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Sois ta meilleure amie

Sois ta meilleure amie

Ceux qui me connaissent savent que j’adore lire et que malgré mon travail dans le monde virtuel, je prends un malin plaisir à bouquiner dans le réel. Tenir un livre entre mes mains me permet d’apprécier le travail de l’auteur, du graphiste, de l’éditeur et de tous ces gens qui on façonner l’ouvrage. Je sais pertinemment qu’ils travaillent aussi fort pour la version numérique mais le fait de pouvoir le toucher rend à mes yeux la chose plus concrète.

Dans les derniers mois, j’ai lu des livres au profil très variés et c’est ce que j’apprécie le plus de la lecture. On a l’embarras du choix! Que ce soit léger et divertissant, poignant et troublant, que ça nous fasse rire ou pleurer, la lecture apporte son lot d’émotions. J’ai rarement été insensible en lisant une œuvre littéraire car on peut toujours ressentir quelque chose, que ça provienne de l’auteur ou de ses personnages.

Dernièrement, j’ai entrepris la lecture du premier livre de Josée Boudreault intitulé « Sois ta meilleure amie ». Sans trop d’attentes mais appréciant la personnalité pétillante de cette animatrice et conférencière, je savais que je pourrais y apprendre quelque chose, sur elle ou sur moi. Et je n’ai vraiment pas été déçue! Elle nous livre en toute transparence des pans complets de sa vie, non dans le but de se jouer à la victime ou d’attirer l’attention mais bien avec la vision de nous amener à croire en nous, sincèrement. Dans la panoplie de livres psycho-pop qui pullulent dans les librairies, c’est avec brio que Mme Boudreault apporte sa touche de fraîcheur et d’authenticité dans ce monde.

Juste, sincère et amicale, son écriture nous transporte dans ses péripéties de façon logique afin de nous faire réfléchir sur nos agissements et nos attentes. Sois ta meilleure amie se veut une réflexion profonde, tout en étant amusante, sur notre perception de nous-mêmes, notre tendance à être très dur envers soi et à se culpabiliser pour tout, et un certain guide pour nous délaisser du négatif et assumer le passé pour mieux vivre le présent et le futur.

Vous me direz que des milliers de livres de la sorte sont publiés chaque jour dans le monde et vous questionnerez peut-être sur la pertinence de celui-ci? Vous en avez tout à fait le droit et peut-être qu’il vous laissera totalement indifférent. Je ne vous oblige en rien. Mais à mes yeux, ce livre a un petit plus, il dégage un réel engagement de l’auteur et un éclat qu’on ne sent pas chez tous ces prétendus gourous du bien-être. Justement parce qu’elle ne se prétend en rien psychothérapeute ou thérapeute de quelque acabit, cette chère Josée garde son style, sa personnalité et ne fait que nous partager sa vision de la vie, en toute humilité. C’est dans cette optique que réside sa force et je suis très heureuse d’apprendre ce matin qu’un « tome 2 » est sorti. Vous vous doutez bien que je vais le commander de ce pas. Il se peut même que je vous en fasse une petite chronique sous peu 😉

D’ici là, bonne lecture!

Cultiver son bonheur

Dans la vie, on a fréquemment des occasions de se questionner, d’évaluer notre condition, notre « niveau de Bonheur »… Faire cet exercice régulièrement me paraît très sain et évite selon moi de se retrouver à 60 ans rempli de regrets et d’amertume. La vie nous amène parfois sur des chemins plus cahoteux mais comme je le dis souvent : rien n’arrive pour rien. On a toujours quelque chose à apprendre, de la vie ou sur soi, dans chaque situation qui nous arrivent.

Mais la vie c’est quoi après tout? Une succession de journées, parfois des bonnes, parfois des moins bonnes? Que décide-t-on d’en faire de ces journées? On les regarde passer comme les wagons d’un train, impuissant et « victime » des événements? Ou si l’on décide de prendre les commandes du train? Ou même on décide tout simplement que ce moyen de transport n’est pas pour nous et on invente le nôtre? Voilà pour moi ce qu’est la vie… Chacun y trouve sa façon de faire sa route, de trouver sa voie et au cours de notre vie, nous avons des occasions de changer les choses.

On n’est jamais parfait et il y a des hauts et des bas, que ce soit dans nos émotions, dans notre motivation, notre sentiment de fierté ou d’implication… Imaginez si ce n’était pas le cas… notre vie serait monotone et on s’ennuierait royalement!

Qu’ai-je à apprendre de ma situation actuelle? Que puis-je y changer pour être plus heureuse? Nul n’est tenu de transformer sa vie de bout en bout car c’est souvent dans de petits gestes que de grandes bouffées d’air frais proviennent. J’ai tendance à croire aussi que le changement vient de l’intérieur et se reflète sur ce qui nous entoure. Quand on veut que les choses bougent, on doit d’abord démarrer cette vague au fond de soi. Et croyez-moi, le reste suivra… J’ai longtemps douté de ce principe et aujourd’hui je réalise que plein de petits mouvements que j’ai engendrés en moi ont eu des impacts inattendus et positifs. Ne jamais douter et avoir peur, foncer, tenter le coup. Ça ne fonctionne pas? Ce n’est pas grave et ce n’est surtout pas un échec. C’est arrivé ainsi car c’est ce qui devait arriver. Point. On passe à autre chose.

Récemment j’ai décidé de prendre une femme de ménage chez moi car j’avais le sentiment de passer mes fins de semaine à courir pour préparer celle qui s’en venait. Et en arrivant à la maison hier, dans un lieu propre et frais, j’ai clairement su que j’avais pris la bonne décision. Oui ce sont des frais supplémentaires, oui il y a une inconnue dans ma maison… Mais elle m’a été bien référée et surtout… J’ai décidé d’investir sur moi, de me permettre du temps pour faire des activités que j’aime et qui me feront grandir. S’aérer l’esprit, laisser libre cours à sa créativité, c’est pour moi un investissement. À quoi ça sert de travailler si fort si la vie se résume à métro-boulot-dodo en permanence? Ne doit-on pas en profiter, se forger des souvenirs et des réserves de petits bonheurs? Moi c’est ma philosophie et je dois avouer que jusqu’à maintenant, elle me comble entièrement.

Et vous, que pouvez-vous faire pour cultiver votre bonheur?

Mes trouvailles, volume 1 – numéro 1

J’ai décidé il y a quelques mois de partir ce blogue, pour partager “officiellement” mes trouvailles, autant spirituelles que matérielles ou virtuelles… Depuis quelques temps, je me concentrais surtout sur des réflexions et des réactions face à ce que je lis ou voit dans ce monde pas toujours réjouissant.

Mais la joie d’un blogue personnel, c’est justement de pouvoir en faire ce que l’on veut. Rien d’imposé, que du choix! Alors ce matin, j’ai décidé de vous partager en rafale, toute sorte de choses, de façon décousue et pleinement assumée J

Appelons cela : Mes trouvailles, volume 1 – numéro 1

Depuis quelques temps, je voyais cette publicité vantant les mérites d’un produit quelque peu superficiel et relevant du luxe à bien des niveaux. Mais ayant peu de temps pour me planifier des rendez-vous chez l’esthéticienne pour des pédicures, je jugeai que l’investissement en valait le risque. Et je suis tombée sous le charme!

amope
amope

Ce petit produit à l’apparence annodine et intrigante peut en quelques minutes transformer de la corne en… pas de corne! Magie!

Ok, j’exagère à peine mais sérieusement, après un été en gougoune, les pieds en ont pris pour leur rhume!

Et re-magie : 10$ de rabais cette semaine chez Jean-Coutu. À 40$, c’est un réel investissement quand on pense au prix des pédicures… Have fun!

http://fr.amope.ca/

clarisonic
clarisonic

Dans le même ordre d’idée, j’avais aussi découvert un autre produit esthétique cette année qui m’a aussi évité des frais faramineux en soins plus ou moins fiables : la brosse Clarisonic. Après avoir entendu les « vedettes » nous bombarder des avantages de ce bidule, j’ai profité d’une promotion chez La Baie cet été pour me gâter et tenter le coup. Encore là, belle surprise! Court, efficace, précis et produit de qualité, que demander de plus!

Bon je n’ai peut-être pas l’air aussi épanoui qu’elle en finissant la tâche mais ma peau est franchement satisfaite!

http://www.clarisonic.ca/fr/

Changeons de registre : volet Culture

Depuis le premier jour où j’ai lu une de ses chroniques, je suis tombée sous le charme de cette auteure un peu atypique qui ne se gêne pas pour être crue ou pour utiliser des métaphores ultra réalistes pour faire comprendre son point de vue. Et j’ai nommé : Geneviève Pettersen. Je l’adore, tout simplement. Et dernièrement, entre 2 rendez-vous, je me suis retrouvée devant une librairie et j’ai saisi l’occasion pour me procurer son roman : La déesse des mouches à feu.

genevieve-pettersen

Que de plaisir durant cette lecture qui nous présente une adolescente qui se fait un malin plaisir de jouer avec le feu tout en nous décrivant le Québec de région comme je l’ai vécu. Riche en image, débridé à souhait, ce roman vous tirera des fous rires et ne laissera personne indifférent. Je vous le conseille grandement, d’autant plus qu’encourager une auteure d’ici qui a ce talent, c’est ce qu’on appelle communément : joindre l’utile à l’agréable!

 

 

Dernière petite trouvaille culturelle : Quart de vie, une websérie sur Tou.tv

3 jeunes femmes qui tombent trop rapidement dans l’âge adulte qui accumulent les gaffes et les péripéties? Une belle petite série totalement absurde qui sortira n’importe qui du marasme. C’est rien d’intello, rien de sérieux mais c’est comme un petit bonbon. La description de la série du Facebook résume parfaitement la teneur :

Elles sont dans la mi-vingtaine. Elles ne rêvent pas d’engagement et de robe blanche, mais sautent plutôt par la fenêtre lorsque leur copain évoque la possibilité de faire des bébés. Elles sont joyeusement irresponsables, désinvoltes, égoïstes… et terriblement attachantes. Elles n’ont pas froid aux yeux! Faites leur connaissance dans la nouvelle websérie Quart de vie, en ligne sur Tou.tv !

Moi j’ai adoré. Gens trop coincés s’abstenir!

Être caméléon

Jeff Sheldon

Dans la vie, on peut décider de s’en faire pour tout, choisir d’être négatif face au changement, résister aux transformations… Mais en 2015, dans un monde où tout change à la vitesse de l’éclair, où les transformations sont monnaie courante et où l’adaptation est probablement une des plus grandes qualités qu’un citoyen peut démontrer, je crois sincèrement qu’il faut savoir se montrer ouvert d’esprit et accueillir le changement avec sérénité.

Dans mon domaine et en tant que consultante, j’ai eu mon lot de transformations et mouvements et je crois qu’avec les années, je suis littéralement devenue un caméléon. Je prends les couleurs de la place si on veut. Selon la philosophie de l’entreprise, le type de personnes qui la dirige, je m’adapte. Je ne résiste plus comme dans la vingtaine… C’est cela qu’on appelle choisir ses batailles? Peut-être… Du moins j’essaie de ne plus m’en faire avec des détails bureaucratiques qui de toute façon ne sont pas de mon ressort.

Mais la société change elle aussi, elle évolue et je sens parfois que les gens préfèreraient rester dans les anciennes méthodes ou les modes de pensée plus traditionnels. En lisant François Cardinal ce matin qui nous raconte sa vision de Saint-Lambert, « une drôle de bibitte que ce village urbain de la Rive-Sud, loin des cités-dortoirs qui l’entourent », je souris.

Il y a de ces endroits qui ont su évoluer, s’adaptes et qui décide de faire face à la transformation de la société. M. Cardinal nous fait part de la place des vieux dans cette ville et comment ses citoyens et dirigeants, d’un commun accord, ont accepté de mettre en place les éléments de succès qui feraient de leur ville un endroit accordé aux besoins des gens et à la nouvelle réalité. Mais en 2015, est-ce vraiment que « les vieux » qui représentent la nouvelle société? Ne sommes-nous pas rendus au point où le télétravail devrait prédominer? Il me semble que le 9 à 5 n’a plus sa place aujourd’hui mais les entreprises tardent à prendre le virage, frileux de perdre le contrôle et craintif de ne pas avoir sous leurs yeux les membres de leur équipe. Pourtant, partout dans le monde, de plus en plus de compagnies réalisent qu’il devient plus productif et sain pour leurs employés de leur permettre de travailler à distance. Finis les embouteillages, le stress du trafic, la lourdeur des déplacements laborieux… Commencer sa journée à la maison, sans se faire interrompre inutilement, sans devoir courir pour arriver à temps, trouver le stationnement ou subir l’entassement du métro…

N’est-on pas rendu là aujourd’hui? Qu’attend-on pour faire le « move », pour transformer notre réalité et cesser de tenter de trouver des solutions temporaires à des problèmes de fond? Il me semble que c’est le temps… Quand j’entends les informations sur la circulation à tous les matins, je rêve que les employeurs ouvrent leurs esprits et imaginent un monde plus fluide.

Peut-être suis-je utopiste mais si d’autres l’ont fait, pourquoi pas nous?

 

Photo : Unsplash | Jeff Sheldon

L’automne, la saison du réconfort…

Autumn Mott

Avec les nuits fraîches qui s’amènent, le soleil qui nous délaisse un peu, les feuilles qui colorent nos paysages, notre rythme change tranquillement. On ne veille plus sur la terrasse et les repas de salade laissent place à des saveurs plus réconfortantes. J’adore l’automne, c’est réellement ma saison préférée. La saison des gros pulls de laine, des foulards, des marches en forêt où l’on sent la nature s’endormir lentement, où l’on se prépare à passer plus de temps à l’intérieur et au cocooning.

Après l’euphorie de l’été, les milles et une sorties et l’abondance de verdure s’installe une saison qui m’apparaît nécessaire à l’équilibre humain. Celle du rythme scolaire, des petits plats mijotés et des grasses matinées sous la couette sans sentiment de culpabilité senti pensant l’été parce-ce-qu’il-fait-tellement-beau-dehors-on-ne-peut-pas-rester-coucher…

J’ai souvent eu envie de vivre ailleurs où il n’y a pas d’hiver. Je n’aime vraiment pas le froid intense ni la neige d’ailleurs et les sports d’hiver m’attirent très peu. Mais j’ai réalisé avec les années que cette période de ralentissement est nécessaire et que le cycle des saisons comme on le vit ici est très sain. On apprécie d’autant plus le printemps et l’été après un hiver rigoureux. Le printemps représente le renouveau, la nature qui s’étire après une dormance bien méritée et nos corps qui savourent le fait de ne plus avoir à s’emmitoufler dans de multiples vêtements chauds. Quand on retrouve le sentiment des rayons de soleil sur notre peau, on se sent revivre et on redécouvre les petits bonheurs extérieurs.

Cette suite de saisons assure une harmonie et permet au corps de refaire ses énergies à tous les niveaux, selon la période. Que ce soit la vitamine du soleil ou le repos pendant l’hiver, tout se tient et après un peu de recul, j’ai finalement compris que j’avais besoin de ces changements successifs. Dès qu’on s’habitue à une saison, elle se termine et on se réadapte. Nous n’avons pas à subir les tempêtes tropicales ou autres colères de mère nature. Dans notre coin du monde, tout est plus tempéré et malgré nos hivers parfois interminables, il demeure que la vie ici est merveilleusement stable.

Pouvoir apprécier les couleurs dans les arbres sans se soucier des bombes ou des tueries représente une source de paix inestimable. Quand je regarde ce qui se passe ailleurs, je me dis que nous sommes choyés par la vie d’être entourés d’eau potable et de nature luxuriante et surtout d’un endroit épargné par les guerres de pouvoir et/ou de religion. Rien n’est parfait, nous avons nos enjeux et il y aura toujours quelque chose à critiquer.

Mais malgré tout, quand je me lève au petit matin, je savoure le calme qui m’entoure et en enroulant mon foulard autour de mon cou, je souris. Je l’aime bien mon petit coin de paradis!

 

Photo : Unsplash | Autumn Mott