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Le pouvoir de changer les choses

roya ann miller

Dernièrement, beaucoup de dénonciations de comportements inadéquats envers les femmes ont été faites. Des mouvements de fond, d’autres plus spontanés, des mots-clics, des longs textes et témoignages touchants, toutes les formes ont été vues et se valent. Mais derrière tout ça, on sent une culture du silence très troublante qui me dérange particulièrement. Ça prend souvent un événement majeur pour faire boule de neige et brasser la poussière assez pour que les plus timides osent s’exprimer.

Je trouve cela très triste de voir à quel point les femmes ne sont pas prises au sérieux quand elles dénoncent, mais aussi de voir perdurer cette attitude de « mononcle » trop souvent endurée, autant dans les milieux de travail que les familles. De la blague bien grasse à la main aux fesses, le moindre petit geste déplacé devrait être décrié et clairement invalidé. Affronter, s’affirmer, se respecter, prévenir, parler… Toutes des actions qui peuvent être difficiles à faire quand on subit une pression, quand la relation implique l’autorité de l’agresseur.

Être une femme ici, au Québec, c’est beaucoup plus facile qu’ailleurs, on va se le dire, mais reste qu’il y a tout de même des comportements inadéquats qu’on ne doit pas balayer sous le tapis. Taire ce qui n’est pas acceptable, c’est aussi participer un peu au problème. Je ne veux pas victimiser des personnes déjà fragilisées et j’ai moi-même gardé sous silence des commentaires désagréables et sexistes qui m’ont été dits dans le passé. Mais aujourd’hui, j’ai compris que ce n’était pas la meilleure façon de faire et que j’ai peut-être permis à la personne en faute de continuer son manège.

Suis-je d’accord avec tous les mouvements et la façon de s’exprimer sur les réseaux sociaux des victimes ? Pas toujours et malheureusement, balancer sa haine et sa colère ne remplacera jamais une thérapie et un travail de fond. Le problème et la blessure demeurent malgré qu’ils soient rendus publics. J’imagine que ça peut débuter le processus de guérison mais ma crainte est que la victime continue de souffrir en silence une fois la parade passée.

Je n’ai aucune solution concrète à fournir ni de grands concepts révolutionnaires sur le sujet. Mais, en tant que femme et citoyenne, je sens un besoin de parler, de dire et de nommer les choses afin qu’au moins, celles qui n’osent pas parler se sentent soutenues. Personne n’est obligé de déclarer haut et fort ce qui lui est arrivé. Mais de parler à un proche, une amie, un membre de la famille en qui on a confiance, ça peut déjà procurer un soulagement. La priorité n’est pas toujours de répliquer mais plutôt de se respecter et de réfléchir sur ses propres limites personnelles.

Quand on laisse une personne aller trop loin envers nous, on doit se questionner sur les raisons qui ont faites qu’on a permis cela. La faute est sur l’agresseur certes mais je crois que si on veut éviter de devenir une victime récurrente, il faut s’armer des bons outils, de réflexes solides et de radars à problèmes bien aiguisés. On l’apprend parfois à la dure, trop tard, de manière très souffrante mais au moins, avec ces incidents, ça laisse des marques qui deviennent des barèmes pour comprendre ce qui ne nous convient pas. Ce n’est absolument pas nécessaire de vivre cela mais parfois, ça prend ça.

Alors la seule chose que je peux vous dire c’est d’apprendre à vous connaître, à vous aimer, à vous respecter, à vous écouter et de bien vous entourer. On n’est jamais à l’abri de situations fâcheuses mais de pouvoir les traverser avec des gens qui nous aiment et nous soutiennent aide à mieux rebondir et éviter que cela se reproduise, pour nous et pour d’autres victimes éventuelles.

 

Photo : Unsplash | roya ann miller

Quand le rire est au rendez-vous

Leong Lok

Je suis une grande adepte des spectacles d’humour et je tente de joindre l’utile à l’agréable le plus souvent possible, c’est-à-dire d’encourager nos humoristes québécois et de me dilater la rate allègrement. Et ce samedi fut sans doute une des séances de rire les plus efficaces depuis longtemps. Il y a plusieurs mois, j’avais acheté sur un coup de tête des billets pour le spectacle Vivant de Jérémy Demay, ce grand français débarqué chez-nous il y a une dizaine d’années et qui nous offre un style d’humour très bien maîtrisé.

Tout d’abord, j’avais adoré son livre, « La liste », dont j’ai déjà parlé ici. Alors je connaissais déjà l’angle de cet éternel optimiste qui a compris que, dans la vie, on peut devenir heureux si on le veut et qu’en faisant des efforts, en ayant confiance en la vie et en soi, on peut arriver à n’importe quoi, même atteindre les rêves les plus fous.

C’est donc avec son énergie contagieuse, sa bouille sympathique, sa sincérité et un sens de l’humour aiguisé à la perfection qu’il nous a offert une soirée mémorable de laquelle je suis sortie pliée en deux tellement j’ai ri. Honnêtement, je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai autant rigolé, surtout sans trêve comme ce fut le cas ce soir-là. Chapeau Jérémy, tu es fin prêt pour ta première cette semaine!

C’était effectivement son dernier soir de rodage et je peux vous garantir que si vous avez des billets pour son spectacle, vous ne serez pas déçu. C’est riche, c’est punché, c’est touchant, c’est hilarant, c’est humain, c’est vrai et c’est un beau moment à s’offrir. Car dans notre monde qui est parfois morne, parfois dur, décevant ou exigeant, ça fait du bien de se permettre une pause pour décrocher et se détendre.

C’est ce que j’apprécie le plus de l’humour, cette capacité de nous sortir de notre petit monde pour nous divertir, nous changer les idées et nous amener dans l’autodérision. M. Demay l’a fait avec brio en rigolant des travers des gens, en félicitant les couples de longue date tout en soulevant les comportements routiniers qui font inévitablement partie du quotidien à deux et en sondant la salle sur différents éléments.

Cette capacité des humoristes d’entrer en contact avec les gens en quelques secondes me fascinera toujours. À peine débarqué sur scène, le lien se crée rapidement et on embarque dans l’aventure, se laissant mener à travers le parcours qui a été déterminé au quart de tour mais qui semble si facile et improvisé. C’est tout un art de passer du coq à l’âne et de garder le fil, réagissant et s’adaptant au public du jour et aux réactions.

Si cela fait longtemps que vous n’avez pas été voir un spectacle d’humour, je vous invite à le faire, à vous gâter un peu et vous permettre ce moment de plaisir. Certains me diront qu’on peut les voir à la télévision alors pourquoi se déplacer? Parce que, premièrement, ces gens sont des artistes et ont besoin d’avoir du public dans leur salle pour vivre. Et deuxièmement, comme n’importe quel spectacle, l’énergie de la salle ajoute beaucoup au contenu. C’est très différent et beaucoup plus entraînant que d’être en linge mou dans son salon.

Vous me direz qu’il faut choisir, qu’on ne peut pas se payer tout ce qu’on veut dans la vie et que le budget ne prévoit pas toujours ce type de dépense. Je vous suggère de couper un petit souper au restaurant ou autre gâterie pour aller voir au moins un spectacle d’humour dans l’année. Vous ne le regretterez pas mais vous risquez, comme moi, d’avoir la piqûre et de désirer poursuivre l’expérience…

 

Photo : Unsplash | Leong Lok

Prendre du recul

Nic Low

Dernièrement, quelqu’un m’a fait remarquer que je parlais beaucoup de changement sur mon blogue. Et après réflexion, j’ai pu constater que c’est vraiment présent dans mon discours. Étrangement, ce n’est pas directement dans ma vie que le changement s’opère mais plutôt en périphérie, dans mon entourage. Mes amis se séparent, déménagent, changent d’emploi, de ville, de pays… Et, je suis agréablement surprise de constater que, comparativement à avant où ce mouvement intense m’aurait déstabilisé, je suis très ouverte et même heureuse de tout cela. J’embrasse le changement comme on dit…

Bien entendu, je ne me réjouis pas des séparations, on s’entend, quoi que parfois c’est nécessaire et mieux ainsi. Mais de voir que ces gens ont la capacité de faire bouger les choses, de faire un pas en avant au lieu de stagner, ça m’enchante toujours car j’ai l’impression qu’ils font la bonne chose. Combien de fois ai-je entendu des gens se plaindre de leur situation sans jamais lever le petit doigt pour s’aider? Je ne les compte plus et j’avoue que ça m’exaspère un peu alors quand des gens plongent dans le vide, je ne peux que les féliciter et être présente pour écouter leurs craintes, leurs tergiversations et leurs doutes.

« Il faut avoir le courage de changer ce qui peut être changé, la sérénité d’accepter ce qui ne peut pas l’être et la sagesse d’en voir la différence. » Marc Aurèle

Ça prend du courage pour bouger, le confort est si facile à choisir… Mais pour être capable de mettre en branle ce changement, il faut parfois s’arrêter, prendre du recul, se changer les idées, voir autre chose, se détacher un peu de notre quotidien pour calmer le torrent intérieur et s’enraciner. Quand on réussit à s’extraire de notre routine, bien souvent, on constate plus rationnellement la situation et on se sent plus apte à agir, à accepter.

C’est un exercice que je m’impose régulièrement et que je suggère fréquemment quand quelqu’un me parle d’un dilemme, d’un malaise dans une situation, d’une panique ou d’une angoisse. Car, on va se le dire, on en vit tous des moments comme ceux-là alors à la base, déjà, d’accepter que ça arrive dans la vie, c’est un bon pas en soi. Ensuite, il faut tenter de ne pas se laisser submerger par ses émotions, ne pas « être » l’anxiété, comprendre qu’elle est là mais qu’on n’est pas obligé de la laisser nous envahir. Respirer profondément est une étape cruciale de ce processus…

Si on reste « collé » sur le problème ou la source de stress, il y a de fortes chances qu’on n’arrive pas à sortir de là et qu’on se sente dans une impasse, un cul-de-sac. Sortir marcher, aller prendre un verre ou un café avec un(e) ami(e), faire du sport, lire, bref, faire n’importe quoi qui nous éloigne et met une distance entre nous et cette source d’angoisse. Parfois, ça prend plus, comme des vacances ou une fin de semaine à l’extérieur. Mais peu importe, les bénéfices seront là, c’est certain.

Le sport peut être particulièrement utile quand notre situation génère beaucoup d’émotions qu’on désire évacuer. Car, c’est bien beau s’éloigner, mais il faut quand même accueillir ces émotions et les écouter. Quand on les reconnaît, il arrive qu’on comprenne que finalement, on réagit en fonction d’une blessure passée, d’une souffrance qui refait surface, d’un mal qui n’a pas été traité par le passé… Et une fois cette étape franchie, tout peut devenir beaucoup plus clair dans notre esprit. Trouvez votre soupape, elle sera votre alliée dans tout moment difficile.

Prendre du recul, accepter ce qui est et décider ensuite de la façon dont on a envie de gérer le tout, c’est un processus sain qui nous évite d’accumuler un amas de tourments qui viendront polluer notre vie. On a tous nos déclencheurs, nos zones sensibles, notre vulnérabilité et personne n’est épargné, on a juste des carapaces différentes. Avec ces outils, on est en mesure de faire face à pas mal toutes les situations. L’aide extérieure est toujours une bonne idée mais s’outiller au quotidien demeure une grande source de fierté et d’estime de soi. C’est ainsi qu’on arrive à atteindre une autonomie affective qui nous permet d’accueillir, dans notre vie, l’amour, l’amitié et le bonheur au quotidien…

 

Photo : Unsplash | Nic Low

Chercher l’harmonie

Jason Wong

Dans la vie, je crois qu’on cherche tous à trouver et à demeurer dans l’harmonie, cette forme d’équilibre qui garde l’esprit léger, le cœur en paix et le corps détendu. Quand quelque chose nous tracasse, on le sait, le hamster se met à courir dans sa roue, le corps se crispe et le cœur s’emballe. Ce sont là des signes qu’il y a quelque chose qui cloche, qu’on a perdu notre stabilité et qu’on doit identifier la source pour agir.

On peut choisir de se mettre la tête dans le sable mais on sait bien que, tôt ou tard, ça nous reviendra comme un boomerang et on devra bouger. Certains passent leur vie à fuir et à contourner les problèmes mais pour les avoir vu frapper le mur du déni un jour, je peux vous garantir qu’il vaut mieux attaquer de front les problèmes quand ils se présentent que d’attendre qu’ils deviennent ingérables.

Personnellement, je crois que tout le monde devrait un jour ou l’autre rendre visite à un ou une psychologue question d’avoir un regard extérieur et d’évaluer sa capacité à gérer les coups durs. On a souvent tendance à attendre que la marée monte avant de le faire mais pourtant, cette aide nous permet d’acquérir des outils précieux pour gérer les crises.

Notre équilibre mental, j’en ai souvent parlé, c’est notre clé du succès. Si on ne traite pas nos blessures, si on laisse nos émotions nous mener et nous envahir, on risque fort de répéter les mêmes erreurs constamment et de ne pas apprendre de celles-ci. Et pourtant, ces erreurs, ce sont les expériences que la vie nous fait vivre pour nous faire évoluer alors on devrait les prendre au sérieux et ne pas les tasser du revers de la main, comme si c’était le fruit du hasard.

Avez-vous remarqué à quel point on a des patterns, à quel point on répète souvent les mêmes comportements, on attire les mêmes personnes et traversent les mêmes situations ? C’est qu’en fait, tant qu’on ne change pas notre mental, qu’on ne se corrige pas, on vivra comme le jour de la marmotte. Il faut oser les affronter pour changer le cours des choses et même si on le sait, souvent, on continue quand même dans la même direction.

Personne n’a dit que ce serait facile et certaines blessures sont plus ardues que d’autres à affronter mais je peux vous garantir qu’une satisfaction inégalée pour envahira le jour où vous prendrez conscience du changement qui s’est opéré en vous. Bien souvent, on s’en rend à peine compte car on n’a pas le recul nécessaire mais c’est après coup, une fois qu’on a réagi différemment, qu’on réalise la transformation. Et le soulagement qui est ressenti vaut mille fois les efforts qui ont été faits.

L’harmonie, ça s’acquiert grâce à une connaissance de soi à la base, à un certain talent pour déceler nos comportements inadéquats, à une certaine vision de notre bonheur souhaité mais aussi grâce à un lâcher-prise des éléments qu’on ne peut pas contrôler. Car cette maladie du contrôler qui gâche nos vies peut sérieusement défaire une harmonie durement acquise.

Oser agir, oser changer, oser quitter, oser se transformer pour atteindre cet équilibre de vie, c’est se choisir et s’aimer, sincèrement. Mais tout ça vient avec des conséquences et des risques, des bouleversements et des soubresauts sur l’entourage. On dit souvent, que, quand on commence à faire des changements dans nos vies, ça se transpose partout autour de nous et qu’inévitablement, de façon étendue, même ceux qui résisteront finiront par être affectés.

J’ai tellement longtemps eu peur de changer quoi que ce soit dans ma vie que la journée où j’ai débuté un changement, aussi minime soit-il, ce fût un grand soulagement. Comme si tout mon être n’attendait que cela. Et depuis ce jour, ça ne fait que se poursuivre et me faire du bien. Alors, j’ai décidé que plus jamais je n’aurais peur de changer quoi que ce soit, au risque de me tromper. Mais au moins, je n’aurai jamais en tête la fameuse phrase : j’aurais donc dû…

 

Photo : Unsplash | Jason Wong

Trouver son bonheur

Noah Silliman

Hier, quel bonheur… En partant pour mon cours de yoga, j’arrêtais prendre mon courrier dans ma boîte postale. Quelle joie d’y trouver mes nouveaux souliers de course ainsi que mes nouveaux écouteurs sans fil. J’étais excitée comme une enfant la veille de Noël, sachant pourtant que ces colis arriveraient tôt ou tard. Mais j’ai réalisé, en route vers mon cours, que j’avais changé…

J’ai changé car la course fait maintenant partie intégrante de ma vie, j’ai changé parce qu’il y a déjà quelques temps, je me suis mise au centre de ma vie. Ceux qui me connaissent personnellement depuis longtemps savent que j’ai toujours eu tendance à faire passer les autres avant moi, que je peux aisément me mettre de côté au profit du bonheur et du confort des autres malgré que je sois extravertie et énergique.

Longtemps, je restais disponible, comme si avoir un horaire trop chargé allait m’empêcher d’être là pour mes proches, au cas où quelque chose leur arriverait. Je sais, dit comme ça, hors contexte, ça peut sembler étrange comme attitude mais ça fait partie des distorsions mentales qu’on peut tous avoir dans la vie. Notre esprit voit les choses à sa façon, avec son angle, selon son histoire et ses vieux réflexes et c’est ainsi… On ne s’en rend pas toujours compte, on vit comme on l’a toujours fait sans réaliser que notre vision est peut-être brouillée par tous ces petits événements qui nous ont forgé.

Et aujourd’hui, je sais que je me suis choisie entièrement et que ça me permet d’être là quand ça compte tout en prenant soin de moi. Et prendre soin de moi me donne l’énergie pour déplacer des montagnes quand c’est nécessaire. Je ne parle pas de force physique ici mais de force mentale. Le sport m’a apporté cette capacité d’être encore plus vive d’esprit, d’avoir la fougue pour prendre le poids de la souffrance de quelqu’un le temps qu’il ou elle retrouve son équilibre. D’avoir de l’énergie à transmettre à quelqu’un qui a été vidé de la sienne…

Je sais maintenant qu’on peut s’occuper de soi sans mettre les autres de côté. Que d’améliorer sa santé, mentale et physique, ça rejaillit sur les autres inévitablement, contrairement à mes anciennes croyances. Je sais que, quand je refuse une invitation parce que j’ai une longue course le lendemain, je ne blesse personne. Même que parfois, je les encourage à se planifier eux aussi une activité et qu’au final, tout le monde y gagne.

J’ai aussi eu des commentaires de gens qui m’ont dit être inspirés par ce changement de cap dans ma vie. Qu’au lieu d’être définie par ma carrière, on pensait maintenant à moi par cette transformation dans ma façon de vivre. Et ça, c’est ce qu’il y a de plus beau. Savoir qu’en faisant quelque chose pour soi, on influence positivement des gens. Car la crainte d’avoir l’air égoïste n’est jamais bien loin…

En recevant mon cadeau « de moi à moi », je me suis fait plaisir mais je me suis aussi félicitée de persévérer. Car c’est facile de commencer quelque chose de nouveau mais quand la lune de miel est passée, il faut perdurer, aller au-delà des découragements, continuer sa route et chercher de nouvelles sources de motivation, au fond de soi.

Parfois, je suis découragée, parfois je flanche et je reste dans mon lit. Mais l’important, c’est de reprendre la route une fois ce petit nuage passé. Et j’ai réalisé qu’au-delà du sport et des bienfaits physiques, ma tête est sans doute celle qui en jouit le plus. Éjecter l’angoisse à grandes bouffées d’air, en foulant le sol et en se dépassant, ça vaut tous les antidépresseurs du monde… Sans effets secondaires autre que de sentir quelques courbatures et une dose massive d’endorphines : l’hormone du bonheur…

 

Photo : Unsplash | Noah Silliman