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C’est beau, un corps. Point.

Pierre BEST

Ce matin, je partageais l’article de La Presse+ sur les marques de vêtements d’ici qui tendent à promouvoir l’inclusion et la diversité, que ce soit en termes de couleur de peau ou de forme corporelle. Et j’étais particulièrement heureuse de constater qu’ici, on ose, on dépasse les tabous et on défait les mythes et préjugés. Je suis fière de nous ce matin.

Vous me direz qu’il y a peut-être un peu (beaucoup) de stratégie marketing derrière ça mais je préfère croire qu’on défonce les barrières, peu importe la raison qui provoque ces initiatives. Parce que les mannequins anorexiques, ça fera. Je ne connais personne qui a l’air de ça et la plupart des hommes de mon entourage avouent préférer les « vraies courbes » à un tas d’os. Et je ne parle pas ici de quelqu’un qui a une génétique qui fait que c’est impossible d’engraisser. Je parle de l’image véhiculée qu’une femme, ça doit avoir un ventre plat, des fesses bombées, des seins bien fermes qui ne tombent pas, des lèvres pulpeuses, une tignasse lissée et des talons de 6 pouces.

Ça me plait qu’on soit rendu, collectivement, plus ouvert à cette diversité, même si plusieurs vont bougonner devant des corps plus naturels. C’est en s’exposant à cette réalité qu’on défera les stéréotypes et qu’on reviendra à une image positive du corps, dans toutes ses formes. Être en forme c’est une chose et vouloir prendre soin de soi en faisant du sport et en s’alimentant sainement, c’est bien. Mais être obsédée par le bourrelet qui perdure, ce n’est pas sain, ça.

Pourtant, on le sait, les discours pullulent sur l’acceptation de soi mais on continue de suivre les marques qui prônent la maigreur sur Instagram. C’est dur de changer, c’est ardu de casser le moule. Et ça prend des initiatives comme celle de Sokoloff, J3L Lingerie et autres pour nous influencer positivement.

C’est quand la dernière fois que vous vous êtes regardée dans votre miroir, en sous-vêtements, et que vous avez apprécié votre corps? Vous pouvez être honnête avec vous-mêmes car personne ne saura la réponse. Personnellement, il y a des jours où je suis en mesure d’apprécier ce corps qui me soutient malgré les épreuves mais il y en a d’autres où j’ai envie de le couvrir au plus vite.

Avec les années, j’ai changé mon rapport à mon corps. Je me le suis appropriée, d’abord, mais j’ai aussi appris à ressentir l’intérieur plutôt que de me concentrer sur l’enveloppe. Quand je sens mes muscles qui travaillent fort lors d’une sortie de course, quand je constate que mes organes s’équilibrent, quand je me réveille en pleine forme le matin, quand je m’apaise par la respiration… Tout cela me fait réaliser à quel point c’est une machine formidable et que son allure compte peu par rapport à tout ce qu’elle réussit à accomplir.

Notre corps, ce n’est pas qu’une image. C’est un véhicule puissant, un allié qui nous accompagne dans tout ce qu’on entreprend. Oui, c’est la première chose que les gens voient. Mais nous sommes tellement plus que cela. Notre sourire, notre regard, notre voix, notre poignée de main, notre énergie : ça en dit beaucoup plus long que notre tour de taille.

J’ai tellement envie qu’on arrête d’être si dure envers nous-mêmes et qu’on passe par-dessus cette foutue image corporelle imparfaite. On nous a bourré le crâne avec ces standards irréalistes mais on peut défaire ces perceptions pour s’accepter, s’aimer et s’en servir comme un tremplin pour accomplir tout ce qu’on veut.

Oui, on est belle, on est bonne, on est fine et on est capable. Mais surtout, on est aimable et désirable, peu importe la grandeur de nos jeans.

P.S. Je vous invite à suivre l’OBNL « Bien avec mon corps » sur Instagram :
https://www.instagram.com/bienavecmoncorps/

Photo : Unsplash | Pierre BEST

Parlez-moi d’amour

Kayle Kaupanger

Ne trouvez-vous pas qu’il est de plus en plus difficile de parler d’amour, de liberté et de respect de nos jours? J’ai cette étrange impression que tout ce qu’on dit est jugé, décortiqué, qu’on cherche la faille, la petite bête noire. On n’a jamais eu accès à autant d’informations mais on se contente de scruter la vie d’autrui comme des bêtes affamées.

Vous me trouvez dure ce matin? C’est qu’il faut voir le genre de messages désagréables que je reçois parfois. Je vous résume en quelques lignes : quand j’écris sur le célibat assumé, on me traite de vieille fille frustrée, quand j’écris sur la liberté de choix qu’on devrait respecter, on me dit de rester enfermée chez-moi si je n’ai pas envie d’être regardée et quand j’écris sur le comportement désolant de certains hommes, on me dit que les vraies femmes, elles aiment ça un vrai homme…

Heureusement que j’ai la couenne dure comme on dit car j’aurais fermé ce blogue depuis longtemps. Et je n’ose imaginer les réactions ce matin à la suite de ce billet. Mais je persiste et signe : jamais je ne me tairai pour faire plaisir à des dérangés. Oui, des dérangés. Car pour perdre son temps à répandre son venin à tout vent comme cela, il faut avoir une part de dérangement en soi. Une mauvaise énergie, un besoin de rabaisser les autres pour se sentir mieux.

Et de cette graine, il y en a trop. Les réseaux sociaux ont le dos large car, bien sûr, ça donne un accès facile au micro virtuel mais l’émotion et le besoin de miner le moral, c’est là bien avant, tapi au fond des gens. Ce qui est triste, c’est qu’ils se nourrissent entre eux, s’encouragent dans leur délire et s’auto-congratule devant tant de haine et de misérabilisme.

Vivre et laisser vivre, se concentrer sur son propre bonheur au lieu de jalouser celui des autres, de critiquer les petites faiblesses ou de mettre en lumière les failles, ça ne vous tente pas? Il me semble que c’est pourtant plus constructif, plus enrichissant. Mais je sais, tous n’ont pas cette envie d’être heureux, de vivre sereinement. Dommage pour vous, je ne cesserai pas de partager ni mes réflexions, ni mes découvertes.

Parlant de découverte… Avez-vous regardé la mini-série d’épisodes rigolos appelée « C’est quoi l’trip » sur Tou.tv? Si ce n’est pas le cas, je vous invite à ajouter cela à vos favoris pour la prochaine journée pluvieuse. La jeune animatrice, Rosalie Bonenfant, décortique les tendances du moment, se plongeant dans diverses expériences. Curieuse et frondeuse, elle plonge tête première dans ses épreuves pour se confronter et révéler l’humain dans sa sortie de zone de confort. Rafraîchissant et divertissant. On aime!

L’autre trouvaille télévisuelle plus traditionnelle, c’est Bonsoir bonsoir. Plusieurs critiquent le style décousu de Jean-Philippe Wauthier mais personnellement, j’adore. Sortir du cadre, faire les choses différemment, ça me plaît. Et le moustachu au style toujours bien travaillé réussit haut la main, malgré des petits dérapages comiques. Je n’ai jamais été une adepte des émissions de fin de soirée mais quand je manque un épisode, je m’empresse de le regarder en rattrapage le lendemain. Ce n’est pas peu dire!

Alors, ces partages annoncent clairement le début de la saison du dégel et du ménage de printemps. C’est la fin de la saison de District 31 cette semaine, on change d’air dans nos télés comme dans nos maisons. Alors ça serait bien qu’on change de ton sur les réseaux sociaux aussi, non? Vœu pieux? Je vis d’espoir et d’eau fraîche, que voulez-vous.

Photo : Unsplash | Kayle Kaupanger

La passion de ses intérêts

Nathan Dumlao

Dernièrement, on m’a demandé qu’elles étaient mes passions. Et, en répondant, j’ai réalisé que ma liste était longue. Alors l’interlocuteur a renchéri en me demandant : alors, quels sont tes intérêts dans ce cas? Et j’ai réalisé que j’interprétais peut-être mal ce qui me faisait vibrer. Alors, en bonne analyste que je suis, j’ai fait mes recherches et je suis allée lire sur le sujet. Et ce que j’ai découvert m’a un peu déçu…

Un intérêt serait quelque chose d’éphémère et qui peut être multiple alors qu’une passion est quasi viscérale et unique. Une passion serait LE genre de truc pour lequel vous seriez prêt à tout laisser tomber. Je ne sais pas si c’est vrai mais honnêtement, j’avais l’impression, encore une fois, de lire une recette magique. Et vous savez à quel point ça m’irrite…

Parce que, tant qu’à moi, on pourrait avoir plus d’une passion et le niveau de chacune pourrait être variable. Et un simple intérêt pour quelque chose peut se transformer en passion, voire en vocation. Ça me semble être des vases communicants. Une passion, c’est en quelque sorte un centre d’intérêt qui nous procure de fortes sensations de joie et d’énergie positive.

En effet, la passion fait ressortir nos émotions les plus profondes, celles qui donnent parfois le vertige, et qu’on a tendance à vouloir oublier tant elles font peur. Alors que l’enthousiasme généré par les intérêts est plus cérébral, plus sporadique et ne procure pas le même niveau d’émotions fortes. Il suffit de remonter à l’origine du mot passion pour comprendre : le mot vient du verbe grec πασχω signifiant “souffrir”. Passion signifie souffrance. C’est deep, non?

Mais bon, si on met de côté le dictionnaire et qu’on revient à la vie de tous les jours, ça donne quoi? Ça donne qu’on peut se passionner pour ce que l’on veut et faire fi des définitions. Désolée, mais moi, les moules et les standards, ça me donne de l’urticaire. Je suis plus comme un cheval sauvage et fougueux que le docile petit poney qui amuse les enfants sans danger.

À force de vouloir faire en sorte que tout le monde se ressemble, de taper sur la tête de ceux qui sortent du lot et d’éteindre les passions des plus vigoureux, on va avoir quoi comme société? Et surtout, qui va nous leader tout ça d’un coup de baguette magique? C’est ça… Le conformisme, ça vient de qui vous pensez? C’est facile de vendre ce qu’on veut à du monde qu’on a dompté comme des chiens de Pavlov.

Si tu te passionnes pour la cuisine autant que pour les motos, c’est ben correct. Tu as le droit! Tu peux passer des heures sans voir le temps passer à confectionner des gâteaux tout comme tu peux le passer à bichonner ta rutilante bécane. Tout cela dans la même fin de semaine. Ça ne fait pas de toi un extra-terrestre ni quelqu’un de moi aimable. Ça fait de toi quelqu’un d’unique.

Alors, oui, ayons plein de passions et d’intérêts, alimentons notre âme comme on le désire et faisons fi des conventions. Parce que la vie est courte en ciboulette pour reporter à plus tard une passion pour la simple raison qu’on doit en avoir juste une à la fois. Parce qu’essayer de rentrer dans un moule trop serré, ça fait mal et ça irrite. Parce qu’à force de freiner notre authenticité, on finit par ne plus savoir trop qui on est.

Quand j’ai besoin d’être moi et de décrocher de ces conventions trop contraignantes, je mets de la musique et je danse, je chante, je m’éclate et je ris. Parce que ça me fait du bien et ça me rappelle que je suis qui je suis. Une femme qui s’assume, qui a une vie non conventionnelle, qui pourrait correspondre à plusieurs moules mais qui a décidé de se créer son propre chemin. J’évolue et je n’ai pas envie de me mettre dans un enclos. Et si ça signifie que je dérange, ce sera ça. J’aime mieux déranger et être heureuse que de me conformer et m’éteindre.

Photo : Unsplash | Nathan Dumlao

Quand le courant passe

Giovanni Calia

Cette semaine a débuté de façon chaotique. En effet, à 9 h lundi matin, ma semaine commençait avec un traitement de canal. Oui, il y a mieux comme activité de démarrage, je sais. Et si tu as trouvé ton lundi pénible, j’espère que ça te permet de relativiser. Alors c’est sous le verglas que je me suis rendue à la clinique dentaire pour y subir le forage de mes canaux dentaires. Je dis ça comme ça car c’est ainsi que ça m’est paru : ça et le forage pour trouver du gaz naturel = même combat.

Bref, ma dentiste au doigté exemplaire et à l’humour franchement mordant a pris soin de moi et tout s’est bien passé. C’est après que ça s’est gâté. Dans la nuit de lundi à mardi, je me suis réveillée à cause d’une douleur insoutenable. Je sais, ici, toute mère qui a accouché va me dire que je n’ai rien vu. Vous avez sans doute raison mais ça n’empêche pas que j’ai passé une des pires nuits de ma vie.

Je ne vais pas vous raconter en détails les minutes de ce calvaire qui a fini par se calmer grâce à une vieille prescription passée date d’antidouleurs trouvée au fond de ma pharmacie. En fait, la trouvaille de cette histoire, c’est que tout finit par passer. La douleur, la peine, la colère… Tout ce qu’on ressent finit toujours par s’estomper. Et ça, on l’oublie souvent. Et des fois, on est certain que ça sera jamais mieux, qu’on n’en survivra pas.

Je me souviens de mes premières peines d’amour où j’avais l’impression que mon cœur était en lambeau et que mon âme ne supporterait plus jamais d’être ainsi blessée. Ce n’était pas de mettre fin à mes jours qui m’habitait, c’était tout simplement de jeter la clé de mon cœur au fond d’un lac pour que personne ne puisse me faire subir cela à nouveau. Cette peur d’avoir mal m’a longtemps habitée.

Plus tard, la sagesse aidant, j’ai laissé d’autres gens m’approcher, me blesser à nouveau aussi. Mais j’ai appris à me connaître à travers ces expériences et surtout, à déceler le bon du mauvais, à comprendre les signes des gens qui sont là pour les mauvaises raisons. Et au lieu de fuir les possibilités de frissons, j’ai décidé de foncer et d’assumer. Bon, je ne suis pas celle qui ne jure que par l’astrologie mais je suis taureau et semble-t-il que c’est assez évident quand on me rencontre.

Vous savez, ces belles bêtes qui foncent sur le toréador alors qu’il les nargue avec son étoffe rouge? Je ne suis pas aussi naïve et j’ose croire que j’ai plus de flair mais j’ai cette passion, cette fougue en moi. Alors, si je me plante, si je trébuche, si je dévie de ma route, je me redresse et je repars. Je ne sais pas d’où ça vient. On m’a déjà demandé comment je faisais pour toujours avoir cet enthousiasme en moi. Et je n’ai jamais su quoi répondre. C’est là, tout simplement. Il suffit de le nourrir, de le garder en vie je présume.

Et ma façon à moi de maintenir cette audace et cet élan de vie, c’est de faire ce que j’aime et de fréquenter des gens qui m’inspirent. De mener à terme des projets, de défoncer des portes, de prendre la défense de ceux qui n’ont pas cette facilité à s’exprimer, de mettre en lumière le travail des gens, de collaborer à faire grandir une communauté, de confronter mes idées et mes perceptions à celles des autres, de pousser mes limites et de sortir de ma zone de confort. Voilà ce que je fais pour me garder allumée et vive.

Et ma dentiste, c’est ça que j’aime d’elle. Elle va au bout, elle s’acharne, elle persiste, elle travaille fort pour le bien de ses patients, même si ce n’est pas facile ni évident, même si elle pourrait juste faire sa petite besogne ben tranquille. On dit souvent que tout arrive pour une raison et je sais que cette femme ricaneuse et souriante, je l’ai rencontrée pour qu’elle m’inspire. Je n’aurais jamais pensé dire qu’un traitement de canal a été plaisant mais quand la personne qui est en charge, c’est elle, ça devient plus agréable. Merci aux gens qui transmettent leur passion et leur belle énergie!

P.S. Désolée pour le jeu de mots du titre avec les pannes d’électricité de cette semaine. Mais c’était ça qui me venait en tête…

Photo : Unsplash | Giovanni Calia

Le culte du bien-être

Ian Froome

Avez-vous lu l’enquête de La Presse+ sur le « gourou » du yoga qui s’est mystérieusement volatilisé alors que s’accumulent les preuves contre lui? J’ai été très troublée par cette lecture que vous pouvez trouver ici. Car, de l’extérieur, son centre semblait tout ce qu’il y a de plus normal et j’ai bien failli assister à l’une de ses conférences, n’eut été d’un empêchement de dernière minute.

Ce qui m’a profondément dérangé dans cette histoire, c’est l’abus de pouvoir de la part d’une personne qui souffre visiblement de troubles mentaux. Car, je suis désolée d’être crue, mais quand on se proclame génie refoulé, qu’on dit devoir gouverner l’humanité et habité d’un chaos pur, il ne faut pas être très connecté à la réalité. Prenez une personne qui est vulnérable, bourrez-lui le crâne de vos grands discours et vous vous retrouvez dans un scénario frôlant celui de Roch Thériault.

Ce qui m’attriste en fait, c’est que tout cela soit relié au yoga. Car, des sectes, il y en a eu et il y en aura encore puisque l’abus et la soif de pouvoir perdurent. Mais de relier cela à une pratique qui se veut, à l’origine, spirituelle et posturale, dans le respect du corps et de ses adeptes, ça me donne froid dans le dos. C’est comme un double abus. Abuser des gens mais aussi abuser d’une sphère sensible de la vie : la recherche du bien-être.

Il est vrai que, dans ce domaine, plusieurs poussent trop loin sans être formés pour faire face aux conséquences. Beaucoup de gens ne connaissent pas leur propre condition et se lancent dans des cours de plus en plus extrêmes, tentant d’atteindre des niveaux avancés trop rapidement. Le respect du corps, c’est la base même du yoga mais la sacro-sainte performance vient déloger l’aspect relaxation et zénitude de la pratique.

Lorsque je lis des histoires d’abus de la sorte, ça vient me chercher car je me dis que ça peut arriver à tout le monde. On ne peut pas juger ceux et celles qui se sont fait ensorceler car c’est du travail fignolé et de longue haleine pour réussir à isoler les victimes, à les convaincre et les inciter à se couper des autres qui ne sont pas dans la « clique ».

J’ai de la peine pour ces proies qui se réveillent, maintenant, face à la dure réalité : tout cela n’était que mirage et elles ont souvent perdu gros. Et nul besoin d’atteindre un tel niveau d’enrôlement : on a tous vu des gens se laisser convaincre d’investir dans des entreprises à risque ou de suivre des conférences ou formations plus ou moins officielles. Alex Perron en fait d’ailleurs un spectacle actuellement, se moquant des coachs de vie qui poussent comme les pissenlits.

Je ne dis pas que tous ces gens sont des charlatans mais, bien souvent, une personne a soigné ses propres blessures et se découvre un talent d’orateur après avoir retrouvé sa confiance et son estime de soi. Ça n’en fait pas pour autant une référence. Ça peut faire du bien, j’y assiste moi-même par moment, par plaisir. Mais il faut faire attention à ce qu’on laisse entrer dans nos vies.

La morale de cette histoire, je crois, c’est qu’il faut être prudent dans notre recherche du bonheur. Quand la recette semble trop facile, méfiez-vous. Et rappelez-vous toujours que vous êtes le seul maître de votre vie : personne ne peut ou ne devrait vous dire quoi faire. Soyez toujours libre de faire ce qu’il vous plait de votre temps et votre argent. Et surtout, lorsque vous vivez un coup dur, tournez-vous vers votre famille et vos amis sincères et non vers de parfaits inconnus qui vous promettent une guérison miracle… Finalement, si vous dérapez un peu, ne vous culpabilisez pas. Soyez conscients mais indulgents envers vous-même. Namasté!

Photo : Unsplash | Ian Froome