Posts published on "avril 2017"

Mon Everest à moi

Martin Jernberg

Récemment, j’ai revu une ancienne connaissance, ce genre de personne qu’on a grandement appréciée mais qui a quitté notre route, la vie étant ce qu’elle est. Pas de chicane, pas de souci, simplement des chemins qui se sont séparés, graduellement. Mais dès le premier regard, le même respect et le même plaisir de se côtoyer est revenu. Chassez le naturel et il revient au galop…

On s’est raconté nos vies, on a ri de nos frasques de l’époque, on a rigolé à propos de nos allures, la mode étant si différente à ce moment-là. Puis une phrase glissée tout doucement de sa part : je suis heureuse pour toi, tu t’es trouvée. Et puis le silence… Ces mots si simples mais si vrais, si doux et si justes. Elle m’avait connu à une époque où l’anxiété me rongeait de l’intérieur et avait senti comme personne ma détresse, que je tassais au fond de mes organes.

Je lui ai parlé de mon parcours, de la chance que j’ai eue de rencontrer ma thérapeute sans avoir à chercher, du moment où tout a changé, de chaque petit pas qui me paraissait une montagne. Et cette fameuse montagne que je ne parvenais pas à surmonter, cet immense roc qui se présentait devant moi et qui m’effrayait au plus haut point.

Car, voyez-vous, l’anxiété est une bête immonde qui vous empêche d’avancer, qui prend le contrôle de vos pensées, de votre vie. Le simple fait de répondre au téléphone peut devenir une source d’angoisse et peut vous paralyser. Pour quiconque ne l’a jamais ressenti, ça peut sembler complément absurde mais si vous avez, ne serait-ce qu’une seule fois éprouvé ce vertige, vous savez de quoi je parle.

Malgré ces difficultés, j’avais tout de même la certitude que, bien accompagnée comme je l’étais, ce n’était pas une mission impossible. Je semais, au fil des mois de travail, des ancrages sur mon passage, qui me serviraient à affronter mes démons, à creuser jusqu’aux racines pour rendre plus solide ma fondation. Cette montagne qui me faisait peur, celle de mes angoisses et mes peurs, je l’ai abordé sans réellement en avoir conscience.

Ce n’est que rendu au sommet que j’ai réalisé l’ampleur du travail, les années de dur labeur et la vue imprenable que j’avais sur ma vie, sur mon chemin sinueux. J’avais gravi l’Everest de mes inquiétudes, j’y étais parvenu.

Mon amie, les yeux humides, m’a avoué avoir elle aussi vécu des épisodes difficiles et être particulièrement touchée et encouragée de voir que c’est possible de faire la paix avec nos blessures pour aller de l’avant, sans souffrance et sans crainte. Et on dirait que, jusque-là, jusqu’à cette rencontre, je n’avais pas mesuré précisément l’ampleur de la tâche.

Il n’y a rien qui arrive pour rien dans la vie et cette retrouvaille inopinée nous a fait, à toutes les deux, le plus grand bien. Ce retour dans le passé, cette vision « avant-après » imprévue, c’est ce qu’il y a de plus fort pour comprendre tout ce qui a changé, tout ce qui s’est amélioré.

Certains auront eu un parcours plus facile, ou moins ardu, mais je crois qu’on a tous en nous des accomplissements personnels dont on peut être fiers. Mais, en cette ère où l’image de la perfection subsiste, on en parle peu. L’échec, la douleur, le malaise, ça ne se vend pas bien sur Instagram…

Et pourtant, ça fait partie de la vie, de ce que nous sommes, c’est la réalité de plein de gens. Et je crois qu’on doit le partager pour que d’autres puissent s’en inspirer pour surmonter eux aussi leurs obstacles. On n’a pas à avoir honte de le dire et je crois sincèrement que ça prend du courage pour en parler tout comme ça en prend pour décider de se prendre en main. Je ne me suis jamais sentie jugée pour ce travail personnel et je crois que quiconque l’aurait fait aurait été éjecté de ma vie. Soyez fiers de qui vous êtes et de votre parcours et osez vous ouvrir. Affrontez votre Everest à vous, c’est si libérateur…

 

Photo : Unsplash | Martin Jernberg

Rester soi-même

Michał Grosicki

Ces jours-ci, je réfléchis beaucoup à ce qui nous rend heureux, collectivement et individuellement ainsi qu’aux moyens que nous avons de tendre vers une meilleure situation de vie. Il ne s’agit pas ici de salaire ou de grosse voiture mais plutôt de paix intérieure et de bien-être général. Se lever le matin et se sentir léger est une ressource inestimable dans une vie qui nous permet d’accomplir de grandes choses.

Je crois qu’une des clés de cet état d’esprit demeure de rester soi-même, en tout temps et peu importe les circonstances. Quand on est jeune et qu’on se connaît moins bien, on a souvent tendance à tenter de correspondre aux modèles, aux attentes et aux impressions que l’on a d’un quelconque statut. On se cherche un peu et on peut se sentir mal à l’aise sans trop comprendre pourquoi. Mais tenter d’être, c’est déjà ne pas être soi-même. C’est comme porter des souliers trop petits…

Être authentique, c’est se respecter, dans nos choix, nos valeurs et nos convictions. Que ce soit dans le cadre d’un emploi ou d’une relation, si on ressent toujours le besoin de s’ajuster, ce n’est pas nous qui est incorrect mais peut-être simplement que ce n’est pas fait pour nous. Ça peut sembler bien simple dit comme cela mais ce n’est pas toujours facile de s’en rendre compte ni évident à mettre en pratique.

Toutefois, si on endure trop longtemps une situation qui ne nous convient pas, on en perd nos repères, on se dénature et, au bout du compte, c’est nous qui en souffre. C’est pourquoi il est important d’apprendre, d’abord et avant tout, à se connaître. Définir nos limites, nos zones de confort ainsi que nos déclencheurs, ce qui allume la mèche de nos émotions et nous fait sortir de nos gonds.

On ne pourra jamais plaire à tout le monde et en comprenant cela, on cesse peu à peu de vouloir à tout prix obtenir un consensus. C’est impossible de s’adapter à chaque personne que l’on rencontre, et ça demanderait de toute façon une énergie folle d’entretenir ces multiples personnalités. On peut être versatile et caméléon pour adopter une attitude positive selon la situation, certes, mais tout en étant fidèle à soi.

Aujourd’hui, on est influencé constamment par tout ce qui se transige comme information autour de nous. Internet nous accompagne presque 24/7 grâce à nos fameux téléphones intelligents, les SMS font de nous des esclaves avec le sentiment de devoir toujours répondre rapidement à tout et il n’est pas rare de voir des gens « ensemble » qui ne se parlent pas, trop absorbés par leur appareil.

Dans ce contexte, il devient difficile de rester soi-même tant on a d’opportunités de voir ce que les autres sont. Mais cette image véhiculée est souvent magnifiée, on ne voit que la pointe de l’iceberg. Le piège de la comparaison peut faire très mal et ça peut être très déroutant. Certains en sont malades et vivent de véritables angoisses s’ils sont privés de cette connexion permanente au monde externe.

Se reconnecter à soi-même me semble une solution tout indiquée pour se retrouver. Faire du yoga, de la méditation, marcher, courir… Peu importe l’activité, le simple fait de s’enraciner et de se concentrer sur sa respiration nous ramène en nous, dans l’ici et maintenant.

Les gens que nous attirons vers soi le sont pour ce que nous sommes, pas pour ce que nous tentons d’être. Moins on a une personnalité définie, moins les gens peuvent nous connaître et nous aimer pour ce que nous sommes. Il n’y a pas un seul modèle, une recette parfaite. Tout part de soi et de l’appréciation que l’on a pour notre propre moi.

Alors, préférez-vous vivre dans l’être ou dans le paraître?

 

Photo : Unsplash | Michał Grosicki

Le bon moment

Ryan Riggins

Je parle souvent sur mon blogue de l’importance de la pensée positive, d’occuper son esprit de choses qui nous nourrissent et non nous détruisent, et que c’est important de visualiser son succès plutôt que de ressasser ses échecs ou ses moments durs. Et, une bonne façon, je trouve, pour garder son esprit dans de bonnes dispositions est de s’entourer de gens qui nous inspirent et nous influencent positivement.

Il y a une phrase que je relis souvent et qui dit : tu ne peux pas écrire le prochain chapitre de ta vie si tu relis constamment les anciens. Et, pour ma part, pour éviter de brasser le vieux et trouver le ton pour la suite, j’aime bien entendre des gens raconter leurs histoires, leur parcours, lire leur biographie, comprendre les difficultés qu’ils ont traversées. Ça permet d’abord de relativiser et de comprendre que nos petits problèmes peuvent être d’une banalité troublante comparativement à ceux des autres et ça donne un élan pour passer par-dessus, pour affronter les petites et grandes tempêtes de la vie.

Que ce soit des amis proches, des mentors, des gens dans notre domaine professionnel, des athlètes, des connaissances, des vedettes… Peu importe qui peut nous inspirer, ce qui prime, c’est cet intérêt commun, cette route parallèle qui nous permet de côtoyer les mêmes défis, de comprendre les astuces et les moyens pour avancer.

On ne parle pas ici de copier le parcours de quelqu’un mais de se laisser imprégner de l’essence même de ceux qui nous inspirent. Comprendre que cette personne a, elle aussi, hésité avant de se lancer mais ne regrette pas de l’avoir fait, ça peut donner le petit coup de pied qui manquait pour oser.

On peut rester longtemps sur place à attendre « le bon moment » mais parfois, le bon moment, c’est tout simplement maintenant. Et, il faut toujours garder en tête qu’il se peut qu’on se plante royalement, que ça ne fonctionne pas comme on l’avait prévu, qu’on doive se réajuster, se réaligner complètement. Mais tout cela fait partie du processus et de l’apprentissage. Il ne sert à rien de s’inquiéter sur ces changements de cap car ce sera toujours moins pire que de regretter de ne pas avoir essayé.

J’ai tendance à croire qu’une route trop facile, c’est justement trop facile. Ça nous garde dans notre zone de confort, dans notre petite routine et on ne grandit pas, on n’apprend pas. On répète ce que l’on connaît, on stagne. Certains s’en contenteront et grand bien leur fasse. Personnellement, je ne suis pas capable de vivre ainsi. J’ai la bougeotte, le sentiment qu’il doit se passer quelque chose. Cette espèce d’impression qu’il peut y avoir encore mieux, encore plus beau si je tente une fois de plus de faire un pas en avant.

Je me souviens d’avoir rencontré quelqu’un un jour qui m’a dit : tout ce qu’on a besoin pour avancer, c’est la santé et le sourire. Le reste viendra si ça doit arriver. Sur le coup, j’ai pensé : eille, belle philosophie ésotérique! Et finalement, une dizaine d’années plus tard, je prône la même démarche, la même vision de la vie. Comme quoi, rien n’arrive pour rien…

Si, un matin, vous sentez un inconfort dans votre propre vie, vous n’avez pas besoin de vendre votre maison et de partir faire le tour du monde. Des fois, juste de changer de chemin pour vous rendre au travail, bouger quelques éléments de votre horaire régulier, vous fera voir d’autres gens, d’autres paysages, d’autres points de vue. Et il se peut que ça ne prenne que ça pour vous lancer dans une nouvelle aventure. Ce serait quand même fou de ne pas l’essayer. On ne peut jamais prévoir ce qui nous arrivera, on ne peut que regretter de ne pas avoir osé.

 

Photo : Unsplash | Ryan Riggins

Changer pour le mieux

Aurélien - Dare Pixel

Avez-vous déjà lu la phrase « chaque jour est une opportunité de changer ta vie »? Fait cocasse : je crois que je l’ai lu au moins 10 fois dans les dernières semaines, comme si tout le monde s’accrochait à cette citation. Elle est parfaite en soi mais je me demande à quel point les gens en comprennent le sens et la portée. Ce n’est pas de la pensée magique et pour changer, il faut d’abord en avoir la profonde intention.

Changer, c’est toujours déstabilisant et l’humain a, par la force des choses, tendance à vouloir demeurer dans le connu, dans la zone de confort. C’est plus facile, ça confronte moins et surtout, l’égo risque moins de subir quelques soubresauts. Car ce cher ami qui vit en nous a une peur bleue du ridicule et déteste la possibilité de ne pas exceller. D’où cette crainte de modifier ses habitudes. Briller est son sport préféré…

Se mettre dans une position nouvelle ou moins confortable, c’est se donner la chance de voir la vie d’un autre point de vue et parfois, c’est dans ce type de situation qu’on comprend mieux les choses. Si on arrive à changer notre esprit, on peut changer notre vie. Le pouvoir du mental est infini.

Si vous êtes pris dans une relation ou une situation malsaine ou toxique, mais que c’est tout ce que vous connaissez, ça vous demandera beaucoup de courage pour changer. Mais c’est en vous préparant mentalement à ce bouleversement que vous y arriverez. Tout comme si vous désirez relever un défi colossal, vous devrez vous préparer psychologiquement aux difficultés que vous rencontrerez pour pouvoir vous surpasser et aller au-delà des douleurs et périodes de découragement.

Donc, je reviens à l’origine de ce billet… Est-il simple de dire que chaque jour est une opportunité de changer ta vie? Oui et non… Si vous êtes une personne d’action, habituée à troquer vos habits de travail pour ceux d’une activité nouvelle, il y a de fortes chances que cette phrase vous interpelle sans vous donner le vertige. Mais il se peut aussi que cela vous semble abstrait et mystérieux et que vous ne savez tout simplement pas par où commencer. Changer, oui, mais comment? En vous écoutant…

Il y a quelques années, on m’a annoncé une nouvelle qui allait changer ma vie, concernant mon état de santé. Rien de catastrophique mais assez pour que j’aie à m’arrêter un bon moment pour retrouver mon équilibre et tenter de comprendre. Mais parfois, essayer de trouver un sens à ce qui nous arrive ne fait que nous engluer dans notre zone de confort. Et on tombe dans le déni…

Mais, au bout d’un moment, la réalité revient frapper à notre porte pour nous rappeler qu’elle est toujours là, et on doit y faire face. Et c’est ce que j’ai fait. J’ai changé, un jour à la fois, un aliment à la fois, un pas à la fois… Je n’avais aucune idée de quelle direction je devais prendre mais tout ce que je savais c’est qu’il fallait que ça change. Peu importe où j’allais aboutir, peu importe l’impact que ça aurait au final sur mon monde. Car je le faisais pour moi…

Et aujourd’hui, quand je regarde derrière moi, je peux comprendre à quel point tout ça m’a effrayé mais aussi propulsé. Je n’avais pas le choix, et j’ai senti, tout au fond de moi, que ça devait arriver. Que c’était maintenant ou jamais… Que je devais trouver mes nouveaux ancrages…

Alors je vous le dis : si vous sentez, un jour, que quelque chose se forme en vous, que votre petite voix tente de vous donner un élan, foncez! La vie est trop courte pour rester dans notre petite zone de confort à attendre que le miracle survienne. Ce miracle, il doit trouver sa source en vous, et vous le saurez quand le temps sera venu. Pour autant que vous soyez à l’écoute et que vous ayez, vous aussi, une réelle envie de changer, pour le mieux…

 

Photo : Unsplash | Aurélien – Dare Pixel

Avoir fait du chemin

Ariel Lustre

Je n’aurais jamais cru dire cela un jour mais il y a de sérieux avantages de vieillir. Malgré les rides, les lendemains de veille plus difficiles, les excès qui sont plus durs à éliminer, il y a tout de même le fait qu’on se connaît mieux et qu’on est moins enclin à se laisser submerger par les émotions. Vivre une situation à 22 ans versus 38, c’est un monde de différence.

J’ai un entourage assez diversifié en âge et, quand je prends du recul, ça me fait toujours sourire de voir l’impulsivité chez les plus jeunes, ce sentiment d’invincibilité et une certaine naïveté qui témoigne du manque d’expérience normal à cet âge. Je ne suis pas nostalgique de cette époque car je me souviens très bien de l’angoisse qui me tenaillait et d’une certaine peur de l’inconnu qui se présentait devant moi.

Je ne me considère pas comme quelqu’un de sage, loin de là, mais je saisis mieux les enjeux et mesure mieux les conséquences de mes faits et gestes. Étant relativement franche et spontanée de nature, je prends quand même plus de temps avant de prononcer une parole ou de poser un geste qui pourrait avoir des impacts sur les autres.

En ayant acquis une certaine maturité, j’arrive aussi à mieux me motiver et me discipliner au niveau du sport et des habitudes saines. Les aléas de la vie tout comme les invitations influencent moins mon plan de match. Les objectifs à atteindre deviennent plus importants que le plaisir immédiat. Je me souviens que, plus jeune, j’avais de la misère à planifier le lendemain, étant constamment dans le moment actuel, dans ce qui me faisait plaisir maintenant.

Dans la fable de la cigale et la fourmi, j’étais clairement la cigale et les fourmis m’emmerdaient. En langage d’aujourd’hui, j’étais très YOLO. Un brin rebelle et insouciante, pour moi, les responsabilités étaient un mal nécessaire et je n’avais aucune envie de devenir sérieuse ni responsable.

Pourtant, avec les années, tranquillement, j’ai mûri et compris qu’il était possible d’avoir du plaisir sans se foutre du lendemain, qu’un juste milieu existait. Certains me diront que si j’avais eu des enfants, la réalité m’aurait frappée plus tôt et je ne pourrais les contredire. Mais comme ce ne fut pas le cas, la transition s’est faite de façon plus modérée et progressive.

Je ne vis pas dans le regret et je ne l’ai jamais fait donc quand je regarde mon parcours un peu sinueux et imprévisible, je souris car j’y vois le reflet de mon état d’esprit à travers les années. Et tout cela a forgé la personne que je suis aujourd’hui. Je ne m’en suis pas trop mal sorti, j’ai expérimenté, poussé mes limites, eu certains succès et frappé quelques murs. Les échecs au même titre que les bons coups font partie intégrante de l’apprentissage de la vie et sans cela, j’ai l’impression que je ne serais pas rendue où j’en suis aujourd’hui.

Mais pour être capable de tenir un tel discours, il faut avoir fait le parcours, avoir gravi les obstacles et frôlé quelques catastrophes. On dit souvent qu’il faut avoir touché le fond pour remonter et je sais que je l’ai visité à quelques reprises. Sans ce rebond, sans ces écorchures, je ferais peut-être des erreurs qui auraient plus de conséquences aujourd’hui.

Certains me diront que c’est d’apprendre à la dure, que ce n’est pas nécessaire de souffrir pour apprendre. Mais pour ma part, je considère ces épreuves comme des opportunités que la vie me donne pour me dépasser et me prouver qu’il fait bon d’être sur cette terre. C’est mon parcours, celui de personne d’autre, et je l’aime bien, au bout du compte. Et vous, êtes-vous satisfait de votre bout de chemin?

 

Photo : Unsplash | Ariel Lustre