Posts in "Réflexion" Category — Page 51

La liberté de penser par soi-même

Marco Secchi

Combien de fois par jour pensez-vous? La question peut sembler absurde mais pourtant légitime… En fait, je devrais plutôt demander « combien de fois par jour êtes-vous conscients de vos pensées? » Car, il y sans doute mille idées par jour qui nous traversent l’esprit, des réflexions, des questionnements, des plus futiles aux plus cruciales. Et pourtant, on y accorde souvent très peu d’importance, on ne s’y attarde pas tant que cela, on passe par-dessus, on les évite même souvent.

Mais quand je regarde l’état du monde, quand je vois ce qui se passe autour de nous, je me demande si on n’est pas un peu victimes de notre déni collectif. À force d’octroyer trop d’importance aux vidéos cocasses, aux potins et aux idioties partagées à outrance, on ne voit plus la souffrance humaine à proximité, on ne ressent plus le mal-être d’autrui, on n’est plus alerte aux signes et aux actes manqués. L’effet de surprise est d’autant plus grand quand on n’a pas pris le temps d’observer ce qui se passait si près.

Avant, il y a de cela assez longtemps mais pas tant que ça, les gens se croisaient à l’église ou dans des soupers communautaires, des activités de village. Mais aujourd’hui, les gens ne se parlent plus, les voisins ne se connaissent pas et les regards ne se croisent plus. On s’est déshumanisé, subtilement. L’écran est devenu plus important que l’entourage, le nombre de likes plus significatif que les accolades réelles.

Ma cousine commentait mon billet d’hier par une citation d’Umberto Eco :

« Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles. »

Et je ne peux qu’être d’accord avec cette affirmation. Les réseaux sociaux sont devenus un porte-voix destructeur pour des fous influents. Elles ont du bon mais aussi du très laid, c’est plateformes. Elles permettent de retrouver les amis d’enfance, partout dans le monde mais encouragent aussi le rassemblement de gens hargneux et méchants.

On perd de notre lucidité en s’abrutissant de la sorte et on fournit une quantité phénoménale d’information qui est, majoritairement, mal utilisée. Mais on s’expose surtout à une médiocrité fulgurante et il suffit qu’on sache nous prendre du bon angle, un jour de faiblesse, dans un moment d’égarement, puis le cercle vicieux s’enclenche.

Chaque jour, je tente d’utiliser ce canal de communication pour nous faire réfléchir, nous faire avancer. Toujours je le dis, avec beaucoup d’humilité : mes paroles ne sont que le reflet de mes propres valeurs, pensées et croyances. Personne n’a à penser comme moi et je suis toujours ouverte aux critiques constructives, aux échanges et débats respectueux et aux partages. Car c’est bien ça le fondement que devrait avoir ce type de lieux virtuels.

Partager, écouter et échanger, pas endoctriner, enrôler, dégrader et intimider. Il y a une nette différence entre les deux approches et pourtant, elles se confrontent continuellement sur les réseaux. J’éprouve un profond malaise devant les dérapages fréquents qu’on peut voir et lire sur Facebook mais je ne serais pas prête à m’en couper complètement. Beau paradoxe, n’est-ce pas? Je crois qu’il faut simplement être vigilant et surtout se rappeler que, la vraie vie, elle n’est pas là mais bien autour de soi, quand on prend la peine de lever les yeux.

 

Photo : Unsplash | Marco Secchi

La dérive humaine à l’ère du numérique

Clay Banks

Je me sens clairement déconnectée ce matin quand je lis les nouvelles concernant la tuerie de Toronto. Je n’entrerai ni dans les détails ni dans le jugement concernant cet événement troublant. Ce qui me perturbe, c’est cette mention que l’attaquant échangeait avec d’autres au sujet d’une sous-culture nommée « incels » qui se veut la contraction de l’expression « involuntary celibate » qu’on peut traduire par « involontairement célibataires ».

Je parle souvent de notre imputabilité concernant notre vie, notre destin, notre statut. J’ai fréquemment fait mention qu’on ne peut pas tenir responsable quiconque pour ce qui nous arrive, que nos choix, nos gestes et nos décisions impactent nos vies et qu’il n’en tient qu’à nous de changer ce qui ne convient pas. Mais j’étais loin de me douter que des dizaines de milliers d’hommes, pour la majorité des jeunes entre 18 et 35 ans, se sont regroupés pour dénoncer ce qu’ils jugent louable : tenir les femmes responsables de leur célibat.

Je n’ai pas eu à chercher longtemps pour comprendre de quoi il s’agissait et surtout, pour y lire des propos haineux, dégradants et complètement absurdes sur la situation des femmes dans le monde. J’ai rarement été outrée à ce point en découvrant une philosophie de vie, si on peut qualifier cela ainsi… Je ne veux en aucun cas répandre ce que j’y ai lu car je juge cela inadéquat.

Mais il faut comprendre que de tels groupes et de tels propos misogynes entravent gravement la sécurité et la liberté des femmes dans le monde. J’ai croisé à plusieurs reprises des phallocrates convaincus de leur supériorité mais, malgré le haut le cœur que ça m’a provoqué, je ne me suis jamais sentie en danger. Là, on parle d’un autre niveau… Encourager des attaques pour donner une leçon aux femmes « diaboliques », inciter au harcèlement et glorifier le viol? Vraiment? On laisse des gens diffuser ce genre de messages partout, sans gêne?

Je l’ai dit, je suis outrée. Choquée de voir que tant de gens se permettent autant d’idioties et que personne ne bloque la diffusion de ce genre de contenu. Troublée aussi par le fait qu’il ne s’agit pas de quelques hurluberlus isolés mais bien d’une communauté qui trouve ses racines partout dans le monde, et même chez-nous. Ébranlée par le fait que ce soit si proche de nous…

À force de donner accès à tout en tout temps, on a fini par laisser les gens se forger une idée malsaine du monde. La distorsion mentale survient quand, bombardé de faussetés, une personne finit par y croire et par propager ces mensonges autour d’elle. Elle en vient à voir les autres à travers une vitre déformée, comme si elle avait un filtre devant les yeux. Elle en vient à semer de la mauvaise graine autour d’elle et influence négativement les plus fragiles.

Et tout cela, ça relève de la santé mentale. Et devinez ce qu’on a fait ces dernières années concernant les soins en santé mentale? Et oui, on a coupé dans les budgets comme dans tout le reste, on a jeté à la rue des gens qui avaient besoin d’aide. Et après on s’étonne que ceux-ci, sans suivi, laissés à eux-mêmes, finissent pas s’en prendre aux autres, aux innocents.

Collectivement, on doit faire comprendre à nos gouvernements qu’il en va de notre sécurité et de notre qualité de vie à tous et qu’on veut réinvestir dans nos soins de santé pour que quelqu’un qui présente un trouble dans sa relation avec autrui puisse être aidé. Chaque humain sur terre, même celui qui a commis l’irréparable, mérite des soins de santé. Dans le « plus meilleur pays du monde », ce n’est pas normal qu’on laisse passer dans les mailles du filet social des gens troublés, qu’on les laisse errer sans s’en soucier. Peut-être que de tels drames finiront par ouvrir les yeux de nos dirigeants. Malheureusement, j’ai l’impression qu’il faudra un peu de pression de notre part pour qu’ils retrouvent le droit chemin…

 

Photo : Unsplash | Clay Banks

Il n’y a pas de hasard

John Westrock

On dit souvent dans la vie que tout arrive pour une bonne raison, qu’il n’y a pas de hasard. Et c’est une philosophie de vie que j’applique au quotidien, dans chaque geste, dans chaque engagement. Je sais que si je vis un moment difficile, malgré l’aspect pénible de la chose, j’en sortirai grandie, avec un apprentissage et une meilleure connaissance de moi-même. C’est en se confrontant aux autres et aux événements qu’on avance et qu’on parvient à déceler toutes les parcelles de notre personnalité.

La vie est courte et si on l’emploie à blesser autrui ou à servir son égo, on risque fort de ne pas en sortir satisfait. S’il y a une garantie dans la vie, c’est qu’elle se terminera un jour. Et cela n’est pas négatif en soi puisque ça apporte une notion d’urgence de vivre, un besoin de savourer chaque minute. Ce concept est parfois difficile à intégrer et si on se bat contre notre destin, on risque d’avoir un parcours laborieux.

Le hasard, donc, n’existe pas. Tout a une raison d’être, tout a une utilité. Que ce soit les relations difficiles, les emplois inadéquats, les accidents, les blessures ou les difficultés de toute sorte, chaque épreuve nourrit l’âme de façon à ce que celle-ci apprenne et intègre de nouvelles notions. C’est d’ailleurs pour cela qu’on dit souvent que les personnes plus avancées en âge sont plus sages.

La raison d’être d’une rencontre, qui peut durer que quelques minutes, peut être découverte des années plus tard. Il m’est arrivé de comprendre dernièrement le pourquoi de certains événements vécus à l’adolescence ou le début de l’âge adulte. Comme si tout à coup, ça prenait un sens. Comme si, soudainement, un éclairage nouveau apportait une clarté jusque-là imprévue sur ma vie.

Même les situations qui nous semblent futiles et banales peuvent nous marquer, des années plus tard. Un simple échange de regard peut changer le cours d’une journée, un sourire peut atténuer une peine sans qu’on s’en rende compte. Il est donc d’autant plus important de ressentir, de s’enraciner pour percevoir les subtilités de la vie qui nous entoure.

Vivre comme si le temps était compté, vivre en appréciant chaque seconde, chaque minute, chaque journée, ne pas laisser les soucis insignifiants miner notre moral, c’est donc une attitude gagnante si on veut vivre heureux. La notion de bonheur étant relative et variable d’une personne à l’autre, on peut quand même s’entendre pour un strict minimum requis et tenter d’intégrer le fait que le reste, ce n’est que passager.

Déjà, quand on arrive à relativiser, à comprendre que ce qui nous arrive ne nous définit pas, on peut espérer vivre le cœur plus léger et mieux jouir de ce qui nous est donné. Le bonheur ne se calcule pas en salaire, en pieds carrés dans une maison ou en vêtements dans les placards. Le bonheur, ça se ressent, ça se vit, tout simplement. Et si on était en mesure d’appliquer ce principe à chaque jour, il y aurait moins de stress, moins de gaspillage, moins de violence dans la vie de tous et chacun.

Il ne s’agit pas ici de culpabiliser ni de critiquer mais bien de tenter de faire prendre conscience qu’on a un pouvoir sur notre vie, notre état. Si chacun fait un petit effort pour se préoccuper des autres, je crois qu’on pourra tous en bénéficier. Et en se concentrant sur l’essentiel, sur ce qui nous apporte du positif, on avancera tous, sur notre chemin de vie en sentant qu’on y a une place de choix.

 

Photo : Unsplash | John Westrock

La volonté d’agir ensemble

En cette belle fin de semaine printanière et ensoleillée, j’ai pris du temps pour moi. Pas de grandes sorties, pas d’occasions spéciales, simplement une belle pause reposante, dans ma cour au soleil, à lire et écouter de la musique, avec le chant des oiseaux et les cris des enfants dans le parc derrière. Souvent, le bonheur se trouve dans les choses simples, les petits plaisirs qui ne nécessitent que le désir d’être là.

Et, c’est dans cet état d’esprit que j’ai entrepris la lecture de mon nouveau bouquin inspirant : Demain, le Québec. « Inspirés du film Demain, le documentaire maintes fois primé des Français Cyril Dion et Mélanie Laurent, les auteurs de ce livre, tous rattachés à la Fondation David Suzuki, sont allés à la rencontre de ceux et celles qui préparent le Québec de demain. » Honnêtement, il y a longtemps que je n’ai pas été envahie par un tel sentiment à la lecture d’un ouvrage. Inspirée, oui, mais surtout, conscientisée et brûlante d’un désir d’aider, de m’impliquer, de changer le monde, un geste à la fois.

Le fait d’avoir sciemment choisi de ne pas faire un livre alarmiste, sorte d’outil de culpabilisation trop souvent exploitée pour parler des problèmes environnementaux, nous procure une envie d’embarquer dans le mouvement plutôt que de se sentir fautif. Chaque initiative, chaque entreprise, chaque organisme nous amène à vouloir en faire plus et surtout, nous fait comprendre que des idées et des projets, il y en a plein au Québec. C’est plutôt un véhicule de communication, sorte de registre des contributeurs dans la réalisation d’un monde plus juste, plus équitable, plus en phase avec la nature. Que ce soit la farine d’insectes, les fermes sur toit ou la production de champignons exceptionnels en plein cœur de Montréal, les entreprises de production saine sont plus nombreuses que l’on pense.

Transformer l’économie d’ici, produire mieux, partager et collaborer, c’est le plus beau virus qu’on peut se souhaiter. Cet élan de changement est contagieux et fait contre-poids aux fatalistes qui croient qu’il est déjà trop tard. Faire comme tout le monde n’est pas une option et il faut laisser toutes les idées les plus folles émerger pour tomber sur celles qui aideront à créer un monde meilleur, pour nous et pour les générations futures.

Chaque ligne lue dans ce livre m’a donné envie de m’engager, chaque idée exposée m’a fait réaliser qu’on doit modifier notre façon de penser, nos façons de faire. Manger des insectes nous parait, pour le moment, complètement absurde mais quand on lit sur le sujet, on réalise qu’on se prive d’une source de protéines, de vitamines et de nutriments hallucinante. Pourtant, la plupart des gens vont lever le nez sur une telle production et je n’ose même pas imaginer les barrières au financement que les précurseurs dans ce domaine ont dû affronter.

Et pourtant… Tout est possible et il est permis de rêver quand il s’agit de sauver la planète qu’on détruit plus de jour en jour. Au lieu de chercher une autre planète à aller siphonner, on doit plutôt d’assurer de réévaluer chaque projet dans une optique environnementale. Créer un monde plus vert, ce n’est pas utopiste dans la mesure où on le fait pour les bonnes raisons.

J’ai envie de lire plus de livre de ce type, j’ai envie qu’on finance collectivement des projets innovateurs, j’ai envie qu’on s’aide ensemble à créer le Québec de demain qui deviendra une inspiration pour le monde entier. On a tous en nous la capacité de changer, il faut seulement laisser notre tête et notre cœur être imprégnés de ce désir de vivre mieux, de cesser de se complaire dans les objets et le luxe et penser autrement.

Ici, on a des terres fertiles, de l’eau potable en abondance et la richesse pour devenir un centre d’innovation en matière d’économie durable et de consommation responsable. Il ne faut pas simplement faire un petit effort, une fois l’an, au Jour de la terre. C’est tous les jours, toutes les heures qu’on doit agir selon des principes respectueux de la nature et incarner cette volonté d’agir ensemble.

Avancer sans plan

Cameron Kirby

Pendant des années, j’ai toujours eu un plan. Un plan mental des lieux où je me trouvais, un plan des choses à faire, un plan B professionnel, un plan avec plein de « en cas que »… Vous l’aurez compris, j’étais une grande angoissée. J’avais besoin, psychologiquement, de prévoir des sorties de secours, de contrôler mon environnement, de voir venir les coups et de diminuer l’imprévisible. La spontanéité ne faisait pas partie de ma personnalité…

Puis, avec du travail sur moi et beaucoup de patience, j’ai atténué ce besoin de savoir et de surveiller.  J’ai appris à me faire confiance, surtout, dans ma capacité à m’adapter et à faire face à l’inattendu. Aujourd’hui, encore, par moment, je sens un fond d’anxiété qui se pointe, un relent d’insécurité, une impression de perdre le contrôle. Mais je respire bien profondément, et surtout, je me souviens.

Je me souviens de ce que ça me faisait vivre de vouloir trop dompter ma vie, d’essayer d’être trop parfaite, trop cadrée, trop censurée. Je me souviens du sentiment de libération quand j’ai enfin compris que je pouvais lâcher la bride, sans risque de tomber, sans risque d’avoir mal, sans risque qu’on rit de moi, qu’on m’intimide ou m’éjecte. C’est comme si tout à coup, ma tête avait compris que j’avais le droit d’exister, d’être moi-même, que j’étais légitime telle que j’étais.

J’ai encore certaines peurs, des craintes probablement saines qui me permettent de me protéger des menaces, des soucis et des peines. Mais maintenant, je peux faire appel à mon instinct puisqu’il n’est plus emmuré dans une tour d’angoisse. Je peux choisir de faire confiance à des gens sans garder, dans un coin de ma tête, un mode alerte, un mode survie, constamment activé. Je peux lâcher prise et vivre, tout simplement…

Et, dans la lignée de cette transformation, je partirai sur les chemins de Compostelle en septembre, avec un groupe encore inconnu, un trajet encore ignoré et toute sorte d’éléments qui seront nouveaux et déstabilisants. Mais, j’ai confiance en ma capacité à savourer ce périple en m’adaptant de mon mieux et en apprenant sur moi au fur et à mesure des kilomètres et des rencontres.

Jamais je n’aurais pu envisager de faire un tel voyage avant. Trop stressant! Je sais que ça peut paraître absurde pour certaines personnes d’associer stress à Compostelle mais le simple fait de ne pas maîtriser chaque aspect de l’aventure m’aurait complètement figée. À ce jour, je n’ai pas encore acquis l’assurance totale que tout se passera bien mais je me laisse guider et tente de faire confiance à la vie pour m’aider à m’accoutumer.

Une belle prise de conscience qui me revient en tête, c’est le principe de l’harmonie. Ce concept se définit par un rapport heureux entre les parties d’un tout, qui sous-entend un accord, une acceptation et une convenance. En pratique, ça peut se résumer par cesser de se battre, et plutôt s’ajuster et apprécier. Vivre en harmonie avec la nature, vivre en harmonie avec les autres. Ce n’est ni s’effacer, ni se soumettre. C’est simplement être qui on est dans un ensemble, avoir sa place et compléter un tout.

L’harmonie se vit aussi intérieurement, entre l’âme et le corps, entre la tête et le cœur. L’important, c’est d’être attentif à tout cela, ne pas se concentrer sur une seule portion, vivre en harmonie avec soi-même en acceptant toutes ses facettes. On s’en rend à peine compte, mais bien souvent, on fuit une partie de soi et ça nous prive d’une paix, d’un équilibre, d’un sentiment d’apaisement.

Alors, je n’ai aucune idée comment je vivrai mon expérience sur ces chemins mythiques, mais je sais surtout que j’apprendrai sur moi, je mettrai à l’épreuve mon bagage et mes convictions, je réviserai mes valeurs et mes priorités, je frapperai quelques murs et je devrai accepter ce qui surviendra. Et juste pour cet exercice, je sais que c’est un excellent choix. Pour le reste, advienne que pourra!

 

Photo : Unsplash | Cameron Kirby