Posts in "Réflexion" Category — Page 47

Vivre à fond

Daniel Mingook Kim

Vous l’aurez surement remarqué, depuis quelques semaines, je suis dans une phase d’auto-analyse, j’évalue les comportements (les miens et ceux des autres) et je fais des tentatives d’amélioration (pas toujours réussies). Je travaille sur moi depuis tellement d’années que c’est presque devenu un réflexe de tenter de trouver ce qui cloche, ce qui me rend inconfortable, ce qui me dérange. Étant analyste de métier, je suis constamment à la recherche du petit quelque chose qui peut faire une belle différence… Et j’ai compris que c’est en expérimentant qu’on pouvait identifier nos passions et nos limites.

Parlant de limites… Il y en a qui les testent à petits pas, à tâtons comme on dit. Une bouchée à la fois, un pas à la fois. Moi, j’y vais pleinement, à fond mon Léon! Je frappe fort pour entendre et sentir si j’aime ça ou pas. Comme s’il fallait que ça marque, que ça résonne pour être bien sûre de ne rien manquer de cette intensité. Mais l’intensité, ça vide, ça tire tout le jus…

Dans ma vie, je me suis lancée, en amour comme dans le sport, la tête la première. Le cœur a suivi mais m’a amené à doser, à tenter de ne pas perdre l’équilibre. Parfois trop tard, mais bien souvent, il y avait eu des signes avant-coureurs que je ne voulais pas voir, pas sentir, pas me révéler. J’ai quand même la tête dure, voyez-vous? Et quand ça ne me tente pas de voir quelque chose, je suis une grande pro de l’aveuglement volontaire. Mais au moins, je le sais…

On finit par se connaître à la longue et je décèle mieux mes mécanismes de défense autant que ceux du déni. Je suis intense, je suis active mais ça me mène parfois au bord de l’épuisement, inévitablement. Cependant, avant, j’attendais de frapper le mur avant de comprendre. Aujourd’hui, je freine à quelques mètres mais au moins, ça fait moins mal. Le temps de me remettre sur pied et je suis prête pour une nouvelle aventure, qui ne sera pas, elle non plus, reposante.

Autant je suis une contemplative qui n’aime pas être brusquée, autant, quand je décide de m’investir dans quelque chose, je ne fais pas les choses à moitié.  Tant qu’à faire quelque chose, tsé… Si je n’essaie pas pleinement, je ne goûterai pas à la vraie expérience, que je me dis! Et quand je regarde en arrière, je comprends que, par moment, j’aie pu avoir la langue à terre. C’est que j’en ai eu des coups de cœur à travers les années!

Dans mon processus d’auto-analyse, j’ai compris que, même si je suis une thérapie, même si je médite, même si je fais sortir le trop plein grâce à la course, il restera, au fond de moi, cette flamme qui brûle ardemment. Pendant longtemps, j’ai voulu l’atténuer, faire en sorte qu’elle soit moins présente, mais j’ai compris que ça faisait partie de moi et qu’il valait mieux l’accepter, apprendre à m’en servir à bon escient et plutôt être à l’écoute de ses vibrations qui me permettent de m’aligner dans le droit chemin, le mien.

J’accepte aujourd’hui que, oui, je vais encore m’épuiser dans des relations, des situations, des tentatives car j’y vais à fond, sans compromis. Mais c’est moi, ça. Avec les années, je sais que mon énergie s’apaisera lentement, comme je l’ai vu chez d’autres gens autour de moi. En attendant, je vais vivre telle que je suis, avec mes défauts et mes travers. Et tant pis si je m’enfarge, si je rate un détour, si j’échoue et que je dois recommencer.

Car, tout cela, ça fait partie de mon parcours et chaque virage, chaque enjambée, chaque souffle, chaque idée et chaque question m’amène là où je dois être. J’ai décidé de faire confiance à la vie et de mettre de côté les tergiversations, les angoisses et les doutes. J’avance avec confiance et on verra bien où ça me mènera. C’est ainsi que je ressens et que je sais ce que j’ai envie de vivre.

 

Photo : Unsplash | Daniel Mingook Kim

Être femme

Ryan Moreno

Pendant longtemps, dans ma vie, j’ai pensé qu’être une « vraie » femme, ça signifiait mettre ses atouts physiques en valeur, porter des talons haut et être maquillée. Les plus féministes lectrices vont surement crier fort en lisant ceci, mais je le dis en toute transparence et je sais pertinemment que je ne suis pas la seule à avoir été ainsi influencée. Que ce soit par les médias ou l’entourage, on se fait toutes forger une image de LA femme à notre insu…

En fait, j’ai réalisé il y a quelques temps que je ne m’étais jamais vraiment posée la question. C’est quoi « être une femme » pour moi? Quelle est ma propre définition et qu’est-ce que j’ai envie de refléter comme image de femme, moi? Que de questions existentielles me direz-vous… Et pourtant, être une femme, ça se vit à tous les jours, toutes les heures. On l’incarne dès le lever du soleil. Alors ça vaut quand même la peine de s’interroger…

Fut un temps où j’avais l’impression d’être féminine grâce à mon décolleté ou un vêtement moulant. En fait, j’ai surtout pris conscience que je ne faisais pas de distinction entre « sexy » et féminine. Et s’il y a bien un mot que je déteste, c’est « sexy ». Probablement parce que, dans mon milieu de travail, il y a eu une phase où tout le monde l’utilisait à toutes les sauces : un site Web sexy, une bannière sexy, une page d’accueil sexy… J’en ai des frissons, juste d’y repenser. Mais je m’égare…

Tout cela pour dire que, depuis quelques mois, j’ai redéfini ma vision de la féminité, je me suis transformée. Il faut dire qu’en vieillissant, j’ai choisi le confort, surtout dans le domaine de la chaussure. Avec mes pieds difficiles, j’avais le choix entre souffrir ou être bien et j’ai opté pour la 2e option. Certes, ça me fait peut-être un mollet moins galbé et une jambe moins longue, mais la journée se termine sans que je prie pour arriver à la maison afin de pouvoir retirer mes souliers.

Et ce fut la même chose au niveau vestimentaire. L’amplitude de mes mouvements a pris le pas sur l’image. Je suis loin d’aller travailler en mou mais disons que j’ai acquis plusieurs pièces de vêtements qui me rappellent dangereusement certains pyjamas. Être chic et confortable est devenu essentiel. Et je m’en porte fort bien, sans avoir l’impression d’être déguisée. Je suis moi, je ne joue pas la comédie.

C’est un des avantages de vieillir j’imagine : on se connaît mieux, et donc on s’accepte mieux. Comme on dit, on ne nait pas femme, on le devient. Et dans notre monde, ce n’est pas toujours évident d’être une femme indépendante, heureuse et assumée, de faire fi des modèles imposés et de déroger des standards. Le jugement est si vite arrivé, tout comme le rejet. Mais, à force, on finit par réaliser que ce rejet nous évite des relations malsaines basées sur les mauvaises bases.

Si on ne m’aime pas comme je suis, je n’ai pas à m’adapter. J’ai à revoir mes relations… Ce fut long, dans mon cas, à se rendre à mon cerveau, cette pratique. J’ai longtemps été trop caméléon, tenté de me fondre dans la masse, de correspondre aux attentes. Et aujourd’hui, je sais indubitablement que j’en souffrirai, que mon corps ne sera pas à l’aise, que la mascarade n’est pas pour moi.

Être femme, au fond, c’est simplement être soi. Avec nos courbes, nos émotions, nos envies, nos ambitions, nos craintes et notre beauté intérieure. Il faut cesser de se sentir mal d’être ainsi ou de vouloir ressembler aux autres. Il vaut mieux mettre en valeur notre éclat, que ce soit dans nos yeux, notre voix ou dans toute autre facette de notre être. Être femme, c’est être unique et fière de l’être!

 

Photo : Unsplash | Ryan Moreno

Redevenir soi-même

Alex Block

Ce matin, le hasard m’a fait tomber sur cette citation de Jean Céré : Être soi-même, c’est se faire exclure par certaines personnes. Être comme les autres, c’est s’exclure soi-même. Et j’ai tellement eu l’impression que je devais lire cette phrase à ce moment précis que je ne peux faire autrement que d’aimer la vie et lui faire confiance.

Ce n’est pas toujours facile de rester soi-même et parfois, ce serait si commode de juste faire ce qu’on attend de nous, dire ce que l’autre veut entendre. Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’en suis presque incapable. Mon naturel prend le dessus, ma personnalité s’affirme et, si je tente de me museler ou me transformer, je ne me sens pas bien. Comme si j’étais trop serrée dans un chandail…

Avant, ça me dérangeait car j’avais l’impression que je devais être capable de correspondre en tous points aux attentes, d’entrer dans le moule sans rouspéter. Laissez-moi vous dire que ça te nourrit une anxiété sans arrêt ça! Alors, à force de crises d’urticaire, de maux de tête et de corps et de sensations d’inconfort, j’ai fini par abdiquer et à me dire qu’il valait peut-être mieux ne pas être aimée de tous mais me sentir bien. Ça m’a pris beaucoup de temps et de travail pour intégrer ce concept car les vieux réflexes refaisaient surface dès que quelqu’un ne m’appréciait pas. J’aurais tant voulu que tout le monde soit d’accord avec mon choix…

Mais, quand on regarde autour de soi, quand on décortique nos relations, personnelles et professionnelles, on se rend compte que ce n’est pas la quantité de gens qui compte mais bien la qualité. Mieux vaut avoir quelques vrais amis qu’un entourage rempli de fausses relations, utilitaires et superficielles. Être soi, ça veut dire retirer son masque et faire en sorte que les gens nous voient tel qu’on est réellement, sans artifice, sans enrobage embellissant. Ça peut être effrayant, même pour soi, mais c’est hautement libérateur.

Car quand l’exercice devient moins pénible, quand les mécanismes changent, on apprend à s’apprécier davantage et on sait que les autres nous aiment et nous côtoient pour les bonnes raisons. Ça peut être déstabilisant pour notre entourage et certaines personnes quitteront peut-être le navire dans cette mutation. Mais ceux qui resteront vaudront vraiment la peine, d’où la notion de qualité.

Être soi-même, ça signifie d’identifier nos valeurs, nos règles de vie et nos croyances pour s’aligner avec ces concepts et les valoriser auprès des autres. Et tout cela évolue, au fur et à mesure de nos expériences de vie. Il faut demeurer à l’écoute de ces évolutions pour ne pas ressentir, à un certain moment, cette fameuse impression de passer à côté de sa propre vie.

Identifier les influences positives et négatives, ce n’est pas toujours évident mais ça permet de savoir ce qui nous aide à demeurer nous-mêmes et à s’améliorer versus ce qui nous tire vers le bas et fait ressortir les moins beaux aspects de soi. Ce peut être des gens mais aussi des activités, des lieux, des musiques ou des ambiances qui favorisent le cercle vertueux ou vicieux. Quand on identifie l’axe qui nous convient, on peut s’y aligner et construire autour.

Être soi, au fond, c’est comme cultiver son jardin intérieur. Il faut ajouter de l’engrais, arroser, vérifier l’état des lieux, faire le ménage… Et ce n’est pas parce qu’on croit qu’une plante sera bien que ce sera le cas. Entre la théorie et la pratique, il y a un monde. C’est l’expérience qui nous le dira. Tout comme dans nos vies, on n’a jamais de garantie qu’une relation, un emploi ou un événement nous conviendra. Parfois, on croit que tout est aligné pour que ça fonctionne mais ce n’est pas le cas.

Prendre le contrôle de sa vie, identifier nos valeurs et nos besoins, développer ses passions et être à l’écoute de soi, ce sont toutes des étapes vers le vrai soi. S’ancrer, se connecter et se respecter, ça demande parfois du courage mais à force, on comprend que c’est la seule manière de vivre sereinement.

 

Photo : Unsplash | Alex Block

Déclarer forfait pour mieux revenir

Milan Popovic

Je dois accepter, accepter de m’écouter, accepter un changement de priorité, accepter de percevoir mon corps fatigué, accepter que la vie a décidé de me faire bifurquer, accepter que c’est ainsi, accepter que cette belle expérience de demi-marathon sera pour une autre année. Je ne voulais pas voir les symptômes, je n’écoutais pas les signes qui pourtant me réclamaient de ralentir, je ne voyais pas l’évidence. Alors la vie s’est organisée pour que je comprenne, grande sage qu’elle est.

Je sais pourtant que, quoi que je fasse, ce qui doit arriver finira toujours par survenir, que j’ai beau me voiler la face, j’ai beau penser que je peux déjouer le destin, qu’avec mon caractère, mon entêtement, ma persévérance et mon désir d’y arriver, je pourrai contrer les effets de la fatigue, l’accumulation des événements et leurs conséquences sur mon état. Mais non, ce n’est pas comme cela que ça fonctionne.

J’ai beau écrire sur ce blogue fréquemment d’être à l’écoute de soi, je suis moi aussi un cordonnier mal chaussé par moment. Je m’égare, je m’éloigne de mon ancrage, je dérive un peu. Heureusement, je suis mieux outillée aujourd’hui pour revenir à bon port, pour retrouver ma route. Mes antennes sont plus fines qu’avant, elles peuvent percevoir les subtilités auparavant ignorées. Et mon égo, lui aussi, apprend à me laisser gérer mes émotions, à ne pas me laisser envahir par la déception de l’abandon.

Certains me diront que ce n’est pas abandonner que de s’écouter mais quand on travaille aussi fort depuis des mois, quand on a consacré autant de temps et d’énergie à la préparation d’une seule journée et que celle-ci nous file entre les doigts, ça ne peut qu’être vu comme un abandon. Pourtant, déclarer forfait dans la situation actuelle est la meilleure chose à faire même si la décision m’a pris des semaines à prendre. Je le sens, au fond de mes tripes, que c’est ce qui doit être fait. Mais ma tête, elle, a encore cette date fatidique au calendrier, comme si tout avait été tellement axé sur cela que ça prendra un temps avant d’assimiler le changement de cap.

C’est ainsi et c’est correct, je le sais. Je suis déçue, bien sûr, mais je sais que j’ai à apprendre de cette expérience, que cet apprentissage sur l’écoute de mon état me fera grandir et me sera très utile dans le futur. Ce n’est que partie remise, j’ai acquis une belle force et j’ai bénéficié de tous ces efforts. Je l’ai souvent dit, la course pour moi, c’est mon médicament, mon traitement naturel. Jamais je n’arrêterai, seul l’objectif change, se transforme.

Une fois la pilule de cet abandon avalée, digérée, j’ai compris que mon corps se sent soulagé, que la pression retombe et que je peux respirer, prendre le temps de me remettre sur pied et sentir les bienfaits de cet entraînement rigoureux des derniers mois. Comme je l’écrivais hier, ce n’est pas la destination qui compte, c’est le chemin pour s’y rendre qui importe. Et ce chemin que j’ai parcouru, il demeurera toujours, il n’est pas effacé par l’annulation de ma course officielle.

Je sais que demain, quand je chausserai mes souliers et foulerai le bitume, je courrai avec légèreté, fierté et pur plaisir. Sans plan formel, sans visée précise, sans programme minuté. Je mettrai un pied devant l’autre en humant l’air, en ne pensant à rien d’autre que mon bonheur du moment. Et c’est ça qui m’a fait me remettre à la course, c’est ça ma médaille à moi. Sentir mon corps se mouvoir sans effort, sentir l’air entrer dans mes poumons à grandes bouffées, sentir mes jambes gambader… Déclarer forfait dans cette situation, au fond, c’est revenir à l’essentiel : le bien-être.

 

Photo : Unsplash | Milan Popovic

Se transformer, telle une chenille en papillon

Varshesh Joshi

On passe sa vie à tenter de devenir une meilleure personne, à vouloir s’améliorer, à chercher le bonheur et à vouloir être heureux. Chaque nouvelle rencontre, chaque nouveau défi, chaque épreuve et chaque remise en question nous amène à changer, à se repositionner. Et c’est ce cycle d’évolution qui nous conduit là où on doit être, à notre place, sur notre X. Rien n’est acquis, rien n’est permanent et on doit accepter les étapes de notre trajet de vie.

Je me suis souvent questionnée sur certains aspects de ma vie, certains choix et pendant longtemps, j’ai angoissé à l’idée d’avoir pris les mauvaises décisions, d’avoir emprunter le mauvais chemin. Puis, en travaillant en thérapie, j’ai compris que ce chemin, c’est moi qui le construisais, pierre après pierre, pas à pas. Il n’existe en réalité pas sans moi, je fais partie du processus de création. C’est merveilleux à comprendre mais ça engage aussi une certaine responsabilité. Celle de s’écouter et de se respecter, celle d’être humble et d’être doux envers soi-même, celle d’être capable de réviser son jugement, de s’adapter et de prendre du recul.

Car, en réalité, tout est possible dans la mesure où l’on se priorise et où l’on assume les conséquences de nos actes et de nos choix. Tout a un prix, entraîne des impacts et quand on en prend conscience, on vit moins dans l’incertitude, on se fait moins surprendre. Et, à force d’avancer ainsi, on apprend à se connaître, à écouter son instinct, à entendre cette petite voix à l’intérieur de nous qui est là pour nous guider, nous inspirer, nous réconforter et nous botter le derrière quand il faut.

Mais, avant tout, il faut apprendre à mettre son orgueil de côté, accepter qu’avant d’être un papillon, on est chenille. C’est moins gracieux, moins attrayant mais nécessaire. On doit passer par le processus, faire ses classes, se forger un être solide avant de s’élancer pour un premier battement d’ailes. Et, même quand on se sent fin prêt, il demeurera toujours des risques, des failles, des doutes et du flou.

Rien n’est sûr ni définitif, mais quand on s’ancre bien, quand on prend confiance en nous, quand on découvre toute la beauté de notre personne, tant dans les qualités que les défauts, ça nous donne un levier puissant pour avancer. Personne n’est parfait et si on cherche toujours à atteindre la perfection, on passe à côté de toutes les subtilités de la vie, on se concentre sur le mauvais objectif.

Parlant d’objectif, il faut accepter que parfois, ceux-ci étaient trop ambitieux ou, du moins, qu’ils évoluent, se transforment eux aussi. On dit souvent que ce n’est pas la destination qui importe mais le chemin que l’on parcoure pour s’y rendre. Cela implique aussi que même la destination peut se rectifier et, même si on avait en tête un plan, il se pourrait qu’il ne soit plus à jour. Il faut avoir l’agilité d’esprit d’actualiser son GPS interne, piler sur son orgueil et repartir dans la bonne direction.

La beauté dans tout ça? On ne meurt pas de se transformer, on s’embellit, on s’endurcit et on apprend, beaucoup. Ça fait peur, certes, ça bouscule nos convictions, ça nous fait générer des tonnes de questions, ça peut gruger notre sommeil, perturber nos habitudes. Mais, après quelques temps dans une nouvelle eau, on s’acclimate et finalement, on réalise que ce n’était pas si pire que cela. Puis, au prochain coup de vent, ça recommence. Puisque c’est ça, le cycle de la vie…

 

Photo : Unsplash | Varshesh Joshi