeur de nos maisons de ville, j’avoue que je suis perplexe.

En plus, c’est du sport gratuit! Ça fait travailler les muscles moins sollicités normalement et ça permet de prendre l’air. Que demander de plus? Mais aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on est trop pressés, trop stressés, pour retrouver ce genre d’amusement dans les petits détails de la vie. Tout devient une corvée, on perd le sens du divertissement. On achète des machines pour régler plus vite des tâches ingrates mais on paye un abonnement au gym pour s’entraîner. Allez comprendre…

Je nous regarde aller parfois et je rigole. Il me semble qu’on se complique la vie, beaucoup. On achète plein de produits pour se simplifier la vie mais on passe notre temps à tout nettoyer, parce qu’on a beaucoup de biens. On peste contre l’internet qui lâche ou le iPhone qui déraille mais on oublie que la vraie vie, elle n’a pas besoin de connexion wifi ni d’écran. On se commande des boîtes d’aliments pré-mesurés mais on se plaint qu’on ne sait pas cuisiner…

Parlant de ces boîtes, désolée si vous en êtes un fervent consommateur mais pour moi c’est non. Un des avantages d’avoir Internet haute vitesse, c’est justement d’avoir accès à une multitudes de recettes. Alors je ne comprendrai jamais qu’on puisse demander à une entreprise de décider à notre place ce qu’on va manger. En plus, c’est polluant avec tous ces emballages multiples et ça coûte les yeux de la tête.

Le plaisir de faire les choses soi-même se perd avec le temps. Que ce soit cuisiner ou entretenir son terrain, il y a de plus en plus d’entreprises qui proposent de tout faire à notre place. J’en conviens, je suis la première à déléguer mon ménage mais c’est pour passer plus de temps dehors et profiter de la vie. Jamais je n’accepterais qu’on gère mon alimentation ou qu’on m’enlève le plaisir de jardiner.

Avec une famille et une vie bien remplie, je peux concevoir la sous-traitance quand c’est pour une bonne cause. En revanche, quand je vois des gens évachés sur leur sofa au lieu de jouir de leur santé, je me dis qu’on n’a pas la même philosophie. Et quand je les entends se plaindre de douleurs au dos ou ailleurs, je tourne ma langue sept fois…

Dehors, novembre prend ses aises et nous apporte sa grisaille, son petit vent froid et sa noirceur tôt en fin de journée. Mais c’est un cycle, un passage obligé. Alors, si au lieu de se plaindre de sa présence, on l’acceptait, on l’accueillait et on trouvait une façon de l’apprécier, il me semble que ce serait moins pénible, non? C’est si plaisant de cuisiner de bons petits plats réconfortants qui réchauffent la maison et diffusent leurs effluves. Surtout après avoir travaillé dehors. C’est comme quand on était enfant et qu’on savourait un bon chocolat chaud en revenant de patiner et jouer dans la neige. On ne chialait pas contre l’hiver, on en profitait. Alors il n’en tient qu’à nous d’agir ainsi, encore aujourd’hui.

 

Photo : Unsplash | Scott Webb

Retrouver son cœur d’enfant

Sharon McCutcheon

L’Halloween vient à peine de se terminer que déjà, Noël envahit nos vies. J’aime cette fête, mais il me semble que c’est un peu tôt pour sortir le sapin, non? C’est bien parce qu’ils sont aujourd’hui majoritairement artificiels qu’il est possible de les afficher si tôt dans l’année car le sapin naturel aurait perdu presque toutes ses épines, rendu au 25 décembre!

Noël est lié originellement à la renaissance du soleil lors du solstice d’hiver mais plus personne n’en parle aujourd’hui. L’aspect chrétien de la chose a aussi pris le bord dans bien des familles, pour se transformer plutôt en grand rassemblement et en orgie de cadeaux et de bouffe. On voit des gens qu’on n’a pas vu depuis belle lurette, parfois depuis le dernier réveillon, on mange et on boit sans penser à notre ligne ni à la balance et on échange chaleureusement, sans gêne, avec les siens.

Je me souviens de mes Noëls d’enfance où il fallait se coucher avant minuit pour se faire réveiller pour les cadeaux. Des cadeaux, il y en avait beaucoup parce que c’était à ce moment-là, ainsi qu’à notre anniversaire, qu’on en recevait. Et que toute la famille élargie était réunie. Ma tante distribuait un a à un les présents et les enfants, excités, découvraient enfin ce à quoi ils avaient rêvé pendant des semaines.

Il y avait une sorte de cérémonie, un protocole, une façon de faire que tout le monde respectait. On chantait, on riait, on était heureux. Mais on ne se mettait pas de pression pour trouver les recettes les plus flyées, pour avoir plein de cadeaux, pour être habillés différemment de l’an passé. On était nous-mêmes et on s’acceptait comme ça.

C’est en entendant des collègues parler de leur party de bureau que j’ai réalisé que c’est rendu stressant aujourd’hui. Premièrement, on impose une thématique, ce qui favorise la surconsommation car la petite robe noire parfaite n’est peut-être pas dans la coupe des années 50, thème de 2018. Et si le thème est disco, entre vous et moi, je connais peu de gens qui se garde un tel kit dans leur garde-robe.

Les échanges de cadeaux sont aussi devenus source de stress. Il ne faudrait surtout pas avoir l’air fou avec notre petit présent ordinaire. Être à la hauteur est devenue une mission de vie! On peut passer des heures à chercher LA bébelle qui fera fureur et qu’on s’arrachera. Mais une fois la fête terminée, plus personne ne se souviendra de cela… Tout est si éphémère.

Alors pourquoi dépense-t-on autant d’argent et d’énergie à vouloir impressionner, marquer les esprits, pour quelques secondes? Personnellement, j’ai la chance de ne pas avoir de tels échanges dans mon entourage et j’en suis bien heureuse. Mais le nombre de personnes que je vois stresser pour dénicher la perle rare suffit à me décourager un peu.

J’ai une amie qui redécore, à chaque année, ses boules de Noël. Elle achète de nouveaux brillants ou autres ornements et s’amuse à recréer un look à partir de la même base. Je trouve cela génial et il suffit de voir le visage illuminé de ses enfants quand ils découvrent les créations de leur mère pour comprendre que le coût leur importe peu.

Je crois qu’on a perdu notre cœur d’enfant et qu’il serait grand temps de le retrouver. Cesser de nous inquiéter de l’opinion des autres, arrêter de vouloir impressionner et se concentrer sur le bonheur, le pur, le vrai. Celui du câlin sincère, du sourire coquin, du regard bienveillant, des plats faits avec amour, des présents conçus maison… Et si on cessait de surcharger nos cartes de crédit pour plutôt s’ensevelir d’amour et de moments réconfortants. Il me semble que les effluves de Noël dureraient plus longtemps. Et ça ferait moins de cadeaux à retourner après les fêtes ou à emmagasiner dans nos sous-sols…

 

Photo : Unsplash | Sharon McCutcheon