Posts in "Réflexion" Category — Page 27

Aller à la rencontre de l’autre

Charlein Gracia

Hier, journée étrange. Je ne sais pas si c’est l’annonce d’une tempête qui ne s’est finalement jamais pointée ou l’alignement des planètes (dont je ne connais absolument rien mis à part que la NASA veut réviser les signes astrologiques) mais ma journée a été teintée de plusieurs événements ou rencontres insolites.

D’abord un appel de l’entreprise Maison verte que j’avais contactée, d’instinct, il y a quelques temps, sachant que mon grenier ne respirait pas et ayant eu certains « symptômes » révélant que cet espace requérait une attention particulière. Miracle, une annulation dans la journée m’a donné un rendez-vous l’après-midi même. Quand on dit qu’il n’y a pas de hasard…

À l’heure du dit rendez-vous se pointe un homme fort sympathique qui, au lieu de faire comme tous les techniciens qui passent chez-moi d’habitude, c’est-à-dire me traiter comme une « tite madame qui ne connait rien », prend le temps de me poser des questions, creuse le sujet et m’explique en détails en quoi consiste son expertise et ce qui peut résulter de son analyse.

Au fur et à mesure de la rencontre, on s’intéresse l’un à l’autre au-delà du volet professionnel. Quand deux personnes du nord (lui du Saguenay) se rencontrent, les atomes crochus finissent toujours par surgir, c’est comme ça. Bref, il examine scrupuleusement mon grenier, photos à l’appui et m’invite à m’asseoir pour me montrer le fruit de son travail. Bon on s’entend que ce n’est pas le moment le plus appétissant de ma journée mais malgré la mauvaise nouvelle de décontamination nécessaire et isolation complète à refaire, je me suis sentie soulagée de régler ce problème et intriguée par cet homme sorti de nulle part. Bref, un début de journée inattendu.

Ensuite, j’ai reçu plusieurs alertes contradictoires de Lufa concernant ma commande qui, tantôt était en retard, tantôt venait d’arriver au point de chute. Je me suis finalement rendue au lieu de ramassage pour constater que nos paniers n’étaient pas du tout arrivés. Mais cela a provoqué un échange épique entre voisins qui ne se connaissaient pas. Car on a fini par être une dizaine à se retrouver les mains vides, ou plutôt le sac réutilisable vide. Alors on a échangé, on a partagé nos découvertes luforiennes et nos expériences de vie.

Tout cela m’a fait réaliser à quel point c’est important, les relations humaines, les échanges, les connexions avec les autres. Je m’enlignais pour une journée banale, sans réelles interactions, à travailler de la maison, en ligne mou. Et j’ai finalement rencontré de belles âmes, des gens de cœur avec qui j’ai en commun ce désir d’être heureuse. Car tous ces gens m’ont parlé avec authenticité et c’est ce qui m’a fait comprendre à nouveau qu’on peut bien échanger virtuellement avec les gens, ça ne vaudra jamais le quart d’un regard, d’un sourire et d’un bonjour en personne.

Bien sûr, ma journée va me coûter plusieurs milliers de dollars mais j’essaie de voir le côté positif des choses. Si j’avais attendu, ça aurait pu dégénérer vraiment plus que cela. Et je n’aurais peut-être pas rencontré ce gentil homme si sympathique qui m’a rassuré par son professionnalisme et sa sincérité. J’ai aussi mesuré ma chance d’avoir les moyens de réagir dans cette situation car pour plusieurs, une telle facture les mettrait dans le pétrin. Pour moi, certes, je devrai me priver d’un voyage et piger dans mes économies mais ce n’est pas la catastrophe.

L’importance de relativiser me saute encore aux yeux. Il y a quelques années de cela, j’aurais surement fait une grosse crise d’angoisse, paniquée à l’idée que la trajectoire dévie d’un millimètre. J’aurais vu cela comme une perte de contrôle et je me serais surement flagellée de ne pas avoir fait vérifier tout cela plus tôt. Aujourd’hui, je me dis que c’est la vie et que le pire a été évité. Les choses changent, on change. On évolue, on grandit, au fur et à mesure des expériences de vie. Et des fois, quand on s’assied pour y penser, avec un peu de recul, ça fait du bien de voir où on est rendu.

 

Photo : Unsplash | Charlein Gracia

S’ajuster pour se sentir mieux

Danielle MacInnes

Ce matin, j’écris ce billet debout, derrière mon nouveau bureau ajustable de la marque Ergonofis. Depuis un certain temps, ma posture me dérangeait et j’avais constamment l’impression d’être affaissée sur ma chaise, comme si le tonus ne faisait plus partie de ma vie. Pourtant, je fais du sport, je tente de m’ajuster dès que je sens que mon corps n’est pas dans l’axe mais à travailler à l’ordinateur autant que je le fais, inévitablement, les effets se font sentir. Alors j’ai décidé de remédier à la situation.

J’ai beaucoup magasiné mon bureau en véritable analyste que je suis. J’ai décortiqué l’offre sous toutes ses coutures et j’ai opté pour cette entreprise d’ici. Même si toutes les pièces ne sont pas faites au Canada, je préférais grandement encourager une entreprise locale dont les pièces ne sont pas « made in China ».

Je n’ai pas encore une longue expérience de travail en position debout mais déjà, je sens que mes muscles abdominaux se réveillent et que mon dos me remercie. Ça oblige à se tenir dans une position beaucoup plus « normale » que lorsqu’on est sur une chaise moelleuse qui accepte tous les mauvais plis du corps et permet de s’accouder bien confortablement.

Je ne suis pas là pour faire une publicité à l’entreprise mais j’avais plutôt envie de partager mon expérience et d’aborder l’épineux sujet de la posture. « Tiens-toi droit » est sans doute une phrase que vous répétez constamment à votre progéniture qui a connu les consoles de jeux et les écrans plus que les jeux extérieurs. Et honnêtement, je ne sais pas ce qu’auront l’air ces jeunes rendus à 40 ans car pour ma part, jusqu’à l’âge de 20 ans, j’avais encore un dos relativement en forme… Et voyez où j’en suis!

Le corps humain n’est pas fait pour être si mou et si peu sollicité. Pensons aux générations précédentes qui travaillaient fort dans les champs, dans les usines et qui se déplaçaient sur de longues distances à pied sans le transport en commun. Leur corps était actif et pas mal plus aux aguets que le nôtre. Mis à part les pompiers et les soldats, je connais peu de gens qui sont réellement en grande forme.

Même les gens qui travaillent debout me disent souvent avoir des courbatures et ne pas avoir l’énergie nécessaire pour faire du sport une fois leur journée de travail terminée. Pourtant, je le répète souvent et je suis loin d’être la seule, le sport procure de l’énergie, il ne la gruge pas. Mais cette fausse croyance a la tête dure et beaucoup préfère vivre dans ce mensonge se disant qu’ils font assez d’efforts dans la journée.

Je ne juge personne ici, j’ai simplement l’impression qu’on ne s’aide pas et qu’on finit tous par payer le prix de notre sédentarité. Maux de dos, douleurs chroniques et inconfort sont souvent le résultat de notre paresse musculaire. Et ce n’est pas en allant au gym 3 mois par année qu’on va régler le problème. C’est une question d’hygiène de vie et ça devrait figurer au même niveau que se brosser les dents dans notre système de priorités.

Bien souvent, on n’a simplement pas été élevé de façon à favoriser la santé physique. L’intellectuel a pris une grande place et on se définit souvent par ses connaissances plus que ses capacités motrices. Et pourtant, notre corps est notre véhicule et sans lui, notre cerveau ne servira pas à grand-chose si on est cloué dans un lit d’hôpital.

Je ne suis ni alarmiste ni défaitiste et ces constats, je les base sur mon expérience personnelle et sur celle de mon entourage qui me partage ses préoccupations. J’ai choisi, pour ma part, de m’aider en me procurant un mobilier qui forcera mon corps à s’adapter et à travailler un peu pendant que ma tête aussi travaille. C’est comme le principe de joindre l’utile à l’agréable au fond… Et je préfère tenter de freiner cette déchéance plutôt que de me mettre la tête dans le sable. Il faut bien commencer quelque part!

 

Photo : Unsplash | Danielle MacInnes

Un peu de profondeur

Matt Collamer

Dernièrement, j’échangeais avec une amie sur les relations à l’ère des réseaux sociaux. Sincèrement, quand je nous regarde aller, des fois je me dis que bientôt, on ne se parlera plus du tout. Elle me racontait un épisode étrange qui lui est arrivé récemment. Lors d’une panne dans le métro qui s’éternisait un peu, elle a souri à une autre femme, tout bonnement, question d’engager un peu la conversation et de rendre le moment un peu moins long.

La dame l’a regardé, hébétée, et lui a demandé ce qui la dérangeait. Mon amie, surprise, a tenté de lui expliquer qu’elle voulait simplement être polie et cordiale et que, dans l’attente, c’est une occasion d’apprendre à connaître les gens, de s’intéresser aux autres. Et son interlocutrice réfractaire lui a répondu : si tu es si désespérée, appelle les lignes d’aide téléphonique.

Son commentaire que je juge blessant est resté à l’esprit de mon amie au point que plusieurs jours plus tard, elle m’a a parlé, le cœur encore chamboulé devant cette révélation de l’état de l’espèce humaine : les gens ont peur les uns des autres. Je ne sais pas exactement ce qui a causé cela et comme je disais à cette dernière, cela en révèle plus sur l’autre personne que sur elle-même, mais c’est tout de même très troublant.

Est-on vraiment rendu à un point où un sourire est devenu louche? Est-ce qu’on doit se méfier de tout le monde à ce niveau? Je suis désolée, peut-être est-ce ma naïveté de fille originaire d’une campagne profonde mais ça ne me rentre pas dans la tête. Fut un temps où, avec ma face de guide touristique ambulante, je me faisais accoster à Montréal par toutes les dames âgées un peu perdues ou les touristes qui cherchaient leur chemin. Ça en était devenu un running gag avec mes amis…

Il m’arrive encore d’être la « cible » d’une personne qui cherche de l’aide à travers une foule (je dois dégager quelque chose de profondément doux car même dans ma phase semi-gothique avec tatous et perçage, ça m’arrivait).  Mais j’avoue qu’à y réfléchir, c’est moins fréquent. Et je constate aussi que, dans le métro ou ailleurs, la majorité des gens sont centrés sur eux-mêmes, plutôt fermés et déconnectés.

Est-ce que ça nous prend des catastrophes pour soudainement lever le nez et s’intéresser aux autres? Et encore, à voir les gens tomber sur la glace sans que personne ne les aide, ou avoir une faiblesse dans le métro sans que quiconque ne daigne s’y attarder, je me demande parfois quel choc sera requis pour déclencher tout à coup une vague de solidarité.

Car la solidarité, l’ouverture aux autres et l’empathie, ce n’est pas qu’une question de guignolée. Ce n’est pas sur demande où une fois par année, on ouvre notre portefeuille aux plus démunis pour soulager sa conscience et s’acheter un coupon de bon sentiment. Si on continue de s’éloigner et de s’isoler, humainement, on ne vivra pas vieux. Car c’est prouvé : ce sont nos relations qui agissent sur nous comme un véritable baume quand un malheur survient. Lisez les articles qui parlent de l’effet d’un câlin sur le corps pour comprendre…

Dernièrement, j’ai commencé à chercher un organisme pour qui je ferai du bénévolat. J’ai envie d’investir mon temps, mes connaissances et mon énergie pour aider mais aussi pour apprendre et pour m’enrichir l’âme au contact des autres. C’est souvent dans les organismes que l’on retrouve des perles de bonté et être près d’elles me semble un bon moyen pour contrer la grisaille des relations humaines que je constate. Si vous avez des suggestions, je suis ouverte à les recevoir. Car au-delà des dons matériels, j’ai envie de voir la face cachée du monde, des gens, de l’humain dans ce qu’il y de plus beau, de plus profond et de plus pur : l’entraide.

 

Photo : Unsplash | Matt Collamer

Avancer malgré les embûches

Jasper Guy

Hier, j’avais au programme une sortie de course avec quelques intervalles. Je regardais la neige tomber en sachant que ce ne serait pas de tout repos. Mais j’ai chaussé mes souliers en me disant que j’allais faire de mon mieux et que c’était préférable que de rester chez-moi à espérer. Alors, à peine partie, encore en marchant le temps de démarrer mon application et ma musique, j’ai mis le pied sur une belle plaque de glace cachée par le manteau blanc. Ça partait bien…

Je me suis mise à trotter tranquillement pour donner le temps à mon corps de s’habituer à la température et aux conditions extérieures. Quand on dit que l’expérience rentre tranquillement… Après une dizaine de minutes, j’avais trouvé mon rythme et je gambadais. Une voiture a décidé de reculer de son entrée, sans regarder derrière, ni de côté d’ailleurs. Tsé, quand on dit un champion. J’ai dû me décaler dans le banc de neige pour éviter d’être emboutie par le coffre arrière de sa voiture. Je vous épargne les gros mots qui sont sortis de ma bouche à ce moment-là.

Deux déneigeurs ont assisté à la scène sans broncher… Je continue ma route, le cœur un peu trop affolé mais je respire et je me dis que le pire a été évité. Quelques rues plus loin, un autre « champion » m’envoie littéralement le contenu de sa souffleuse dans les souliers, sans même s’excuser. Je me dis que vraiment, aujourd’hui, j’aurai les pieds bien mouillés! Mais je fais mes intervalles, de mon mieux, avec trop de neige dans mon équipement, et un sentiment étrange.

J’ai réussi à terminer mon entraînement sans d’autres embûches (heureusement) et quand j’ai franchi le seuil de ma porte, je me suis regardé dans le miroir de l’entrée. J’y ai vu une femme au sourire béat et aux joues rougies par le froid. Et j’ai ri. Il m’est arrivée plein de mésaventures pendant cette sortie mais je souris. Pourquoi? Parce que ça me fait du bien, parce que malgré tous ces chamboulements, chaque fois que je sors courir dans la neige, je retrouve mon cœur d’enfant. Vous savez, ce principe dont je vous ai parlé dernièrement?

Je vous casse les oreilles avec cela (ou les yeux dans votre cas) mais la raison pour laquelle j’en parle et je partage mes expériences, c’est que ça a complètement changé ma façon de voir les choses, de vivre ma vie. J’étais beaucoup plus aigrie avant, en constant combat, j’avais ce sentiment de ne pas être correcte, d’avoir à forcer les choses tout le temps. Et je ne comprenais pas pourquoi.

Mais j’ai compris que j’essayais trop de tout contrôler et que la vie se charge toujours de nous envoyer les messages nécessaires. Je me bouchais les yeux et les oreilles pour ne pas voir ni entendre ces missives pourtant claires. « Let it be. » « Laisse les choses aller et vis ta vie. » C’est ainsi que de belles chose surviennent car on ouvre ainsi notre esprit, on est prêts à accueillir du nouveau et du beau au lieu de se concentrer sur ce qui ne va pas comme on veut.

La course à pied, je le dis souvent, c’est mon médicament. Mais c’est aussi méditatif, ça me permet de me connecter à moi-même et d’apprécier la force de mon corps, de contempler ce que cette machine a dans le ventre. C’est gratifiant et c’est nourrissant. Pas pour mon égo. Pour mon âme. Je ne suis pas en compétition, je ne fais que pousser mes limites, un kilomètre à la fois, pour constater à quel point on peut toujours s’améliorer. C’est un excellent exercice d’humilité.

Pourquoi je me complique la vie à courir dans la neige au lieu de m’acheter un tapis roulant? Parce que j’ai envie d’air pur, j’ai envie d’apprendre à aimer l’hiver, j’ai envie de sentir que je suis capable de dépasser mes limites, autant mentales que physiques. Et parce que ça me fait du bien, tout simplement. Et je vous souhaite sincèrement de trouver, vous aussi, votre exutoire, votre activité fétiche qui changera votre vie, qui vous apportera légèreté et bonheur. Parce que la vie est trop courte pour la passer à râler.

 

Photo : Unsplash | Jasper Guy

Mon Noël parfait

Sweta Meininger

Vendredi soir, j’ai commencé mon sapin. Et j’en ai troublé quelques-uns sur Facebook en publiant la photo de mon arbre, trônant dans le salon, bien illuminé. Plusieurs m’ont dit qu’il était beaucoup trop tôt, qu’il n’y avait pas encore de musique de Noël dans les centres commerciaux et qu’on venait à peine de retirer les décorations d’Halloween.

Pour ma part, la seule règle que je me suis fixée est le 15 novembre. Pourquoi? Aucune idée! Mais j’ai toujours aimé Noël, c’est en fait ma fête préférée dans l’année. Non pas pour les cadeaux mais pour la féerie. J’aime que tout le monde retrouve son cœur d’enfant, décore sa maison et se rassemble pour festoyer et mettre de côté, pendant un temps, les problèmes, les préoccupations et les peines.

C’est aussi souvent les rares moments où l’on voit la famille élargie, où on se retrouve avec les siens pour échanger, prendre des nouvelles et se gâter collectivement avec de bons repas, des bulles, des desserts, bref, une petite décadence bien méritée. Dans nos vies trop sérieuses où on est souvent bousculés par le manque de temps, je trouve que cette période nous permet de se détacher un peu de tout ce chaos pour nous ramener à l’essentiel : les gens qu’on aime.

Bref, ça m’est égal que le monde me juge pour mon installation hâtive de décorations de Noël car à chaque fois que j’allume mon sapin, je souris et j’ai l’impression d’avoir 5 ans. Alors, on peut bien me critiquer, ça m’est égal. Et je crois qu’on devrait agir plus souvent ainsi dans la vie. Pourquoi se priver de plaisirs personnels simplement pour ne pas froisser ou ne pas subir de jugement?

Le plus drôle, c’est que je reçois très peu de gens chez-moi cette année. Je serai plutôt sur la route à visiter mes proches. Mais à chaque retour, j’aurai ce même bonheur. Admirer les maisons et les rues qui se parent de jolies illuminations, rentrer chez-moi, allumer mon sapin et m’asseoir pour profiter du moment… N’est-ce pas merveilleux?

Les Grinch me diront que c’est l’enfer dans les centres commerciaux, que la préparation des repas et les déplacements sont pénibles et que la musique de Noël en boucle leur tape sur les nerfs. Mais moi je dis que tout est une question de choix et d’attitude. Vous détestez la cohue des magasins? Achetez en ligne, à l’avance! La cuisine n’est pas votre force? Il existe une multitude de traiteurs, tous très bons, qui se feront un plaisir de travailler pour vous. Et de grâce, organisez vos déplacements pour éviter d’être à la dernière minute. Vous trouverez surement cela moins laborieux…

Regarder les films de Noël qui passent à la télé, c’est un incontournable pour se mettre dans l’esprit des fêtes. Organiser une pêche de cadeaux comme quand j’étais petite est une solution gagnante pour occuper les enfants et les rendre heureux. Quand les cousins et cousines se réunissent, les jeux extérieurs peuvent combler plusieurs heures pendant que les parents cuisinent, jasent et prennent un petit remontant (mais qui a inventé cette expression douteuse).

Honnêtement, il y a mille et une raisons d’aimer Noël et quand on s’organise comme il se doit, tout devient plus simple. Et nul besoin d’offrir 250 cadeaux et de se mettre dans le trouble financièrement pour 6 mois. Arrêtez de vous comparer, faites de votre mieux, gardez le sourire et quand vous sentez que vous êtes sur le point d’exploser par toute la tension des fêtes, enfermez-vous quelque part avec votre musique préférée pendant quelques minutes. Et respirez!

Ça ne sert à rien de se stresser avec Noël et quand on cesse de vouloir être irréprochable, on arrive à aimer, à apprécier, à se délecter de ce rare moment de l’année où tout ce qui compte, c’est d’être avec notre monde et d’en profiter. Ça se peut, changer sa façon de voir les choses. Il faut simplement ouvrir son esprit et se dire que rien n’est parfait, et que c’est ça qui est parfait.

 

Photo : Unsplash | Sweta Meininger